this chapter feels really good ༝✩ shawan

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@Shalimar Rothschild

les red sox contre les blue jays ? impossible pour toi de quitter l'appartement. encore moins ton lit. poches de chips étalées sur ta couette, bouteille de coca à côté de ton lit, match projeté sur ton mur via ton video projecteur. c'est pas la classe à dallas. c'est la classe à boston. et c'est en textant avec shalimar que, de fil en aiguille, vous en êtes venus à vouloir passer le reste de la soirée ensemble. en l'attendant, tu prends juste la peine de prendre un aspirateur de table pour aspirer les miettes de chips sur ta couette. sonnette qui retentit quelques longues minutes plus tard. tu prends ton courage à deux mains pour te lever du lit, traine des pieds jusqu'à la porte, puis l'ouvre — t'arrives à la fin du match. c'est pas pour le match qu'elle est venue, mais pour faire des galipette sur ton matelas d'eau, t'as capté. arques un sourcil, puis t'écartes de devant l'entrée pour lui faire signe de rentrer — on va s'poser direct dans la chambre, ya déjà tout d'installé. sourire léger qui nait au coin des tes lèvres — t'as pensé à ton pyjama pilou pilou ? c'est soirée pyj ce soir cocotte.

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@Iwan Lockhart — La haute sphère se fait attendre mais on ne peut brusquer l'élégance. Lorsque je sonne et que tu m'ouvres, je te dévisage avec curiosité, prenant le temps de t'écouter en même temps. ❝ Au moins, tu as pu le suivre en restant concentré... ❞ commence-je par dire tout en lançant mon bras près de ton tee-shirt pour en extraire une miette de chips plutôt apparente, ❝ ... Tout en mangeant tranquillement. ❞ Je ne réagis pas, le silence faisait son oeuvre, tandis que tu avances pour me laisser prendre place en ta demeure. Pas de timidité ou autre chichi, je dépose mon sac sur le premier meuble adéquate qui passe devant ma main et me défais de mes chaussures n'ayant pas leur place dans ta chambre. D'une oreille tendue, je ne manque aucun de tes mots et, arrivant devant la porte de ta fausse porcherie, je baisse le visage tout en captant ton regard. ❝ Tu as ton pilou pilou toi ? ❞ Je passe une main dans mes cheveux, les remettant en place avant de me soustraire à ma veste. Sans me faire prier, je rentre et dépose celle-ci sur une chaise avant de m'assoir en coin de lit. ❝ J'espère que tu comptes la lingerie comme un pyjama car tu sais que d'ordinaire, je dors rarement avec une once de tissu sur moi. ❞ Qui a dit que toutes les femmes étaient frileuses ? Peut-être le sang chaud bouillant dans mes veines a eu raison de ma température corporelle mais s'il y a bien un radiateur qui ne peut être éteint, c'est bel et bien moi. Mes yeux s'attardent de gauche à droite et je décide de prendre place sur le lit, cette robe ample ne servant que de leurre à ce qui se cache en dessous. Mes bras s'allongent, mes jambes s'étirent, et tout en me posant de côté, je dirige mon regard vers toi. ❝ Tu comptes mettre un truc sur ta télé pour se mettre dans l'ambiance ou tu veux me déballer de suite comme ton paquet de chips ? ❞ Défi ou presque, vacherie ou non, je me plais à être directe avec toi. Je n'ai rien à perdre mis à part te faire perdre le contrôle. Rien n'est plus agréable que de jouer avec toi comme on joue avec les mots. Le romantisme est mort, enterré par des coeurs mal-nourris, se lançant une balle de sarcasme comme voile de nos douceurs interdites.

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@Shalimar Rothschild

tu relèves pas à sa première remarque. te contentant juste d'afficher un petit air rieur en acquiesçant d'un signe de tête à ses mots. clairement, pas sur qu'avec elle à tes côtés dans le lit, t'aurais été uniquement focus sur le match. elle aurait pas arrêté de bavasser toutes les secondes pour rien. une fille quoi. regard qui se pose rapidement sur sa main venant retirer la miette de chips de ton tee-shirt. arf. prit en flagrant délit. du moins, pas tellement parce qu'avec toi c'est tout naturel. sauf que t'es censé quand même manger assez proprement. tu repasses après sa main un coup sur ton tee-shirt avec la tienne histoire de finir le travail. semblerait qu'il en reste encore un peu. t'es crade quand même lockhart. ça fait l'beau comme ça, mais la réalité est toute autre. arrivés devant ta chambre, tu lui demandes si elle a prit son pilou pilou. elle te retournes la question et tu grimaces en haussant les épaules — euh, non. 'fais trop chaud dans ma chambre. un sauna là dedans. j'allais justement te dire que t'en aurais pas besoin. sourire espiègle qui se dessine au coin de tes lèvres. t'ouvres la porte de ta chambre puis y rentres — j'suis pas le genre à vouloir changer les habitudes des gens. donc, fais comme chez toi rothschild. tu viens te caler à ta place, sur ta couette pour commencer, prends la télécommande dans ta main et la regarde en arquant un sourcil se mettre à l'aise. putain, aucun commentaire sur le confort du matelas ? — bha d'abord... dis moi, c'est comment le matelas là ? t'hausses les sourcils, attendant une réponse assez rapide. quoi que... tu demandes ça à une rothschild toi. ton matelas d'eau, elle s'en balec un peu. elle a l'droit aux matelas les plus conforts qui existent elle. et même avant qu'elle réponde quoi qu'ce soit, tu poursuis — ouais non, laisse tomber. t'sais pas apprécier les bonnes choses toi. et ça clash gratuitement. t'allumes la télé de nouveau. puis mets une chaine sport, évidemment. ton regard qui va et qui vient entre la télé et ses jambes étendues devant toi. puis tu te mets à attraper le paquet de chips et lui balances dessus — sers toi, y reste qu'un fond. profite avant qu'il y est plus rien. quelle douceur iwan, ça fait peur.

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feat. @Iwan Lockhart — Mine de surprise, sarcasme chargé dans le barillet, j'écarquille les yeux comme si j'étais la première conne de ce monde. ❝ Oh d'accord, je vois. Donc le dress code, c'est déshabillé ? Makes sense. ❞ Tout en lâchant un rire, je viens tapoter ta joue avant de rentrer dans la chambre à mon tour. Tu me me dis de me mettre à l'aise et comme à l'accoutumé, je ne me fais pas prier - pas de suite en tout cas. ❝ C'est gentil, merci ❞ réponds-je mécaniquement en prenant place. En l'espace de quelques secondes, je sens ton regard insistant me brûler le crâne. ❝ Quoi ? ❞ demande-je avant que tu ne révèles que tu t'attends à un commentaire sur ton matelas. Ton matelas, sérieusement ? Ai-je la tête d'une employée de Maison de la Literie ? Je n'ai pas le temps de répondre que tu ravales déjà ta question. ❝ Doucement cowboy ❞ dis-je en éclatant dans un rire, ❝ Si je sais pas apprécier les bonnes choses, c'est que tu es moisi. ❞ Bouille faussement dépitée, échec et mat sur ce coup. ❝ Il est très bien ton matelas. ❞ Et pour te le prouver, je m'allonge plus, plaçant mes bras derrière ma tête, le bassin penché vers toi, une jambe recouvrant l'autre. Tu rallumes la télévision, nous partageant un énième spectacle où ça grogne et gigote. Je suis bien plus intriguée par le confort que ton corps peut m'offrir que par ça. Pas le temps de me rapprocher qu'un paquet de chips sauvage s'écrase au niveau de ma poitrine, me paralysant l'espace de quelques secondes. ❝ Euh, wow. Merci, quelle délicate attention. ❞ Je me redresse et pendant deux secondes, j'hésite à te le renvoyer dans un poing direction des roubignoles avec séjour hospitalier à la clé. Cependant, je décide de sortir une toute petite chips encore intacte parmi les restes. J'étouffe l'ouverture du sachet que je lance par terre, de mon côté, sans me cacher et présente la survivante entre mes deux doigts. ❝ Oups, merde. C'est la dernière. Si jamais tu la veux... ❞ Et immédiatement, je la dépose entre mes dents, levant les mains en l'air comme une criminelle prise en flagrant délit. L'envie de jouer était bien trop tentante surtout quand la bête en face ne demande qu'à être titillée puis réveillée.

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@Shalimar Rothschild

acquiesces d'un signe de tête, sourire espiègle aux lèvres — exactement. du coup, on laisse les fringues à l'entrée mademoiselle. signe de tête vers le pied de la porte de ta chambre. ça passe à l'as ta remarque puisse qu'elle se faufile rapidement jusqu'à ton lit, s'couchant même sur le matelas. et t'es dépité qu'elle fasse aucun comment sur ce dernier. toi t'aimes trop qu'on parle de ton matelas qui a coûté une blinde. un brin matérialiste iwan ? en effet. t'as toujours aimé montrer ce que t'avais de plus canon chez toi. canon qui coûte aussi une blinde. t'en a pas des masses, mais il suffit d'un truc ou deux et toi ça t'vas. pas besoin d'étaler ta richesse non plus. un matelas d'eau, ya pas que les gens riches qui peuvent s'en payer hein. après avoir un peu insisté elle complimente le matelas. ENFIN. du moins, c'est tout ? quoi que c'est mieux que rien ― c'est un matelas d'eau. c'est génial. tu verras demain matin, t'auras dormi comme un bébé. elle redemandera même d'y redormir. mais tu seras obligé de refuser évidemment. t'aimes pas trop partager ton lit. sachet de chips balancé sur elle, avant que ce dernier soit vide. t'as un stock dans le salon au pire, si elle est motivée pour s'lever. et quand elle balance le paquet par terre, tu plisses le regard en grognant. bon, tu dis rien parce que ta chambre c'est loin d'être le genre de chambre tout droit sorti d'un magasine. chips intacte qu'elle vient coincer entre ses dents. hausses les sourcils, grimaces en prenant un peu de recul — tu veux que j'fasse quoi ? que j'vienne te l'arracher avec ma bouche ? tu t'es lavée les dents au moins ? puis c'est pas comme ci t'avais quasi tout l'paquet dans le ventre.

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feat. @Iwan Lockhart — Comment en pas rouler des yeux en te voyant insister sur ce matelas ? Est-ce si important ou est-ce parce que tu aimes passer le plus clair de ton temps dessus ? J'en aurais presque l'impression que tu cherches à me vendre ses bienfaits pour m'y faire rester. Pourtant, c'est bel et bien dessus que je me pose et que je compte passer la soirée comme la nuit. ❝ Je ne doute pas que ma nuit sera bonne dessus mais elle sera mieux une fois que tu seras dessus. ❞ Tu me rejoins, et tu oses défier le moment et moi-même, me rappelant sans cesse que ta beauté n'a d'égal que ton manque de manière. C'est aussi cela qui m'amuse chez toi. Tu es loin d'être un prince charmant et tu te vends comme tu es. Aucune mauvaise surprise, tu sais à quoi tu t'attends. ❝ Je peux te poser la même question avec ce que tu t'es enfilé. Tu sais que tes abdos vont finir par disparaître à force de te repaitre comme un goret ? ❞ Je me redresse et laisse la chips glisser sur ma langue, fondre un petit peu avant que je ne la mâche et ne l'avale. ❝ Voilà. Plus de chips, plus de problèmes. ❞ Je me tourne vers toi et m'allonge à nouveau sur le côté, te faisant face. ❝ Bon... Maintenant que j'ai loupé toute l'action du match, peut-être que tu peux amener l'action ici, sur ton populaire et si confortable matelas. ❞ Certes, je ne peux négliger un brin de sarcasme alors que je ne me fais nullement prier pour passer la seconde vitesse. Je dépose une main au niveau de ta cuisse, malaxant légèrement celle-ci tout en me rapprochant. ❝ Ote-moi d'un doute, ton matelas supporte les chocs ? ❞ Fausse interrogation, faux air questionnant, je m'amuse, en mon fond, de l'ânerie qui risque de sortir de ta bouche. J'en viens même à hésiter à la clore de la mienne pour t'éviter de sortir la première bêtise passant par ton si tordu esprit.

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feat. @Iwan Lockhart — Je me fige et m'éprends d'un bref rire en me rappelant qui j'ai en face. Tant de personnes manquent le coche quand il s'agit d'être direct. Et personne n'est aussi brutal que toi, que cela soit positif, négatif ou bien neutre. En toute franchise, tu m'amuses encore et toujours d'être simplement toi. ❝ La première à le tester, vraiment ? C'en est presque romantique... ❞ Je fais mine d'être écoeurée, exagérant les traits assez avant de soupirer. ❝ Bon, j'accepte la sentence. Que ce matelas connaisse la première femme de sa vie. ❞ Yeux rivés vers le plafond, voix qui se veut théâtral, je reprends aussitôt mon sérieux en me tournant vers toi, sentant bien que tu t'amuses tout en te fichant de mes réactions. Pour toi, le plus important demeure l'action. Tes mains caressent mes cuisses, font de courts aller-retours dessus, ton expression passant de blasé à démon, la fourche de satan prête à piquer la condamnée. ❝ Et toi, ça ❞ rétorque-je en agrippant un bout de ton tee-shirt dans ma main, la serrant en un poing en le ramenant vers moi. Mon regard tombe dans le tien, s'accroche à lui tel un crochet et le maintient en toute attention. Je lâche à nouveau et, sans quitter tes yeux, je jète mes bretelles sur chacune de mes épaules, baissant le haut de ma robe pour laisser pleinement la dentelle illuminer ma silhouette comme le plus bel ornement corporel. Je me penche vers toi, posant une main au niveau de ton estomac, la bouche assassine à quelques centimètres de la tienne. ❝ Il va falloir gesticuler plus que ça si tu veux me la retirer ❞ murmure-je sans une once de honte. Avec toi, les choses sont simples, sans prises de tête. Il n'y a nulle promesse, qu'une seule règle, celle du respect. Mes dents saisissent spontanément ta lèvre inférieure, la tirant avant de la couvrir de ma bouche, la retenant un peu avant de la lâcher et de réfugier mes lèvres dans le creux de ton oreille. J'émets quelques expirations parasites, des sous-entendus indescriptibles glissant le long de ton conduit arriver pour frapper ton tympan. Mes mains s'écharpent sur ton bas, le désir salvateur de t'admirer comme tu es né, aussi dénudé qu'on puisse l'être, à la merci des supplices rampant dans mon esprit de manière lascive.

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