Calypso & Ocyllie ♠ « A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder les gens tant qu'y en a ... »

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi ..

Les cours, en ce moment, commencent sérieusement à me taper sur les nerfs. On vient de rentrer de Thaïlande il y a peu de temps et pourtant j’ai déjà envie de retourner dans un endroit paradisiaque. Ou du moins, j’ai envie de me relaxer, de penser à autre chose et de ne m’occuper que de ma petite personne. Pour ça, rien de mieux que de poser ses fesses sur un banc, en plein cœur d’une rue pleine de monde, et de contempler les têtes de lapins de ceux qui passent tout en buvant un bon café du marchand du coin, mais pour que ce moment soit parfait, il me faut être en compagnie d’une personne que j’apprécie et qui pourrait autant que moi se moquer ouvertement des passants. Je suis en cours, mais je m’en moque. Je fouille dans mon sac pour sortir mon téléphone portable. Mon professeur ne me dit rien. Il commence à avoir l’habitude de toute façon, je ne suis sérieuse qu’une fois par heure et pourtant j’ai des notes de dingue. Normal je suis une Dunster. Je pianote sur l’écran tactile pour finir par envoyer un message à Calypso, l’une de mes amies que j’affectionne particulièrement pour son esprit tordu et sa méchanceté gratuite. Nous sommes deux pestes et que voulez-vous, on ne peut rien y changer. Elle ne tarde pas à ma répondre. Super, après les cours, direction Harvard Square pour boire un bon capuccino, s’asseoir sur un banc, attirer les regards des passants, mais surtout pour critiquer. Je ne cesse de regarder ma montre jusqu’à la fin du cours. Lorsque le prof nous libère, je range mes affaires en hâte pour prendre la direction de la sortie. Bye bye Harvard. A demain. Je marche d’un pas pressé sur le trottoir. Le lieu de notre rendez-vous n’est pas bien loin, mais tout de même, à pied, cela fait une petite trotte. Je traverse l’avenue à sa recherche. J’ai cinq minutes de retard, comme à mon habitude, à cause d’une retouche maquillage avant de partir. Finalement, je la trouve tout près d’un coffee shop à m’attendre. Souriante, je m’approche d’elle. « Alors poupée, on attend quelqu’un ou bien j’ai le droit de t’inviter boire un café ? » Je lui sors mon regard mielleux, ma voix d’aguicheuse tout en lui adressant un sourire espiègle.

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Ocyllie & Calypso

La belle brune était tranquillement assise à son bureau, elle préparait ses affaires avant de partir en cours. En ce moment, sa vie pouvait être résumé en un seul mot: révision. Elle voyait peu ses amis et parfois, ça lui manquait. Arrivé dans l'amphi, Caly avait du mal à se concentrer sur son cours. Ses yeux commençaient à fatiguer, mais avec force, la grecque résista. C'était une Dunster après tout. Puis à ce moment-là, comme une illumination, comme un cadeau de dieu, un message reçu. D'Ocyllie plus précisément. Après une réponse, la jeune femme savait qu'après son cours elle partirait faire un petit tour dehors. Ça ne pourrait que la détendre, surtout avec une Ocyllie à ses côtés, une de ses amies chez les Dunster qui était très appréciable. Ensemble, elles sont toujours été de vraies pestes, même si la brune ne s'en ai jamais rendu compte. Puis la fin du cours s’annonça, avec entrain elle allait vers Harvard Square, là où elle rejoindrait son amie. En la connaissant un minimum, elle allait être en retard alors c'est pour cette raison que Calypso se dirigeait vers un coffee shop pour se prendre un cappuccino, sa deuxième boisson favorite après le lait. Mais alors qu'elle allait faire la queue, une autre belle brune fit son apparition. C'était son amie, bien sûr. Celle-ci toute mignonne et aguicheuse, elle était naturel et drôle, une femme pleine de vie et jolie. Caly l'admirait beaucoup.
« Maintenant, je n'attends plus personne. Et même si j'attendais quelqu'un, ça n'aurait pas d'importance à côté d'une bonasse comme toi ! » Après cette phrase, la brune adressait un large sourire à son amie. « Bon, j'allais me commander un truc à cause de ton retard habituel mais on y va ensemble. Mais bordel, regarde-moi ce monde ! » Puis avec un petit sourire provocateur, Caly regarda la Dunster avec un sourire malsain. Après tout, deux jeunes femmes comme elles n'allaient pas attendre pour être servis.

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A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi ..

La ponctualité et moi, ça fait trente-six, mais bon que voulez-vous, je ne vais tout de même pas me mettre à courir pour les beaux yeux de mes amis et puis se faire désirer c’est toujours un bon point. C’est mon papa qui m’a appris cela. Depuis que je suis toute petite il ne cesse de me répéter qu’il ne faut jamais être en avance, mise à part pour les rendez-vous très important, mais pour le reste, autrement dit pour les rencards entre amis et encore plus ceux concernant un tête à tête avec un jeune homme, il faut savoir se faire attendre, se faire désirer, laisser planer le suspense. Bon d’accord, je suis peut-être en train d’en rajouter un tout petit peu, mais c’est l’excuse que je donne aux personnes qui me reproche d’arriver en retard et devant les conseils d’un papa, tout le monde ne peux que d’incliner et approuver. Surtout devant les conseils de mon papa à moi. J’arrive sur le lieu de mon rendez-vous avec Calypso, une très bonne amie que j’apprécie énormément. Je la cherche, mais ne tarde pas à la remarquer avec sa beauté de poupée en porcelaine. Elle est vraiment magnifique quand on la regarde bien de la tête aux pieds. Elle ferait presque des jalouses. Enfin, pas de mon côté étant donné que je suis assez satisfaite de ce que j’ai, même si je ne cracherais pas sur un tout petit peu plus de poitrine. Je m’approche d’elle et l’accoste à ma manière. Elle ne tarde pas à me répondre. « Maintenant, je n'attends plus personne. Et même si j'attendais quelqu'un, ça n'aurait pas d'importance à côté d'une bonasse comme toi ! » Que de compliment, je ne peux m’en sentir que flatter. D’ailleurs, je lui adresse mon plus beau sourire en échange. Elle me connait, je ne suis pas le style de nana à faire des remarques positives à ses copines, donc je ne réponds pas, mais elle sait très bien que je n’en pense pas moins. « Bon, j'allais me commander un truc à cause de ton retard habituel mais on y va ensemble. Mais bordel, regarde-moi ce monde ! » Là, mon regard se posait sur la file d’attente devant le magasin. Une petite grimace plus tard, voilà que je lui rétorquais : « Suis moi, tais-toi et surtout admire la professionnelle. » Je venais me recoiffer brièvement avant de me faufiler au milieu de la foule, sans même m’excuser pour les coups de coude que je donne à droite et à gauche. En arrivant non loin du comptoir, je regarde deux petits vieux en train de se faire servir et juste derrière, deux jeunes hommes en train de discuter. Ils ne sont pas super beaux, mais disons que ça fera l’affaire. « Je m’occupe de faire diversion, lorsqu’ils sont complètement sous mon charme, toi, tu t’occupes de passer commande pour nous. » Je lui murmure ça à l’oreille comme si nous étions deux agents secrets avant de me passer devant le groupe de garçon, laissant tomber sur le sol ma carte de crédit. Je bénis Dieu d’avoir eu la bonne idée de mettre une jupe aujourd’hui. Je me baisse, avec art et élégance, sentant les regards sur mon postérieur de danseuse.

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Ocyllie & Calypso

Calypso regardait toujours cette file d'attente excessivement longue à ses yeux. Mais avec Ocyllie, la brune était sûr que ça n'allait pas durer. C'était ça qu'elle adorait chez son amie Dunster, sans gêne, futée et bons nombres de qualités. Tout le monde n'était pas comme ça, malheureusement. Mais grâce à son amie, Caly était toujours sûr de bien rigoler en sa compagnie. Et la connaissance de la jeune femme ne tarda pas à se confirmer. « Suis moi, tais-toi et surtout admire la professionnelle. » A sa remarque, la jeune femme rigola franchement. Puis les deux amies partirent en chasse pour commander. Comme deux espionnes, comme deux filles superbes se préoccupant peu des protestations, les Dunster franchirent la longue file d'attente. Des coups de coudes, des coups d'épaules et les voilà devant bons nombres de personnes qui commençaient à râler d'autant d'impolitesse etc. Calypso compris vite le plan de son amie en voyant deux garçons qui allaient bientôt commander. La brune les regardait puis elle regardait Ocyllie. « Je m’occupe de faire diversion, lorsqu’ils sont complètement sous mon charme, toi, tu t’occupes de passer commande pour nous. » Un plan qui allait fonctionner, comme toujours. « Aucun soucis ! Montre leur comment les filles Dunster sont » Effectivement, avec le corps et les charmes de son amie, les deux hommes n'allaient pas résister longtemps. Pour commencer, elle fit tomber sa carte de crédit et s'abaissa pour la ramasser. De là où elle était, Caly voyait bien les regards des jeunes hommes dériver. En voyant ça, la brune n'avait pas pu se retenir de rire. C'était drôle à voir comment parfois certains hommes étaient bien stupide. Du coin de l'oeil, Caly voyait les jeunes hommes complètement envoûtaient pour Ocyllie, de l'autre elle attendait qu'une vieille dame fut servi. Après ça, la brune commanda deux cafés pour elle et son amie qui semblait toujours occupée. Après avoir payé, Adams se dirigea vers la Dunster.

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