Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityGood morning, boston.
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Good morning, boston.

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MON, May 2nd 2022Je venais d'arriver à Boston. Un sentiment m'envahit à cet instant. Je suis seule dans la grande ville. Mon frère ne me parle plus. Je ne peux donc pas voir ma nièce. Et lui... Il a ses occupations et sûrement qu'il est occupé avec elle. C'est bien pour ça que je n'ai pas eu le courage, ni l'envie, d'aller tout de suite jusqu'à la suite d'hôtel. Je sais que ça me ferait mal de repenser à ce calvaire qu'a été ce séjour. Guidée par des sentiments que je peux enfin admettre, je me rends compte qu'ils ne sont là que pour me détruire encore plus. Je comprends pourquoi j'ai passé ma vie à les fuir. Parce que ça fait toujours mal d'aimer. Je comprends que trop bien, à présent. Je m'interdis de fuir ces sentiments, j'y ferais certainement face mais pas maintenant. Après tout ce qu'il vient de se passer à Londres, j'ai besoin de me recentrer sur moi-même.
Avec mon sac sur le dos, je marche depuis l'aéroport jusqu'à la station de bus. Je prends la direction de Carson Beach, observant les rues familières de Boston qui défilent jusqu'à ce terminus. Je viens m'asseoir sur le muret de béton qui fait face à la mer, déposant mon sac devant moi sur le sable. Je remonte les genoux à ma poitrine, les entoure de mes bras. Me voilà plongée dans mes songes tandis que mon regard est porté sur l'océan qui me fait face. L'horizon offre un levé de soleil qui pourrait être presque magnifique. Si doux pour le moral. J'ai essayé de me persuader que ça allait depuis des jours. Mais tout ce que je parviens à relâcher en pression, à présent que je suis libre, c'est que j'ai encore des soucis à régler dans ma vie.  Je me sens paumée. Libre à présent que mon tortionnaire n'est plus de ce monde. Mais paumée. J'ai l'impression d'avoir le coeur au bord des lèvres.
De ma poche, je sors une canette de bière que je finis par vider en peu de temps, remarquant mon dernier billet dans la poche. " Fuck, dernier dollar, c'est la dèche. " La canette à l'aéroport et le ticket de bus et me voilà déjà à sec. ça saoule déjà. J'écrase la canette et cherche une poubelle des yeux. En voulant la jeter, je n'ai pas vu la personne qui arrive et l'atteint malgré moi. " Oops... pardon ? " je grimace.

#RPLIBRE
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Un signe de la main, et le voilà parti. De l'autre côté de la fenêtre, son geste d'aurevoir timide recelait des histoires et des traumatismes qui, s'ils ne guériront sans doute jamais, avaient pu être recouverts d'un baume, cicatrisant les blessures et les erreurs passées. Boule d'émotion dans la gorge, Ryke le regarda s'éloigner, bercé par les ronronnements de l'autocar qui venait de quitter le terminus avec quelques minutes de retard. une personne de sauvée. c'était sans doute l'un des plus beaux sentiments que tu pouvais vivre. c'était loin de survenir au quotidien. trouver la paix au beau milieu de la tempête se construisait lentement, parfois trop lentement, et c'est ce qui faisait perdre espoir, parfois. c'est ce qui faisait relâcher l'ancre, qui faisait perdre pied quand la violence de la vie ravageait en tsunami les âmes et les coeurs fragilisés, blessés. s'il avait pu en sauver un, c'est qu'il avait encore sa pertinence, son importance en plein milieu du chaos. un sourire, parce qu'il se sentait au moins un peu serein, Ryke. sous ce nuage d'orage qui planait au-dessus de sa tête depuis l'annonce de la maladie de jolene.

à cette heure du jour, le terminus est bien désert. y'a un silence paisible qui plane en bordure de la plage, vers laquelle il s'égare, profitant de la brise sur son visage pour se vider la tête, faire de l'ordre dans ses idées, chasser la peur sempiternelle qui le grugeait d'en-dedans. il marche, plane, erre, il sent déjà les grains de sable s'immiscer en traître dans ses chaussures neuves. ça l'fait sourire, cette image qu'il a, le fantasme auquel il donne vie à quelques mètres devant lui, pia et l'enfant inexistant, main dans la main, les rires en écho au silence l'entourant. et si c'était qu'un songe, les images avaient le don de l'apaiser, de lui arracher un sourire fier, ravi, peut-être même amoureux..

jusqu'à ce que le tableau se brise et qu'il sente quelque chose lui rebondir sur le bras, le tirant de rêveries qui reprendraient bien vite forme dans son esprit plus tard. hm? surpris, il penche la tête, repérant à ses pieds la carcasse d'une canette de bière. il tourne la tête, à la quête de sa provenance; elle n'était quand même pas tombée du ciel. Oops... pardon ? silhouette au sol, à l'image des débris de métal qu'il tenait entre ses doigts désormais. recroquevillée sur elle-même, le visage las, déformé par la grimace. Ryke hausse les épaules, s'éloignant de quelques pas pour laisser retomber la canette dans la poubelle la plus près, sans pour autant accompagner le geste d'un quelconque reproche. Arrivée ou départ? qu'il demande tout simplement, en remarquant le sac qui jonchait sur le sol à ses pieds.

@Perséphone Lenoir
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J'ai tellement mal dans la poitrine. J'angoisse à l'idée de retrouver Soenn ce soir. Mais aussi des jours à venir. J'ai fait beaucoup de choix à cause de ce qu'il s'est passé à Londres. Mais est-ce les bons ? J'en suis perdue. La proposition de Dario était intéressante. Le salaire était quasiment ce que je touchais en faisant mes vidéos sur internet. Mais finalement, est-ce la bonne chose ? Participer à des courses illégales, s'occuper de vendre la drogue qu'il trafique... non, ce n'est pas le meilleur chemin. Sous les gorgées de bière qui m'envahissent, je me rends compte que je suis comme une idiote. J'ai foncé vers la facilité, vers les choses de la vie qui semblaient être les bonnes. Après tout, j'ai vu de nombreuses personnes qui s'en sont sortie en empruntant ce chemin. ça m'énerve. je suis perdue. En jetant la canette, je ne pensais pas que je viendrais à toucher une personne. Je grimace, la peur de m'attirer la colère de l'inconnu qui me fait face. Je me frotte la tête, embarrassée. Je m'attire vraiment des ennuis quand il ne faut pas. Il fait nuit et il n'y a quasiment personne autour de nous.

Mais surprenante réaction, l'homme se contente de mettre la canette vide dans la poubelle. Petite moue gênée, je finis par me détendre lorsqu'il me pose une question. Je descends mon regard sur mon sac de sport qui jonche le sol. " Arrivée. Mais je crois que je ferais mieux de repartir. " Dire à Soenn ce que j'ai sur le coeur et m'en aller. Car je connais déjà le retour qu'il m'en fera. La seule et l'unique, dans son coeur à lui, ce n'est pas moi. Rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer. Je baisse la tête, me demandant ce qu'il pouvait bien faire ici, cet inconnu, alors que la vie commence à peine dans Boston. Encore plus dans un tel endroit. " Et vous, qu'est-ce que vous faites ici ? Vous êtes adeptes des meurtres en série ? " je demande sans aucun filtre. Bon, en réalité, on demande pas ça à quelqu'un qui nous fait vraiment penser à un meurtrier. Mais peut-être que ... ?

@Ryke Faulkner
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