Into your arms. - Dagio.

Je me sens un peu mieux depuis que j'ai parlé avec Maxime. Même si je continue à être tourmentée par ces sentiment négatifs, par les souvenirs douloureux que j'ai vécu, je parviens à vivre ce moment plus sereinement. Je sors du Starbucks quand je ressens un énième tournis dans ma tête. La fatigue, elle me prend vraiment trop. Je bois une gorgée de mon Frappuccino pour me redonner un peu d'énergie. Je continue mon chemin dans le centre commercial, regardant les vitrines sans m'attarder. De vivre dans une famille comme la mienne, j'ai du mal à apprécier des vêtements qui ne sont pas issus de couturiers, j'en ai honte quand on sait que d'autres personnes n'arrivent pas à boucler les fins de moi. Je ferme les yeux avant de passer à la vitrine suivante. Tournis qui reprend alors que j'ai repris de quoi me rebooster. " Punaise... " je râle entre mes lèvres. Je porte ma main à mon visage, essayant de retrouver mes esprits. ça commence à être difficile. Je sens mon épaule frôler la vitrine quelques instants avant de s'y plaquer. "oh... " je soupire entre mes lèvres en me sentant partir...

into your arms with @Dahlia Pinault  
J'avais besoin d'un café pour affronter la fin de cette journée. Le starbucks coffee tombe plutôt bien alors je m'y installe tout en buvant mon café et écrivant quelques messages à mes amis ainsi que mes soeurs. Toutefois, je comptais me rendre chez l'une d'entre elle, j'adore passer du temps avec ma famille, très proche d'elle et trop protecteur envers celle-ci. Une fois mon café terminé, je me lève de ma chaise et jette mon gobelet à la poubelle. Je marche dans le centre commercial, fallait que je prenne l'air, il fait chaud ici. Cela dit, je suis troublé par la silhouette d'une femme que je reconnaîtrais parmi milles et une femmes... Dahlia, mon premier amour. Une relation qui a été des plus intense, des sentiments qui étaient si forts, une complicité unique et pourtant qui, au bout de deux ans, a été coupé court à cause de tes parents. Même si on se voyait en cachette, mais quand je m'étais mis en couple avec Jill, on s'est fortement éloignés, tu t'es éloigné de moi et j'ai plus eu de tes nouvelles... Je sors de mes pensées, de mes souvenirs quand je vois que tu perds quelque peu l'équilibre, tu sembles ne pas être bien alors je me précipite, le pas rapide vers toi. Dahlia... Je viens te retenir, enrôlant mes mains autour de tes hanches. Tu va bien? Tu devrais t'assoir. Je te regarde avec anxiété avant de chercher une chaise ou un banc pour t'y installer.

Je me sens partir, la fatigue a raison de mes nerfs même si j'ai beau faire tout ce que je peux pour m'en sortir, ça finit toujours pas nous rattraper. Je pensais finir au sol mais je sens des bras qui me retiennent, mon prénom qui résonne d'une voix familière. J'ai trop le tournis pour comprendre qui c'est, je me tiens à ses bras musclés... tatoués... Lorsque sa voix s'élève, je me force à lever mon regard. " Diego ? " je murmure, un peu sonnée. Je me laisse porter jusqu'au banc, me tenant encore à lui. " Je suis juste... un peu trop fatiguée." Le manque de sommeil est trop fort. Depuis combien de temps je n'ai pas fait une vraie nuit ? Entière ? Sans cauchemar ? Je suis incapable de le savoir. " Je dois juste me reposer un peu. " je me laisse tomber la tête sur son épaule. Je n'ai même pas l'état d'esprit de me satisfaire de ces retrouvailles. De ce parfum qui vient happer mon esprit vers une nostalgie agréable. Je ne me rends pas compte de l'indélicatesse de la situation en me rapprochant de lui, me serrant contre son torse pour une étreinte des plus tendres. Mais ça a l'effet de me détendre, de m'apaiser. " Restes comme ça, s'il te plait... " ça fait bien trop de temps, j'ai l'impression, que je n'avais pas été ainsi reposée.

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J'ai cru voir trouble ou alors que je manquais de sommeil pour voir mon ex petite amie et surtout premier amour, Dahlia. Pourtant non, c'était bel et bien toi. J'pouvais te reconnaître parmi mille et une femmes, c'est incroyable. En même temps, on oublie jamais son premier amour paraît il. Sauf que les circonstances ne sont pas idéales pour des retrouvailles comme celles-ci. Alors ne parle pas... Tout va bien se passer, ok? La fatigue, ça ne fait qu'empirer la situation et l'énergie aussi. Tu manques d'énergie, je pense qu'il va falloir de l'eau, je suis pompier, pas médecin, mais je fais du mieux que je peux pour aider. T'es sûre? Tu veux pas que je t'emmènes aux urgences ou je te ramène chez toi? Parce que c'est pas l'idéal pour faire les magasins. Lorsque tu laisses tomber ta tête sur mon épaule, instinctivement, je viens te caresser les cheveux, ça vient tout naturellement sans réfléchir. Bizarrement, ça me fait aussi pensé à nos souvenirs passés, mais là c'est pas le bon moment ni le bon endroit. T'avais surtout besoin de te reposer comme tu dis. Je ne bougerais pas de toute façon. J'essaye de te calmer, je viens même caresser ta tête. Inspire, expire, inspire, expire... Murmurais je doucement pour te calmer.

Je secoue légèrement la tête lorsqu'il me dit de ne plus parler, qu'il me rassure. Voir Diego ici ravive un peu plus mes esprits. Ce n'est pas un mirage, c'est vraiment lui. La chaleur de ses bras. Le parfum qui vient titiller mes narines. ça me détend et je sens déjà que ça va mieux rien que par sa présence. Je ne pensais pas le retrouver ici, encore moins de cette manière. Un rappel d'un passé lointain et inassouvi. Et douloureux par son absence, par dessus tout. " Je veux rentrer chez moi. " Pas d'hopital. Surtout pas. Je ne veux pas inquiéter Maxime ou mes amis. Blottis dans ces bras, je ferme les yeux et puise dans ce repos pour retrouver un peu plus de force. Diego me réconforte, m'aidant à retrouver un peu mes esprits. Je décide de relever mon visage, collant mon front contre le sien tandis que mes doigts caressent sa barbe de quelques jours. " Merci, Diego. ça me fait du bien... " Sa voix qui me rassure, ses caresses qui m'apaisent. Je finis par rire nerveusement. " Oui, je crois que j'ai atteint mes limites. " J'expire plus longuement avant d'ouvrir à nouveau les yeux, je recule mon visage pour ancrer mon regard dans le sien. " ça te dérange pas de me ramener chez moi ? Je ne veux pas gâcher tes plans... " s'il en avait...

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Ce parfum ravive tant de souvenirs dans mon esprit... Pourtant non, c'est en aucun cas le moment de repenser à nos délicieux moments passés. Il faut dire que t'es pas une personne lambda, un premier amour ne s'oublie pas. On a ressentit tellement de choses ensemble, ces sentiments qu'on a éprouvés l'un pour l'autre, notre relation était si intense. Une relation qui a fini par se brisé, malheureusement tes parents n'ont pas voulu de moi dans ta vie et même si on se voyait en cachette il y a eu Jill et du coup plus de nouvelles de ta part. Et maintenant nous voilà. Te portant jusqu'à ce banc, essayant de te rassurer, te serrant contre moi et te caressant les cheveux. Tu réclames ton domicile et je peux le comprends, personne aime aller à l'hôpital. Pourtant avant cela, va falloir que je m'assure que tu sois en bonne santé. C'est normal. Pour moi c'est juste instinctif, pas que par mon métier, mais aussi parce que je veux tout ce qu'il y a de mieux pour toi. Un peu plus et je te retrouvais par terre donc oui... Faut te reposer, ba...Dahlia. Un réflexe de te surnommer bébé ou même ma chérie, heureusement bien rattrapé finalement. Mes yeux dans les tiens, je te réponds. J'ai aucun plan. Je vais te ramener saine et sauve chez toi. Je me souviens de ton adresse du bout des doigts alors c'est pas un soucis. Je te porte alors comme une princesse jusqu'à mon véhicule et ouvrant la portière pour te poser sur le siège passager. Tu préfères t'allonger derrière sinon? Je te demande, sait-on jamais si tu te sentirais mieux allongée.

Etourdie, je lui demande de rentrer chez moi. Diego semble inquiet, et c'est vrai. J'aurais pu tomber par terre et me faire très mal. Mais... je pensais tenir le coup. Je ne capte même pas le lapsus de Diego. Je suis complètement à l'ouest. Je m'assure qu'il n'a rien d'autre de prévu et je ne peux retenir le sourire que j'ai aux lèvres quand il me dit qu'il est libre. " Merci... " je murmure calmement tandis que je me laisse porter dans ses bras. J'avais oublié à quel point il était fort. Cette sensation de sécurité me fait vraiment du bien et je trouve ça même reposant. Lorsque nous arrivons à sa voiture, je me laisse faire. Je dois avouer que j'adore qu'il prenne soin de moi. " Merci, ça ira Diego. " Je suis pas non plus à l'article de la mort. Je me pince la lèvre tandis que je le regarde me rejoindre du côté chauffeur. je ne peux détacher mon regard de lui, contente de le revoir après tout ce temps. Je me demande où il en est dans sa vie. J'ai appris il y a peu qu'il n'était plus avec Jill mais je n'ai pas osé le voir. Et puis, avec ce qu'il s'est passé avec Cyril, je n'osais pas. Nous arrivons chez moi, avec son aide, j'arrive à bon port. Dans l'entrée de mon appartement, ma main vient doucement prendre le poignet de Diego. " Tu vas rester avec moi ? Je sais que je t'en demande beaucoup. mais ta présence me fait beaucoup de bien. " je rougis un peu. mais je ne mens pas. Depuis qu'il est là, je me sens plus sereine. plus calme dans ma tête.

into your arms with @Dahlia Pinault  
C'est bien dommage de se revoir dans des circonstances pareils. Dans un autre contexte ça serait différent et on pourrait juste parler toi et moi, mais est-ce que t'avais encore envie de passer du temps avec moi? Apparemment c'est le cas, j'ignore si c'est pour te rassurer que je sois présent, mais t'as sûrement pas envie que je te laisse et c'est absolument pas mon intention de te lâcher. Ni une, ni deux, je t'emmènes chez toi alors que tu me remercie encore et encore. C'est normal, Dahlia. Tout va bien se passer, ok? Je sens que c'est juste un malaise, si c'était plus grave il est clair que je l'aurais emmené à l'hôpital même si t'es pas d'accord. Je te repose sur le sol bien ferme et fait tout pour te tenir jusqu'à ta porte d'entrée, je pense qu'avec du repos ça ira beaucoup mieux et la chaleur n'arrange rien pour autant. Je sens ta main sur mon poignet et tu souhaites absolument que je reste alors j'acquiesce de la tête. Je vais rester ici. Je ne compte pas te laisser sans m'assurer que tout va bien pour toi, d'accord? Je suis sûr que ça ira, mais je te promets d'être présent quoiqu'il arrive. Tu devrais t'allonger dans ton lit... Je t'apporte un verre d'eau frais. Va bien falloir que je trouve de quoi te requinquer quitte à fouiller la cuisine pour trouver un verre d'eau frais.