finally alone ((OSVY))

@Ivy RothschildNephilim, pas le genre d'endroit qu'il a pour habitude de fréquenter. Mais aux prémices de son séjour sur la capitale française Oscar a décidé de changer ses habitudes et de se rendre dans ce bar aux deux ambiances. Le jeune homme a quand même décidé de se vêtir de façon plutôt pompeuse : chemise bleue claire et jean noir pas trop de couleur non plus. Commandant directement un verre de whisky il va ensuite s'installer à une table isolée, loin des regards indiscrets. Pas forcément ici pour avoir une nouvelle tête à son tableau de chasse, mais juste pour passer une soirée tranquille et sans se prendre la tête sachant que son séjour ne sera sûrement pas du tout repos. Ronald est entre de bonnes mains auprès de sa baby sitter, alors le Wolford ne se fait pas de mourons mais il ne va quand même rentrer trop tard, toujours inquiet pour son petit bout.

@Oscar Wolford rares étaient les fois où t'accordais ce genre de pause. un instant bref dans le temps, coupé du monde, de ton téléphone portable. les nombreuses tâches à faire pour ton article enfermées dans un coin de ta tête. on t'avait proposé de te vider la tête et c'était bien ce que tu comptais faire. ton rendez-vous du soir encore absent, tes bras appuyés sur le comptoir du bar, soupir à demi agacé qui s'échappe. un retard qui te faisait perdre patience, lorgnant sur ta montre bien trop souvent pour voir les aiguilles faire le tour du cadran à un rythme effréné. le visage blasé qui finit par rencontrer le sien. oscar. un wolfy souvent absent des conversations dont la voix ne t'étais désormais plus en mémoire, tellement tu l'entendais peu. — t'es tout seul oscar ? tu viens doucement le saluer, venant t'asseoir près de lui. plaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille pour mieux l'observer du coin de l'oeil. — besoin d'un peu de compagnie ? sourire taquin qui barre tes lèvres, le regard amusé qui pétille.

@Ivy RothschildPosé sur une table Oscar fait le checking de ses rendez-vous décalés suite à son séjour à Paris. Il a du en décaler pas mal ainsi que demander à son chargé de TD de donner le cours aux élèves d'Harvard. On peut dire qu'il est tout de même organisé. Le jeune homme a commandé un verre de whisky pour se donner la force de réfléchir à comment réorganiser son agenda, à quelle date donner l'interrogation à ses élèves. En pleine réflexion il ne l'a même pas remarqué, et pourtant elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Réel supplice que de la voir aux repas Wolfschild, il ignore toujours les signes au creux de ses organes vitaux. Bonsoir Ivy. dit-il en croisant brièvement son regard ne voulant pas trop s'y attarder. Haussant des épaules il verrouille son téléphone et lui répond avec un petit sourire sur les lèvres Hm je constate que tu t'es assise avant que je ne donne ma réponse, je suppose donc que je n'ai pas le choix. Marque une pause et ajoute Donc oui je veux bien de ta compagnie. Regardant autour de lui si des regards sont tournés vers la belle, il cherche à savoir si elle était accompagnée auparavant. Que fais-tu ici?

@Oscar Wolford instant fugace où vos opales se croisent. moment bref dans lequel tu peux la ressentir cette étincelle qui crépite au fond de ses iris. avant de s'éteindre rapidement dès lors qu'il décide de s'en détourner. t'arques un sourcil, intriguée par son comportement. n'ayant jamais compris cette distance instaurée depuis votre rencontre. — je peux te laisser tranquille si tu préfères ? j'ai l'impression que je dérange non ? penaude, t'hausses les épaules. prenant cet air détaché, faisant comme si ça ne s'atteignait pas. quand en réalité, t'étais peinée de te sentir rejetée. — j'étais censée passer une super soirée pour me changer les idées. mais faut croire que mon rendez-vous de ce soir m'a mis un lapin. les rétines s'assombrissent quand tu prends conscience que t'avais juste perdue ton temps. tout comme tu lui faisais perdre le sien. — bref, désolée de m'être imposée t'ajoutes, t'apprêtant à te relever. le chagrin qui s'incarne dans ce sourire octroyé. déception qui s'accumule à peine voilée.

@Ivy RothschildOscar arrive parfaitement bien à camoufler ses émotions, c'est simple il reste froid et dénué de toute émotion peu importe les circonstances. De base il est ainsi, mais depuis le décès de Cayetana c'est pire, les seuls moments où il est vraiment heureux c'est en compagnie de son fils. Voir Ivy lui fait autant mal que plaisir car c'est le portrait craché de sa défunte ex petite amie. Secoue négativement de la tête je suis surpris, pas dérangé. dit-il simplement en haussant des épaules, remarquant bien qu'il a contrarié la demoiselle avec son comportement. Elle lui explique qu'elle attendait quelqu'un mais qu'on lui a posé un lapin, habituellement il n'aime pas être la roue de secours mais il a bien du mal à résister face à Ivy. Posant sa main sur le poignet féminin il dit Non, tu peux rester. T'excuse pas. Il l'a touché une fraction de secondes assez pour ressentir une certaine électricité. Cependant il n'arrive pas à croiser son regard plus de trois secondes bien trop perturbé. Commande ce qui te plait, je t'offre un verre. pour me faire pardonner.

@Oscar Wolford l'étrangeté de la situation se reflète dans cet air ambiant qui vous entoure. pesanteur qui contraste avec les visages de gaieté présents dans ce bar. incertitude qui se reflète dans tes iris, à l'opposé de cet embarras qui épouse la forme de ses traits. ton corps prêt à faire volteface, prêt à décamper face son indécision. ta présence à ses côtés questionnées. mais il t'arrête dans ton élan, venant s'agripper à ton poignet. ton visage hébété percute le sien, laissant le silence communiquer à votre place. — ça risque d'être compliqué si tu n'arrives pas à me regarder en face tu répliques doucement, le bas du dos qui vient se rasseoir. le regard curieux posé sur cet être qui échappait à toute logique. ton autre main vient se poser tendrement par dessus la sienne, réfrénant cette question qui te brûle les lèvres. — y'a une raison particulière au fait que tu n'arrives pas à soutenir mon regard mais que tu sois pas capable de retirer cette main ? t'ajoute, sourire taquin qui soutient ta réponse avant de reprendre tes distances. mettant subitement fin à ce rapprochement physique improbable et dénué de raison. — je prendrai la même chose que toi, je suis pas difficile.

@Ivy RothschildOscar ne saurait dire ce qui le tourmente le plus, le fait qu'elle ressemble trait pour trait à Cayetana ou le fait qu'il ait l'impression qu'Ivy soit attiré par lui. Il a retenu la Rothschild, la retenant par son poignet, croisant ses iris un long moment J'y arrive, regarde. qu'il dit tel le gamin venant de se faire gronder après une bêtise. Il la regarde se poser à nouveau, ignorant les palpitations de ses veines et les poils qui se dressent le long de sa colonne vertébrale. La main féminine qui se pose sur celle d'Oscar qui lance un bref regard ne voulant pas qu'elle comprenne. Elle lui pose la question fatidique, il ouvre et ferme la bouche ne sachant pas quoi répondre. Retirant rapidement sa main il se gratte le derrière du crâne, se mordille la lèvre et commande deux whiskys. Hm.. écoute.. ça doit te paraître fou.. et je pense que tu ne vas pas me croire, mais... comment dire... il cherche ses mots, il a peur de passer pour un fou Tu ressembles comme deux gouttes d'eau à Cayetana. Il espère juste qu'elle sait qui est la demoiselle dont il parle, ne voulant pas lui expliquer, et ne voulant pas souffrir en racontant de nouveau son passé.

@Oscar Wolford mon poignet retenu au dernier moment, captif du sien. prisonnier des pensées qui semblaient se bouleverser dans la tête du jeune homme. pensées qui m’étaient inaccessibles. incapable de comprendre ce qu’il se passait dans cet esprit tourmenté. nos rétines se rencontrent enfin. m’offrant un regard captivant. presque éprouvant. comme si le mien appartenait au passé. qu’il revoyait un fantôme à travers mes traits. curieuse de savoir ce qui se dissimule derrière tant de mystères. attendant avec impatience qu’il me fournisse une réponse convenable. et lorsqu’il prend la parole, il me prend de court. — Cayetana ? je répète, prononçant avec attention chaque syllabe de ce prénom méconnu. quand bien même j’avais le sentiment de l’avoir déjà entendu. une femme qui s'éternisait dans ses souvenirs. sur ce point là je ne m’étais pas trompée. douleur qui s’enlise à travers son regard et faire périr ce sourire qui tarde à venir. j’hausse les épaules avant de me pencher légèrement en avant. — laissons le passé au passé ? tu verras, je suis sûre d’être très différente d’elle. mes lippes s’étirent pour lui assener un sourire réconfortant. dernière tentative amicale. s’il me repousse encore une fois, j’abandonne. je n’ai clairement pas les épaules pour supporter le poids de son passé.

@Ivy RothschildOscar sera toujours tourmenté par son passé, par les pensées qui ne cessent de l'enivrer vers les fantômes de son fils et la mère de ce dernier, celle qui fut son amante. Voir Ivy lui procure une douleur sourde, celle qui ne part pas, celle qui s'estompera peut-être mais en l'occurence là il souffre. Ma défunte ex petite amie, mère de mon fils perdu lui aussi. les mots qui transpercent, les mots qui laissent planer un silence à faire frémir comme si les esprits de Cayetana et Ronald demeuraient avec eux, gravitant autour d'eux. Oscar n'émet pas de mouvement de recul lorsqu'elle s'approche de lui, et il arrive même à lui rendre un sourire, moins étiré que le siens mais c'est déjà cela. Hm... tu penses ? commence t-il par dire avant d'ajouter. Tu sais le passé c'est ce qui nous a construit, il ne nous aide pas à avancer je te l'accorde. Mais il fait parti intégrante de nos âmes, il faut vivre avec. Se mordillant la lèvre, il termine par lui dire Mais je veux bien te découvrir, tu dois être différente d'elle intérieurement.

@Oscar Wolford ma défunte ex petite amie, mère de mon fils perdu lui aussi. liqueur avalée avec difficulté, nullement préparée à cet aveu. je ne peux m'empêcher d'éluder son regard nostalgique, ne désirant pas laisser mes émotions mielleuses prendre le dessus. — ah... je vois... silence qui s'installe. les lèvres occupée par mon appétit. avalant goulument ces gorgées pour éviter de reprendre la parole. fort heureusement, il en vient à rompre rapidement ce mutisme inconfortable, changeant radicalement de sujet. sujet bien plus abordable et moins prise de tête pour l'heure. — je ne dis pas qu'on doit pas vivre avec. évidemment qu'il fait partie de nous. qu'il forge nos identités et nos caractères. mais je parlais plus des relations. c'est jamais bon de s'accrocher à un lien qui nous rend davantage malheureux... qui nous rend pas heureux je rétorque, plantant un regard contemplatif dans le sien. en réalité, j'étais mal placée pour émettre un tel argument. quand moi-même, je restais prisonnière de mes choix. captive de cette relation que je pensais éteinte dans mon coeur. pouvant se raviver à tout instant. sourire éloquent adressé à cette nouvelle rencontre, je viens poser mon visage intrigué contre ma paume de main. entièrement tournée vers lui. — et qu'aimerais-tu savoir en premier à mon sujet ?