Are you okay ? - Izia

3 Avril - @Izia Hartmann • Un weekend à profiter tous les trois, avec mon emplois du temps ça devenais compliqué de se poser quelques instant au final même si la décision de Yoni m’avait quelque peu préoccupé il m’avait fallu peu de temps pour lui dire qu’il avait eu raison c’était agréable de le voir plus souvent, de ne plus s’inquiété pour lui quand il ne répondait pas dans l’immédiat et c’était aussi beaucoup plus pratique pour Dahlia, elle était toujours mieux avec l’un de nous plutôt que passer ses journée à la garderie. Mon dimanche avait été interrompus, j’avais tenté d’être le plus serein possible à la réception des messages d’Izia, Yoni avais tout fais pour me rassurer que ce n’était surement rien de grave, mais pour autant le ton employé dans les messages m’avait inquiété et je n’avais pas dormis de la nuit, cogité toute la matinée si bien que je n’étais pas du tout concentré sur mes cours et qu’à deux reprises un élève m’avait corrigé, je détestais ça, mais j’avais trouvé une pirouette pour ne pas passer pour un imbécile. J’étais arrivés en avance devant le restaurant, je m’impatientais en faisant les cents pas, regardait l’heure toutes les dix secondes jusqu’à la voir arrivée, visage pris entre mes mains “T’es sûr que ça va ? T’a l’air fatigué ? Tu dors mal ?” un bisou déposé sur son front et je l’invite à rentrer dans le restaurant et à s’asseoir.

Tu te sentais désarmée, coupable de la situation dans laquelle tu avais foutu Ashton et Zéphyr avec cet aveu. Coupable de la tournure des choses. Incapable de réfléchir posément. Incapable de savoir si l'un allait revenir et si l'autre allait tout de même rester. C'était le bordel. Et t'as eu besoin de ton frère. De lui dire les choses. Mais par messages, c'était trop impersonnel, trop important pour ne pas le faire en face à face. T'as passé une mauvaise nuit. Tiraillée par tes pensées, par tes peurs. À te demander si tout ceci était bien réel. Et ça l'était, quand tu passais la main sur ton ventre, tu le sentais que c'était réel. Que la vie était là, pas encore en mouvements, mais bien présente. Et avant de rejoindre Keo, tu as passé du temps devant ton miroir, à choisir la bonne tenue. Quelque chose qui soit normal et qui soit à la fois signe d'un changement à venir. Et t'es arrivée un peu à la bourre à cause de ça, et La Bête vient vers toi, marqué de toute son inquietude. Léger sourire à la vue de ce grand monsieur protecteur. « J'ai mal dormi, oui. Mais ça peut aller.. je crois. Et toi ? » Tu lui fais un câlin rapide avant d'entrer ensemble dans le restaurant, prendre place en face de lui. « Comment va Yoni ? Et Dalhia ? » que tu demandes pour noyer un peu le poisson pour le moment.

Tu fais de ton mieux, parce qu'il te connait trop bien. Il t'a vue dans tes pires états et a subi tous tes états d'âme. Et il le sent que tu mens un peu sur ton état, autrement, il ne te scruterait pas de la sorte. Mais il te laisse gagner du temps et intérieurement, tu es reconnaissante. Il te raconte sa petite vie de famille, l'évolution de Dahlia, le rôle de père au foyer de Yoni et son changement de vie professionnelle. « C'est génial tout ça, j'suis fière de toi. Vous êtes une belle petite famille maintenant. » Tu souris grandement avant qu'il ne te mette au pied du mur, te rassure. Jambe tremblante sous la table, ton regard se pose sur sa main. Tu cherches tes mots. « Je.. tu vas être tonton, Keo.. » Tu pinces tes lèvres et de ta main libre, tu ouvres ton sac, récupère les clichés de ton échographie que tu poses devant lui. « Je vais être maman. » Tu relèves le regard sur lui, retenant tes larmes. Pour le moment, tu ne veux rien dire sur la réaction d'Ash.