Alors qu’il faisait retentir la clochette d’accueil du Mike’s Pastry, il réprima un sourire plus que satisfait. L’épisode qui allait suivre constituerait très certainement un des moments forts de son année. Et pas seulement parce que les célèbres cannolis de Mike goûtaient le divin. Il rêvait de cette douce vengeance depuis de loooooong mois.
Il n’aurait cependant pas crû qu’elle lui serait servie sur un plateau d’argent. Pas d’intermédiaire cette fois-ci : un appel direct d’Amsterdam. Du patriarche Reynolds lui-même. À la recherche d’informations sur sa précieuse fille. William n’avait même pas eu à lire entre les lignes pour comprendre à combien de chiffres s’élèverait la reconnaissance de ce magnat du transport international en échange de ce petit service.
Quelques jours plus tard, un contact aux services frontaliers lui transmettait une photocopie du passeport d’Alexane Reynolds, alors qu’elle atterrissait – tenez-vous bien – à Boston. Directement entre ses mains!
Ohhh, comme la roue tournait…
Il lui fallut un moment pour la retracer dans la ville. Le temps qu’elle se trouve un boulot officiel et qu’elle soit inscrite dans les grands registres de l’État, pour être précis. Bennett avait toujours été un homme de chiffres plus que de terrain. Moins glamour, mais tellement plus efficace.
Quelques semaines de plus à la surveiller de très loin, juste pour avoir une idée de ses allées et venues et de ses horaires. Ce qui nous menait à aujourd’hui, donc. Quinze… non, quatorze minutes avant la fin du quart de travail de celle qui s’était TANT amusée à ses dépends il y avait quelques mois.
Il s’avança au comptoir avec un visage neutre, laissant passer une vieille dame pour être certain d’être servi par la jeune femme aux cheveux bleus.
« Bonjour... »
Il fronça les yeux en prétendant lire le nom indiqué sur la tenue, qu’il connaissait pourtant très bien.
« … Bernadette… Je vous prendrais deux cannolis s’il vous plaît. Et deux cafés. Un, noir, et un deuxième, avec ce que vous voulez dedans. Pour manger ici s’il vous plaît. »
@Lex Reynolds
Il n’aurait cependant pas crû qu’elle lui serait servie sur un plateau d’argent. Pas d’intermédiaire cette fois-ci : un appel direct d’Amsterdam. Du patriarche Reynolds lui-même. À la recherche d’informations sur sa précieuse fille. William n’avait même pas eu à lire entre les lignes pour comprendre à combien de chiffres s’élèverait la reconnaissance de ce magnat du transport international en échange de ce petit service.
Quelques jours plus tard, un contact aux services frontaliers lui transmettait une photocopie du passeport d’Alexane Reynolds, alors qu’elle atterrissait – tenez-vous bien – à Boston. Directement entre ses mains!
Ohhh, comme la roue tournait…
Il lui fallut un moment pour la retracer dans la ville. Le temps qu’elle se trouve un boulot officiel et qu’elle soit inscrite dans les grands registres de l’État, pour être précis. Bennett avait toujours été un homme de chiffres plus que de terrain. Moins glamour, mais tellement plus efficace.
Quelques semaines de plus à la surveiller de très loin, juste pour avoir une idée de ses allées et venues et de ses horaires. Ce qui nous menait à aujourd’hui, donc. Quinze… non, quatorze minutes avant la fin du quart de travail de celle qui s’était TANT amusée à ses dépends il y avait quelques mois.
Il s’avança au comptoir avec un visage neutre, laissant passer une vieille dame pour être certain d’être servi par la jeune femme aux cheveux bleus.
« Bonjour... »
Il fronça les yeux en prétendant lire le nom indiqué sur la tenue, qu’il connaissait pourtant très bien.
« … Bernadette… Je vous prendrais deux cannolis s’il vous plaît. Et deux cafés. Un, noir, et un deuxième, avec ce que vous voulez dedans. Pour manger ici s’il vous plaît. »
@Lex Reynolds
(William Bennett)
Power is a cruel Master
No light, no light in your bright blue eyes. I never knew daylight could be so violent. A revelation in the light of day. You can't choose what stays and what fades away