sleeping beauty. — (( selina ♡ ))

La veille, tu avais été invité au bal de promotion à l’Université d’Harvard et tu avais passé un très bon moment en compagnie de ta jeune cavalière. Néanmoins après une semaine à New-York où tu devais obtenir de nouveaux contrats juteux, il fallait bien revenir à ta routine habituelle dans les locaux de Palm Rings, ta société d’investissements que tu avais lancé en 2018 avec une immense fierté. Tu y restes pendant des heures et des heures jusqu’à ce que ton corps te rappelle que tu n’es pas un surhomme et qu’il fallait rentrer pour que tu dormes un peu. C’est donc très tard dans la nuit, aux alentours d’une heure du matin que tu finis par monter dans ton lit et t’assoupir presque immédiatement. Comme à ton habitude, tu ne portes rien pour dormir et d’autant plus qu’actuellement, il faisait une chaleur étouffante sur Boston et ses environs. Puis de toute façon, été comme hiver, tu aimes dormir dans le plus simple appareil. Fin bref, tu finis par trouver le bon chemin pour le pays des rêves mais une voix et un parfum que tu connais très bien, te tirent hors de tes rêves. « Bruna ? » dis-tu en te décalant pour laisser la place à ta meilleure amie, elle qui avait pris l’habitude de rejoindre dans ton lit à n’importe quelle heure de la journée depuis votre plus jeune âge. « Elle était bonne cette soirée ? » lui demandes-tu en ouvrant finalement les yeux et tu tournes le regard vers elle.

Dans les bras de Morphée depuis un petit moment, tu finis par te réveiller lorsque tu as senti la présence de Bruna à tes côtés. Ne devait-elle pas passer la soirée avec ses amies ? Pourtant, ça ne te surprend qu’à moitié de la voir débarquer chez toi. Elle avait toujours fait ça et c’est mieux ainsi, donc tu te décales légèrement pour qu’elle puisse se faufiler complètement sous tes draps. Lorsque tu lui demandes si sa soirée avait été bonne, elle répond positivement avant de te demander si la tienne s’est passée au bureau comme d’habitude. « On ne change pas une équipe qui gagne » souris-tu, confirmant ainsi la déduction de ta meilleure amie, avant de rajouter : « J’ai pris du retard sur un dossier en allant au bal de promotion à Harvard hier ». Elle ne savait que trop bien, à quel point tu es marié à ton travail en ce moment. Mais c’est aussi son cas ! On vous a tellement rabâchés que vous n’arriveriez à rien quand vous étiez jeunes… Maintenant vous aviez pleinement réussi mais vos ambitions étaient devenues trop grandes donc vous ne pouviez pas lâcher du lest.