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Our dead are never dead to us, until we have forgotten them.
Quand je reçus le sms de Jason me proposant de dîner au restaurant tous les deux ce soir-là, un sourire se dessina sur mon visage. Il y avait bien longtemps que nous ne nous étions parlés et j'avais grand besoin de m'aérer le cerveau, de sortir de ma triste chambre d'étudiante. J'avais beau m'être promis d'être forte pour Candice, de ne pas me tourmenter l'esprit au sujet de Solweig ou du retour soudain de Charles, ni le travail sur lequel je m'acharnais encore davantage, ni mes romans ne m'empêchaient de m'interroger. Un rien me rappelait la situation et cela ne pouvait plus durer. Je saisis cette occasion pour repartir d'un meilleur pied. Cela ne faisait que trois semaines que l'enterrement avait eu lieu mais si je souhaitais avancer je ne pouvais me permettre de continuer de la sorte. Tant de questions resteraient à jamais sans réponse et Solweig ... Cela me parut stupide de penser une telle chose, mais Solweig resterait dans mon coeur pour toujours. Et elle ne voudrait sans doute pas que son geste ... Elle voudrait me voir heureuse, Solweig a toujours voulu notre bonheur ... Elle ... Oh pourquoi cela fait-il si mal ? Perdre quelqu'un est toujours douloureux mais on ne peut s'imaginer à quel point tant qu'on ne l'a pas vécu soi-même ...
La vie est d'une ironie si on prend le temps d'y réfléchir. Elle prend Solweig mais me renvoie un fantôme de mon passé en contrepartie. Charles. Bon sang mais que vient-il faire à Cambridge ? Qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Pourquoi est-il parti il y a quatre ans ? Pourquoi... Arg. Arrêter de penser à Charles. Arrêter de penser à Charles. Cela ne devrait pas être si compliqué pourtant, j'avais bien réussi à l'oublier. Mais qu'est-ce que je raconte ? Il n'est jamais sorti de mon être, une part de lui était toujours là me rappelant continuellement son abandon inexpliqué. Me rappelant que je ne méritais plus son affection, pas même un maudit sms. Rien. Rien d'autre que le silence.
Dans mes pensées, je me rendis subitement compte que mes pas avaient dépassé le lieu de rendez-vous. Rebroussant chemin je finis par atteindre le restaurant. Ayant demandé au maître d'hôtel si Monsieur Lorenzo était déjà arrivé, je le rejoignis sans plus tarder. « Bonsoir Jason ! Je suis navrée de ce léger retard, je ... Disons que mon cerveau me joue des tours et je me suis légèrement égarée dans la ville. Si tu savais comme cela me fait plaisir de te voir ! » Je lui accordai naturellement un sourire et m'assis en face de lui après avoir ôté ma veste.
La vie est d'une ironie si on prend le temps d'y réfléchir. Elle prend Solweig mais me renvoie un fantôme de mon passé en contrepartie. Charles. Bon sang mais que vient-il faire à Cambridge ? Qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Pourquoi est-il parti il y a quatre ans ? Pourquoi... Arg. Arrêter de penser à Charles. Arrêter de penser à Charles. Cela ne devrait pas être si compliqué pourtant, j'avais bien réussi à l'oublier. Mais qu'est-ce que je raconte ? Il n'est jamais sorti de mon être, une part de lui était toujours là me rappelant continuellement son abandon inexpliqué. Me rappelant que je ne méritais plus son affection, pas même un maudit sms. Rien. Rien d'autre que le silence.
Dans mes pensées, je me rendis subitement compte que mes pas avaient dépassé le lieu de rendez-vous. Rebroussant chemin je finis par atteindre le restaurant. Ayant demandé au maître d'hôtel si Monsieur Lorenzo était déjà arrivé, je le rejoignis sans plus tarder. « Bonsoir Jason ! Je suis navrée de ce léger retard, je ... Disons que mon cerveau me joue des tours et je me suis légèrement égarée dans la ville. Si tu savais comme cela me fait plaisir de te voir ! » Je lui accordai naturellement un sourire et m'assis en face de lui après avoir ôté ma veste.
code by rainbow & quote by George Eliot
- Spoiler:
- Pardon du retard et de la nullité
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