awaken your senses - tova

Il ne sait plus exactement de quelle manière Tova l’a convaincu de quitter le confort de sa garçonnière, pour la rejoindre chez elle. Mais, l’amant se tient là, sur le seuil de la porte, une bouteille de vin dans la main droite, un sac en papier dans l’autre. Il frappe bruyamment à la porte à l’aide de son pied. « J’ai d’abord pensé à du caviar, des huitres et du champagne... Puis, finalement, j’ai opté pour ce p’tit resto mauritanien pas loin de ma shop. Couscous et légumes, boeuf aux dattes et thé à la menthe... » qu’il annonce, en entrant sans même attendre qu’elle ne l’invite à le faire. Il se dirige directement vers la cuisine. « J’me suis dit que ça nous ressemblait un peu plus! »

La jolie brune le suit de près. Adam dépose le tout sur le comptoir, puis, se retourne vers son hôte. Il embrasse sa joue, puis, retourne à la cuisine. Il attrape deux assiettes, deux coupes à vin et quelques ustensiles, sans gène, comme s’il la recevait chez lui. « J’ai aussi pensé au dessert : Des beignets. Et une peinture chocolatée pour le corps... » De quoi lui enseigner la patience.

@Tova Markovich
hj: dsl pour le délai... j’ai fait short and sweet. j’espère que ça t’ira

Un manque à combler, des pensées à taire. Unique thérapie qui vaille réellement le coup à tes yeux, c'est de convier un amant qui t'apporte satisfaction à chaque rencontre. Qui plus est, sait se montrer surprenant quand il s'en donne les moyens. Ce qui est le cas quand tu le retrouves de l'autre côté de ta porte, les bras chargés. « Monsieur sait gâter ses amantes à ce que je vois. » Les mets qu'il te cite semblent exquis à l'oreille, bien plus satisfaisants que le caviar et les huîtres, tu n'es pas de ces femmes qui exigent forcément des choses raffinées et hors de prix. L'homme prend ses aises et connait les lieux, s'invite dans ton appartement sans demander son reste et tu le suis après avoir refermé la porte de ton logement.

Il s'amuse sans doute de ton impatience habituelle, toi qui es du genre à vouloir satisfaire tes envies avant le reste. Mais tu comprends bien vite que ce soir, ce n'est pas toi qui mènera la danse. « J'ai toujours trouvé ça sexy, un homme qui prépare un repas même commandé. Et qui sait prendre des initiatives comme celles-ci. Tu marques des points, Adam. » Mais tu restes cette femme charmeuse, qui cherche en restant plus ou moins sage, à attirer son regard.

@Adam Harris

hj : j'ai rien à dire niveau délai sur ce coup mdrr that's perfect

Adam annonce implicitement à la belle qu’il lui faudra patienter. L’homme doit manger. Le dîner d’abord, et Tova, en dessert. Et ça, bien qu’elle ne soit pourtant pas du genre à réclamer quelques repas, ou préliminaires que ce soit, avant de s’adonner à des jeux intimes. Il en a souvent profité. Elle aussi. À même la porte d’entrée de leur appartement respectif, par exemple, incapable de faire un pas de plus, avant de se goûter. Mais, Adam, il a tout son temps, ce soir.

« On dirait qu’t’en doute ! » Il arque le sourcil. « Ou que j’suis incapable de prendre soin d’toi autrement qu’en te baisant... J’suis vexé » qu’il lance, d’un ton monotone. S’il ne l’est pas réellement, il laisse planer le doute. Mais, Tova le rejoint à la cuisine. Elle et son charme indéniable. Elle, qui lui soutire un large sourire, amusé des quelques points qu’elle lui accorde en plus. Un allé-retour rapide au salon, les ustensiles déposés sur la table basse. Le tatoueur revient près de son hôte. Il se penche vers elle, son regard ardent plongé dans les prunelles marrons de la brune. « Et si j’te dis que j’ai prévu éveiller et solliciter tous tes sens pour mieux te satisfaire, je marques encore quelques points de plus ? » 

Si tu as l'habitude de mener la danse à ta guise avec les âmes qui errent sous tes draps, ce soir est l'exception qui confirme la règle. Ce soir, c'est lui qui domine tes instincts et ça a le don de te plaire, au fond. Plus l'attente est longue, plus ce sera bon. « Je n'ai pas l'habitude de te voir si attentionné, mais faut dire que je ne t'en laisse pas souvent l'occasion. » que tu répliques en mordant ta lèvre dans un sourire. « J'me plains pas sur ce plan là, t'sais. » que tu ajoutes avec ton faux air innocent. Tu le laisses s'appliquer à l'installation de cette tablée en regardant son corps de loin, ce corps maintes fois dévoré du regard et pas que, avant qu'il ne s'approche de toi. Tes mains se posent sur ses épaules et ton regard ne sait mentir sur tes envies. « Cette nouvelle éveille en moi l'exquise éruption du volcan du désir, mon cher.. » Tes mains glissent sur son torse habillé alors que tes lèvres se posent au coin des siennes. Vile tentatrice qui sait jouer les mêmes cartes que ton amant.

Tova est docile, ce soir. Elle patiente sans rechigner, et c’est bien l’une des première fois qu’il l’a voit ainsi. Elle le taquine néanmoins, sur ses intentions, alors qu’il insiste réellement pour qu’ils patientent, qu’ils contentent leurs estomacs, avant tout. Il sourit lorsqu’elle accepte une partie du blâme, qu’elle continue en se déclarant satisfaite. « Encore heureux ! C’toi qui peine à ne pas me sauter dessus. En même temps avec un corps et des fesses pareil, j’ferais sûrement pareil... Si j’étais pas aussi beau aussi, ça t’aiderait peut-être à te contrôler ! » Sourire carnassier, il en profite pour faire un allé-retour entre la cuisine et le salon, afin qu’ils puissent enfin dîner tranquillement. Discuter un peu aussi, avant de profiter toute la nuit, du corps chaud de l’un et de l’autre.

À sa hauteur, le ténébreux attrape la belle tatouée par la taille. Il se penche vers elle, lui promettant de la combler sexuellement. Elle passe ses mains douces et orné de son encre autour de son cou. « Un volcan de désir ? » qu’il répète, un sourire au coin des lèvres. « Ça promet des ébats explosifs.... Tu crois que ton lit y survivra ? » Fausses inquiétudes, puisque le mobilier de la belle a déjà prouver sa solidité, auparavant. Tova la tentatrice dépose ensuite ses lèvres sur celles de son amant. Les mains larges de ce dernier la retienne, rompant également la distance restante entre eux en la ramenant encore un peu plus vers lui. Il profite alors de l’occasion pour prolonger ce baiser furtif qu’elle a choisi de lui donner. « Allez, viens t’asseoir avant que ça refroidisse ! » Un nouveau baiser, cette fois dans son cou, avant de s’éloigner. Il attrape sa main, en abandonnant sa taille. Croise ses doigts aux seins, la guidant vers son propre salon. La bouteille de vin dans l’autre main. « T’as faim ? J’commence par te servir un peu de vin ? »