Le bal s'était plutôt bien passé. Du peu que je me souvenais évidemment. Je ne savais même pas comment je me retrouvais ici, à la porte de chez James. Cela faisait longtemps que je n'étais pas venue ici. La dernière fois datait d'il y a plus d'un an ... Depuis que j'ai fais cette fausse couche, j'ai plus ou moins coupé les ponts avec James. Donnant son affaire à un collègue. Je n'avais pas le courage de le regarder en face. Je n'étais pas sûr qu'il était le père de cet enfant, mais j'en étais pourtant certaine à 95%. "JAMES !!!" Criais-je, tout en frappant à sa porte. "C'est moi !" Je ne savais pas l'heure qu'il était, mais ce n'était surement pas une heure à laquelle on s'attendait à une visite. Cool. S'il dort à poil, j'allais surement pouvoir le voir à moitié nu.
La semaine dernière, j’ai eu un accident de la route, c’était un léger accident de moto. Heureusement, ce n’est rien de grave, mais je me remets doucement. Je me soigne seul. J’ai été bête sur la route, j’ai voulu faire le fou avec la moto en roulant à fond la caisse. J’ai su me contrôler, mais ça aurait pu être très grave, je n’ étais pas saoul, sinon pas sûr que je serais encore vivant ce soir. Je l’ai échappé belle. J’ai une cicatrice en bas du dos, une marque de l’accident. Au moins, ça fait un côté sexy du bonhomme. Il faisait chaud, donc j’étais torse nu. J’étais dans la salle de bain, j’avais besoin de me rafraîchir un peu. Puis j’entends une voix que je connais bien. Celle de Rebecca. Ça fait un an que je ne l’ai pas vu, quand j’avais entendu ça vois, ça m’avais percuté, je me suis dit elle ici ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Elle qui m’avait rayé de sa vie du jour au lendemain. Au début je ne le cache pas, je lui en ai voulu, mais ça fait un an. Je veux juste savoir pourquoi elle est en train de crier devant ma porte. Je me rends donc au balcon. Pour lui dire Becca ? Tu vas réveiller tout le monde.J’avais la flemme d’enfiler un t-shirt. Je la rejoins pour lui ouvrir puis je l’ai fait entrer chez moi.
Le lendemain j'allais surement m'en vouloir et me demander pourquoi j'étais venue ici. Mais pour l'instant, je ne m'en préoccupais pas. J'avais tout simplement envie de voir James et coucher avec. Si tel était aussi son désir. A croire que je pouvais faire oublier cette année d'absence. Pourquoi pas. Après avoir crié, je le vis apparaitre, torse nu. Je le regardais avec désir, tout en m'avançant vers lui, je posais ma main sur son torse. "J'avais oublié comment t'étais canon toi." Et trop bien qu'il soit déjà à moitié à poil, cela me donnera moins de travail. Je montais chez lui, me rappelant de l'endroit, comme si c'était hier. Et à peine la porte fermée, je retirais ma robe. Comme si c'était normal. Tout en le regardant, je lui dis. "Bah quoi ? T'es déjà à moitié à poil." Faut bien que je te rattrape un peu. "J'espère que je ne te dérangeais pas." T'es sérieuse là Becca ? A cette heure là, il dormait surement... Puis je fis le tour de l'endroit, à la recherche de changements. Sauf que les petites détails je ne me souvenais pas... Je décidais donc de revenir vers James et le relooker lui. "Hey, t'as pris des muscles ou quoi?" Demandais-je tout en lui touchant le bras. Mon regard dériva sur son torse musclé. J'avais bien fais de venir ici pour terminer ma soirée.
Je ne savais même pas l’heure qu’il était, j’étais dans ma chambre en train d’écrire, enfin, j’avais plutôt tenté d’écrire, car je venais de tout effacer avant la venue de la jeune femme. Niveau inspiration ce n’est pas ça du tout, mais peut-être que la belle brune va changer les choses ce soir ou plutôt cette belle nuit qui s’annonce. Becca avait envie de moi, de mon côté, c’était réciproque, elle était bourrée, je devais être prudent, mais le désir que j’approuve pour elle, je ne pouvais pas faire autrement. J’avais souvent pensé à notre nuit de sexe, il faut dire qu’elle était l’une des rares femmes à me donner autant de plaisir dans un lit. Elle venait de retirer sa robe comme ça, je la regarde en me mordant la lèvre, évidemment que je la reluque évidemment que je pose mon regard sur sa poitrine. Je lui réponds : je peux te retourner le compliment. Pour mon corps de rêve, je peux dire merci aux heures de sport que je passe dans la semaine après les cours que je donne à Harvard. C’est tout simplement du travail, je ne suis pas comme ses gamins qui prennent, je ne sais pas quoi pour avoir des bras musclés. Mais tu fais bien Becca, dis-je en observant la belle brune de la tête au pied. Tu ne me déranges pas du tout, c’est juste que je suis surpris de te voir ici. Dis-je en me mordant à nouveau la lèvre. C’est vrai, ça te plaît ? Elle était proche de moi, je l’attire encore plus contre moi afin qu’elle puisse se régaler avec ma musculature, je l’embrasse dans le cou avant de glisser mes mains tout le long de son dos pour y caresser ses fesses.
Je n'avais clairement pas réfléchi en venant ici, car sinon je ne serais pas venue. Du moins pas dans cet état, bourrée, et avec cet envie de refaire l'amour avec lui. Je m'étonnais presque d'avoir retrouvé l'adresse et le chemin... Depuis le temps. Alors que j'entrais à peine, je me mis à mon aise, à enlever ma robe, chose que j'avais déjà faite durant ma soirée... mais passons. J'en profitais pour le mater, chose que je n'avais pas pu faire de ma soirée. C'était si bon de pouvoir observer un tel corps, aussi musclé, et de se dire qu'on peut y gouter. Et alors que je me retrouvais très proche de lui, je fus surprise de le voir aussi entreprenant. Je ne pensais pas qu'il l'aurait été, après l'avoir littéralement ghosté il y a un an. Mais il ne semblait pas rancunier, c'est bien pour moi ça. Tu m'as toujours plu James... Mais ta situation, et notre relation client/avocate, a toujours fait que notre relation soit saine. Jusqu'à ce fameux soir où tout a dérapé. Viens là. Puis je lui pris le visage dans mes mains et l'embrassa, doucement. Comme si je tentais de retrouver quelque chose. Ou tout simplement, je souhaitais profiter. Je ne sais pas trop. Mes idées étaient trop embrouillées.
Je suis un peu dégoûté pour ma moto, car c’était un cadeau d’un ami. Elle était belle, j’en faisais des jaloux. J’en avais même dans l’idée de faire une collection de motos pour mon garage, bon, c’est sur il faut mettre beaucoup d’argent de côté, mais c’est un loisir que je peux me permettre. Je n’ai pas beaucoup de loisirs dans ma vie, alors dès que j’en ai une, j’en profite. Je suis novice dans la collection de motos donc je me suis renseigné auprès d’une amie qui s'y connaît bien. On se donne même rendez-vous une fois par semaine pour bien en parler, me conseiller correctement pour ne pas que je fasse un mauvais achat. Le seul problème, c’est qu’il ne faut pas que je tombe dans une dépendance, ce genre d’achat ça peux rapidement devenir une drogue, mais je suis bien entourée pour que je ne fasse pas trop de bêtise avec mon argent. C’est une phrase que j’aime entendre ma belle. Dis-je en souriant. Elle prend ensuite mon visage pour m’embrasser, je prolonge le baiser de la demoiselle en jouant avec sa langue. J’attire ensuite Becca dans ma chambre, on continue de s’embrasser chaleureusement puis je la plaque sauvagement contre le mur de la chambre en glissant mes mains sur ses seins. J’ai très envie de toi, je l’embrasse une nouvelle fois dans le cou en caressant une nouvelle fois sa poitrine.Je baisse ensuite mon pantalon pour me retrouver en boxer face à la demoiselle. J’embarque ensuite Becca sur le lit puis je me mets sur elle en lui caressant les jambes.
Sans me rendre compte j'étais en train de revivre la même soirée que la dernière fois. Bourrée, je venais voir James et je faisais tout pour terminer dans son lit. Seulement, la dernière fois ça avait plutôt mal terminé, sans même qu'il n'en sache quoique ce soit. Décidemment je fais vraiment n'importe quoi. Puis comme si une erreur ne suffit pas, je la refais. De telle sorte à être sûr qu'il s'agisse d'une erreur. Mais cette fois-ci, je ne terminerais pas enceinte. J'ai tout fais pour. Un problème de réglé déjà. Je le laissais donc faire, prête à passer un bon moment en sa compagnie. Ah ouais ? Bah prouve-le moi. Lui répondis-je alors qu'il me disait avoir envie de moi. Je terminais alors sur son lit, mon ami, ou peu importe ce qu'il était pour moi, sur moi. Excitée, prise par le plaisir du moment, je ne réfléchis plus à rien. A part le corps de James. Un corps, qui m'avait, il faut le dire, manqué. J'en profitais alors pour le caresser et être sûr qu'il était bien là. Ou plutôt que j'étais bien là et que ce n'était pas qu'un fantasme.