pouls incontrôlé. le palpitant qui cogne fortement contre ta poitrine. les jambes croisées, assise sur son canapé, les opales azurs qui ne cessent de le fixer. intensément. — sers moi encore une fois webster. ton bras tendu dans sa direction, ordre formulé voix haute. retardant ce moment où bientôt les barrières voleront en éclat. ta fierté qui réfrène ce désir impétueux de venir capturer ses lippes.
L'air est pesant, la pièce s'écrase sous la tension qui règne dans leurs échanges de regard. C'était pas aussi facile qu'il l'avait imaginé, de se retrouver là avec elle. Mains qui attrapent son paquet de cigarettes sur la table basse, feu qui l'embrase. – Ça te dérange pas ? Plus par politesse parce qu'il en crache déjà la fumée alors qu'il la sert à nouveau. – Je te trouve pas si bavarde pour quelqu'un qui prétend qu'il est difficile de lui faire fermer le clapet. Le regard pétillant de malice, provocant parce qu'il sait faire que ça avec la Rothschild.
bouche qui se contracte, lippe mordillée, secouant ta tête négativement face à sa question qui te paraissait évidente. les ongles qui tapotent nerveusement contre le verre, ayant cette dangereuse impression d'être attirée par le moindre geste de sa part. fascinée par ce regard appuyé. charmée par cette fumée délestée de ses lèvres. regard qui tente de dériver, à plusieurs reprises. comprenait-il à quel point il t'était difficile de rester assise ? — hm ? faut que je sois bavarde pour que tu prennes les devants ? ou t'as juste peur de pas assumer que tu risques d'aimer ça ? le corps penché en avant, liquide alcoolisé englouti en quelques gorgées. regards qui s'accrochent. — ou alors t'as juste la trouille tout court. t'as peut-être pas de c****. langue de vipère qui crache son venin. savourant la moindre de ses réactions.
Pas le plus grand des fumeurs. Juste dans les occasions qui s'y prêtent et l'aide à redescendre. Et autant dire que le cocktail alcool et Ivy, il avait besoin. Ivy et son charme à en tomber raide par terre. Rothschild et son insolence qui trahit un désir et une impatience dissimulée derrière ses airs de femme fatale. Rictus alors qu'il recrache sa fumée dans sa direction. – Comme si on avait tout les deux des doutes sur ce point là. Il se lève, s'installe près d'elle sur le canapé. Sa main qui attrape la sienne sans ménagement pour l'attirer au dessus de lui. Il avait tout sauf peur avec elle, bien au contraire. – Ça te rappelle des souvenirs ? Doigts qui glissent dans ses cheveux puis dans sa nuque pour approcher dangereusement leurs lèvres. Lèvres qu'il mange du regard, à deux doigts de craquer pour les goûter après toutes ces années.
patience qui était loin de faire partie de tes vertus. impatience qui devient de plus en plus discernable. perceptible via ce regard brûlant offert en guise de réponse. les épaules haussées, nonchalante. attitude légèrement dédaigneuse, presque hautaine. parfaite pour dissimuler tes envies. cette attirance que tu pensais éteinte le jour où il avait décidé de l'épouser, elle. — hm vaguement, ça remonte à loin. va falloir m'aider à me souvenir... sourire aguicheur qui germe sur tes lèvres, laissant cette électricité familière parcourir chaque nerf dès que ses doigts viennent se poser sur ton épiderme. le corps désormais à moitié à califourchon sur lui. venant lentement frôler ses lèvres, les iris provocantes braquées sur lui. — tu sens bon webster tu murmures contre son oreille, venant délicatement embrasser sa nuque.