DRAKE N. KWON ► nam woo hyun

La jalousie est un sentiment que l’on ressent à tout moment de notre vie. Que l’on soit adolescent, adulte, voir parfois enfant, nous croisons toujours dans notre vie ce sentiment. La jalousie peut être une preuve d’amour comme une arme de destruction selon la situation dans laquelle on se trouve. Pour Drake, la jalousie aura été destructrice au sein de sa famille. Petit dernier d’une famille de quatre enfants, il fût souvent le bouquet misère de ces frères et sœurs. Toujours fautif de toutes les catastrophes que faisaient ces aînés, il était souvent réprimandé par son père, sa mère étant décédée à la naissance de ce dernier, cependant, toutes ces attaques n’ont jamais démoralisé le plus jeune. Il était un garçon doué pour les études, un ami fidèle et serviable sur qui l’on pouvait compter ainsi qu’un garçon fort obéissant.

L’obéissance a-t-elle été en partie responsable de la destruction du garçon ? Surement. Drake a été un enfant exploité par son père, forcé à travailler plus dur que les autres de ses frères et sœurs. La raison était que le plus jeune devait prendre la place de son paternel au sein de son entreprise. Drake Nathan Kwon, futur PDG d’une entreprise visant le marché de la haute couture. Lorsqu’on est jeune, nous n’avons conscience de rien, ou presque. Drake disait oui à tout, sans broncher mais lorsque le garçon eu l’âge de comprendre, il réalisa qu’il était comme emprisonner par son père et son entreprise. Il ne voulait pas de ça, lui, il aimait le contact avec les gens malgré sa timidité, pouvoir servir les autres mais certainement pas trainé dans un bureau toute la journée et serré des mains à toute la populace qui passait à son bureau.

C’est à l’âge de dix-neuf ans que Drake osa tenir tête à son père. Du jour au lendemain, il partit sans prévenir du domicile de son père. Il regagna Cambridge, fuyant au maximum son passé d’enfant martyr. Il commença, par la suite, à faire des petits boulots. Il débuta comme livreur de journaux puis enchaina avec un travail de marchand ambulant et au final, il finit par être réceptionniste dans un grand hôtel. Côté professionnel, il s’en sortait plutôt bien par contre, on ne pouvait pas en dire autant de sa vie sentimentale. Drake était loin d’être le garçon chanceux en amour et pour cette raison, il a voulu suivre le fameux dicton « malheureux en amour, heureux aux jeux ». Les casinos, il les connait bien, voir trop bien pour certains. Est-il endetté ? Bien sûr que oui mais il paye comme il peut ce qui ne plait pas forcément aux gérants. Surveiller comme de l’eau sur le feu, le garçon parcourait les casinos toujours en s’endettant mais il fallait bien qu’un jour, sa dette soit payer de force, ou pas. Malheureusement pour Drake, ces dettes allaient lui couter plus qu’il n’en fallait. Un soir après sa sortie de boulot, le garçon se fit agresser par de gros bras. Il va s’en dire que ces messieurs travaillaient pour les boss de certains casino. Le garçon aussi angélique qu’il était, ne fit pas long feu face à eux. Après une cinquantaine de coups de pieds, plusieurs chutes et plusieurs autres coups par-ci et par-là, le garçon perdit connaissance dans cette rue sombre et froide. Lorsqu’il ré ouvrit les yeux, il se retrouva dans une chambre d’hôpital. Bandage sur presque la totalité du corps sans compter un plâtre au niveau de sa main gauche. Un coup mal placé et fort violant d’après le chirurgien qui avait essayé de reconstruire sa main. Drake ne voulait pas en savoir d’avantage mais le médecin continua dans sa lancer, lui expliquant que sa mains avait subi énormément de dégâts. Il avoua au garçon qu’il avait été retrouvé dans une zone en construction, ce qui expliquait le fait que sa main soit paralysée à un faible pourcentage vu que cette dernière était bloquée sous un petit bloc de ciment. L’usage de sa main gauche devait donc être avec modération, voir même ne pas l’utiliser si cela pouvait aider la main à aller mieux, chose que le médecin ne croyait pas forcément faisable.

De nos jours, le garçon garde encore des séquelles de son agression. Cicatrices par-ci, par-là, ainsi que sa main gauche paralysée à 20%. Il ne savait toujours pas qui l’avait agressé cette fameuse nuit mais il espéra de tout son cœur que les coupables finiraient en très mauvaise posture. Aujourd’hui, il continue son métier de réceptionniste tant bien que mal. Vivant dans une condition assez difficile mais surmontable pour lui.