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49.99 €


pourvu que rien n'arrête le voyage (camille)

Kristofer Vermeer

Âge : 35
Lieu de naissance : Delft (Pays-Bas)
Quartier d'habitation / Colocation : Beacon Hill, avec Perceval H.
Situation sentimentale : En couple avec Perceval H. ; papa de Nola B..
Études / Métier : Acteur et professeur de théâtre. Tourne actuellement dans une série d'époque Netflix.
Date d'inscription : 04/05/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nepy. Elle
Icon : pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) 47718f7f48bdaa6c3bb71fdd6e6bd08c4bed5f0d
Faceclaim : Jonathan Bailey.
Crédits : ultra-violences.
Multicomptes : Helena Walsh.
Description (1) : pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) D3f40f5afb92f9ee8d6245bf67859e0ea2a5c065

❝ story ❞

néerlandais d'origine, il vient d'une famille de saltimbanque possédant un cabaret dans les environs de dhelft - ancien enfant star de son pays, il a exercé ses multiples talents sur les scènes du west end londonnien avant de s'envoler pour hollywood - il est prêt à tout pour obtenir un rôle, y compris passer sous le bureau et n'a pas hésité à le faire à de nombreuses reprises - bisexuel assumé, il est tombé amoureux une seule fois et en a atrocement souffert. - a rencontré son petit ami lors du première évènement Love is blind. - papa d'une petite fille dont il a découvert l'existence en 2023. - a joué dans un film à succès en Inde. - a décroché le rôle de Seamus Brown, héros d'une série de livres policiers dont il tourne le premier volet.

pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) 7Niz

Description (2) :
❝ relationships ❞

- love & lust -
micah; ex et mère de sa fille
perceval; petit ami
wade; ex petit ami

- friends & family -
nola; fille (pnj)
wendy; amie sarcastique

- i loathe you -
ange; jalousie

- more to come -


Description (3) : pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) Ab1a1c649bc428c64c823a5377825e07c75b324b
pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) Kitt10

RPS en cours : - ange m. #1
- micah b. #3
- perceval h. #11 - #13 - #14 - #16
- wade b. #4
- wendy w. #7

07/05 - FULL .
Warnings : Abus de position dominante. Abus sexuel. Usage de drogue.
RPS : 279
Messages : 2706
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veritas
Kristofer Vermeer
est en ligne
I WANT IT, I GOT IT › push until you can't
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t147505-kristofer-vermeer-jonathan-baileyRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155402p20-kristofer-helena-repertoire-rps#8756864Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156467-kristofer-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t149130-meetsachussets-kittcatclub
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Alors les yeux rivés Sur les étages Pourvu que rien n'arrête le voyage. En apesanteur Pourvu que les secondes soient des heures En apesanteur Pourvu qu'on soit les seuls Dans cet ascenseur.

Il avait pourtant joué dans Grey’s anatomy, même si c’était un personnage extrêmement secondaire. Pour autant, il n’arrivait toujours pas à passer outre la vision des blouses blanches, l’odeur et l’ambiance aseptisée de ces derniers. Même si pour le coup, c’était pour de vrai cette fois-ci. Il avait toujours l’impression de ne pas se sentir à sa place, qu’un vigile allait finir par l’alpaguer en lui demandant ce qu’il faisait là pour le mettre dehors le plus rapidement possible ou qu’il allait attraper une maladie rien qu’en respirant l’air qui lui picotait toujours le nez en ces lieux. Venir à l’hôpital, surtout à cet hôpital précisément lui laissait un goût de cendres dans la bouche. La dernière fois qu’il y avait mis les pieds, c’était pour accompagner son compagnon d’alors dans l’une des épreuves les plus difficiles qui soient. Il ne sait pas comment il aurait réagi à sa place. Rien que l’idée de perdre son père, quant bien même les occasions de se retrouver leur manquaient, lui fit courir un frisson le long de son échine dorsale et lui serra un cœur déjà bien malmené. Il détestait les lieux et, à peine venait-il de mettre un pied à l’intérieur, il souhaitait déjà en partir, sans honorer son rendez-vous pourtant nécessaire. Rien de bien grave ne l’avait amené ici, bien évidemment. Juste un contrôle classique de ses grains de beauté. L’expérience de son grand-père avait suffisamment marqué la famille pour savoir qu’il fallait toujours vérifier. Du moins quand le jeune néerlandais y pensait et sous réserve de trouver un médecin capable de l’examiner sans solliciter de sa part le paiement d’un rein en contrepartie, compte tenu de sa mutuelle d’artiste extrêmement réduite, plus encore loin du paradis social que pouvait représenter son pays d’origine. Il jeta un coup d’œil autour de lui, ayant l’impression de se perdre dans le dédale des couloirs. L’accueil lui avait indiqué que le cabinet médical se trouvait au septième étage mais seules les portes de l’ascenseur l’attendaient pour l’y mener. Sa précédente et malheureuse expérience encore en mémoire, il avait bifurqué pour prendre les escaliers qui montaient du hall d’entrée à l’étage suivant. Mais une fois arrivé là, il s’était retrouvé bien ennuyé, entouré de signes de passage interdit qui l’intimait de faire demi-tour et de se résoudre à prendre l’ascenseur.

La main légèrement tremblante, il appuya donc sur l’ascenseur pour l’appeler et espéra ne pas devoir se retrouver seul dans ce dernier. Malheureusement pour lui, lorsque les portes s’ouvrirent, il dut faire un pas en avant pour constater que personne ne se trouvait dissimulé dans les recoins. « Ca va aller, Kitt. » murmura-t-il à son égard, tentant de se motiver et de se donner du courage de manière logique. « Quelles sont les probabilités pour que tu te retrouves coincé une fois encore dans un ascenseur en panne ? Elles sont nulles. Et puis, c’est un bâtiment moderne dont les ascenseurs sont régulièrement vérifiés et empruntés. Tu t’inquiètes pour rien. » Si une caméra offrait la vision du jeune homme en train de se parler à lui-même, celui qui visionnait les images s’inquiéteraient sûrement en pensant qu’un patient s’était échappé de l’aile psychiatrique. Kristofer prit une profonde inspiration et, comme on retire un pansement ou une bande de cire, il appuya rapidement sur le bouton du 7e. Voilà, c’était fait. Ce ne serait qu’une poignée de secondes avant de rejoindre l’étage désiré et tout irait bien. Son cœur rata un battement et il n’eut pas le temps de se restreindre lorsqu’il sentit soudainement l’ascenseur s’arrêter dans un soubresaut. Déjà, il sentait les larmes envahir son champ de vision tandis que le noir l’entourait avec fracas. Il sentit sa bouche se tordre en un rictus de panique avant que le ding sauveur de l’ascenseur lui fit réaliser que les ténèbres qui l’avaient entourées trouvaient leur origine dans le fait qu’il avait fermé les yeux. Ces derniers se posèrent sur les portes métalliques qui s’ouvraient doucement avant de bifurquer sur le 5 écrit en lettres rouges dans la cabine. Quelle idée de prendre l’ascenseur en cours de route et lui faire manquer d’avoir une crise cardiaque ?! Ses yeux sombres glissèrent sur le nouvel arrivant dont il ne vit que la blouse blanche. « Au pire, tant qu’à être coincé, autant l’être avec un médecin. » pensa-t-il à haute voix sans s’en rendre compte. Son regard accrocha alors le visage du propriétaire de la blouse blanche qui lui disait quelque chose. Même sérieusement quelque chose…
(Kristofer Vermeer)


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❝ I thought I needed space to find my balance. ❞ But I might need a hand and If you could be that I might need some help to find my balance.
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Un flot de blouses bleues se pressaient autour de la patiente endormie, sous l'effet de l'anesthésie. Une multitude de compresses tentant de maîtriser l'hémorragie dans ce thorax ouvert depuis bien trop longtemps. Cacophonie de voix dans la salle où gouvernaient de jeunes chefs de service accompagnés de leur interne favori. Un accident d'ambulance, paraît-il, une résidente devenue à cet instant patiente. Les chefs de service semblaient inquiets, déboussolés, laissant clairement leur inquiétude se matérialiser. Aspiration, vite ! Je n'y vois rien ! J'ai besoin d'aide, mets-toi à droite ! dit la voix, aux intonations surprenantes. Cette scène était celle visualisée par les familles qui patientaient dans la salle d'attente, la retranscription d'un épisode de Grey's Anatomy. Détail qui fit sourire le résident en chirurgie pédiatrique, comme l'annonçait son badge. Il aspira une longue gorgée de son jus de fruit pressé, un repas digne de ce nom mais devenu coutumier et se dirigea vers l'ascenseur dans le but de retrouver les vestiaires et rentrer chez lui. Une nuit de garde plutôt calme et une matinée comme il les aimait, sans superviseur pour lui dire quoi et comment faire. Les visites du matin s'était également bien déroulée, ses patients miniatures se portant bien tandis que les internes dont il avait la responsabilité avaient pour une fois fait leur job correctement. Une bande d'abrutis qui ne cessaient de l'étonner, par des compétences qu'ils ne semblaient avoir. Suivre le rythme du docteur Harrington n'était chose simple mais se montrer dur et perfectionniste était la seule voie pour exceller dans leur future spécialisation. Sauf pour ceux qui se tourneraient vers la dermatologie, par manque certain de talent.

Ses pas l'amenèrent jusqu'à l'ascenseur où il appuya sur le bouton, avec hâte de sortir de cet endroit et de pouvoir dormir de longues heures, avant de reprendre le soir même. Il aspira une nouvelle gorgée de son jus à la couleur rougeâtre lorsque les portes s'ouvrirent, le laissant perplexe devant cette voix qui semblait parler seule. Au pire, tant qu'à être coincé, autant l'être avec un médecin. dit-il, révélant ainsi son anxiété, ce qui fit sourire le résident à la blouse bleue, l'uniforme des médecins, tant affectionné par le commun des mortels. A juste raison, d'ailleurs. Revenons à cet homme au teint blâme, qui ne semblait pas totalement à son aise dans cet endroit clos. Son regard se porta enfin sur son visage, plissant légèrement les yeux. Un visage d'ange, un charme unique et quelque chose, dans ses yeux, qui aurait pu le faire craquer. Si ce n'était pas le plus gros connard du monde. Le souvenir de cette soirée remonta à la surface, l'état de sa chemise aussi, alors qu'il s'était permis d'imposer sa présence sur une photo, renversant sa boisson sur le résident qui avait vu rouge. C'était le moment parfait pour se venger. Bouille d'ange qui va bientôt connaître les portes de l'enfer. Camille entra enfin dans l'ascenseur, appuyant sur le premier étage et s'adossa sur la paroi métallique, fixant un instant le jeune homme qui semblait dépérir. En même temps, vous choisissez l'ascenseur qui rencontre régulièrement des problèmes techniques. Faux. Mais sa blouse de médecin et le badge qui pendait lui donnait tous les droits, même ceux d'inventer une réalité qui n'existait pas. Dans cet hôpital, les médecins étaient rois et leur parole d'or. Il continua sur sa lancée, prenant un malin plaisir à le voir ainsi. La dernière fois, ils sont restés bloqués pendant trois heures. Une pause, le fixant toujours, tentant de cacher cette joie qu'il ressentait, choisissant de murmurer. C'était avant-hier. Les portes se refermèrent, il était maintenant certain que Kris l'avait reconnu, certain aussi de l'animosité du médecin envers cet homme qui parcourait son hôpital. L'ascenseur commença à monter pour rejoindre le 7ème étage mais se stoppa brusquement, entre les deux étages, secouant les deux hommes d'un coup sec. Les lumières s'éteignirent enfin, pour se rallumer un instant plus tard. Putain. Camille soupira et appuya sur le bouton d'aide qui demeura pour l'instant muet. Enfin, il se tourna vers le jeune homme, horrifié, ce qui fit éclater de rire le résident. Pas très professionnel, certes. Son regard s'assombrit un instant, dégustant la scène qui s'offrit à lui. Un coup du karma. dit-il, en référence à leur première rencontre. Punition divine pour l'acteur, mais aussi pour Camille, qui se retrouvait maintenant coincé, à la place de rentrer chez lui.
(Invité)
Kristofer Vermeer

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L’arrivée du médecin avait permis au jeune homme de se détacher de l’angoisse qui le prenait dès lors qu’il mettait les pieds dans un ascenseur depuis la dernière fois. Concentré, il tenta de fouiller dans sa mémoire pour retrouver où ce charmant visage avait-il été rencontré. Peut être dans ses rêves mais il avait lu quelque part qu’on ne pouvait rêver de visage inconnu et que le cerveau imprimait celui des personnes qu’on pouvait croiser dans la rue. Mais non, il ne l’avait pas croisé dans la rue. Avait-il couché avec lui ? Si tel avait été le cas, le médecin l’aurait reconnu également et ne lui parlerait pas des difficultés techniques régulières auxquelles se confrontait l’ascenseur pris jusqu’à avant-hier. « Attendez, quoi ? » pensa-t-il tout haut alors que les mots se frayaient un chemin dans son esprit, se focalisant à nouveau dans le fait qu’il était dans un espace clos et restreint et que cela pouvait durer trois heures. Malgré lui, sa respiration se fit plus hachée et son cœur commença tant à battre la chamade qu’il pouvait concurrencer les hanches des meilleures danseuses de samba lors du carnaval de Rio.  « Comment ça ils sont restés bloqués trois heures ? » Il déglutit péniblement en tentant de se raisonner du mieux possible. Les probabilités qu’il se retrouve bloqué à nouveau étaient minces. Surtout si l’ascenseur avait fait des caprices peu auparavant : les techniciens avaient dû résoudre la problématique. Et le médecin s’il en avait conscience ne l’aurait pas pris. « Pourquoi vous êtes monté dedans si… » Il ne put cependant terminer sa phrase puisque le moyen de locomotion, manifestement pas assez moderne, s’arrêta dans un soubresaut. Les lumières eurent beau se rallumer ; des ombres continuaient de danser devant ses pupilles et il dut se rattraper à la barre située derrière lui pour éviter que ses jambes ne défaillent sous lui. Au moins, cette fois-ci il n’était pas sous l’emprise de puissants psychotropes. C’était une avancée dans sa gestion émotionnelle et il n’allait pas faire de bêtise ou ânonner des phrases sans queue ni tête. L’expérience n’en demeurait cependant pas moins désagréable et tout aussi séduisant qu’était le médecin qui l’accompagnait dans cette nouvelle galère, il aurait aimé se trouver ailleurs en cet instant précis.

Lorsque ce dernier éclata d’un rire démoniaque, Kit n’étant jamais dans la demi-mesure surtout en cet instant précis, il tourna un regard désemparé vers lui tandis qu’une image se superposait. Il se revoyait maintenant quelques jours auparavant, foncièrement imbibé et rempli d’énergie en train de danser dans une boîte de nuit. Le visage du médecin se faisait plus clair désormais alors qu’il reconstituait l’endroit et le lieu exact où ils s’étaient rencontrés pour la première fois et ce n’était clairement pas dans un rêve. Sauf à ce que le rêve consistait en Kristofer s’incrustant sur une photographie avec le beau jeune homme et ruinant sa chemise en ne faisant pas attention à la manière dont il tenait sa bière, cette dernière se déversant sur l’inconnu. Il se rappelait également que le regard noir qu’il lui portait désormais était sans commune mesure avec la quasi haine qui avait amenée le déroulé des évènements. S’il avait caressé l’idée de le rencontrer dans d’autres circonstances pour voir si sa rage pouvait s’exprimer autrement et si possible sur un lit, une panne d’ascenseur n’était pas au programme. Il n’était pas dans Grey’s anatomy après tout. Dans la vraie vie, il ne pouvait se passer autant de chose dans les ascenseurs.

« Ah mais c’est vous ! » commenta-t-il, le cœur toujours au bord de l’apoplexie tandis que sa poitrine se soulevait lourdement. Le fait de le reconnaître lui permettait de se calmer un peu et de se focus sur autre chose que les parois qui commençaient sérieusement à se rapprocher à son goût. Il savait que ce n’était pas matériellement possible mais il ne pouvait s’en empêcher. Il avait détesté la première expérience. Il ne voulait pas rester bloquer des heures ainsi dans un espace restreint, même avec un homme aussi séduisant qu’agaçant. Il tira sur son tee-shirt, sentant la chaleur monter en lui. « Il fait chaud non ? Vous n’avez pas chaud ? » Il regarda autour de lui. « Trois heures la dernière fois ? » Il tira de plus en plus sur son col, commençant à s’agiter avant de ressentir une sensation bizarre et de vaciller. « Je ne me sens pas très bien je crois… » fut-il capable de prononcer avant que ses jambes ne le lâchent. S'il comptait le déshabiller un jour, c'était raté.

@Camille Harrington
(Kristofer Vermeer)


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La scène qui s'offrait à lui provoquait une pléiades d'émotions salvatrices, un cadeau que la vie lui offrait suite à la conclusion tragique de cette fameuse soirée où il n'avait pu garder sa juste place, loin de lui et de sa chemise. A chaque mot prononcé par le résident, il semblait s'enfoncer un peu plus, ce qui l'encourageait bien évidemment à continuer sur cette voie, en bon connard qu'il était. Malgré son uniforme de médecin, il n'était plus en service, qu'Hippocrate aille se faire mettre. Le sourire malsain accroché aux lèvres, il fit un pas en avant alors que l'ascenseur ne semblait pas redémarrer et que le jeune homme lui lança un regard des plus désemparés, ce qui activa une nouvelle dose de bonheur. L'acteur le reconnut enfin, ce qui ne semblait d'ailleurs guère l'interpeller. Le temps d'une seconde, cette reconnaissance semblait même l'impacter positivement, ce qui n'était guère surprenant, puisqu'il venait d'oublier cette angoisse dévorante, telle la bactérie mangeuse de chair dont on ne pouvait contrôler. Les signes d'angoisse se multiplièrent, alors qu'il tirait sur son tee-shirt, révélant son incapacité à se reprendre le contrôle de ses émotions, commençant à se sentir à l'étroit dans ses vêtements. Ce n'était pas assez. A cet instant précis, Camille combla le vide entre eux par un dernier pas en avant, un acte volontaire révélant son envie de continuer sur cette voie obscure, prenant un malin plaisir à lui pourrir sa soirée. Vous aurez compris de quel côté de la force il était. Sans raison valable, dans l'inconscience que cela pouvait dégénérer. Il fait chaud non ? Vous n'avez pas chaud ? Son vouvoiement presque... charmant le sortit un instant du moment. Pas assez pour se taire. Tu as chaud car tu es en train de perdre tes moyens. Tu ne t'en rends pas compte mais à cet instant précis, tu es en train d'hyperventiler. Il planta son regard ténébreux dans le sien. Tu inspires trop d'oxygène, diminuant ton taux de dioxyde de carbone. Ton corps ne le supporte pas. Tu perds le contrôle, tu as des bouffées de chaleur, ton cœur commence à palpiter. La nausée t'envahit. Sa main se posa sur le torse du jeune homme, protégé du vêtement, alors qu'elle remontait pour s'arrêter au niveau de son col, augmentant la sensation d'oppression. Tu transpires. Tu te sens piégé. En respirant ainsi, tu auto-entretiens cette angoisse qui monte. Les commissures de ses lèvres s’entrouvèrent légèrement. Tu la sens monter, cette angoisse ? La suite, Camille le n'avait pas pressenti, ayant pourtant contribué à cette chute, ses jambes ne semblant plus vouloir le porter. Il devint blâme, soudainement conscient de ce qu'il avait semé. Effet miroir évident, lui aussi en faisait régulièrement, des crises de panique, ayant ainsi éprouvé ainsi tout ce qu'il avait cité un peu plus tôt et sachant par expérience à quel point il était difficile de s'en sortir. C'est d'ailleurs pour cela qu'il évitait de dormir ailleurs que dans son lit. Le jeune homme se retrouva donc à terre, laissant un Camille incrédule. Tu es vraiment la pire des ordures que ce monde a porté. dit-il, intérieurement. Le médecin – qui devrait porter à nouveau serment – s'accroupit pour se mettre à son niveau, alors que l'acteur venait de perdre toutes ses couleurs, le rendant aussi blâme que lui. Il reprit rapidement ses réflexes de médecin et le regarda, une nouvelle fois, droit dans les yeux, avec cependant une douceur que Krys ne lui connaissait pas. Sans réfléchir, il posa une main sur sa cuisse, créant un contact qui pouvait néanmoins être dévastateur. Il ne le laissa pas le temps de réagir et continua son monologue, d'une voix qui se voulait aussi douce que possible. Même s'il ne présentait que quelques symptômes mineurs, le résident y avait clairement participé. Il fallait le ramener à la réalité. Tu vas oublier tout ce que je t'ai dit. Tu vas reprendre le contrôle de ton corps. Il semblait calme et résolu. Tu es en sécurité. Les astuces qui fonctionnaient sur lui n'étaient pas transférables en ce lieu. C'est alors, que de sa main toujours posée sur sa cuisse, il le pinça assez fortement que pour lui arracher un cri de la bouche. Tu vois, durant deux secondes, ton cerveau ne pensait plus à rien que cette douleur. Tu vas faire pareil avec ta respiration. Il mima l'action souhaitée, celle d'amples inspirations profondes et de longues expirations. Putain, qu'il était le premier des connards. A cet instant, la honte l'envahit et son regard se perdit un instant dans le vide.
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Non seulement il avait chaud mais en plus, il avait effectivement de plus en plus de mal à respirer. Son interlocuteur était-il devin ? Ou tout simplement médecin ? Un médecin tortionnaire tant il semblait prendre du plaisir dans la torture latente au sein de laquelle s’enfermait le néerlandais, tout seul, tel le grand benêt qu’il était. Vaguement, une voix au loin qu’il aurait pu déterminer comme sa conscience lui insufflait de se concentrer sur son souffle afin de calmer les battements effrénés de son cœur au bord de l'embolie pulmonaire. quant bien même il ne sache pas vraiment à quoi une embolie pulmonaire correspondait et si elle pouvait être provoquée par un rythme cardiaque trop élevé. Sans doute pas mais il avait entendu ça à la télévision. Au fur et à mesure des paroles d’évangile prononcées par le médecin, comme s’il était celui qui guidait chaque parcelle de son existence, il sentit une douleur âcre remonter le long de son gosier, prête à surgir dans sa bouche avant de s’éparpiller sur les murs dans un remake de l’Exorciste sans directeur de casting pour être témoin de cette merveille. Au dernier moment, il parvint à se contenir et tenta, avec l’énergie du désespoir de fermer les yeux et de s’éloigner de celui qui avait dû se tromper de voie en sortant de sa faculté de médecine. N'avait-il pas prêté un serment d’Hippocrate ? Pas de Genghis Khan. Mais il ne le laissa pas s’échapper si facilement avant de poser sa main sur son torse, attirant imperceptiblement l’attention de Kristofer et provoquant une véritable tempête à lui. La température était montée d’un cran alors qu’un frisson courut sur son épiderme lorsque ses doigts se refermèrent sur sa gorge exposée. En d’autres circonstances et d’autres lieux, il aurait pu lui répondre qu’il n’y avait pas que son angoisse qui était amenée à monter mais ce n’était ni le lieu et surtout pas le moment. Incapable de répondre, incapable de se calmer et sans la moindre dignité qu’il aurait pu lui rester, par le plus grand des hasards, ses jambes lui firent cruellement défaut. Voilà à quoi servait l’abonnement dans cette salle de gym ?

Un bruit métallique sourd retentit dans les oreilles du comédien. Il lui fallut un certain temps pour réaliser que c’était le propre bruit de son crâne qui tapait contre le sol de l’ascenseur, insufflant un éclair de douleur qui, partant de sa nuque voleta le long de ses tempes pour l’encercler alors que des ombres joyeuses et multicolores dansaient devant ses pupilles sous la violence, certes modérée, du choc. Son torse était secoué de spasme et il se sentait se détacher de l’instant présent, comme s’il assistait à côté de son propre corps à la scène, impuissant. Ça ne lui était pas arrivé depuis sa dernière gueule de bois à Los Angeles il y a quelques années de ça. Il vit apparaître le visage du médecin dans son champ de vision, même si ce dernier semblait s’éloigner et devenir de plus en plus flou, créant un vent de panique parce qu’il n’avait franchement pas envie de partir, sur le sol d’un ascenseur d’hôpital. Mon Dieu, combien de fluides humains ce dernier avait-il compris ? Y aurait-il de la matière focale dans ses magnifiques mèches brunes ? Le thanatopracteur parviendrait-il à préserver toute sa beauté pour qu’on vienne pleurer sur son cercueil ouvert ? Une sensation chaude sur sa cuisse le ramena un peu vers la réalité. Il ne s’était pas pissé dessus tout de même ? La voix masculine se fit plus douce et bienveillante désormais et lui donna envie de rester. Il se serait bien nichée dans cette dernière en ronronnant même si cela n’avait aucun sens physique. Mais curieusement, cela fonctionna et lui permit de se focaliser sur celle-ci, un son autre et bien plus agréable que sa tachycardie. Du moins jusqu’à ce qu’une nouvelle douleur cingla sur sa cuisse à l’endroit même où il avait ressenti cette chaleur. Un cri de douleur s’échappa de sa gorge non plus enfermée dans sa crispation et ses pupilles cessèrent de crépiter pour se fixer dans celles du médecin. Il réintégrait progressivement son corps et, tel un élève docile et obéissant, il suivit les mouvements de son sauveur, inspirant et expirant profondément.

Quelques secondes qui lui parurent une éternité plus tard, il revint définitivement à la surface et plaça sa main sur son propre torse sentant cette dernière monter et descendre sans lâcher des yeux son interlocuteur. “Désolé.” s’excusa-t-il, la voix rendue rauque par la montée en tension de quelques instants auparavant. Il avait l’impression d’avoir couru un marathon tant il se sentait vidé. Il ferma les yeux quelques instants pour prendre une dernière grande inspiration avant de tenter de se redresser mais s’arrêtant en cours de route. La main du médecin était toujours posée sur sa cuisse et il n’avait pas forcément envie de s’en détacher, cette dernière apparaissant comme un geste réconfortant qui l’ancrait dans la réalité. Suite à cette attaque de panique, il avait presque besoin de ce contact, de sentir qu’il n’était pas seul. Se reposant sur ses coudes, incapable de détourner le regard, il tenta de plaisanter, toujours avec une rugosité importante dans la gorge. “Promis, un jour on se rencontrera dans des circonstances normales où je ne fais ni tomber ma bière, ni mon corps entier à vos pieds.” Il grimaça en poursuivant sur le même ton : “C’est ça de se la jouer beau brun ténébreux.” Finalement, il parvint à se glisser en position assise, reposant son dos contre la paroi et tendit la main. “Merci Docteur ?” lui demanda-t-il, attendant de connaître le nom de celui dont il vanterait les exploits auprès de ses proches ayant besoin d’un médecin avant de se présenter lui-même. “Kitt. Promis, je ne suis pas comme ça habituellement. J’ai juste été coincé récemment dans un ascenseur et l’expérience n’avait pas été des plus heureuses.” Malgré l’extrême lassitude qui l’avait gagné, il lui adressa un clin d'œil. “Même si je suis en bonne compagnie. La prochaine fois que vous me ferez le coup de la panne, faites celle de la voiture. Je ne suis pas fan de celle de l’ascenseur.” Il se tut quelques instants, un léger sourire creusant ses fossettes de manière narquoise. “Ni de celles au lit.”


@Camille Harrington
(Kristofer Vermeer)


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Son âme était une nouvelle fois meurtrie, telle l'image d'une nuit sombre parsemée de quelques étoiles lumineuses qu'on ne pouvait apercevoir qu'en clignant des yeux ou en se concentrant très fortement dessus. Un acte volontaire qui l'avait encore une fois entaché. Une ombre ajoutée à son palmarès. Incarner le rôle du médecin tortionnaire le dégoûtait au plus haut point, souiller tout ce qu'il lui restait d'humanité fascinerait les psychiatres les plus respectés. Son métier représentait l'espoir de ne pas évoluer dans ce monde pour rien, d'être quelqu'un qu'on respecterait, au moins pour ses qualités professionnelles.. Un métier prenant la part la plus importante dans sa vie, le ramenant à une humanité qu'il ne côtoierait sinon pas. Ses patients, le lien qu'il créait, infime espoir d'être une bonne personne. Dans cet ascenseur, à se venger pour une broutille, allant en toute conscience jusqu'à créer une crise de panique chez cet homme qui ne méritait pas cela. Outre le serment prononcé, la culpabilité ressentie le boufferait encore et encore. La haine s'ancrait en lui, un sentiment devenu palpable, qu'il reconnaissait bien, vivant tous les deux dans une collocation devenant parfois trop lourde. Se donner l'air d'être puissant mais se détester au plus haut point, une façade amarrée tel le voilier à sa corde. Une corde qui demandait à être délesté de son poids.

Au plus profond de ses abysses intérieures, le regard perdu dans le vide alors qu'il le regardait, un mot sortant des lèvres de l'acteur le reconnecta. Un simple mot qui lui fit l'effet d'une bombe. Etait-il en pleine crise de dissociation ou l'homme s'excusait-il alors qu'il n'était fautif d'aucune bévue ? Par ses comportements, l'être humain le passionnait. Par sa réaction, il le surprit. Si seulement ils étaient tous ainsi, s'excusant pour des fautes commises par le résident. Arquant un sourcil, témoin de son étonnement, il termina par hausser les épaules, reprenant un peu de son pouvoir d'action. Au moins, il n'aurait pas de problème avec ses chefs, c'était déjà cela. Néanmoins, son juge interne le condamnerait certainement pour quelques années. Action, réaction, la vie s'occupait toujours des connards dans son genre. Responsable d'une crise d'angoisse, elle ne laisserait pas passer cela, il en était certain. Légèrement apaisé, le jeune homme pris son gobelet de jus de fruit rougeâtre déposé dans un coin de l'ascenseur pour le mettre dans les mains de Kitt, presque au forcing. Bois ça. Tu es aussi blanc qu'un gars victime de vitiligo. Cette fameuse maladie dermatologique faisant apparaître des tâches blanches sur diverses parties du corps. Il ajouta ensuite, rebondissant sur les mots du jeune homme. Inutile de préciser que je tiens à rester au sec, n'est-ce pas ? Il le fixa d'un ton neutre mais autorisa ses lèvres à faire naître un léger sourire sur le coin de ses commissures lorsqu'il tenta de plaisanter au sujet du brun ténébreux qu'il incarnait. Un juste rôle, on ne pouvait dire de Camille qu'il symbolisait la bonne humeur et le gars lumineux vers qui on se tournait. De sa voix devenues rauque, l'acteur continua sur sa lancée, se présentant, main avancée vers le médecin. Décidément, cet homme était surprenant. La laissant un instant de le vide, il la serra ensuite fermement, avant de la lâcher, pointant ensuite son badge. Harrington. Docteur Harrington. Résident en chirurgie pédiatrique, comme il pouvait le lire, maintenant que sa vue différenciait à nouveau les détails. Camille. Pourquoi avait-il précisé son prénom ? Une interrogation de plus à ajouter à la liste. Il prit place à ses côtés, s'adossant contre le mur, laissant quelques centimètres entre eux. J’ai juste été coincé récemment dans un ascenseur et l’expérience n’avait pas été des plus heureuses. Passant une main dans ses cheveux, il répondit, d'un ton sarcastique, regardant face à lui. La troisième sera la bonne, ne t'inquiète pas. Autant être débile jusqu'au bout. Le pire, c'est qu'il souriait, ce con. Même si je suis en bonne compagnie. La prochaine fois que vous me ferez le coup de la panne, faites celle de la voiture. Je ne suis pas fan de celle de l’ascenseur. Etait-il en train de le draguer ? Dans cet ascenseur, suite à sa crise de panique ? C'est qu'il gardait le moral, l'homme qui avait faillit vomir il y a encore quinze minutes. C'en était presque impressionnant. Camille l'observa maintenant accompagner ses paroles d'un clin d’œil. Voulait-il jouer ? Il ne savait pas à quel point son adversaire était devenu maître dans ce genre de situation. C'est dommage, l'ascenseur est un lieu qui peut se montrer des plus... intéressants. Regard ténébreux dont il avait le secret planté dans le sien, il répondit à son sourire par un haussement de sourcil interrogateur mais amusé. Sa main se posa une nouvelle fois sur la cuisse du jeune homme, la pressant légèrement tandis que ses lèvres s'approchèrent de son visage, terminant sa course au niveau de son oreille, afin d'y glisser quelques mots. Cela ne fait pas partie de mon vocabulaire. Entrouvant légèrement les lèvres, il glissa pour le regarder et retourna enfin à sa place, de plus en plus amusé par la situation. La température de la pièce métallique augmentait en ce mois de juin caniculaire et le signal ne semblait toujours pas activé. Heureusement qu'ils étaient dans un hôpital, l'ascenseur dédié aux visiteurs ne resterait pas longtemps inactif. Camille se frotta d'un geste rapide le front, fort heureux d'être dans une uniforme de médecin, à la matière plutôt légère. Vérifiant le réseau sur son portable, soufflant quant au résultat, il se tourna à nouveau vers le jeune homme et demanda, d'une manière fort brutale, marquant son impatience à voir sa soirée volée par un problème technique. T'es qui ? Balance une info te concernant. Pause, très vite coupée par le brun. C'est quoi ton prénom ? Je déteste par dessus-tout les surnoms. Les surnoms et malheureusement, beaucoup d'autres choses. Son doigt clignota verticalement contre le sol, devenant légèrement nerveux face à l'attente, malgré la belle compagnie qui s'offrait devant lui.
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Kristofer Vermeer

Âge : 35
Lieu de naissance : Delft (Pays-Bas)
Quartier d'habitation / Colocation : Beacon Hill, avec Perceval H.
Situation sentimentale : En couple avec Perceval H. ; papa de Nola B..
Études / Métier : Acteur et professeur de théâtre. Tourne actuellement dans une série d'époque Netflix.
Date d'inscription : 04/05/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nepy. Elle
Icon : pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) 47718f7f48bdaa6c3bb71fdd6e6bd08c4bed5f0d
Faceclaim : Jonathan Bailey.
Crédits : ultra-violences.
Multicomptes : Helena Walsh.
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❝ story ❞

néerlandais d'origine, il vient d'une famille de saltimbanque possédant un cabaret dans les environs de dhelft - ancien enfant star de son pays, il a exercé ses multiples talents sur les scènes du west end londonnien avant de s'envoler pour hollywood - il est prêt à tout pour obtenir un rôle, y compris passer sous le bureau et n'a pas hésité à le faire à de nombreuses reprises - bisexuel assumé, il est tombé amoureux une seule fois et en a atrocement souffert. - a rencontré son petit ami lors du première évènement Love is blind. - papa d'une petite fille dont il a découvert l'existence en 2023. - a joué dans un film à succès en Inde. - a décroché le rôle de Seamus Brown, héros d'une série de livres policiers dont il tourne le premier volet.

pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) 7Niz

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❝ relationships ❞

- love & lust -
micah; ex et mère de sa fille
perceval; petit ami
wade; ex petit ami

- friends & family -
nola; fille (pnj)
wendy; amie sarcastique

- i loathe you -
ange; jalousie

- more to come -


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pourvu que rien n'arrête le voyage (camille) Kitt10

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- perceval h. #11 - #13 - #14 - #16
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“Vitiliquoi ?” demanda-t-il les sourcils froncés ayant cependant deviner de quoi il parlait. Il n’était pas totalement sans culture : il avait vu dans un magazine une pub pour Desigual avec une mannequin qui en était victime. Un sourire faible accueillit le gobelet et la référence effectuée de leur première rencontre. Le regard pétillant malgré son état de faiblesse généralisée et la tension qu’il continuait de ressentir dans l’étroitesse de la cabine d’ascenseur, il saisit la main tendue par le médecin et laissa ses lèvres tremper d’abord avec appréhension puis le soulagement le liquide sucré. Curieusement, pour quelqu’un qui avait eu la nausée peu auparavant, cela lui fit un bien fou tandis qu’il sentait le shot de sucre glisser dans ses veines plus sûrement qu’un otarie sur la banquise. Il avait l’impression d’avoir traversé le désert et de laisser sa langue picoter sous les effets du plus délicieux nectar d’orange qui lui ait été donné de goûter. C’était peut être totalement chimique mais c’était, incontestablement, le meilleur remède qu’il lui fallait en cet instant précis. Ca et la présence chaleureuse de la main du professionnel qui restait sur sa cuisse. Parfois, les meilleurs médicaments étaient les plus simples et incontestablement, s’il devait s’occuper l’esprit sur autre chose que la mort imminente par asphyxie qui les attendait au tournant, c’était une bonne opportunité. “Je tâcherai de m’en souvenir.” répondit-il en lui adressant un clin d'œil, n’ayant pas envie de renouveler l’expérience et de provoquer l’ire de son interlocuteur. Cette fois-ci, nul ami pour venir à sa rescousse et l’empêcher de refaire sa tête au carré. Et nul vapeur d’alcool pour atténuer la douleur. Peut être n’était-ce pas plus mal ceci dit.

“Camille.” répéta-t-il comme pour lui-même, le tournant et le retournant dans sa tête et appréciant la manière dont sa langue devait s’arquer pour le prononcer. “C’est pas plutôt un prénom de fille ?” demanda-t-il sans se soucier de la provocation inutile. “J’ai vu un film sur une sculptrice de ce nom. Elle était canon.” Pas besoin de préciser que s’il n’avait pas les deux solides atouts d’Isabelle Adjani, il n’en était pas moins séduisant. Il déglutit en sentant sa main se poser à nouveau sur sa cuisse et son visage se rapprocher du sien. Oui, clairement : ce serait un bon moyen de passer le temps et une anecdote drôle à raconter à ses petits-enfants si un technicien venait à la rescousse au moment le moins opportun. Il sentit son rythme cardiaque s’accélérer à nouveau mais cette fois-ci dans une cadence qu’il connaissait bien et appréciait tout particulièrement. Quel petit allumeur ! Il ne s’y attendait pas qu’il entre ainsi dans son jeu mais Kitt appréciait la partie qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Il pouvait même en demander davantage tant la chair de poule qui s’était immiscée dans sa nuque lui laissa un goût de trop peu. Prenant une profonde inspiration, il se passa lentement la langue sur les lèvres, humidifiant ces dernières avant de reporter son attention sur Camille, donc, puis de lui répondre autant du tac au tac que son corps et son esprit encore chamboulé pouvait lui permettre. “Autant j’apprécie les possibilités que peut offrir un espace clos et semi-public en charmante compagnie, autant je préfère donner mon vote à une salle de cinéma où confortablement installé dans des sièges, il ne pourra rien nous arriver.” Lui proposait-il déjà de se revoir ? Peut-être. Ou peut-être se contentait-il de rentrer dans son jeu en s’amusant de la situation. “Juste pas un film d’horreur, s’il te plaît, ou ce n’est pas ma cuisse que tu devras tenir.” Se rappelant du dernier film de ce genre qu’il avait vu et de sa réaction l’ayant mené à vouloir s’échapper au regard inquisiteur du tueur, il continua : “Et je risque de me glisser à genoux entre les sièges.” Il ouvrit sa main libre, l’air innocent. “Juste pour te prévenir.”

Appuyé contre la paroi de l’ascenseur, tentant de se détacher de l’impression de chaleur qui montait en lui alors que l’air se raréfiait déjà dans son imaginaire, il remercia intérieurement son interlocuteur pour engager la conversation et lui permettre de fixer son esprit sur autre chose qu’une nouvelle crise de panique qui risquait de pointer le bout de son nez. Prenant une mine offusquée l’espace de quelques secondes, il finit par lui adresser un léger salut de la tête : “Je pourrais presque me vexer. Tu sais que je suis une star dans mon pays ? Kristofer Vermeer, comme le peintre. Mais tout le monde m’appelle Kitt, c’est plus pratique.” Il se tut quelques secondes avant de reprendre sur un ton conspirateur. “Comme mon charme naturel et ma beauté intemporelle peuvent le laisser penser, je suis acteur. Tu sais que j’ai joué dans Grey’s anatomy ?” Il adressa un signe de tête vers la blouse de Camille sur laquelle on pouvait clairement distinguer son secteur d’intervention : “Pourquoi tu as choisis la pédiatrie ? Un trauma d’enfance à compenser ? Curieusement, j’ai du mal à t’imaginer en papa poule.” Soudain, un éclair de panique retentit dans son regard sombre. “T’es marié ? C’est pour ça que tu as pas voulu que je t’aide à retirer ta chemise ?” Il n'avait pas envie de se retrouver avec quelqu'un qui portait les enfants au-dessus de tout et était capable de tout sacrifier pour eux. Kitt avait un ego à cajoler.

@Camille Harrington
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Le liquide sucré glissa dans la gorge de l'acteur tandis qu'il reprenait de faibles couleurs, sa peau néerlandaise n'étant pas des plus bronzée alors qu'il était toujours sous l'effet du stress post-traumatique, dont il était à moitié responsable. Peut-être un peu plus de la moitié. Plus le temps passait et moins sa responsabilité semblait mise en cause, le soulageant dans un sens, n'osant imaginer l'impact que ça aurait pu avoir sur ce qui comptait pour lui le plus au monde : la chirurgie pédiatrique. Ce métier, prison dorée l'empêchant de complètement disjoncter, refuge mentale qui légitimait son attitude devenue au fil des années bancale. Camille l'invita à terminer la boisson, pensant au même moment qu'il n'y avait pas que le liquide sucré qu'il avait envie de voir glisser le long de sa gorge. Sourire mentale, le docteur prit conscience au fil des minutes que son patient dégageait une énergie particulière, quelque chose qui lui était inconnu, une personnalité incarnée entre ciel et terre, reliée par un fil d'or invisible dont il semblait le point d'attache. Un homme de facettes, arborant quantité de masques que Camille ne sut à cet instant émettre d'avis. Pour le moment.

Répétant tel le brave petit perroquet qu'il était, Camille fronça les sourcils, trop habitué de ce genre de commentaire. Arquant le sourcil droit, il fit planer le silence encore un instant, créant un semblant de malaise en toute conscience. Un prénom de fille dans un corps de mâle, ses parents semblaient vouloir lui pourrir la vie dès les premières secondes de sa vie. Pourtant, il l’aimait, son prénom. Original et paradoxale, les premières années de sa vie furent plus compliquées à gérer mais une fois affranchi des normes sociales, il l'avait pleinement accepté, presque chéri. Puisque c'était le prénom préféré de sa défunte mère, mais seulement pour un garçon, comme elle lui avait si souvent précisé, blotti dans ses bras protecteurs lorsqu'on se moquait de lui, dans la cour d'école. A cette pensée, Camille laissa un nouveau sourire naître sur ses lèvres, cassant par la même occasion l'atmosphère qu'il avait voulu froide. Bien vu. En réalité, c'est mixte. Comme tu peux le deviner. Insolant garçon qu'il était, crédule quant au Camille qui le regarda fixement, ayant pourtant un faible pour ces personnes à la tendance naïve, comme si elles ne se doutaient pas que les paroles pouvaient apporter certaines  réactions. Et que le monde était dangereux. Son regard se porta sur la gorge de Kitt alors qu'elle venait de déglutir, réaction eue lorsque sa main s'était reposée sur sa cuisse et que ses lèvres s'étaient rapprochées de son oreille, pénétrant et comblant l'espace disponible entre les deux hommes. Le chirurgien se perdit un instant sur les lèvres de l'acteur, lèvres qui venaient de s'humidifier d'un coup de langue, témoignant l'effet qu'il lui faisait. Ce qui le chauffait, pour être tout à fait transparent. Camille suivit le discours du jeune homme, laissant filtrer une émotion positive face au compliment explicite, soulignant la bonne compagnie physique qui était en cet instant la sienne puis de surprise, une agréable surprise, quand il le vit jouer le jeu, allant jusqu'à pousser la provocation, nullement timide à cette potentielle invitation qu'il lui faisait. Mais après tout, jouer, c'était son métier. Il se méfiait des acteurs comme ils se méfiaient des hommes et femmes d'affaire. Perfides spécimens de l'humanité. Qu'importe la route choisie par l'acteur, le jeu lui plaisait, et il répondit vivement. Va pour le film d'horreur. En vrai, c'était le genre de film qu'il détestait. Jouer le mâle alpha était mission presque impossible, alors qu'il avait envie de se cacher sous la couette et de ne surtout pas laisser dépasser ses jambes. Il sourit en observant ses mains innocentes en main, attendri par cette attitude enfantine, façade adorable du démon qu'il cachait sous cette facette d'ange.

Faire parler un patient souffrant d'hyperventilation, symptôme annexant par la suite une belle crise de panique, n'était pas anodin. Comme la pincette effectuée il y a quelques instants, occuper l'esprit du néerlandais restait primordial. C'était la même chose pour lui, en crise de dissociation, il fallait le ramener à la réalité, l'ancrer dans la terre, ne surtout pas le laisser divaguer. Avec le temps, il avait appris à repérer les signes et pouvait plus ou moins se gérer seul, du moins s'il... en avait envie. C'était loin d'être tout le temps le cas. Partir, fuir ce monde, durant quelques heures, quelques jours. Bienvenue dans les méandres de son monde intérieur. Pourtant, il le fit rire, un éclat franc, abasourdi par la diva assis à ses côtés. Une star, rien que ça ! Une star du... Liechtenstein ? Ou l'un des plus petits pays du monde. Amusé par sa mine offusquée, le docteur répondit à son prénom d'un bref mouvement vers le bas. Kristofer, c'est noté. Un prénom complet. Pas Kitt, non. Il ajouta ensuite, le regard brillant. Je ne suis pas tout le monde. Ne le laissant pas le temps de répondre, son parcours dans la célèbre série américaine l'étonna légèrement, c'était après tout la meilleure série médicale. Tu dois être fier. Ce n'est pas rien, Grey's Anatomy. Dis-moi que tu t'es fait soigné par Avry ? Il se frotta le front, signalant à quel point cet homme lui faisait de l'effet. Signalant également que les hommes, c'étaient aussi son truc. En tant que chirurgien, il aurait pu être anesthésié de ces  uniformes mais c'était tout le contraire. Pourquoi tu as choisis la pédiatrie ? Un trauma d’enfance à compenser ? Curieusement, j’ai du mal à t’imaginer en papa poule. Quoi de plus normal que de ne pouvoir l'imaginer en papa poule ? Au vue de son attitude quotidienne, on ne le devinerait pédiatre. Prenant une tête faussement triste, Camille baissa les yeux et concéda à lui livrer cette dite vérité. C'est une histoire de trauma, oui. Nos parents, à mon frère et moi, nous brutalisaient quotidiennement. Jusqu'au moment où nous sommes partis. Nous avons vécu la même chose en famille d’accueil. Il laissa volontairement le silence s'installer, un pesant silence qui ne cessait de s'allonger. Enfin, le trentenaire éclata de rire, assez amusé par ce drôle de contexte. Je suis chirurgien pédiatrique parce que ça été ma décision. L'intention ne peut être plus claire, il y avait des raisons et seul lui décidait de les délivrer. Pas marié. Mais j'avais plutôt envie que tu vois mon poing de près que de me faire déshabiller... C'est à ce moment-là que l’interrupteur s'activa, laissant une voix masculine faire son annonce. Le médecin se leva vivement pour l'actionner. Docteur Harrington. Je suis avec un visiteur. Légère crise d'angoisse qui... se tasse. dit-il d'une voix professionnelle, en détournant son regard vers son patient, presque amusé de le voir ratatiné contre le sol, son visage ponctué de quelques tâches encore blanchâtres. Les réparateurs étaient en route, il semblait que le problème était également au niveau de la communication. Raccrochant, le jeune homme se laissa à nouveau glisser le long de la paroi, pour le rejoindre, laissant une dizaine de centimètres entre eu, tournant finalement son regard éclairci vers le sien.
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07/05 - FULL .
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Kristofer Vermeer
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Il sourit, maladroitement compte tenu de la situation et de la sensation qu’il ressentait au regard de la proximité de leur corps et des battements sourds qui résonnaient entre ses oreilles. C’était curieux la manie qu’il développait de sourire à chacune des piques que lui adressait son interlocuteur. En temps normal, son ego aurait évidemment eut beaucoup de mal avec ce genre d’échanges où il n’avait clairement pas la main mise. Mais ce n’était pas un temps normal. Il venait de faire une crise de panique. Ils étaient enfermés dans un ascenseur. Et il se retrouvait en tête à tête contraint avec quelqu’un qui dès leur premier rencontre avait eu envie de lui mettre son poing dans la figure. Il avait davantage l’habitude qu’on veuille mettre autre chose sur sa figure pour être honnête. “Oh, pour ça, il faudrait que je vois exactement ce qu’il y a sous cette blouse, docteur…” le titilla-t-il quant bien même il paraissait bien évident que le prénom pouvait être aussi viril que féminin. Il haussa un sourcil sans pour autant quitter ses lèvres une seule seconde, la pointe rosée de sa langue qui venait de glisser sur ces dernières lui donner la sérieuse envie de se rapprocher davantage et de l’inviter à faire de même sur les siennes. Il se racla la gorge : il devrait vraiment aller consulter plutôt que d’écarter les plaisanteries de ses amis sur ses tendances à sexualiser tout ce qu’il l’entourait. Il n’était pas nymphomane, il était juste beau, jeune, en bonne santé et avec l’envie de s’amuser tant que tous ces détails demeuraient. Certes, l’endroit n’était pas adéquat et le partenaire y trouverait peut-être à redire. Ou pas. “Film d’horreur, ce sera alors.” Cette perspective d’être à nouveau enfermé dans une salle sombre avec le séduisant médecin l’aidait à se focaliser sur autre chose que le caractère bien trop rapproché des parois de l’ascenseur et qui menaçait à tout instant de les écrabouiller sans le moindre remord. Sans la moindre contestation possible, l’expérience n’en sera que plus agréable. Ils ne pouvaient faire pire que présentement.

“Pas loin.” répliqua-t-il, lui jetant un regard mi-noir, mi-amusé. “Les Pays-Bas. On l’appelle le pays des moulins, des peintres et de Kristofer Vermeer.” Il haussa les sourcils d’un air mélodramatique mais qui était dissous par son sourire en coin, conscient de sa propre suffisance. “J’avais ma propre émission télévisée bien kitsch comme on sait le faire.” Il avait suivi une meilleure trajectoire mentale que Britney Spears qui en avait eu l’honneur aussi mais clairement moins mirobolante également, il fallait bien l’avouer. Il plongea son regard dans celui de Camille et ouvrit la bouche pour lui indiquer qu’il l’avait bien remarqué qu’il n’était pas tout le monde mais il ne lui en laissa pas l’occasion, reprenant la main sur leur conversation et faisant naître un grognement dans la gorge de l’acteur. Ce dernier laissa retomber sa tête en arrière sur la paroi. “Urgh, si seulement. J’ai uniquement eu droit à Meredith. Je ne comprends pas pourquoi les producteurs ne voulaient pas me faire revenir pour faire virer de bord le bel Avry.” Il rouvrit les yeux avant de reprendre : “Mais finalement, j’ai trouvé mieux.” Il lui adressa un clin d'œil complice même s’il ne s’agissait pas réellement d’un mensonge. L’acteur qui prêtait ses traits au séduisant médecin l’était beaucoup moins en réalité et s’il avait eu un rôle récurrent dans la série, il n’aurait jamais rencontré Wade ni n’aurait rejoint la compagnie de Little Women. Ses finances en auraient été meilleures mais son existence aurait moins vibré, comme son cœur au moment où il observait les traits délicats de son interlocuteur.

L’histoire que lui raconta Camille quant à sa vocation le toucha cependant au plus haut point et il eut un mouvement discret de la main comme s’il voulait le prendre dans ses bras, comme s’il avait l’impression de devoir sauver l’enfant qu’il voyait sous ses yeux et le protéger des vicissitudes et des brutalités du monde extérieur. Avant qu’il ne se rende compte que ce n’était qu’une fable qu’il lui avait raconté pour l’embrouiller. Kitt roula des yeux vers le ciel en secouant la tête. Il avait autant envie de le gifler que de l’embrasser. Il s’étonnait d’ailleurs lui-même : crise de panique de côté, il était curieux qu’il n’ait pas encore obtenu un flirt poussé avec lui. Il avait perdu de son doigté. “Tu peux me le mettre ailleurs ton poing la prochaine fois si tu veux.” pensa-t-il avant de se rendre compte, au vu de l'écho qu’il l’avait dit tout haut. L’embarras ressenti se trouva cependant sauvé grâce au grésillement intempestif qui résonna depuis l’interrupteur. Instinctivement, il voulut se redresser pour y répondre aux côtés du médecin mais comme depuis le début de leur nouvelle rencontre inopinée, ce dernier prit la main et il ne se sentait, de toute manière, toujours pas d’attaque pour se lever. “Dieu merci.” chuchota-t-il tandis que les techniciens les, enfin surtout lui, rassuraient. “Pas que je n’apprécie pas ta compagnie mais il y a vraiment des endroits plus agréables pour se retrouver enfermé ensemble.” Il était partagé avec le soulagement d’être délivré de cette horreur technologique qui le pousserait à ne plus jamais prendre autre chose que les escaliers, quitte à y perdre ses poumons, et le fait qu’il n’avait pas vraiment envie de le quitter.

Il l’observa s’installer face à lui après avoir raccroché avec leurs sauveurs, le silence les entourant comme pour savourer encore quelques secondes la bulle qu’ils s’étaient malencontreusement créée. Après quelques instants d’hésitation, comme pris d’un éclair, le néerlandais se tortilla pour attraper son téléphone portable et le jeter entre les mains du médecin. “Pour ce film d’horreur auquel tu dois m'emmener voir et me protéger.” se contenta-t-il d’indiquer, l’incitant à entrer son numéro de téléphone dans son répertoire. Au même moment, il entendit des bruits métalliques résonner au-dessus d’eux, signe annonciateur de leur délivrance. Il leva les yeux vers les portes qui d’ici quelques minutes tout au plus feraient parvenir un air frais sur son visage et ferait pénétrer l’odeur insupportable d’un hôpital dans ses narines. Il en rêvait. Il ferma les yeux quelques instants et, poussant un grognement, se leva lentement tandis qu’un interstice de lumière venait d’apparaître, signe annonciateur de liberté retrouvée. Volontairement, il frôla la main de Camille avant de lui adresser un sourire : “Merci, Docteur.”


@Camille Harrington

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(Kristofer Vermeer)


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❝ I thought I needed space to find my balance. ❞ But I might need a hand and If you could be that I might need some help to find my balance.

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