ROSE & VAL Հ I don't believe it ...

Rosalia & Valentin Հ I don't believe it ...

Là, c'est clair que cela ne sera pas un footing matinal. En même temps le coach nous poussait à courir le soir plutôt. Pour les mecs c'est pas dérangeant, mais les meufs avaient réussi à négocier de courir en fin d'après-midi. C'était très bien aussi, tant que c'était pas au réveil. Mais j'avoue que ce samedi, aujourd'hui, j'avais juste eu envie de glander dans mon lit et rien faire. Même si j'aurais préféré que Sateen soit à mes côtés. Ça me tarde vraiment de pouvoir emménager avec elle, et peut-être même à me marier avec elle. Enfin, si elle accepte. Mais je sais que oui, elle m'aime autant que je l'aime. Ça ne devrait pas poser trop de problème. Faudrait juste que j'arrive à me lancer sans avoir peur. Je n'ai aucune craintes quant à mon amour pour elle, mais j'appréhende. Après tout, je me dis qu'on est encore jeune, et que rien ne presse. Si vraiment on est fait l'un pour l'autre, on restera ensemble quoiqu'il arrive, qu'on se marie ou non. Une idée que j'ai déjà eu en tête, mais beaucoup plus brièvement, et de façon beaucoup moins passionnel. Oui je pensais à ma seule vraie ex, Rosalia. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi, je devais y penser sûrement un peu trop, parce qu'il me semblait que c'était elle, là-bas, de dos. Je cours tranquillement, et il va bien falloir que je la dépasse, et si je me retourne, la fille en question va me prendre pour un fou. Parce que oui, ce n'est pas possible que ce soit elle. Ce serait bien trop ... aarg ! Je préfère même pas songer à la voir ici. D'ailleurs, je ne me retournerai pas teh ! Je continue alors mon chemin et passe devant la jeune fille en question. Sauf que je me suis trop auto-conditionné, et par reflex, je me suis retourné. CHOC. Je me suis pris mon pied de devant et je me suis écroulé en faisant un magnifique roulé boulet, digne d'un film d'action. Une fois assis sur mes fesses comme si rien ne m'était arrivé, je la fixais, cette blonde que j'avais tant connu, et qui s'était avéré être la pire chose qui m'est arrivé en ce bas monde. Je reculais, comme si elle était le diable en personne et qu'elle allait m'agresser. Moi, oui moi, qui avait poignardé un mec. J'en croyais pas mes yeux et j'avais l'impression que mon cœur allait lâcher, que j'allais faire une crise cardiaque. Elle était tellement ... comme dans mes souvenirs. Je savais que c'était elle. Ce regard. Il n'y a qu'elle pour l'avoir.

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Matin plutôt matinale aujourd'hui. Il est six heures du matin et j'étais déjà debout ! Mh.. Etrange. L'air nouvelle n'était très certainement pas à mon goût, je suppose ? J'ignorais si c'était par ennuie ou bien pour me changer les idées, mais j'avais décider de faire un petit footing. Depuis mon arrivée aux Etats-Unis, je n'avais même pas pris le temps d'en faire un. Et puis... Il fallait bien que je garde la ligne, non ? Il serait impardonnable pour moi de me laisser engraisser par des fast food ou autres cochonneries dont je n'arrive pas à très bien prononcer, suite à mon accent européen. Habillée, je glissais des écouteurs au creux de mes oreilles, actionnant la première musique de mon iPod pour ensuite débuter ma course une fois que je me retrouve à l'extérieur des dortoirs. " I came here tonight to get you out of my mind I’m gonna take what I find (uh oh, yeah!). So open the box, don’t need no key I’m unlocked and I won’t tell you to stop (uh oh, yeah!) ... " J'avais commencer à courir depuis un bon moment déjà, me laissant volontairement emporté par ma mini judebox. Il faut dire que Christina Aguilera envoyer du son, ça oui ! Après une quart d'heure de course, j'avais décider de m'arrêter. Mais faudrait-il déjà que je trouve un banc libre ! J'avais aperçue une fontaine pas très loin et décida de m'y rendre afin d'y prendre place. De toute manière ça ne crains pas, si ? Je pouvais sentir une personne me suivre de près dans ma course, je ravalais ma salive, me demandant qui cela pouvait-il bien être étant bien devant lui durant tout ce temps. Lorsqu'il me dépassa, je reconnu aussitôt sa chevelure, et puis.. Lorsqu'il passa juste à côté de ma personne, j'avais reconnu dans un micro de secondes les traits de son visage : c'était bel et bien mon ex, Valentin. Et... Il venait d'effectuer une pirouette fracasser sur le sol. Essayerait-il de refaire les gymnastes ? Et bien c'est raté ! Etant moi-même une ex-gymnaste, je savais parfaitement bien comment en faire un, et ça... Ce n'était pas vraiment une pirouette. Tout en écoutant la prochaine musique s'enchaîner, je stoppais aussitôt mes pas, portant alors ma direction sur sa personne, encore écraser sur le sol. Je lui adressais un sourire angélique, avant de lui adresser un signe de main un peu comme pour lui annoncer : " Ton cauchemar fait son come back. " C'est dans un éclat de rire intérieur que je décidais de détacher mon regard de sa personne, prenant alors place au bord de la fontaine. Mes jambes bien engourdie allaient enfin se reposer.

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J'en revenais toujours pas qu'elle soit sous mes yeux, tellement que je faisais même pas gaffe que j'étais encore écroulé par terre comme un vieux clochard. Et le pire, c'est qu'elle me fit un signe de la main tout en souriant. Putain elle a vraiment pas changé celle-là ! Après m'avoir autant fait souffrir, voilà qu'elle était toute mielleuse et faisait l'innocente avec moi ?! C'eut au moins pour effet de me relever et de la suivre jusqu'à la fontaine. J'avais mon cœur qui s'emballait et j'avais du mal à reprendre mon souffle. Mais j'ai tout de même réussi à vociférer, avec un air limite en colère Qu'est-ce que tu fous ici ?! Non une chose est clair je ne suis pas du tout heureux de la revoir, encore moins à Harvard. Et puis pourquoi être doux aussi ?! Ce n'est pas dans mon caractère, surtout quand je suis en telle rogne contre une personne. Ça fait peut-être déjà plus de 5 ans, mais je n'ai pas pu oublier ces années passées avec elle, ruinées pour ... pour une autre fille. J'avais pris cher à mon égo et surtout à l'amour que je croyais porter pour elle, pour qu'au final je me rende compte qu'elle s'en foutait royal de moi et qu'elle a finit par voler ma propre famille. Jamais je ne pourrais lui pardonner pour tout ça.

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Il ne manquerait plus qu'un cocktail bien frais et une esthéticienne pour me faire les ongles et c'était parfait. Les rayons du soleil tapait bien en plein coeur de cette fontaine et c'était agréable. Je me laisserais même bien bercer par les bruits des cigales qui ne cessent de siffler et... Que je n'entends guère puisque la musique tambourinait toujours aussi fort au creux de mes oreilles. Je remarquais au loin la silhouette de mon ex-amant arriver jusqu'à ma personne, furieux.. ? Voir tétaniser, mon regard se contentant simplement de suivre les mouvements de ces pas. J'ai toujours été de nature très calme et reposée, je possédais une répartie que seule les personnes possédant le même quotient intellectuelle y comprendrais. Voilà, très certainement pourquoi avais-je choisis les Dunster house. Pour leur bravoure pour les études et blah, blah, blah. Je regardais toujours Valentin qui se diriger presque en courant jusqu'à ma personne, prenant position face à mon être, assise, jambe croisée, face au sentier de course. Mes pupilles contemplaient sagement ces lèvres se mouver, me hurlant très certainement ces quatre milles vérités. Je ne sais pas si je dois le prévenir que je n'entendais absolument rien à cet instant, si ? Oh, et puis non ! Je préfère ne pas entendre ce qu'il me dit, je risquerais très certainement de m'endormir.

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Même après avoir perdu l'équilibre, je n'avais pas perdu le nord et j'avais toujours cette rage en moi contre elle que je n'avais jamais pu extérioriser. Alors quoiqu'elle fasse ici, elle allait en baver. Peut-être que moi aussi, mais en attendant, j'étais prêt à tout pour me venger. Mais pour l'heure, j'étais encore trop sous le choc pour penser à une quelconque vengeance. Pour l'instant, elle était elle-même et elle faisait comme si je n'existais pas. Non. Comme si elle en avait rien à foutre de ce que je pouvais lui dire. Ce n'était pas qu'une simple impression, évidemment. Mais je n'allais pas rester "calme" très longtemps. Me sentant perdre patience, je lui arrachais ses écouteurs des oreilles, sans aucune pitié et délicatesse. Bonjour première violence. Maintenant tu vas me dire ce que tu fous ici, à Cambridge ! Je n'avais ni baisser, ni augmenter le ton de ma colère. Toujours à hauteur constant, et malheureusement, il risquait d'empirer. Fallait juste que je me contrôle, et que je fasse passer ma colère à travers la parole, et non à travers les gestes.

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Mes écouteurs furent subitement " arracher " car oui, c'était bel et bien le mot : arracher ! Hors de mes oreilles par cet individu que je connaissais que trop bien. Voudrais-je éclater aussitôt de rire ? Oh que oui, bon dieu ! Mais... Aussi vraisemblable soit-il, je contenais mes éclats de rires, qui raisonner bruyamment en moi. Mes pupilles se reporta aussitôt sur son visage, coléreux, haineux, il voulait lever la main sur moi. Je le sentais, le voyais, mais je sais qu'il ne le fera pas. Bien que je n'ai jamais éprouver un quelconque sentiment à son égard, je savais de quoi Valentin était capable... Et lever la main sur une femme n'était pas vraiment son " type " . A moins qu'il est changer ? Enrique se fera très certainement un plaisir pour lui rendre la monnaie de sa pièce, s'il osait ne serais-ce qu'à effleurer mon visage d'une gifle. " Maintenant tu vas me dire ce que tu fous ici, à Cambridge ! " Me hurlait-il presque aux oreilles. Bon dieu, Valentin ! Ne vois-tu donc pas que je ne suis qu'à quelques millimètres de toi ? Pourquoi tant de haine, enfin ! Je me contentais de plissais simplement mes cils, avant de lui demandais poliment : " Valentin ? Serait-il possible que tu baisses de quelques décibels lorsque tu t'adresses à ma personne, mh ? " Un nouveau sourire fendit le coin de mes lèvres à cet instant. Mon regard papillonna sur nos alentours, poursuivant afin de répondre à sa question : " On dit que le système scolaire des américains est beaucoup plus efficace qu'en Europe. Alors.. Je me suis dit : Et pourquoi ne pas y faire un saut ? Qu'est-ce que je vais y perdre de toute manière ? De l'argent ? " Je secouais mon visage de gauche à droite, en pouffant de rire : " Oh, certainement pas ! "

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Enfin j'entendis le son de sa voix. Et franchement, il ne m'avait pas du tout manqué. Il me donna même des frissons dans le dos, parce que ça me rappelait le jour où je lui avais téléphoné et qu'elle m'avait pris pour cette ... cette fille. Et dire qu'elle ne m'avait jamais aimé. Elle ne me l'avait jamais vraiment dit, mais pas besoin d'être Einstein pour le deviner. Et rien que pour le fait de m'avoir fait croire tant de choses pendant trois années de ma vie que je considère comme littéralement gâchée, je lui en veux plus que tout au monde. Je ne pensais pas pouvoir détester quelqu'un à ce point là un jour. Et elle voulait vraiment que je baisse d'un ton ?! Non mais elle se prend vraiment pour une princesse celle-là. Je n'avais pas réussi à lui répondre, j'avais simplement haussé les sourcils de voir à quel point elle pouvait être aussi culottée. Puis elle me répondit enfin. Sérieusement ?! Je vais vraiment péter un plomb. Elle se la jouait comme si rien ne s'était passé, comme si elle venait vraiment ici par hasard. Pourquoi ici ? Pourquoi moi ? Je ne demande juste qu'une vie pénarde et sans emmerde. Faut croire que non, et parfois je hais vraiment mon destin (a). Putain mais si j'avais vu à l'époque que tu était aussi ... superficielle et égoïste, jamais je ne serais tombé amoureux de toi ... Je me dégoute moi-même. Le pire dans tout ça, c'est que je n'étais même plus énervé, et je parlais simplement, juste avec énormément de dégoût. Je n'avais même pas envie de la frapper, juste Reste en dehors de ma vie, et tout ira bien. Je tournais alors les talons, espérant ne plus jamais la croiser de toute ma vie. Oui, je suis naïf parfois.

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Mon coude caler contre mon genoux, ainsi que la partie droite de ma mâchoire installer au creux de ma main, je l'observais toujours autant hurler tout en gardant mon légendaire calme : vous savez ? Celui qui énerve tout être terriblement vénère mais qui sont avant tout impuissant contre vous, car, vous ne réagissez nullement à tous leur " blah, blah, blah " ? S'il me déteste tant que cela pourquoi vient-il m'adresser la parole, mh ? Je ne comprend pas. Lorsque je déteste une personne, je me contente de faire sa vie un enfer.. Mais tout en gardant une certaine distance avec. Car oui, la vue de celle-ci ou celui-ci me ferait cracher mes tripes et.. C'est quelque chose d'assez dégoûtant maintenant que j'y pense. " Putain mais si j'avais vu à l'époque que tu était aussi ... superficielle et égoïste, jamais je ne serais tombé amoureux de toi ... Je me dégoute moi-même. " Toutes personnes en dehors de ta famille sont tes ennemis, c'était ce que ma mère m'avait longuement répétée durant toute mon enfance. Afin de ne pas te faire avoir, sois plus maligne qu'eux ma fille. C'était bien ce que je faisais. J'anticipe. J'anticipe l'emprise qu'on pourrait avoir sur moi un jour, chose qui n'arrivera évidemment jamais. " Si poétique dans tes expressions... " Soupirais-je alors ironiquement en roulant des yeux. " Qu'on penserait presque que Verlaine ait siégé le temps de quelques micros secondes dans ton corps. " Terminais-je dans un sourire narquois dont seul moi avait le secret. Ce genre de réponse était tout à fait moi ça. Simple, ironique et à pointe intellectuelle. " Reste en dehors de ma vie, et tout ira bien. " Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire à cet instant, rétorquant bien assez tôt : " Ouh, serais-ce une menace ? J'en tremble, Valentin, j'en tremble. Tu ne fais pas le poids face à moi. " Car oui, mes plans d'attaques ont toujours été efficace.

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Rosalia & Valentin Հ I don't believe it ...

J'ai vraiment peur qu'elle ruine tout ce que j'ai réussi à construire depuis qu'elle m'a ... trompé, et qu'elle m'a rejeté de ma famille. J'avais toujours eu du mal à passer à autre chose, à oublier. Jamais je ne pourrais. Je n'ai plus de parent à cause d'elle. Je restais calme face à ses paroles bien que je bouillonnais à l'intérieur. Il fallait que je me calme. Même si de toute façon je ne pourrais jamais la toucher. Même si j'ai depuis, toujours eu des envies de meurtre sur elle. Quelque chose m'en empêcher. Sûrement parce que je l'ai vraiment aimé, et qu'elle m'a vraiment brisé le cœur. J'ai toujours réussi à me faire aimer par la plupart des femmes. Seule Rosalia n'en avait pas été sensible. Elle avait profité de moi et ma dévotion envers les femmes pour faire de moi ce qu'elle voulait. Oui ça m'a fait mal, et me fera toujours mal. Puis je lui avais lancé une sale menace. C'est quand elle m'a répondu que je me suis bien rendu compte que jamais je ne pourrais la toucher. Alors je lui répondis beaucoup plus posé. Bien que dans ma voix on sentait ma rancune envers elle. T'as déjà ruiné ma vie une fois ça ne te suffit vraiment pas ?! Je me sentais mal, vraiment. Rien que de la voir, de voir son sourire faux et diabolique. Elle me brisait encore le cœur alors qu'elle ne faisait rien à part être là. Je crains vraiment le pire. J'en ai marre de souffrir et moi qui avait passé tant de temps à calmer ma violence. Je la sentais remonter de façon bien trop foudroyante.

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