rich kid blues | maëston

@Preston Carmichael le compte à rebours des examens de fin d'année était lancer. dans quelques jours seulement, tu te retrouverais dans l'immense amphithéâtre, à devoir tout donner et faire chauffer ta cervelle pour ne pas retaper ton année. c'était la période de l'année la plus stressante. tu mettais toujours tes réseaux sociaux en off, afin de n'avoir aucune distraction durant tes révisions. mais cette année, les examens allaient être encore plus compliqué. t'avais l'impression de saturer de ta vie à boston. tu saturais tellement de ton quotidien à harvard que tu serais capable de tout quitter sur un coup de tête, de faire tes valises et de retourner sur londres. mais tu ne le ferais. plus qu'un an d'études et tu serais enfin débarrassée, enfin libre d'exercer tes fonctions de styliste et d'influenceuse. tu serais libre d'aller habiter où tu le désirerais. tu arrivas chez preston pile à l'heure. t'avais apporté quelques bières rubis que tu avais trouvé dans ton frigo. — c'est maë, annonças-tu lorsque tu pénétras dans son appartement. — sors de ta grotte et montre-moi ta tête, tu dates tellement que je l'ai sûrement oublié, le taquinas-tu bien que tu avais l'impression de ne pas l'avoir vu depuis une éternité.

(Invité)

@Maëlys Carmichael

les nuits étaient des journées plongées dans la pénombre et les journées étaient des nuits ensoleillées. un rythme de vie auquel il s'y faisait : c'était prédestiné, dans son sang, déjà clubber dès le plus jeune âge - assumer cette partie de lui s'était avéré plus complexe que prévu. alors s'ils se voyaient pour diner, pour preston, c'était comme un rendez-vous au petit déjeuner. si les après-midi pouvaient être considérées comme des extrêmes à dormir ou à faire du sport, il décida tout de même d'aller se prendre une douche avant e recevoir sa petite soeur. il n'eut pas la perception de l'heure mais quand il arrêta le jet d'eau, il lui semblait reconnaitre la voix féminine familiale être arrivée dans les lieux. après avoir mis son bas, il descendit e l'étage, attrapant un t-shirt au passage qu'il mit. — bah ouais mais la faute à qui ? ça révise, ça fait la fête, ça a même plus le temps pour son frère. dit-il avant de se mettre à bailler et à se gratter la tête. il vint jusqu'à elle, lui faisant la bise. — t'as ramené de la bière de prolo ? j'crois qu'il me reste du champagne au frigo. comme pour signifier et prouver ce qu'il disait, sortant ladite bouteille. — bon, allez, raconte moi la crise existentielle. qu'est-ce qu'il t'arrive ?

(Invité)

@Preston Carmichael ce que tu appréciais avec preston, c'est que vous vous aimiez sans avoir besoin d'en faire des tonnes. vous n'aviez pas besoin de vous voir en permanence, de vous dire des mots d'amour tous les quatre matins pour savoir que vous comptiez l'un pour l'autre et que quoi qu'il arrive, vous seriez toujours prêts à vous soutenir. pénétrant dans son appartement, tu refermas la porte derrière toi tandis qu'il pointa le bout de son nez. croisant son regard, un sourire naquit sur ton visage, te donnant un air rayonnant malgré la difficulté éprouvée durant ces derniers jours. — je révise, oui mais la fête n'abusons rien. j'te laisse gérer de ce côté, lui répondis-tu en t'approchant de lui pour lui claquer une bise amicale. — j'bois du champagne que pour les grandes occasions. là il y n'y a rien à fêter. du moins pour ma part. t'as quelque chose à m'annoncer ? un couple, peut-être ? le taquinas-tu d'un sourire malicieux alors que tu te dirigeas jusqu'à la cuisine, déposant le pack de bière sur la table centrale. — une crise existentielle ... c'est le terme exact, fis-tu remarquer. — mais j'ai bien besoin de boire avant d'parler. t'as un décapsuleur quelque part ? lui demandas-tu en ouvrant le pack pour récupérer une bière rouge.

(Invité)

@Maëlys Carmichael

la vie était une fête. chaque jour était à célébrer et il buvait du champagne comme si les autres buvaient de la bière à l'apéro. ça ne le gênait pas, clairement pas le moins du monde, surtout lorsqu'il était en présence d'invités, uniquement pour soigner le paraître. — hého, te fous pas de moi. dit-il en ricanant, prêt à lui adresser une petite tape. non, bel et bien célibataire, personne en vue. ce n'était qu'un rêve, un songe, un fantasme. mais personne ne pouvait se vanter d'avoir mis le grappin sur le carmichael. lui aussi semblait insensible à tout. tristement d'une certaine manière. — ahlala, chère soeur, j'te connais, et j'aime pas te voir si contrariée, ça peut accentuer tes rides sur le front. dit-il d'un petit sourire alors qu'il acquiesça d'un mouvement de tête pour aller chercher un décapsuleur qui trainait dans un tiroir de bric à brac, lui lançant pour qu'elle le rattrape. — c'pas avec de la bière que tu vas être bourrée, t'sais donc boire ne t'aidera pas. il attrapa une coupe de champagne, allant dans la cuisine pour s'en verser un verre, s'asseyant en face d'elle pour trinquer avec elle. — j'suis tout ouï.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)