Bad joke... Bad surprise ¦ Asmodée

Tu cesses enfin de te ronger l'ongle de ton pouce. Soenn te retire une épine du pieds, même si tu sais bien que c'est que temporaire et illusoire. T'as décidé de revenir ici sur un coup de tête plutôt que de jouer sur tes relations à Amsterdam. T'ignores réellement si c'est le bon choix, mais tu pouvais pas rester dans cette ville une minute de plus et ce même si t'as la blinde de bon souvenir là-bas, mais trop de risque de tomber sur ton père ou un de ses contacts. Ici, hormis Rosie, tu penses pas qu'il ai réellement un réseau et puis, tu t'es persuadé qu'il viendra pas te chercher ici.

Tu te sens plus légère, ton sourire à retrouvé tes lèvres. Puis t'as pu un peu rire avec les conneries que tu lui a balancé. T'aurais pu être cash avec lui, envoyé un SOS, mais t'avais ce besoin de légèreté dans ta vie, d'amusement. Même si tu as quand même été un peu blessée par sa remarque concernant une vraie amie... T'avais pas demandé à partir, à vivre cet enfer, mais il pouvait pas savoir alors bon, tu peux pas lui en tenir rigueur.

Tu réfléchis à tout cela, continuant d'échanger avec lui alors même que le taxi te conduit à ce que tu penses être son adresse. T'as hâte en fait, de pouvoir poser ta valise et t'allonger sur son canapé. T'as l'impression de pas avoir dormi depuis trop longtemps. Ton regard se pose sur l'horloge de la voiture et tu soupires doucement. Il est déjà tellement tard à Amsterdam. Tu retiens d'ailleurs autant que tu le peux un bâillement.

"Nous sommes arrivé." M'informe le chauffeur alors qu'il vient d'arrêter la voiture. Il m'annonce alors le tarif et je sors quelque billet de ma poche avant de sortir de l'habitacle et de récupérer mon unique valise dans le coffre.

Une respiration
Un moment d'appréhension. Tu sais pas comment le coloc va réagir. T'espère en bien, mais voilà tu t'imposes soudainement et tu le connais pas. Tu te lances alors, ton poing martelant doucement la porte en bois de la bâtisse. T'espère que t'es un peu présentable... Mais t'as des légères cernes, tes tresses sont plus aussi bien faite qu'à ton départ et ta tenue, elle est correct. Un Jeans, tes baskets rouges, un pull noir et ta veste est coincé sur le haut de ta valise. C'est pas le meilleur moyen de faire une bonne impression, surtout que t'es même pas maquillée.  

@Asmodée Westbury

Soenn m'a dit qu'il arrivait pour la nuit. J'ai préparé la chambre, histoire qu'il soit tranquille. J'ai tout ce qu'il faut et je me pose tranquillement dans mon lit en caleçon lorsque j'entends frapper à la porte. C'est sûrement lui. Je me gratte le ventre, essayant de rester éveillé. Quand j'ouvre la porte, je ne capte pas tout de suite. L'absence d'une grande hauteur humaine vient me réveiller, choquant mon esprit. C'est alors que je descends mon regard pour se poser sur elle. elle. Le réveil est encore plus violent. " Lex ?! " je recule de quelques pas. Je me frotte le visage pour être sûr de ce que je vois en face de moi. Les souvenirs d'un passé partagé tous les deux me reviennent. Mais surtout, l'incompréhension d'une telle disparition. Et à ce que j'en comprends, Soenn semble être le premier au courant. Ils sont amis, je ne peux pas jalouser qu'il sache avant. Mais... ça me froisse, forcément... Ma mâchoire grince alors que je me recule. " Allez, entres. " parce que je comprends bien le message de mon cousin. Je le connais bien assez pour comprendre qu'elle doit venir. Je ferme la porte derrière la demoiselle, la regardant d'un coin de l'oeil sans en faire trop. " Tu as faim ? " j'sais pas trop quoi lui dire. Enfin, si, j'ai mille questions. Mais là, maintenant, j'ose pas grand chose.

T'es fatigué et clairement t'as hâtes de pouvoir poser ta valise et t'allonger sur le canapé de Soenn. Mais là, tu clignes des yeux. Le fameux coloc qui devait ouvrir. T'es choqué. Non pas de le voir en caleçon, mais bien par la personne qui se tient devant toi et qui prononce ton surnom. Tu frissonnes. La boule au ventre qui prend place d'un coup, heureusement que t'as pas mangé juste avant de venir sinon t'aurais pas donné cher ton estomac. Avant t'aurais prit la peine de détailler son torse, t'aurais même joué avec le feu en laissant tes lèvres goûter à sa peau et tes doigts découvrir sa musculature... Mais là, tu baisses la tête, ne profitant pas de cette magnifique vue qui t'es pourtant offerte, vue que tu n'as eu de cesse de t'imaginer. Il t'invite alors à entrer et tu laisses entendre qu'un petit "merci." Alors qu'avec ta valise tu franchis le seuil de sa porte. T'as l'air d'une petite chose fragile à cet instant, parce que tu sais pas quoi faire, alors tu t'abaisses pour défaire tes lacets et pouvoir retirer tes chaussures alors même que normalement tu retires tes baskets dans les dénouer. Une nouvelle question qui te surprend. "Ah... Heu... Oui.. Enfin, je veux pas te déranger..." Tu te redresses alors un peu maladroitement après avoir retiré tes chaussures, t'agrippant à ta valise plus que nécessaire...