unstable (jillace)

Tw : rien pour le moment mais on ne sait jamais face

ça raisonne dans ma tête, comme une stupide chanson qui tourne en boucle. le même disque, les mêmes images qui je vois défiler et qui me donne envie de descendre un bon verre d'alcool avant de le balancer contre un mur. pourtant je ne sais pas vraiment au fond de moi pourquoi je suis irritée à ce point. c'est vrai quoi, j'aime bien passer du temps avec toi, on s'amuse bien et on passe du bon temps tout les deux mais honnêtement, on peut rien attendre de plus l'un de l'autre. toi t'es un jeune étudiant fougueux et moi je suis une prof obsédée par son boulot. on a rien en commun, c'est complètement ridicule. alors pourquoi te voir discuter avec elle au bar, elle qui pourrait être moi vu l'âge et le fait qu'elle soit prof, vous voir rire ensemble avant de vous éclipser, ça m'agace ? pourquoi j'ai l'impression de me sentir un tout petit peu.. jalouse ? trahis ? putain mais Jill t'es ridicule. je prends un autre verre avant d'aller danser un peu avec Victoria et discuter avec Oscar. j'ai cessé de te chercher du regard dans la foule et je continue encore de faire ma petite tournée dans la salle principale pour bien faire mon devoir de chaperon. je finis par me tourner vers Vic et Oscar. « je vous laisse pas longtemps, je vais juste me rafraîchir un peu et prendre l'air et je reviens vite » sourire sincère à mes deux amis et je m'éclipse. un passage par les toilettes pour mettre un peu sur mon visage et vérifier que mon soutif de fortune tient toujours la route et je retraverse le couloir, plongé dans l'obscurité, dans l'autre sens. plus j'avance en direction de la lumière et de la musique et plus j'ai l'impression de distinguer une silhouette que je connais. de loin on dirait Sim mais en me rapprochant encore, c'est toi que j'aperçois. « salut » que je lance, un petit sourire sur les lèvres alors que je ne sais pas si je m'arrête ou si je continue ma route.

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with @Jill Rothschild
warning : ras pour l'instant les gars
the 20.05.2022 - soir du bal - couloirs du gymnase
on peut pas dire que tu te fasses chier à ce bal. tu sais plus où donner de la tête. entre les potes, la famille et les autres... compliqué de se poser quelques minutes. t'as aussi passé une bonne heure dans ce photomaton à prendre des clichés aussi cons les uns que les autres. tu passes par la case toilettes pour te rouler un joint, avant de reprendre la soirée. et c'est dans le couloir que tu la croises enfin. tu l'as repérée de loin tout à l'heure dans sa magnifique robe. vraiment divine — euh.. salut. que tu lâches, sourire qui s'estompes peu à peu devant son ignorance. comme ci, elle t'connaissait vite fait. comme ci tu comptais pas. t'hausses les sourcils. tu jurerais que ça fait au moins deux fois qu'elle évite ton regard dans la soirée. c'est quoi son problème ? t'aimes pas du tout ça — tu sais qu'on peut au moins s'parler sans se chauffer hein ? puis t'essayes de faire un peu d'humour pour cacher ta déception — j'sais que j'ai des coeurs pleins les yeux quand je te regardes, mais t'inquiètes, j'ai appris à gérer quand y a du monde autour de nous. bon pour l'instant ya personne dans le couloir, alors tu t'autorises à parler normalement. tu t'autorises même à lui saisir le poignet doucement. t'as capté qu'elle était presque sur le point de partir.

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Tw : rien pour le moment mais on ne sait jamais face

unstable @Jace Wolford

j'ai voulu me faire belle ce soir, parce que c'est l'occasion, c'est le moment idéal. parce que j'aime ce moment avant la soirée où je m'apprête, où je pense à une coiffure, un maquillage et que je me demande si ça va plaire, parfois même si ça va te plaire. j'ai voulu me faire belle parce que j'avais envie de sentir te regard sur moi, même si on pouvait pas se comporter comme quand on est que tout les deux dans notre bulle. et résultat j'ai eu l'impression d'être ridicule pendant une seconde. la seconde de trop. la grande et puissante Jill Rothschild n'a pas le droit de se sentir comme ça, elle doit se reprendre et ne penser qu'à elle. j'entends ma mère me gronder ces mots dans ma tête. alors j'ai continué ma petite vie, entre surveillance, amusement et discussion. j'ai sentie ton regard quelque fois sur moi et quand mes yeux croisaient les tiens, je détournais mes iris pour me concentrer sur autre chose. tout ça parce que je t'ai vu parler avec une prof de droit. ridicule ma pauvre Jill. alors quand je te croise dans le couloir, je suis distante et fuyante aussi. c'est mon mécanisme de défense sur l'instant « mh ouais je sais » heureusement d'ailleurs, parce que je compte pas le temps qu'on passe ensemble sans forcément baiser. même si je me suis convaincue du contraire pendant des années, toi et moi c'est pas qu'une histoire de sexe. « j'ai remarqué que t'avais apprit à gérer oui. t'es même passé maitre dans la matière » que je lâche alors que je dégage doucement mon poignet de ta prise, tout en regardant autour de nous.

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with @Jill Rothschild
warning : ras pour l'instant les gars
the 20.05.2022 - soir du bal - couloirs du gymnase
tu comprends certainement pas son comportement d'un coup. t'as juste l'impression que vu que vous êtes entourés de tous, elle ne cherche qu'a t'éviter. ou du moins faire comme ci tu ne comptais pas autant que tu pensais. t'aimes pas ça. poigne virile qui vient saisir son poignet pour la retenir. pour lui faire comprendre que t'aimes pas forcement sa manière d'agir ce soir. tu pourrais t'en foutre, ou ne pas lui montrer que ça t'atteins mais t'es pas comme ça. elle le sait. t'aimes pas qu'on t'ignores. toi t'as rien fait de mal. au contraire, t'aurais même voulu danser avec elle à moment donné dans la soirée. et si c'était pas sur la piste de danse, ça aurait été ailleurs. elle se retire de ton emprise et tu comprends pas. sourcils qui se froncent, tu grognes légèrement. t'as envie de comprendre, mais pas envie de t'embrouiller. pour détendre l'atmosphère, tu lâches finalement en la regardant des pieds à la tête, le regard rempli d'coeurs parce qu'elle est trop canon — t'es belle. t'essayes même de t'approcher un peu, mettre ta main sur sa hanche. ouais ça t'donnes des envies. mais jace, tu venais pas justement de lui dire que tu voulais pas forcement que vous vous chauffiez ? bon t'façon elle a pas l'air dans l'mood pour ça. tu la sens tendue, et malgré les efforts pour la décoincer, tu te recules de nouveau, reprenant un air plus sérieux — bon tu m'dis ce que t'as là ? tu viens retrousser les manches de ta veste parce que toi, t'aimes pas les embrouilles, ça t'donnes des bouffées de chaleur.

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Tw : rien pour le moment mais on ne sait jamais face

unstable @Jace Wolford

putain mais j'ai trente deux ans et je suis en train de râler parce que mon plan cul de vingt cinq ans drague à son bal de promo. est-ce que quelqu'un dans l'assemblé accepterais de me mettre une énorme baffe dans la gueule pour me remettre les idées en place ? je déteste quand je ressens ce picotement dans la poitrine, il n'annonce jamais rien de bon et je ne parle pas d'une crise cardiaque. mon poignet que je soustrais de tes mains, tente de rester à une distance respectable, alors qu'on est seul au monde dans ce couloir. je me mords la lèvre quand tu me dis que je suis belle et je souris très rapidement. « merci.. t'es beau toi aussi » parce que c'est la vérité et que tu mérites quand même que je te le dise. ta main qui frôle ma hanche, mon regard qui panique parce que je suis incapable de te repousser en réalité. j'en ai pas envie en fait mais j'ai aussi envie de balancer dans la gueule que t'es un con. en fait tout se mélange dans ma tête, ajouté à ça les shot de tequila qu'on vient de se faire avec Vic et je suis ralentie dans l'analyse de mes réactions. « y a rien » non bon là Jillou t'es mignonne mais on dirait une enfant de douze en qui boude ses haricots. « j'sais pas, je crois que j'ai trop bu. ça m'a saoulé de te voir draguer la prof de droit au bar » que je souffle dans le plus grand des calmes comme si je venais de dire que ça me saoulait de pas avoir pu mettre de soutif sous ma robe parce que sinon ça laissait des traces. « mais c'est parce que j'ai trop bu » mh mh je mens. et alors je mens comme une déesse, sauf que toi, tu me connais par coeur et tu sais quand j'essaie de te balader.

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with @Jill Rothschild
warning : ras pour l'instant les gars
the 20.05.2022 - soir du bal - couloirs du gymnase
elle te fait la tronche. tu l'as capté, mais elle arrive quand même à te renvoyer le compliment. ce qui ne manque pas de te faire sourire d'ailleurs. un brin amusé, tu viens passer une main derrière ta nuque. puis quand enfin elle dit ce qui la déranges, tu fronces légèrement les sourcils — la prof au bar ? t'as pas capté mais c'était plutôt elle qui me chauffait à mort. bon en même temps, t'as pas à te justifier et puis, jill elle a un petit coup dans le nez, donc ça accentue le fait qu'elle ait eu un peu la quinte parce que la prof c'est une vieille. elle aurait été jeune, ça aurait pas été la même. en fait, t'as capté que jill elle veut être TA vieille. genre la plus vieille que tu te tapes. pour le coup, tu préfères pas en parler, mais juste après, tu t'es tapé la fameuse prof. et pour le coup, niveau âge, elle la bat largement puisse qu'elle est pas loin de dépasser les cinquante ans. le fait que tu te sois tapé la prof, elle a surement pas envie de le savoir, puis ça t'apporterais rien de lui dire — donc c'est pour ça que tu boudes.. t'inquiètes dans la trentaine ya que à toi que j'aime faire des câlins. sourire espiègle qui se dessine au coin de tes lèvres tandis que tu t'approches un peu plus d'elle. doucement mais surement. t'as pas envie de te prendre un pain dans la tronche non plus.

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