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Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz

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Julia Candice Brown


C'est le 4 mars 1994 à Brooklyn, que les membres de la famille Brown m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Julia Candice. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale plutôt pauvre. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de design de mode (majeure) et de danse (mineure) depuis un an. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Cabot ou les Lowell.
souriante
attentive au monde qui l'entoure
fétarde
très sensible
perfectionniste
APRÈS LA BOMBE
Lorsque la bombe a explosé, Julia ne se trouvait pas sur le campus, et fort heureusement pour elle. Elle s’apprêtait à y revenir, ayant profité de son après-midi libre pour se rendre au parc. Elle ne savait rien, n’était pas au courant de ce qui se tramait. C’est lorsqu’elle a vu la police et les pompiers qui encadraient l’université qu’elle a compris que quelque chose ne tournait pas rond. La terrible nouvelle est alors tombée : un homme était entré à Harvard et menaçait d’y faire exploser une bombe. Une immense panique l’a envahi et avant même qu’elle l’ait senti venir, les larmes se sont mises à dévaler ces joues. Cela faisait un moment qu’elle était ici, elle s’était fait de nombreux amis. Et elle ne voulait pas les perdre. Tout ce qu’elle a pu faire, c’est attendre, attendre durant de longues heures que ça se passe, que la bombe explose et que ce monstre quitte enfin le campus. C’était juste horrible, de ne pas savoir, de rester là, immobile. Dès qu’elle a pu, Julia s’est précipité à l’intérieur de l’université, elle a envoyé un message ou est allé voir chacun de ses proches, pour savoir s’ils étaient blessés, si tout allait bien. Elle n’était peut-être pas à Harvard lorsque ça s’est passé, mais il n’empêche qu’elle en est resté traumatisé pendant quelques semaines, ne se sentant plus en sécurité, craignant que cela puisse se reproduire et que cette fois, elle ou l’un de ses proches n’y survivent pas.

Cabot House
Pourquoi Julia devrait rejoindre les Cabots ? C'est assez simple, elle possède vraiment toutes les caractéristiques propres à cette maison. Premièrement, comme vous l'aurez remarqué, c'est une fille. Une belle jeune femme même. Passionnée par la mode depuis qu'elle est toute petite. Elle a eut sa première machine à coudre à l'âge de neuf ans, et ne l'a jamais lâché. Ici à Harvard, elle suit des études de mode et souhaite plus tard devenir styliste. Il faut dire qu'elle se fait ses propres vêtements depuis longtemps maintenant. Ses camarades de collège l'ont souvent envié grâce à cela. Elle est toujours à la pointe de la mode. Parfois, c'était même elle qui la lançait d'ailleurs. De plus, Julia est une jeune fille extrêmement fidèle, autant en amitié qu'en amour. Elle n'hésitera donc pas une seule secondes à venir en aide à ses sœurs de confrérie si elles en ont besoin.

Lowell House
Julia aurait à la fois toutes les bonnes raisons du monde, et aucune, d'être chez les Lowell. C'est une artiste-née, cela ne fait aucun doute. Les arts font partis de sa vie, elle ne se verrait pas vivre sans. Elle baigne dedans depuis toute petite, puisque sa mère était une excellente musicienne: elle l'a ainsi initiée à la guitare et au piano lorsqu'elle était encore très jeune. Elle aime chanter, bien qu'à ce jour, seule sa mère ait pu l'entendre. De part sa passion pour la mode, Julia dessine également beaucoup. Et surtout, elle pratique la danse depuis qu'elle sait marcher. C'est sa deuxième passion. Lorsqu'elle danse, elle oublie tout, ses soucis, sa vie même, plus rien n'a d'importance. Cependant, sa fibre artistique est à ses yeux une partie très intime de son être. Très peu de personne sont au courant de tout ce qu'elle fait, et surtout de l'importance que cela a dans sa vie.
Chloe Moretz
Passionnée par la mode
S'intéresse à tout les domaines artistiques
Boit seulement en soirée
Ne se drogue pas
Peut paraître timide, au premier abord
Low'
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Low' et j'ai 16 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Sateen. J'étais sur le forum il y a quelques temps déjà, je le trouvais super et j'adorais ce scénario alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Chloe Moretz comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Ecstatic Ruby. Je fais environ à partir de 400 mots par RP, mais c'est très variable et mon personnage est un scénario crée par Sateen S. Silver.

Mot de la fin ? ▲ J'aurais vraiment hésité jusqu'au dernier moment, mais finalement c'est toi qui avait raison Sateen, j'avais trop envie de rejouer Julia ♥
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This is my story


L’infirmière tenait la nouvelle née dans ses bras, un léger sourire affiché sur le visage. Elle avait assisté à un grand nombre de naissance, mais à chaque fois elle retrouvait cette sensation magique et unique : l’émerveillement, l’émotion, une émotion si particulière qu’elle ne ressentait que dans ces moments-là. Le sourire qui illuminait en ce moment le visage des jeunes parents était également magique, à lui seul il prouvait à quel point ils étaient heureux que leur enfant soit là. Cependant il n’y avait pas de temps à perdre. En effet, ce bébé était un prématuré, né quelques semaines avant terme. Pas d’inquiétude à avoir pour sa santé, cependant il fallait faire quelques examens de routine, juste pour en être totalement sûr.

« Je vais emmener votre fille en salle d’examen et, ensuite, elle restera durant quelques jours en couveuse. Devant la soudaine inquiétude, particulièrement visible des deux parents, l’infirmière se reprit immédiatement : Tout va bien, tout va très bien même, ne vous en faîtes pas, simple précaution que nous prenons toujours pour les prématurés. »

Les parents eurent l’air rassurés et, après un dernier sourire, l’infirmière quitta la chambre, le nourrisson dans les bras. Elle se dirigea vers la salle d’examen et expliqua la situation au médecin présent. Il hocha simplement la tête, n’ayant lui non plus pas vraiment l’air inquiet. Alors l’infirmière installa le bébé dans un berceau, juste à côté d’une autre petite fille, elle aussi née avant terme.

« Ah et Beverly ? N’oubliez pas de leur mettre le bracelet autour du poignet. J’ai vu que ça n’était pas encore fait, il ne faudrait pas commettre d’erreur avec cela, rappela tout de même le spécialiste.
Bien sûr, je fais cela tout de suite. »

L’infirmière, Beverly de son prénom donc, se dirigea vers la table au fond de la salle sur laquelle étaient posés les dossiers des nourrissons présents ici. C’est ici qu’elle commit l’erreur à ne pas commettre : elle hésita quelques instants. Deux des petites filles, celle de tout à l’heure et celle se situant près d’elle, dans le berceau voisin au sien, étaient nées le même jour, à la même heure dans ce petit hôpital de Brooklyn. Bien sûr l’infirmière avait relevé l’identité de chacune mais là, elle avait un véritable doute. La porte de la salle d’examen s’ouvrit à nouveau et Ginny, celle qui était censé prendre la relève de Beverly, fit son apparition.

« Désolé, j’suis en retard… grogna-t-elle pour toute excuse.
Une heure trente c’est plus vraiment ce qu’on appelle un retard mais bref, c’est pas grave, une fois encore c’est pas grave, répliqua sa collège, soudainement hargneuse »

Elle voulait rentrer chez elle désormais, son petit-ami l’attendait, ils devaient aller au cinéma durant l’après-midi et elle était déjà très en retard. Alors elle ne fit pas vraiment attention à son acte : machinalement elle écrivit le nom et le prénom des petites filles sur deux bracelets différents et le leur noua autour du poignet. Erreur.

C’est ainsi qu’en ce 4 mars 1994, la vie de ces deux nourrissons fut bouleversée à jamais. Leurs identités échangées. La véritable fille de Scarlett et Aaron Silver devint celle d’une jeune mère célibataire, Amélia Brown, qui la prénomma Julia Candice. Cependant, elles apprirent toutes deux cela plus tard, bien plus tard…

__________

Julia n’a jamais souffert de cette séparation. Pour elle sa mère était, et reste encore aujourd’hui, Amélia. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle s’en contentait très bien. En effet : elles n’avaient peut-être pas une situation financière idéale. En vivant à Brooklyn, les choses n’ont jamais été facile et la mère de la petite fille a toujours travaillé d’arrachepied afin qu’elle ne manque de rien. Cependant, pas une fois elle n’a regretté son choix de garder son enfant, et de l’élever seule. Jamais. Julia, c’était tout simplement son petit joyau à elle, son rayon de soleil. Elle l’avait attendue, elle avait souhaitée de tout son cœur qu’il arrive, ce bébé. Et voilà qu’elle était arrivée dans sa vie, après tant d’année à l’espérer tellement fort. Elle était peut-être seule, mais qu’importe. Julia était là, elle, et c’est tout ce qui comptait. D’autant que cet enfant était tout simplement adorable. Personne n’aurait pu le nier. Très éveillée, elle s’était intéressée au monde qui l’entourait très tôt. Elle adorait apprendre et Amélia s’était donc attachée à faire son éducation avec plaisir. Julia détestait être seule, elle s’ennuyait très vite lorsque c’était le cas. Mais elle savait aussi se contenter de peu : être avec sa mère lui allait parfaitement. L’écouter parler à ses amis, l’écouter lui parler à elle ou lui lire des histoires la comblait de joie.

Elle avait six ans et avait fait sa toute première rentrée à l’école primaire il y a de cela quelques mois. Amélia, en mère perpétuellement inquiète qu’elle était, avait trouvé ce moment horrible. Laisser Julia quitter la maison, la laisser voler un peu de ses propres ailes. Elle avait hésité longtemps à lui faire l’école à la maison, mais elle n’en avait pas le temps, et ses proches s’attachaient tout particulièrement à lui faire comprendre que Julia avait besoin d’être entourée par des enfants de son âge. Sans qu’elle ose se l’avouer, Amélia avait surtout peur que le lien si particulier qu’elle avait avec sa fille se brise. Mais ce fut loin d’être le cas. Si la petite fille était particulièrement bien intégrée dans son école, si elle avait beaucoup d’amis, elle n’en oubliait pas sa mère pour autant : elle quittait l’école en courant le soir, heureuse d’aller la retrouver afin de lui raconter sa journée.

Ce jour-là, Amélia avait fini le travail plus tôt qu’à l’ordinaire. Elle avait donc appelé Sara, la baby-sitter de sa fille pour lui dire qu’elle n’avait pas besoin d’elle pour ce soir. Au lieu d’attendre Julia dans leur petit appartement, elle avait ensuite décidé d’aller la chercher à la sortie de l’école. Le visage de la petite fille s’illumina lorsqu’elle reconnut Amélia. Elle faisait rarement cela, étant donné que l’école était à quelques minutes à peine de la maison. Julia prit juste le temps de saluer ses amies avant de venir se jeter dans les bras de sa mère, qui la souleva et la fit tourner dans les airs en riant. Elles étaient heureuse de se retrouver, forcément. Le lien qui les unissait était difficile à comprendre : à cet âge là, la plupart des enfants avaient honte d’être avec leur parent, du moins, devant leur camarade. C’était loin d’être le cas pour Julia, au contraire. Lorsqu’elle était avec Amélia, plus rien n’avait d’importance autour d’elle. Elle était plus importante que tout à ses yeux.

« Maman ! T’as fini de travailler plus tôt ?
Oui Ma Puce, j’avais envie de te voir donc je suis venue directement ici. On va manger une glace si tu veux ? »

La mère n’eut pas vraiment besoin de réponse pour comprendre ce qu’en pensait sa fille. L’immense sourire qu’elle afficha et ses yeux qui brillaient lui suffirent amplement. Sans la lâcher, elle marcha donc le long de l’école avant de déboucher sur un parc. Elle reposa alors Julia au sol, qui sautillait sur place, véritablement heureuse. Pourtant, malgré cette joie, qu’elle savait sincère, Amélia sentait sa fille préoccupée. Elle ne dit rien pour l’instant et prit la main de Julia afin de l’entraîner vers le marchand de glace.

« Vanille, fraise ? demanda-t-elle.
Oui et toi, framboise, fruit de la passion ? lui répondit Julia, un petit sourire en coin aux lèvres »

Elles se connaissaient par cœur, aucuns doutes à avoir là-dessus. Pour Amélia, c’était naturel de connaître les gouts de son enfant. Pour Julia, c’était une évidence, de s’intéresser à sa mère. Une fois les glaces en main, elles s’installèrent sur un banc. La jeune maman hésita un instant : sa fille était préoccupée, c’était désormais certain, mais comment aborder le problème avec elle ? Si elle ne lui parlait pas, peut-être devait-elle la laisser non ?

« Maman ?
Oui, mon trésor ? »

Julia se tortilla sur son banc, gênée. C’était bien la première fois, qu’elle avait autant de mal à parler de quelque chose avec sa mère. Mais, du haut de ses sept ans, elle savait que le sujet qu’elle s’apprêtait à aborder était sensible, et la dernière chose qu’elle voulait était bien de blesser sa maman. Elle inspira un grand coup, et, continuant toujours de manger sa glace, se retourna pour faire face à Amélia.

« Pourquoi j’ai pas de papa… comme les autres enfants de l’école ? »

Amélia se contenta de hocher doucement la tête, cachant ainsi à sa fille le choc que venait de lui procurer cette question. Elle était troublée, vraiment. Parce que cette conversation, elle savait qu’il faudrait un jour qu’elle l’est avec Julia, mais jamais elle n’aurait cru que cela arriverait comme cela, si vite, et dans de telles conditions.

« C’est vrai ma puce, tu n’as pas de papa. Tu en voudrais un, il te manque ? »

Sans réfléchir un instant, la fillette secoua la tête négativement. Elles avaient toujours vécues seules, elle et sa mère. Donc elle ne voyait pas à quoi pourrait lui servir un père. Il ne lui manquait pas. Sa mère avait à elle seule su lui donner tout l’amour et la tendresse dont elle avait besoin.

« Non, pas vraiment… On est bien toutes les deux, hein maman ? »

Un sourire vint illuminer le visage d’Amélia. Oui, elles étaient bien toutes les deux, et elle n’avait besoin de rien d’autre que d’avoir sa fille auprès d’elle pour être heureuse. Elle était vraiment soulagée que Julia ait formulé cette réponse et non une autre. Dans ce cas-là, elle aurait sûrement eut l’impression d’avoir raté quelque chose, elle s’en serait voulu.

« Oui, nous sommes bien ma chérie. Je n’ai besoin de personne d’autre à mes côtés pour être heureuse commença Amélia, caressant avec douceur les cheveux de sa fille, qui vint se blottir dans ses bras. Elle prit une profonde inspiration et continua, laissant simplement son cœur parler. Mais tu sais, tu n’es pas la seule dans ce cas-là. Plein de petits garçons et pleins de petites filles ont vécus sans papa avant toi. Ton papa à toi, c’est vraiment un homme exceptionnel, le plus merveilleux de tous. Il était gentil, romantique, et très attentionné envers moi. Drôle aussi. Mais ton papa, Julia, c’était surtout un aventurier. Il détestait rester en place. Il voulait faire le tour du monde, encore et encore. Ne jamais s’arrêter. Mais moi, je n’étais pas d’accord avec ça. Parce que tu es arrivée dans ma vie, toi, ma petite princesse que j’avais tant attendue. Je ne voulais pas de cette vie-là pour toi. Je voulais que tu ais une vie stable. Que tu te fasses des amis, sans craindre de devoir les abandonner du jour au lendemain. Mais je ne voulais pas que ton papa soit malheureux. Alors, je lui aie dit de partir. Je l’aime encore très fort, jamais un homme ne pourra prendre sa place dans mon cœur. Lui aussi m’aime, je crois. Nous ne voulions pas de la même vie, voilà tout. Aujourd’hui, cela fait longtemps que nous ne sommes pas parlé. Mais je suppose qu’il doit être sur un voilier, en train de voguer sur les océans, comme il en a toujours rêvé. »

Julia était toujours blottit contre sa mère, et un sourire rêveur se lisait désormais sur son visage. C’était comme si elle venait d’entendre une jolie histoire, un jolie conte de fée. Mais un conte de fée dans lequel l’héroïne ne pouvait pas être avec le héros, dans lequel ils ne pourront jamais s’aimer en toute tranquillité. Elle ne comprenait pas encore à quel point Amélia avait dû souffrir. Tout ce qu’elle imaginait c’était son père, ce prince, celui de sa mère, quelque part en mer, songeant à la femme qu’il aimait toujours de tout son cœur. Mais il était libre, comme il l’avait voulu. Il n’avait pas d’attache. Il voyageait au gré de ses envies, au gré du vent, comme un joli papillon et cela faisait rêver la petite fille.

« Dis Maman, tu crois que je pourrais le rencontrer un jour ? Juste pour voir ?
Non mon ange. C’est mieux pour toi… non, même pour nous deux, s’il ne revient pas dans notre vie. »

Julia hocha la tête, tout de même déçue. Le visage enfouie dans le cou de sa mère, elle ne vit pas le sourire triste qui habitait désormais son visage. Elle ne vit pas non plus les larmes silencieuses qui ruisselaient encore le long des joues d’Amélia, et qui avaient coulés durant tout son récit. Elle l’avait aimé cet homme, cela était certain. Son départ avait été horriblement difficile à vivre pour elle. Parce qu’il était juste parfait, qu’elle ne se voyait pas vivre sans lui. Mais elle avait bien dû. Cependant, aujourd’hui elle se rendait compte que malgré tout, la blessure n’était pas encore refermée.

Sans un mot, elle se leva, gardant sa petite fille blottit contre elle et elles rentrèrent à pied jusqu’à l’appartement. Julia semblait fatiguée de sa journée, et sa mère décida de faire quelque chose qu’elle n’avait plus fait depuis longtemps maintenant. Elle l’allongea sur le fauteuil et lui joua de la guitare, pendant longtemps. Jusqu’à ce qu’elle finisse par s’endormir, à tout de force. Amélia porta alors sa fille jusqu’à son lit et l’embrassa sur le front tout en la bordant.

« Je t’aime mon trésor, je t’aime tellement… murmura-t-elle en sortant. »

__________

Julia continua par la suite de grandir, évidemment, un peu trop vite au gout de sa mère d’ailleurs. C’est toujours difficile, lorsqu’on a donné la vie de voir son petit bébé s’épanouir, sortir de plus en plus de la maison. Se faire des amis. Cependant, Amélia a eu de la chance, car malgré les années qui s’écoulaient, sa fille ne s’éloignait pas, au contraire. Elle racontait le moindre de ses petits secrets à sa maman, qui a ainsi toujours pu la connaître sur le bout des doigts. L’entrée au collège finit par arriver, et se passa pour le mieux : comment aurait-il pu en être autrement de toute façon ? Julia était vraiment un amour. Très bien élevée, elle avait des principes qu’elle respectait coute que coute. La fidélité, tout d’abord. Ses amis savent qu’ils pourront toujours compter sur elle, quoi qu’il advienne. Elle ne peut laisser quelqu’un dans le besoin de toute façon, qu’il s’agisse d’un ami ou d’un ennemi. Cela lui a porté préjudice dans le passé, mais elle ne peut s’en empêcher, c’est tout simplement plus fort qu’elle. Le respect, également. Les professeurs de la jeune fille ont toujours vu en elle une élève très polie, très attentive en classe. Très travailleuse, aussi. Amélia n’a jamais vraiment eut besoin de pousser sa fille dans cette direction : intelligente et surtout très curieuse, elle se plait à en apprendre chaque jour un peu plus sur le monde qui l’entoure. Elle est fière de ramener de bonnes notes à la maison, ce qui fait extrêmement plaisir à sa mère.

Avec le temps, Julia s’est découvert une véritable passion pour la mode : cela était là depuis toujours, bien sûr. Petite, elle adorait se rendre avec sa mère dans de grands magasins et admirer les robes de princesses, ou encore les vêtements de créateur qu’il y avait. Son plus beau noël fut sans aucun doute lorsqu’Amélia pu lui offrir une de ces robes, qu’elle avait tant regardé. Au collège, Julia était très populaire, mais dans le bon sens du terme. Elle connaissait beaucoup de monde, et se plaisait à en connaître chaque jour d’avantage. Beaucoup de filles l’admiraient pour son style. Certes, elle vivait à Brooklyn, sa situation financière n’était peut-être pas idéale, mais cela ne l’a jamais stoppé, au contraire, ça a décuplé son imagination. Elle ne s’est pas contenté de la solution de facilité : dès ses onze ans, Julia s’est procuré une machine à coudre. Avec son argent de poche, elle allait écumer le marché et ramenait tous les tissus qu’elle pouvait trouver. Les débuts furent difficiles, bien sûr, mais il se révéla qu’elle avait un don pour cela. Elle allait donc à l’école avec des vêtements de sa propre création, que ses camarades trouvaient très jolie. Quelque fois, Julia parvint même à lancer des modes, et loin de s’en vanter, elle était surtout véritablement heureuse que les gens l’apprécient, et apprécient sa façon de s’habiller au point de chercher à l’imiter.

Avec l’adolescence, arriva également le temps des premiers flirts, des premiers petits-amis. Julia adorait s’amuser, et il fallait avouer que beaucoup de garçons de son âge la trouvait à leur gout. Elle a ainsi eut quelques aventures, mais jamais rien de sérieux. Elle n’est jamais tombé amoureuse et pour cause : elle a une vision très fleur-bleu de l’amour, une vision que jamais personne n’avait pu casser. Pour elle, l’amour n’est envisageable qu’avec un grand A. Elle veut trouver l’homme qui fera battre son cœur si fort qu’elle croira que tout le monde peut l’entendre. Elle veut trouver celui qui saura l’aimer pour ce qu’elle est vraiment, qui voudra apprendre à la connaître. Elle veut un homme qui pourra la surprendre, qui sera là pour elle, toujours. Ça n’existe pas, lui direz-vous. Mais elle en est intimement persuadé et n’est pas prête à voir sa vision du monde changer.

__________

Cependant, le bonheur est quelque chose d’éphémère. Il est là, puis plus rien. Il faut dire qu’il est recherché de tous, alors peut-être s’offre-t-il simplement au plus chanceux ? Ce qui est sûr, c’est que lorsqu’il est présent, nous avons tendance à croire qu’il est acquis, qu’il sera toujours là. C’était l’opinion de Julia, en tous les cas. Tout allait bien pour elle. Elle était au lycée, elle avait des amies, elle s’était grandement amélioré en stylisme et savait que ça serait forcément son métier plus tard. Le club de danse dans lequel elle était depuis sa plus tendre enfance montait cette année une représentation du Lac des Cygnes, et elle y avait un rôle capital. Bref, elle était heureuse.

Jusqu’à ce jour-là, dont elle se souviendra pour longtemps : elle était assise à son bureau, penchée sur sa machine à coudre. Elle avait décidée de se lancer dans la création d’une robe, dont elle avait une idée extrêmement précise. Ce projet lui tenait particulièrement à cœur, étant donné que c’était un cadeau qu’elle souhaitait offrir à sa meilleure amie. Julia savait à quel point elle aimait ses créations, et elle en était vraiment extrêmement touchée, c’est pourquoi elle avait pris cette décision.

Trois coups brefs se firent entendre à la porte de sa chambre et sans vraiment attendre de réponse, Amélia y rentra. Immédiatement, Julia sut que quelque chose n’allait pas. Sa mère semblait préoccupée. Les traits de son visage étaient affreusement tirés, et la jeune fille aurait juré voir sa main trembler sur la poignée. Julia laissa sa création en suspens et se leva d’un bon, pour aller serrer sa mère dans ses bras durant quelques secondes.

« Qu’est ce qui se passe ? demanda-t-elle, la panique faisant trembler sa voix.[/b][/color] »

Amélia soupira : impossible de cacher quoi que ce soit à sa fille, elle la connaissait beaucoup trop bien. Elle ne répondit rien et alla s’assoir sur le lit de Julia, l’invitant à en faire de même d’un signe de la tête. Là, et seulement là elle parla enfin. Le moment qui s’annonçait serait particulièrement difficile, elle en avait conscience, mais elle ne pouvait plus cacher la vérité maintenant.

« Il… il faut que je te parles, Julia. C’est important.
Oui Maman ? »

Amélia prit une profonde inspiration, et attrapa la main de sa fille dans la sienne. Cette dernière sentait son cœur battre furieusement dans sa poitrine depuis que sa mère était entrée dans la chambre. Quelque chose de grave se passait, elle l’avait compris. Restait maintenant à savoir quoi.

« Je suis malade, lui avoua enfin sa génitrice. »

Aussitôt qu’elle eut prononcé ces mots, elle vit les yeux de Julia s’embuer de larme et ne put que serrer sa main plus fort dans la sienne. Pour qu’elle le lui annonce comme ça, elle savait que sa fille avait compris qu’il s’agissait de quelque chose de très sérieux. Elle ne voulait pas lui donner de faux espoir, la rassurer. Elle lui avait déjà caché sa maladie trop longtemps, inutile d’en faire d’avantage, même si ça la tuait de faire du mal à Julia de la sorte.

« Je vais devoir entrer à l’hôpital ma chérie. Et y rester durant un long moment.
Mais… depuis combien de temps es-tu malade ?
Ça n’a pas d’importance…
Maman, s’il te plait… murmura Julia. Depuis combien de temps me le cache-tu ?
Trois mois… Mais j’ai cru que ça allait s’arranger… J’ai… j’ai besoin d’une greffe de rein. J’espérais pouvoir subir l’opération rapidement, mais la liste d’attente est trop longue, et je faiblis de plus en plus. »

Amélia regardait sa fille avec désespoir. Des larmes silencieuses coulaient le long des joues de Julia. Pour que sa mère ait besoin d’une greffe, elle devait être gravement malade. Elle ne pouvait pas la perdre, non, jamais. L’idée de vivre sans elle lui est tout simplement insupportable. Elle était tout, pour elle. Elle avait toujours été là, à l’écouter, à la consoler lorsque ça n’allait pas. La possibilité qu’elle ne soit un jour plus là lui arrachait le cœur. Julia ne dit rien. Elle n’en voulait pas à Amélia de lui avoir rien dit. Tout ce qu’elle fit ce soir-là, c’est ce blottir contre elle, comme lorsqu’elle était enfant.

__________

Très vite, Julia se renseigna sur l’opération que devait subir sa mère et se rendit compte d’une chose. Elle pouvait vivre sans un rein, elle pouvait donc sauver Amélia en lui en donnant un. Elle se fichait du risque, tout ce qu’elle souhaitait, c’est pouvoir garder sa mère auprès d’elle. Bien sûr, cette dernière fut totalement opposée à l’idée, mais Julia ne lui laissa pas vraiment la possibilité de refuser. Elle était grande, désormais. C’était sa décision. Les médecins réalisèrent alors quelques analyses, afin de vérifier que Julia était bien compatible avec sa génitrice. C’est alors que l’annonce fatidique tomba : elles n’étaient pas de la même famille, pas du même sang. Impossible, donc, que Julia offre son rein.

La première réaction de la jeune femme a été de douter de sa mère. Etait-elle finalement une enfant adoptée ? Lui avait-on menti durant toute son enfance ? Mais Julia s’est vite rendue compte qu’Amélia était en fait aussi étonnée et aussi choquée qu’elle. Là ce fut l’incompréhension, et surtout le désespoir pour l’adolescente. Car elle était incapable d’aider sa mère alors que c’est ce qu’elle souhaitait le plus au monde. Elle ne pouvait pas lui donner un rein et elle allait très certainement en mourir. Alors elle s’est mise à faire de nombreuses recherches, pour découvrir pourquoi elle n’était pas la fille biologique d’Amélia et, à force d’insister et de fouiller dans son propre passé, elle a finit par découvrir la vérité. Le 4 mars 1994 un nourrisson avait vu le jour en même temps qu’elle. Elle avait été échangée à la naissance, c’était l’unique explication possible. Par chance, l’hôpital où elle est née existe toujours et elle a donc pu avoir le nom de sa famille biologique : les Silver. C’est une famille aisée, la mère, Scarlett, est une célèbre photographe et le père, Aaron, dirige une grande chaîne d'hôtels, très réputé aux Etats-Unis. Julia a également découvert qu’en plus de la véritable fille biologique de sa propre mère, il avait eut un autre enfant : une fille également, Sateen. Par chance elle est elle-même assez connu et la jeune femme a donc pu savoir assez facilement où la trouver. A Cambridge, à l’université d’Harvard.

C’est ainsi que cette année, alors qu’elle est âgée de 18 ans, Julia a tout abandonné et est parti de Brooklyn pour aller à la rencontre de Sateen. Elle a laissé son lycée, elle a laissé ses amis. Mais elle ne peut pas regretter ce choix car elle sait pourquoi elle fait tout cela. Pour sauver sa mère. Il faut absolument qu’elle dise la vérité à sa sœur biologique pour qu’elle la mène vers la file biologique d’Amélia. Ainsi elle pourra la sauver.

Cela fait plusieurs mois désormais qu’elle est à Harvard, depuis décembre exactement. Mais Julia n’a pas réussi à avouer la vérité à Sateen. Elles sont proches, pourtant, mais c’est trop difficile. D’autant que la jeune Silver vient d’apprendre l’existence de sa sœur jumelle. Pourtant le temps presse, et de plus en plus. La jeune fille va devoir prendre son courage à deux mains, car ce qu’elle souhaite plus que tout, c’est pouvoir sauver sa mère.



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tu es de retour Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  3850463188 rebienvenue
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MA COUSIIIIIIIIIINEEEE. Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  3850463188
Re bienvenuuue alors, bon courage pour ta fiche. Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  2109348208
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Tu es revenuuuuuuuuuuue trop biiiiiiiiiiien hanwii
Re-Bienvenuuuuuuuuuuuue Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  3850463188
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Hiiiiiiiii, merci beaucoup à tout les trois !!!! hanwii :D Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  3850463188
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Rebienvenue Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  1001568715
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Re-bienvenue Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  1001568715
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Bienvenue Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  3850463188
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Bienvenue Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  2511619667
& bon courage pour ta fiche Julia C. Brown ♥ Chloe Moretz  3850463188
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