drakeus | trouble makers

@Matteus Bardsley cette conversation n'avait ni queue ni tête. la jalousie était ta hantise et matteus te décevait profondément en ayant fouiné dans ton téléphone. — donc c'est ça, rigolas-tu amèrement. — t'es juste dégouté que je n'ai jamais posé pour toi. fallait l'dire plus tôt si t'y tenait vraiment, déclaras-tu le regard mauvais. poussant un profond soupir, tu levas les yeux au ciel, croisant les bras sur la poitrine. — mais maintenant j'sais que tu ne me fais pas confiance. et ça, ça faisait mal. — depuis le temps qu'on est ensemble, depuis le temps que j'ai fais un travail monstre sur moi-même pour que tout se passe bien, que tu te sentes bien dans notre relation, et tu n'as toujours pas confiance. j'peux rien faire de plus.

@Matteus Bardsley la colère bouillonnait dans le regard de matteus. mais cela ne changeait en rien ce que tu éprouvais actuellement. une horrible sensation de déception. c'était la première fois que tu éprouvais cela envers matteus. — mais je ne mélange rien bordel ! hurlas-tu, sentant que tu n'allais pas tarder à virer à l'hystérie tellement matteus te sortait par les yeux. — si tu me fais confiance, tu n'as pas à douter des personnes que je côtoie ! t'exclamas-tu. tu le regardas se diriger vers la sortie de ton appartement, comme si de rien n'était. — ah ouais t'es comme ça ? tu fais des problèmes et après tu prends la fuite ? t'es vraiment con ! gueulas-tu. — va t'aérer l'esprit, va ! et prépare un discours en béton armé pour t'excuser parce que là, c'est trop !

@Matteus Bardsley la situation t'échappait et t'étais incapable de raisonner matteus. il semblait tellement fou de rage, comme s'il avait fulminé intérieurement pendant tellement longtemps. il avait explosé comme un volcan en fusion, sans que tu t'y attendes. mais tu n'allais pas avouer tes torts. simplement parce que tu ne voyais pas le mal dans ce que tu avais fais. — c'est toi qui ne veut pas comprendre que ce que tu dis n'a aucun sens ! répliquas-tu du tac au tac, alors que matteus semblait bien déterminé à la prendre la sortie de ton appartement. tu n'allais nullement l'en empêcher. s'il voulait fuir la réalité de sa démence, qu'il le fasse. — le crétin t'emmerde ! c'est ça, claque la porte, gueulas-tu. debout face à la porte d'entrée, tu sentis la rager gronder dans tes tripes. tu pris une profonde inspiration, filant jusqu'à la douche. t'étais incapable de replonger dans tes bouquins. il te fallait une bonne douche froide pour remettre tes pieds sur terre parce que là, t'étais complétement perdu.

fin du rp.