BLANCA FEATHERINGTON ► Emma Roberts

TW : Alcool, Sexe, Décès de sa soeur

BLANCA FEATHERINGTON

feat. Emma Roberts

❝ And everything is not the same now,
It feels like all our lives
have changed.

naissance
10 février 1995

nom(s) & prénom(s)
Blanca Aurora Featherington

nationalité(s)
Américaine et Italienne

origine(s)
Anglaises, Allemandes, Suédoises, Irlandaises, Ecossaises, Galloises et Françaises

orientation sexuelle
Hétérosexuelle

statut amoureux
Célibataire

études
Fatiguée d'être devant les caméras, j'ai commencé des études en cinématographie à la mort de Frances afin de passer du côté réalisation. Je suis donc actuellement en 6ème année au département d'art cursus cinématographie.

bourse
Ma famille fait partie de ceux qui financent les bourses, autant dire que je ne fais pas partie des bénéficiaires.

statut social
Très aisé.

job étudiant
On ne peut pas vraiment parler de "job étudiant" mais il m'arrive encore de tourner certaines rôles quand mon agent me met trop la pression. Après tout, je suis une actrice assez célèbre et on ne s'éloigne pas si facilement des feux des projecteurs.

maison
J'ai voulu intégrer la Currier House en début d'année scolaire. J'avais besoin de sentir que j'appartenais à quelque chose et le côté solidaire de la Currier m'a permis de me trouver une sorte de havre de paix.

admission à harvard

Si vous souhaitez que l'on vous raconte qu'Harvard était un rêve de petite fille, vous vous trompez lourdement. Je n'ai jamais été la plus studieuse et je n'ai pas porté un pull d'université avant même de savoir marcher. A vrai dire, avant l'université, je ne mettais quasiment jamais les pieds à l'école. Et oui, l'enfant star que vous avez pu voir sur le petit écran, c'est moi ! Je prenais des cours obligatoires sur les plateaux de tournage entre deux scènes et quand je devais partir à l'autre bout de la planète, je les prenais même par correspondance. Oh je n'étais pas une cancre non plus, mais les études étaient loin d'être ma priorité. En réalité, j'ai longtemps pensé que je ne pourrais rien faire d'autre que le métier d'actrice. Jusqu'à ce fameux accident... A la mort de Frances, je n'avais plus qu'une envie, c'était de me cacher dans mon coin et qu'on me laisse tranquille. Je n'arrivais plus à sourire devant les caméras et les paparazzis. Plus rien n'avait d'importance à mes yeux. Ce n'est même pas moi qui ai fais mon dossier d'inscription, c'est mon père. Puisque je souhaitais me retirer d'Hollywood pour un moment, il a décrété que je devais découvrir autre chose et pourquoi pas passer de l'autre côté de la caméra. Mon succès pourrait ainsi continuer à servir l'entreprise familiale. Ayant quitté le milieu scolaire depuis 3 ans et ayant eu un parcours assez atypique, mes résultats aux SATs ne faisaient pas partie des meilleurs de l'histoire d'Harvard, mais ils ont tout de même été corrects. J'ai envoyé une dissertation qui parlait de mon expérience en temps qu'actrice mais je pense que mon admission s'est surtout jouée à la partie entretien où j'ai pu raconter mon histoire et où je me suis efforcée de faire transparaître au mieux ma passion pour les voyages et pour le cinéma. J'ai finis par recevoir la fameuse enveloppe contenant les félicitations. Un nouveau départ m'attendait.

caractère du personnage

A première vue, les gens ont tendance à me juger. Je suis la petite starlette Hollywoodienne qu'ils pensent connaître à travers leur écran de télévision. En réalité, je suis juste une jeune femme qui a été brisée à peine sortie de l'adolescence. Depuis toute petite, je suis une acharnée du travail. Je ne sais pas si je peux vraiment m'en attribuer le mérite puisque je n'ai pas vraiment eu d'enfance. J'ai été plongée dès la naissance dans l'industrie du showbusiness, travailler n'était rien d'autre qu'une question d'habitude. Mais il est évident que quelque chose m'a manqué. C'est un milieu cruel bien éloigné des paillettes et de la vie facile que beaucoup s'imaginent. C'est pourquoi j'ai été surprotectrice avec mes frères et sœurs, voulant au maximum les préserver des caméras afin qu'ils puissent vivre leur vie comme bon leur semblait. J'ai toutefois été très gâtée. J'aime le luxe, mon confort, les beaux vêtements. J'ai une relation très amour/haine à être le centre de l'attention. Puisque tout le monde se plaisait à dire que j'étais une fille à papa qui n'a réussis que grâce au piston, j'ai très vite eu un besoin de faire mes preuves. Féministe, les abus que l'ont peut rencontrer dans le milieu où j'ai grandis m'ont donné envie de faire bouger les choses. Cultivée et ouverte d'esprit, être obligée de voyager aux quatres coins du globe et devoir me mettre dans la peau d'autres personnes m'a fait découvrir plein de cultures et de moeurs différentes. C'est ce qui me plaisait le plus dans le métier d'actrice. Un brin rebelle. Ce trait de caractère est arrivé à l'adolescence. J'avais besoin d'affirmer mes choix, de ne plus me plier aux exigences de l'industrie du cinéma, de mon agent, des photographes, des réalisateurs, de mes parents aussi. J'avais besoin de me trouver, de faire mes propres erreurs. Après la mort de Frances, je suis devenue plus renfermée. Je m'en suis énormément voulu, je ne me reconnaissais plus dans le miroir et j'ai voulu couper les ponts avec celle que j'étais. Étonnamment, la vie à Harvard m'a appris à m'écouter, à devenir plus responsable mais aussi à m'autoriser quelques excès. Parce que oui, je n'ai pas échappé aux fêtes incoutournables de la vie universitaire. J'aime faire la fête ainsi que tout ce qui va avec. Pour autant, je suis exigeante et méfiante pour tout ce qui touche à mon entourage. Beaucoup ont essayé de se servir de moi et je sais que je ne suis pas la meilleure pour savoir qui se fiche de moi. Aussi, j'ai très peur de m'engager avec qui que ce soit. Il se peut aussi que je sois un peu trop rêveuse en ce qui concerne mes relations amoureuses. Et oui, j'ai baigné dans le cinéma et je ne sais pas si je tomberais un jour sur celui qui sera à la hauteur de toutes les belles histoires dans lesquelles j'ai pu jouer. Mais je m'efforce de faire une gros travail sur moi-même, de me montrer plus intègre et j'espère qu'arrivera enfin ce jour où je parviendrais à nouveau à apprécier l'image que me renvoit mon reflet.

anecdotes

01 Ma mère vient de la famille Prada, qui a donné son nom à la célèbre marque de luxe et mon père est le PDG de Warner Bros, autant dire que j'ai grandis dans le luxe. 02 Petite, j'ai tourné dans une petite série télé qui a eu plus de succès que prévu, c'est le rôle qui a ouvert la voie à ma carrière d'actrice. 03 Je suis la deuxième enfant d'une grande fratrie. J'ai un frère plus âgé, deux petits frères et deux jumelles comme petites sœurs. L'une d'elles, Frances, est décédée il y a six ans alors que j'étais censée les surveiller. 04 Je ne vois pas la mort de ma sœur comme un accident. Pour moi, c'est entièrement de ma faute et je ne me le pardonnerais jamais. J'essaye depuis de recoller les morceaux avec Frankie qui me reproche également l'absence de sa jumelle. 05 J'ai grandis sous la lumière des projecteurs. Enfant star, ma vie a été rythmée par les tournages, les plateaux télé, les interviews, les poursuites avec les paparazzis, les voyages dans tous les pays imaginables, tout ça organisé au mieux par mon agent pour garder cette image de petite fille modèle et plus tard de jeune femme bien sous tous rapports. A la mort de Frances, je n'arrivais plus à faire face à tout ça et je suis partie à Harvard pour m'éloigner un peu de tout ça. 06 J'ai toujours mis un point d'honneur à préserver mes proches des caméras et de la presse et j'essaye au maximum de protéger ma vie privée. Mais il m'arrive parfois de me faire harceler par des "fans" un peu trop motivés.

timeline (facultatif)

10 février 1995

Jour de ma naissance à New York

1999

Déménagement à Rome

2000

Premier rôle sur le petit écran, début de la célébrité

juillet 2016

Décès de Frances suite à un accident pendant un week-end sur la côte d'azur française

Août 2016

Retour à Boston pour reprendre mes études à Harvard et me faire oublier.

Décembre 2016

Premier Noël sans Frances, j'essaye de remonter un peu la pente mais surtout de recoller les morceaux avec Frankie.

Janvier 2017

Je suis découragée, je commence à me renfermer sur moi-même et moi qui avait toujours été sage, je commence à expérimenter les excès des soirées étudiantes.

Septembre 2017

Pour ma deuxième rentrée à Harvard, je me suis pris un joli loft sur Boston. Envie de m'isoler et d'avoir plus d'intimité que dans ma chambre du campus. Je commence à remonter doucement la pente.

Octobre 2020

Il semblerait qu'un fan un peu trop insistant ait trouvé où je vis. Me voilà obligée de me déguiser pour sortir et de garder les rideaux fermés dans mon propre chez moi.

Décembre 2021

Ça fait plus d'un an que le fan ne me lâche plus, je suis de plus en plus fatiguée face à son harcèlement, je ne me sens plus en sécurité et pense même à retourner à Rome.

Janvier 2022

Le harceleur finit par péter les plombs et me tire dessus avec une arme à feu. Je passe deux mois à l'hôpital dont un mois dans le coma.

Mars 2022

Je reprends doucement les cours à Harvard. Pour me sentir en sécurité, je décidé d'intégrer la Currier House. Je rends mon appartement et retourne m'installer sur le campus, habitué à recevoir des étudiants venant de familles importantes où je serais plus en sécurité.

& irl, ça donne quoi ?

pseudo Deli'cat
âge 26 ans
nationalité Française
forum connu par... Ca fait loooooongtemps, je crois que c'était par un topsite
ILH, j'en pense quoi ? J'ai fais une petite pause dans le RP et le forum a l'air d'avoir pas mal changé mais j'ai hâte de découvrir les nouveautés.
autres comptes ? Nope
avatar utilisé Emma Roberts
crédits images watson
nombre de mots par rp Environ 500 mais ça peut être très variable, je peux faire beaucoup plus comme beaucoup moins.
type personnage scénario par @Frankie Featherington

code études
Cinématographie ;; Department of art, litterature and history ;; 6ème année ;; 2021-2022

Code:: @"Blanca Featherington" » (Cinématographie)

job étudiant : Actrice

code métier
Warner Bros Studios + Actrice :

Code:: @"Blanca Featherington" » (actrice)

code bottin

Code:: EMMA ROBERTS @"Blanca Featherington"

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(Invité)

10 février 1995

C'est dans une chambre d'un hôpital de l'Upper East Side à New York que je vois le jour. Mon père, Andrew Featherington, se tient au côté de ma mère, Maria Prada Freatherington. La fatigue se lit sur le visage de cette dernière et moi, je pousse mon premier cri tandis que la sage femme me dépose dans les bras de ma mère. Les deux jeunes parents sont radieux et tandis qu'ils s'échangent un baiser, me voilà partie dans les bras de Morphée pour la toute première fois. « Bonjour, Blanca. » Petit moment de tranquillité partagé entre nous trois avant de voir défiler mes grands-parents, mon grand frère, mes oncles et tantes. Tout un tas de gens qui bientôt m'accompagnerait dans la vie.

7 septembre 2000

Alors que la plupart des enfants de mon âge font leur rentrée des classes, je suis sur le plateau d'une émission de télé italienne. Il est tard et je suis fatiguée mais tout le monde s'est bien occupé de moi aujourd'hui. J'ai une très jolie robe et on m'a même maquillée. Ricky, le monsieur qui me dit quoi faire depuis que j'ai joué dans une série télé m'a même grondée parce que je mangeais mon rouge à lèvres. Il y a beaucoup de lumières sur le plateau et il y a même un public. C'est la toute première fois que je me retrouve dans une émission avec du monde et je me sens toute timide. La musique est forte et alors que l'émission commence, tout le monde se met à applaudir. Je suis toujours en coulisse avec Ricky et alors que l'émission commence, il me donne les dernières consignes que j'écoute d'une oreille distraite, bien trop accaparée par tout ce qui se trouve autour de moi. « ... Vous connaissez tous sa mignonne petite frimousse, bienvenue Blanca ! » Ricky me pousse doucement pour que j'y aille et timidement je m'avance sur le plateau. Papa et Maman sont là et je leur fais timidement signe avant de m'asseoir dans le fauteuil à côté du présentateur. Le public applaudit encore et voilà que toute l'attention se tourne vers moi. Je suis anxieuse et j'ai le cœur qui bat très vite. « Tu es très jolie ce soir ! » « Merci... » Je lui répond timidement. « Dis moi, quel âge as-tu ? » Je regarde un peu mes mains et après un instant d'hésitation je lui montre cinq avec la main. « Cinq ans ? Mais tu es une grand fille dis moi. » Je fais oui de la tête. « Alors, qu'est-ce que ça t'a fais de jouer le rôle de Nora ? » « Euh.... C'était rigolo ! » « Ah oui ? C'était quoi le plus rigolo ? » « Et ben... Nora elle dit plein de gros mots et maman m'interdit de dire des gros mots. » Le public rit face à cette déclaration et je me ratatine sur mon fauteuil un peu gênée mais le sourire aux lèvres. « Ah oui... Mais elle a raison ta maman c'est pas beau de dire des gros mots. » « Oui... » « Alors nous on voudrait connaître un peu tes secrets Blanca. Est-ce que tu as un amoureux ? » « AH BAH NON ! BEURK ! » Nouvelle salve de rires. « Et pourquoi "Beurk" ? » « Ben les amoureux ils se font des bisous sur la bouche... » Je lui adresse une petite mimique lui signifiant que je le trouvait un peu bête et que c'était évident. « Ah bah oui c'est sûr. Et est-ce que tu voudrais continuer à faire de la télé ? » Je vois Ricky caché dans les coulisses me faire oui de la tête. « Euh... Oui je voudrais bien. » « Ah mais c'est super ça. Est-ce que tu voudrais faire un jeu ? » « Ouiiiii !!! » « Super ! Alors viens avec moi ! » L'émission a suivi son cours et au fil de la soirée je me sentais plus à l'aise. J'ai finis par quitter le plateau car étant une enfant, les lois règlementaient de façon assez stricte la durée des apparitions, mais ce fut la première d'une longue série de jeux télé et d'interviews qui n'ont pas toutes été aussi agréables.

1er Août 2016

Me voilà arrivée sur le campus de Harvard. Je fais mon arrivée à l'université avec trois ans de retard et en réalité je ne suis pas certaine que ce soit vraiment ce que je veux. Je suis complètement vide au fond de moi. Mon nouvel agent qui me suis depuis l'année dernière a tout planifié à ma place. Je porte une énorme paire de lunettes de soleil pour qu'on ne me reconnaisse pas et il m'accompagne jusqu'à mon guide qui me fait visiter le campus. Je n'écoute rien. Je suis littéralement un zombie qui n'arrive pas à se sortir de la tête l'accident survenu il y a deux semaines. J'entends encore la voix de Frankie m'appeler en panique et Frances dans l'eau, la tête pleine de sang. Je ne pourrais jamais oublier cette image. Pourquoi n'ai-je pas été plus attentive ? Pourquoi ? Pour un mec sans aucune importance... Et j'y ai sacrifié ma sœur. Tout est de ma faute. L'enterrement était horrible. Je n'arrive même plus à regarder Frankie. Et ce n'est même pas à cause des reproches qu'elle m'a balancé puisque je me les fais moi-même ces reproches. Mais voir son visage... Ce visage qu'elle partageait avec Frances... C'est trop dur. Quand est-ce que cette visite va se terminer ? Je n'ai rien écouté de toute façon et je sais d'avance que je serais paumée à la rentrée. Et je m'en fiche complètement. Rien n'a d'importance. Tout ce que je veux c'est rentrer, m'enfermer dans ma chambre et ne plus voir personne.

27 janvier 2017

Vendredi soir, soirée étudiante. Qu'est-ce que je fais ? Je n'arrive toujours pas à faire mon deuil. Je titube comme je peux jusqu'aux toilettes, un verre de je ne sais même pas quoi à la main. Je ne me sens vraiment pas bien. J'ai fais tellement de mélanges et je n'aurais pas dû toucher à ce joint. C'était ma toute première fois. Je n'arrive plus à réfléchir. Au fait, où sont les toilettes ? Je tourne sur moi-même pour regarder autour de moi et je perds l'équilibre, m'affalant sur un étudiant complètement inconnu et déversant sur lui le contenu de mon gobelet que je laisse tomber par terre. Lui-même ne semble pas en meilleur état que moi et n'ayant pas réussi à trouver les toilettes, voilà que je lui dégobille dessus. « Oups... Dé... Désolée. » Il ne semble même pas s'en rendre compte et à partir de là c'est le trou noir. Je me suis réveillée le lendemain matin dans le lit d'un parfait inconnu avec une merveilleuse gueule de bois. Et je n'en avais toujours rien à faire.

4 septembre 2017

Ça va me faire du bien, il faut que je tourne la page. Mon agent m'a dégoté ce superbe loft très élégamment décoré. Je vais pouvoir me retrouver, construire ma petite bulle et essayer d'avancer. Je ne peux pas continuer comme je l'ai fais l'année dernière. Quel exemple vais-je donner à mes frères et sœurs ? C'est moi la responsable de la famille normalement. Il faut que je me reprenne, pour eux !

11 octobre 2020

J'ai une drôlé d'impression en ce moment, je me sens épiée. J'en ai parlé à mon agent mais ça fait quelques temps déjà que la folie médiatique autour de moi s'est calmée. Je dois me faire des illusions. Je commence à retrouver une vie plus ou moins équilibrée même si la plaie "Frances" est toujours bien présente. C'est dans ma tête c'est sûr. J'ai passé trop de temps dans l'avion aujourd'hui. Je reviens d'un weekend à Rome et je suis fatiguée. Je ne devrais pas m'inquiéter pour rien. J'arrive dans le hall de mon immeuble et machinalement j'ouvre la boîte aux lettres pour y prendre le courrier sur lequel je ne m'attarde pas. Peut-être aurais-je dû car j'aurais remarqué ce courrier étrange qui aurait peut-être pu me permettre de prendre plus de précautions.

26 décembre 2021

Ça m'a fait tellement de bien d'avoir passé les fêtes en famille. Même si Frankie ne me parle toujours pas, j'ai pu retrouver tout le monde et surtout m'éloigner de ce type qui se fait appeler "T." Ça fait plus d'un an que ce mec me harcèle sur les réseaux sociaux, qu'il parvient à trouver mon numéro de téléphone pour me laisser des messages plus que flippants. Il arrive parfois à passer à travers les moyens de sécurité mis en place par mon agent et s'est même introduit chez moi une nuit. J'ai hurlé à la mort quand sa présence dans ma chambre m'a réveillée et j'ai même pris mes vacances de Noël plus tôt que prévu pour m'éloigner de Boston. Je n'ai pas voulu inquiéter toute la famille mais j'en ai parlé à mon père. J'ai peur de retourner à Harvard mais il a su étouffer mes doutes pour le moment. « Ne te fais pas trop de soucis, on va t'assigner des gardes du corps si il faut mais cet illuminé ne viendra pas gâcher les efforts que tu as fais ces dernières années. Tu finiras par avoir ton diplôme. Accroche-toi on va s'occuper de lui. » « Oui, j'espère que tu as raison... » Je n'étais pas entièrement convaincue mais j'étais prête à voir si les choses allaient s'améliorer.

Aujourd'hui

J'ai passé les fêtes de Pâques à la Currier House avec les quelques membres qui y sont resté. Ma blessure à l'abdomen me fait toujours mal mais les médecins disent que c'est une douleur psychologique. La police enquête toujours sur "T." Je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis mon hospitalisation mais il n'a pas non plus été retrouvé. Ça me rassure et en même temps ne pas savoir m'angoisse. Ce malade a faillit me tuer et moi qui aimait me retrouver seule, me voilà à avoir peur quand il n'y a personne autour.