Cette soirée qui avait absolument tout bouleversé, ce baiser, cette accolade, le bâtiment de son coeur qui s’était emballée. Clairement, elle avait attendu ce moment durant plusieurs jours, plusieurs semaines. Oui, elle l’avouait enfin, elle ressentait quelque chose pour lui. Bien évidement, elle n’en disait rien, elle préférait garder tout ça pour elle, comme à chaque fois. Depuis cette soirée, elle n’avait pas pu le revoir, étant bien trop occupé et lui également. Seulement des échanges via messages, c’était déjà mieux que rien. Elle savait déjà qu’il allait au Summer camp, qu’elle allait pouvoir le retrouver la-bas et peut-être commencer une nouvelle histoire. A vrai dire, elle ne voulait pas réellement y penser, ne voulant pas se presser pour finalement le regretter. Toujours sur ses gardes, même si il s’agissait de Marin, elle avait déjà suffisamment souffert en histoire d’amour. Comme à son habitude, elle avait fait sa valise à la dernière minute, oubliant le plus important : son chargeur de téléphone. Elle n’avait pas réussi à en acheter un à l’aéroport, étant bien trop en retard pour penser à ça, et bien sûr, elle ne s’en était pas encore rendu compte. C’est seulement une fois dans l’avion, où elle remarqua le pourcentage de batterie, assez faible. Par chance, elle avait réussi à emprunter un chargeur pour la durée du vol, il lui suffirait simplement de trouver une boutique pour en acheter un. Une fois arrivé, elle avait oublié ce problème, préférant profiter de son lit pour se reposer, elle s’était rendue rapidement à la soirée de bienvenue, mais n’était pas restée très longtemps. Préférant se remettre du décalage horaire, prendre une bonne douche et se blottir dans ses draps. Impossible pour elle de voir ses messages, de prévenir Marin de son problème. Elle s’endormie rapidement, et se réveilla plusieurs fois dans la nuit, finalement le soleil se leva tranquillement, laissant pénétrer une légère lumière entre les volets à moitié fermés. Il faisait déjà chaud, elle allait mettre un peu de temps à s’habituer et s’acclimater. Enfilant une longue robe, très légère, attachant ses cheveux en une longue tresse, retombant sur son épaule. Un léger maquillage, des sandales ainsi que son petit sac à main en bandoulière. Elle mangea rapidement, histoire d’avoir quelques choses dans le ventre et pouvoir se rendre rapidement dans un magasin d’électronique le plus rapidement possible. Elle suivait un groupe d’étudiant, qui déambulait dans les différentes ruelles, elle arriva dans une boutique où elle trouva son bonheur. Un prix horriblement élevé, mais elle n’avait pas le choix. Remerciant le vendeur et le saluant, elle ne regarda pas devant elle en sortant de la boutique. Percutant de plein fouet un jeune homme. « Excuses-moi. » soufflait-elle sans réellement faire attention à la personne qu’elle avait percuté. C’est seulement, en relevant la tête qu’elle se retrouvait d’un seul coup, déstabilisée. « Marin. » soufflait-elle doucement.
Le summer camp était une opportunité pour reprendre le filon du voyage, toi qui n'a pas que cela pendant plusieurs mois. Tu peux encore entendre la remarque de ta petite sœur te dire que tu pourrais faire un effort et venir avec elle. Ou encore tes proches, te dire que ces vacances seraient une aubaine pour te requinquer après ton opération … Et mon ton mentor au cabinet d'avocats te faisait la morale, limite à te culpabiliser pour y aller. A dire vrai, c'était une occasion, c'est certain mais surtout pour éviter de croiser ton paternel. Ces derniers mois, vous étiez en désaccord perpétuel sur de nombreux points mais tu ne voulais aucunement t'attarder sur ces songes alors que tu te retrouvais en plein cœur de l'Afrique pour profiter au maximum. Un terme que tu ne respectais pas tout à fait car tu avais également pris quelques dossier juridiques sur lesquels tu travaillais depuis quelques jours. Après tout, on peut avoir la tête bien ancré sur les épaules et le corps en vacances ? Ce matin là, tu avais décidé de ne pas vraiment suivre le programme qui n'était qu'une feuille de route pour occuper les journées. Tu avais décidé de bosser au restaurant de l’hôtel à l'abri du soleil quelques heures. En début d'après-midi, ton estomac te remis clairement les pendules à l'heure et tu décidas de prendre une douche rapide avant d'aller faire un tour. Habillé de manière décontracté, tu quittes la résidence hôtelière pour rejoindre le centre ville du Caire que tu as déjà e l'occasion de visiter l'an passé même si cela ne fut que très brièvement. La lumière solaire irrite encore un peu tes yeux mais cela reste tout à fait normal selon le médecin alors tu n'hésite aucunement à porter tes lunettes de soleil. La foule est dense à cette heure de la journée mais cela n'en demeure pas moins agréable. Tu rentres dans un petit restaurant présentant les richesses gastronomiques de la région et en ressort avec quelques fruits. Alors que tu sors, tu décides de remonter la ruelle pour te rendre dans un musée lorsqu'une jeune demoiselle te percute en sortant d'une boutique de téléphonie. Tes deux mains la stabilisent alors tandis qu'elle te présente ses excuses, un rictus taquin et charmeur se dessinant tout de suite sur tes lèvres. Amaya. Tu la reconnaîtrais aisément, même les yeux fermés. Elle murmure ton prénom presque étonné de te voir devant elle. Tu savais qu'elle venait également au summer camp et tu ne voulais surtout pas la brusquer ou paraître lourd depuis l'autre soir où la perception de votre relation à complètement changé, du moins en ce qui te concernait. « Tu voulais absolument me voit on dirait. ». Lui dis-tu un brin mutin juste pour la taquiner mais surtout la voir sourire. @Amaya N. Suarèz
Un besoin de changement, le summer tombait bien, un voyage dans un univers qui lui plaisait. L’envie de voyager en Afrique était très présente et son rêve se réalisait. Un voyage qui se faisait tranquillement, pas trop de problème lors du vol à part l’oublie de son chargeur. Heureusement, elle avait pu emprunter un chargeur le temps du vol pour avoir un peu de batterie à son arrivé. Mission du lendemain, acheter directement un chargeur pour avoir toujours son portable à porté de main, en cas de problème. On ne sait jamais, elle ne se rendait pas dans une ville qu’elle connaissait, la sécurité n’était pas toujours au plus haut. Alors, autant se méfier et pour se sentir en sécurité, elle avait besoin de son téléphone. Une nuit plutôt complète, bien différente de ses dernières nuits à Boston. Cela faisait déjà plusieurs nuits que ses nuits étaient entrecoupées, ce n’était pas pour rien qu’elle acceptait de prendre les services de nuit. Au moins, elle se retrouvait occupé, elle ne s’énerverait pas dans son lit à tenter de s’endormir. Le soleil s’était levé, tout comme la chaleur, une différence très importante et la difficulté de s’y faire était assez haute. Par chance, la demoiselle avait prévue des vêtements très légers, des robes et jupes légères, des petits tops ainsi que des t-shirts. Amaya avait bien pensé également au soleil, elle savait parfaitement qu’elle prendrait rapidement des couleurs, elle n’avait pas envie de finir rouge écrevisse. Elle avait décidé de se rendre au centre du Caire, ne respectant pas le planning prévu, elle avait bien d’autre chose à faire et reprendrait le cours du planning par la suite. Après avoir erré dans les différentes allées, elle avait enfin trouvé un magasin où elle allait pouvoir acheter son chargeur. Elle n’avait pas pu donner de nouvelle à quiconque, ni même répondre à Marin. Le fait de ne pas avoir eu de ses nouvelles, l’inquiétait légèrement, elle s’était tellement attachée à lui … Alors qu’elle saluait le vendeur et certainement le dirigeant de cette petite boutique, la jeune femme bouscula une personne, s’excusant directement sans même remarquer de suite qu’il s’agissait du jeune homme. Elle souffla doucement son prénom, un grand sourire s’affichant sur ses lèvres. Amaya rigola légèrement à sa remarque, haussant les épaules « Peut-être bien, oui. » soufflait-elle doucement. Elle décida de briser cette barrière, déposant ses lèvres au coin des lèvres du jeune homme, gardant cette proximité un instant. « Ma première mission était de trouver un chargeur. J’ai oublié le mien. » levant les yeux au soleil, comment oublier ça ? Elle regardait autour de lui, il n’avait pas l’air accompagné et d’un côté ça l’arrangeait. « Tu visitais le centre ville ? » si c’était le cas, elle n’était pas contre de continuer cette visite avec lui.
Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontre pas. Un dicton qui n'a pas réellement de justesse pour définir la relation que te lie à la jeune Suarez. Non, tu emploierais plutôt le terme du hasard, qui est particulièrement imprévisible. Votre rencontre est loin d'être atypique c'était le moins que l'on puisse dire. Néanmoins, tu songes à elle en cette instant où tu traverses les ruelles de la ville. Et comme si le hasard abattait une énième carte, une jeune demoiselle te bouscule en sortant d'un commerce de téléphonie et tu poses instinctivement tes deux mains sur ses épaules pour la stabiliser. Un rictus charmeur étirer le coin de tes lippes et tu en profites pour la taquiner. Tu adores retrouver sa nonchalance, sa mutinerie naturelle. Amaya se rapproche de toi suffisamment pour y déposer ses lèvres à la commissure des tiennes. Une proximité recouvrée que tu décides de prolonger en l'embrasser avec douceur et sensualité à la fois. Elle t'avoue ensuite qu'elle était en quête d'un chargeur pour son cellulaire et tu en déduis qu'elle l'a oublier sur Boston. « Et ta mission première est-elle remplie ? ». Lui demandes-tu alors qu'elle observe les alentours comme pour s'assurer que tu étais en solitaire. Tu hoches lentement la tête à sa dernière réplique et esquisse un petit sourire. « Mh, c'est ça. Je me disais que ça serait sympa de visiter un peu. Tu m'accompagnes ? ». L’interroges-tu tout lui tendant ta main droite en espérant qu'elle accepte de t'accompagner. @Amaya N. Suarèz
Tellement pressée qu’elle en avait oublié la chose la plus importante. Avant, elle aurait pu s’en passer de son téléphone, mais depuis qu’elle avait rencontré cet homme, c’était bien différent. Amaya avait bien du mal à ne pas avoir de ses nouvelles, de ne pas lui envoyer de temps en temps un message. Ça n’avait pas été très compliqué de trouver un magasin de téléphonie, du moins c’était le seul qu’elle avait trouvé. Mais d’après le personnel de l’hôtel, il y en avait un peu partout. C’était des choses simples à vendre, le marché était donc très large, après la qualité, n’allait certainement pas aussi parfaite que son vrai chargeur. Il ferait simplement l’affaire pour le temps de son voyage et pour dépanner. Amaya en sortant, percuta de plein fouet ce jeune homme, qu’elle reconnu rapidement. Un grand sourire sur ses lips et finalement, elle déposa ses lèvres à la commissure de celles du jeune homme. Il prolongea ce baiser, avec tellement de délicatesse, de douceur, elle en avait de la chance d’avoir rencontré cet homme. Elle avait bien besoin d’une personne comme lui dans sa vie. « En effet, j’ai réussi à trouver de quoi tenir quelques semaines. » laissait-elle glisser entre ses lèvres. Elle voulait continuer à déambuler dans les différentes ruelles, découvrir un peu du pays avant de rentrer à l’hôtel. Elle n’était pas venue ici pour passer son temps au bord de la piscine sur un transat. « Avec grand plaisir, j’avais pour but de faire la même chose. » en sa compagnie, ça ne pouvait qu’être mieux. Elle glissa ses doigts, entre les siens, reprenant sa marche en sa compagnie. Jetant des coups d’oeil à gauche et à droite, appréciant cette ambiance, ces bâtiments. C’était absolument différent de ce qu’elle pouvait voir tous les jours à Boston. « Ça me fait du bien de voir autre chose que Boston. » finissait-elle par avouer. Elle tourna un coup la tête pour le regarder « Tu m’as également un peu manqué depuis la dernière fois. » ils étaient très pris autant l’un que l’autre, ce n’était pas toujours évident pour se revoir.
Bien évidemment, tu savais qu'en partant quelques temps pour le summer camp tu avais une chance – sur de nombreuses – de tomber sur la jeune femme. Votre rencontre se rivait sur le hasard comme vous en avez déjà eu l'occasion d'en discuter par le passé. Comme quoi, tu commençais de plus en plus à donner du crédit au terme : Hasard. Tu souris, un brin charmeur et mutin à sa première réponse avant de lui tendre la main pour lui proposer de t'accompagner à découvrir les ruelles du pays. « Alors, c'est parti. ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un petit clin d’œil, sa main glissant dans la tienne. Tu entrelaces vos doigts ensemble et reprend d'un pas tranquille la marche dans les rues du Caire. Le paysage est d'un tout autre ordre, d'une quiétude et d'une grande beauté, loin de l'aspect et de l'air ambiant de Boston. Une parenthèse paradisiaque et poétique en compagnie de celle qui éveille des sentiments que tu pensais impossible à éprouver de nouveau. Ses propos tu les perçois comme sincères mais également un peu emplit d'une réserve sur laquelle tu n'étais pas certains de t'affirmer. Tu caresses du bout de ton pouce le dos de sa main gauche tout en la regardant. « Rien qu'un peu tu dis ? ». Ton timbre de voix est narquois et charmeur tout à la fois. Tu adores la taquiner, ça fait ressortir davantage son coté spontané. Mais elle a complètement raison sur un point : elle t'a aussi manqué. « Tu m'as aussi manqué ma belle et c'est pour ça que je me dis … que peut être on devrait se voir plus souvent, mh ? ». C'était un idée pour avancer à votre rythme, consolider ces émotions que vous mettez sur la même longueur d'onde. Tu ne sais pas si Amaya est prête à être en couple avec le receveur d'organe de son frère, parce qu'après tout c'est ce que tu es. @Amaya N. Suarèz
Cette sensation de se sentir à l’aise, totalement en sécurité et c’était totalement le cas quand elle était avec lui. Malgré le fait qu’elle ne montrait pas réellement ce qu’elle ressentait, ses propres sentiments. Elle commençait à avoir des sentiments, ça c’était certain. Elle ne le regardait pas comme les autres hommes, elle ne s’inquiétait pas de la même façon pour les autres. C’était un homme bien différent, un homme agréable, malgré la rencontre bien particulière. Amaya était contente de le retrouver aujourd’hui, elle acceptait de partager sa journée avec lui, et elle rêverait d’avoir un peu plus de temps avec lui. Malheureusement, elle savait très bien qu’il avait un emploi du temps chargé, elle ne voulait en aucun cas être envahissante. Du coup, elle se contentait seulement de quelques temps par ci et par là. Elle profitait de chaque moment en sa compagnie, laissant glisser ses doigts entre les siens. Un petit pincement au coeur comme à chaque fois qu’elle se retrouvait proche de lui, son coeur s’emballait, frappant un peu plus fort qu’à chaque fois. Elle marchait en sa compagnie, traversant les différentes ruelles, découvrant cette merveilleuse ville. « Oui rien qu’un peu. C’est déjà suffisant» laissait-elle glisser entre ses lèvres, un léger sourire, un regard plongé dans le sien. Elle rigola un peu, appréciait rentrer dans son jeu, elle savait parfaitement qu’il faisait tout pour la piquer. Ce n’était en aucun cas négatif, ni méchant, bien au contraire. Elle s’arrêta en plein milieu de la rue en entendant ses paroles et sa proposition, elle attendait ce moment depuis si longtemps. Elle se planta face à lui « J’attendais que tu me demandes ça depuis une éternité, Marin. » soufflait-elle. Elle se retrouvait soulagé, caressant tendrement la joue du jeune homme. « Ça serait avec grand plaisir, mais je n’ai pas envie que ça impose un changement dans tes habitudes. » la jeune demoiselle ne désirait pas le chambouler, prendre trop de place dans sa vie.
Plus le temps défilait, plus l'évidence de tes pensées devenait essentiel à des hypothèses auxquelles tu songeais. Énoncé de cette manière, c'est complexe à comprendre, cependant tu savais très bien ce que cela signifiait pour toi. Amaya prenait petit à petit sa place dans ton esprit dans un premier temps puis dans ton cœur dans un second temps. Le myocarde est un organe que tu protèges depuis toujours – sans doute un peu trop – et tu as tes raisons mais tu sais aussi que ton instinct ne t'a jamais trompé jusqu'à présent. Enfin, sauf lorsque tu as fait de la peine à ton ex petite-amie en pensant bien faire. Secouant la tête pour y remettre de l'ordre, tu mêles ton sourire au sien tout en poursuivant votre marche jusqu'à ce que tu proposes à la jeune espagnole de vous voir plus souvent. Tu prends cela très au sérieux car c'est ce dont tu as envie et ce tout en prenant votre temps. Mais ce que tu désires vraiment c'est que la jeune médecin à en devenir soit sur la même longueur d'onde que toi. Elle te devance alors de quelque pas, te faisant face. Vos deux mains toujours entremêlés, tu entends sa réponse avec un soulagement intérieur que tu en ressens la pleine sincérité. Sa main caresse alors ta joue tandis qu'elle te confie ne pas vouloir être un chamboulement dans l'ensemble de ton quotidien. Tu arques un sourcil avant de le froncer ce qui te donne un air presque vulnérable et enfantin à la fois. « Amaya s'il y a bien une chose qu'il faut que tu comprennes c'est que si je te demande à ce que l'on se voit davantage c'est que je suis prêt à ça. J'ai envie de passer mon temps avec toi sans que je sois également une source de bouleversement pour toi ... ». Lui dis-tu d'une intonation sereine et calme à la fois. Ton pouce caresse le revers de sa main, tandis que de ton autre main tu lui soulèvement doucement le menton pour que ses perles se fixent sur les tiennes. « On va trouver notre rythme ensemble, tu es okay ? ». @Amaya N. Suarèz
Il était peut-être temps de passer à la vitesse supérieure, la relation évoluait mais vraiment doucement. Au moins, elle pouvait être certaine de ce qu’elle pensait à son égard, elle n’hésitait pas. Elle était certaine d’elle, elle ressentait quelque chose, bien différent à de l’amitié. D’ailleurs, c’est bien la première fois qu’Amaya voulait se lancer et ne pas réfléchir aux conséquences. Elle lui faisait confiance, alors pour réfléchir et hésiter ? Alors oui, elle marchait à ses côtés, sa main entrelacée avec la sienne, elle était bien en sa compagnie. Une relation qui avait commencé bien différente des autres, mais c’était ce qui faisait leur force. Les vacances ne pouvaient que faire du bien, le départ au SC avait surpris ses parents, ne pensant pas que leur fille allait quitter la ville et souffler un coup. Un grand soulagement pour eux, surtout quand elle avait annoncé qu’elle y retrouverait son ami du moment. Bien évidement, elle avait eu le droit à un paquet de question et elle avait bien survolé certains détails. Son père le connaissait puisqu’il l’avait opéré, du coup, elle préférait pour le moment garder le nom et prénom de Marin, encore inconnu. Les paysages étaient bien différents ici, elle appréciait ce changement, ça lui permettait de vraiment se vider l’esprit. Finalement, arrêtée en plein milieu de la rue, ne se préoccupant des avis des touristes et des habitants de cette ville. Son regard planté dans le sien, elle attendait ce moment depuis si longtemps, un grand sourire sur ses lèvres. « Et bien je ne peux que dire oui, j’ai hâte qu’on mette ça en place. » soufflait-elle doucement. Il lui avait refait totalement sa journée, son coeur battait la chamade. « Avec plaisir. » lançait-elle. Finalement, elle se rapprocha doucement de lui, et déposa tendrement ses lèvres contre les siennes.
Tu étais sincère avec la jeune espagnole. Tu sais que c'est un pas en avant dans votre relation mais comme tu le lui as dit tu es prêt à cela. Ta dernière histoire remonte à Flora, une personne que tu aimais profondément mais en volant la protéger des conséquences de ta déficience visuelle, tu l'as perdue tout simplement. Bien évidemment, vous êtes restés amis mais tu sais que pour elle la souffrance de la séparation a été douloureuse. Avec Amaya, la situation est différente et votre rencontre bien que sous le joug du hasard est d'une tangibilité réelle. C'est pourquoi tu es honnête avec elle, tu veux que vous soyez tous les deux sur la même longueur d'onde, que vous trouviez votre cadence ensemble. Face à face en plein milieu du trottoir, les badauds poursuivent leur chemin tandis que d'autres vous jettent des œillades emplit d'une curiosité non feinte. Tu n'en as cure, ton attention est focalisé sur le visage de la jeune femme dont les mèches blondes ce sont éclaircies avec le soleil chaleureux de la région d'Afrique. Elle te répond par la positive d'un baiser que tu prolonges avec tendresse, une déclaration implicite mais ressenti par votre proximité. Sourit contre ses lèvres murmurant contre ses lèvres. « à croire que ma sœur avait raison sur mon horoscope aujourd'hui. ». Tu te recules quelque peu, reprenant la marche. Ouais, Louve ne cessait de te bassiner avec ses lectures de l'horoscope tous les matins – même au téléphone. Seulement pour une fois elle avait raison. « Tu veux manger un truc ? ». @Amaya N. Suarèz