a moment to get acquainted (beaulieux)

a moment to get acquainted
with @Tristan Deslieux and @Capucine Nesbitt
warning : aucun
the 20.06.2022 charles street, boston En chemin entre chez toi et ton bureau, tu viens t’arrêter dans ce café et décides de prendre une boisson fraiche avant d’entamer ce qui s’annonce être une journée longue et épuisante. Fraicheur matinale qui vient réveiller tes sens, t’entres à l’intérieur de la boutique, lunette de soleil que tu relèves, le visage crispé comme à ton habitude jusqu’à voir un visage familier. La dernière fois que tu l’as vu c’était lorsque tu rentrais chez toi ave Némo. La conversation ne c’était pas mal passé, ni bien. T’as ce dont pour énerver les gens que tu le veuilles ou non. ❝ Salut. dis-tu dans votre langue qui est maternelle, te plantant devant lui alors qu’il est assis.

Assis dans un café avec un gobelet fumant à portée de main, Tristan est occupé à scroller sur son téléphone, parcourant les derniers posts meetsa de son meilleur ami, se dernier passant actuellement son temps à gravir des montagnes à l'autre bout des Etats-Unis. Le noeud que Tristan se trimballe au niveau de l'estomac depuis des jours se resserre et il est tenté de passer d'un mouvement de doigt sur une autre application pour commander un billet d'avion. Partir. Retrouver Flynn et aller escalader quelques montagnes, comme il avait prévu de le faire avant que Hope ne le retienne, comme elle n'a que trop coutume de le faire ces derniers temps. Tristan jette un regard aux vols sur lesquels il pourrait réserver un billet dans une impulsion quand une voix lui fait lever la tête. Salut. Sa demi soeur qui l'interpelle en français. Il fronce légèrement les sourcils. Il n'est pas plus surpris de la croiser que de la voir lui adresser la parole. Non pas qu'ils soient à couteaux tirés tous les deux, mais ce n'est pas évident pour autant. La dernière fois qu'il l'a vue en chair et en os, la discussion a été très brève et ça n'a pas été mieux via meetsa, après la débâcle du bal de fin d'année. Donc non, Tristan ne s'attendait pas vraiment à être abordé par Capucine de si tôt. Tu m'adresses la parole sans y être poussée ? Qu'il lui lance, s'autorisant une petite pique. Le ton qu'il n'adopte n'est pas offensif cependant. Son expression trahit majoritairement sa surprise. — @Capucine Nesbitt

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the 20.06.2022 charles street, boston Il t'arrive de temps en temps d'être sociable, d'aller vers le gens et de faire preuve de bonté. Ca reste assez exceptionnel, mais il semblerait que tu sois dans ton bon jour. Autant en profiter et éviter d'appuyer sur le fait que t'es une véritable femme des cavernes, associable. Toutefois, debout devant celui qui partage tes gênes paternels, tu ne réagis pas. Vous êtes similaires, peut-être un peu trop, sauf que t'es plus jeune et encore dans une période où tu manques parfois de réflexion. ❝ Il semblerait que je sois d'humeur à parler, oui. Mais on se demande combien de temps ça va durer, car vous n'êtes pas des plus bavards tous les deux. Et possédez un caractère qui semble ne pas vouloir se plier aux autres. C'est vous qui décidez et ne prenez pas le temps de vous prendre plus la tête que ça.

Il semblerait que je sois d'humeur à parler, oui. Il hausse un sourcil, mais se force à la souplesse. De la tête, il lui désigne la chaise vide en face de lui. Assieds toi une proposition qu'elle prendra en compte ou non, une main qu'il lui tend quoi qu'il en soit. Il n'a pas envie de s'embrouiller avec elle, mais il ne tiens pas particulièrement à éviter l'éléphant qui se trouve dans la pièce non plus. Il ne voit pas d'autres moyens de créer un lien avec sa soeur qu'en faisant preuve d'honnêteté, au risque de l'amener à se braquer. Je pensais pas que tu reviendrais vers moi. Qu'il repend donc. Non pas que revenir soit le mot adapté. Elle n'est jamais venue vers lui, ce dont il ne la blâme pas le moins du monde. Après tout, il lui a même fallu plus de trente ans pour en arriver là. — @Capucine Nesbitt

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warning : aucun
the 20.06.2022 charles street, boston Tu as de bons comme de mauvais jours, et heureusement celui-ci te rend abordable, même bavarde. Une journée à marquer au fer rouge tant c’est rare, ce qui semble étonné Tristan, lui si habitué à tes phases fermées et attaquantes. Après avoir été invitée à t’asseoir, tu tires la chaise et prends place sans un remerciement. ❝ Je ne pensais pas non plus. Tu ne penses pas à tout ça, à créer de lien non plus. Alors tu ne lui en veux pas des messages que vous avez pu échanger, tenir compte de ses menaces. Tu t’en moques. ❝ Je t’ai vu, et j’ai pas réfléchis.

Il la regarde tirer la chaise qui fait face à la sienne puis prendre place. Il n'a pas la moindre idée d'où cette conversation va aller où si elle va seulement s'étaler sur plusieurs minutes. Il avance à l'aveugle. Je ne pensais pas non plus. Parfait, voilà qui ne l'éclaire pas le moins du monde. Je t’ai vu, et j’ai pas réfléchis. Ok.. Tristan ne baisse pas les yeux mais il porte une main à son gobelet de café et ses doigts commencent à en taquiner les bords de l'étiquette. Comment tu vas ? Une question lambda, générique, porteuse de malaise sous ses dehors relativement décontractés. Une manoeuvre transparente pour meubler la discussion qui a quand même le mérite d'empêcher qu'un silence gênant s'installe directement entre eux. — @Capucine Nesbitt

@Tristan Deslieux Il ne semble pas complètement à son aise, avec toi assise sur la chaise d’en face, ne sachant pas à quoi s’attendre avec une imprévisible comme toi. Epaules que tu lèves vers le ciel, comme si c’était logique et sans importance. ❝ Ça va. Brève réponse pour si peut de chose à dire. Oui, tu vas bien, il n’y a qu’à tenir compte de ta présence ici. ❝ Et toi ? Première fois que tu retournes la question vers lui. A savoir s’il s’agit d’un véritable intérêt ou d’une simple formalité. La première est la bonne, toi qui ne t’encombre pas de la politesse.

Il essaie. Franchement, il essaie vraiment. Mais, alors même qu'il n'a jamais eut de difficultés particuliers à s'exprimer ou à meubler une conversation, il se sent gauche ainsi confronté à Capucine. Il opte des questions basiques, qui apportent la menace de réponses sur lesquelles il est tout aussi difficile de rebondir. Et ça ne manque pas. - ça va. Merveilleux, voilà qui va définitivement l'aider à rebondir. - et toi ? Ce n'est pas l'envie qui lui manque de copier sa réponse. Après tout il doute qu'elle attende de lui une réponse bien plus étoffée. Il pourrait lui raconter sa vie mais il doute fortement qu'elle en a quelque chose à faire. Il se creuse la tête durant un instant, marque une hésitation. Il essaie de trouver quelque chose pour meubler la conversation, mais il n'a pas non plus dix minutes pour définir une stratégie, alors il cède à la facilité aussi. je m'en sors c'est la vérité, pour ce que ça vaut même si ça n'aide pas à meubler la conversation. Il hésite, décolle une partie de l'étiquette collée sur son gobelet de café. mon meilleur ami est parti faire de l'escalade sur la côte ouest. j'envisage de le rejoindre. Il s'expose à son désintérêt flagrant et il parle plus pour parler qu'autre chose. A voir si elle va faire l'effort de rebondir, ou pas. Et si ce n'est pas le cas, franchement pourquoi s'est-elle seulement assise en face de lui ?  — @Capucine Nesbitt