(TW) Libre ~ Don't you know that I'm toxic ? ~

@Travis J. Alexander
Prise entre deux feux, Ashley, comme à son habitude lorsqu'il s'agit du blond; fascinée par son charisme naturel, sa puissante aura mise en avant par leur relation; et la colère, encore, le désir de lui cogner dessus, le besoin de lui faire payer son addiction, cercle vicieux qu'elle peine à contrôler, qui l'a maintes fois rendue hystérique par le passé. Alors, elle évolue, d'un bout à l'autre, souriante tout aussi bien qu'agressive, joueuse et rancunière, influencée par le désir de blesser. - C'est pas ton problème, surtout. la tige, qu'elle épuise comme le ferait un pompier, poupée asphyxiée par plaisir de faire chier. Le mégot, balancé, la princesse s'attaque au géant, à sa musculature de fer, à ce cerveau qu'elle sait embrumer, manipuler, faire déchanter. Inutile de le toucher pour le faire sortir de ces gonds; son arme, le véritable pouvoir d'Ashley, c'est la langue. Contrairement à Travis, d'ailleurs, qui s'empresse de le lui rappeler. Légère strangulation, la poupée élève néanmoins le menton, fière et effrontée, l'inviterait presque à renforcer sa prise autour de son cou. - C'est qu'il s'énerve, le mari infidèle. pouffe-t-elle d'une voix rocailleuse, réfrénant la vague de chaleur invitée entre ses cuisses. Vestige de leurs ébats, que Travis doit lui aussi ressentir. Ash' reconnait sa façon de la repousser, de la tenir loin de lui. - T'as pas eu droit à une pipe d'au revoir, avant de partir ? La belle chérie ne t'aurait pas laissé les couilles pleines, quand même... elle se marre ouvertement, à gorge déployée, sans le moindre scrupule. Guettant la foudre du mercenaire, provocatrice émérite, habituée à accueillir sa violence pour mieux s'en repaître.            

@Ashley McCoy
Tu n'es rien d'autre qu'une étudiante puérile. C'est toujours la même chose, pas vrai ? Pousse moi à te détester, fais capituler ma patience et jouis d'mes accès de colère. Un an après ton départ, rien n'a changé. Ce jeu est malsain, terriblement addictif certes, mais délétère en tous points. J'avais pas prévu de t'revoir, Ash', et si j'avais su, jamais je n'aurais mis les pieds dans c'fichu cabaret. Telle une sorcière, semant l'péché sur son passage, envoûtant sans compter, et sans s'soucier des dommages que tu pourrais causer à autrui. Si j'suis ton fautif, alors tu deviens aussi la raison d'mes galères. On a toujours mis nos erreurs sur l'dos de l'autre. Question d'simplicité, question d'évidence. McCoy.. Pas sur ce terrain. laisse ma femme en dehors de ça, c'est bien assez pénible d'la traiter comme une ombre, quand elle mérite tout l'inverse. Tu la connais, tu sais à quel point vous êtes opposées toutes les deux. Je peste en silence, mais t'as c'te facilité à jouer sur mes cordes sensibles, ça m'fait grimper dans les tours et j'ai horreur de pas maîtriser. C'est inconcevable de t'laisser parler d'elle comme ça. Sans ménagement, je t'attrape le bras, enserrant avec force ton humérus pour t'imposer d'me suivre dans la première ruelle du coin. Me fichant bien de tes états d'âme, de tes remarques et de tout c'que tu pourrais m'balancer à la gueule. C'est quoi ton problème, Ashley ? A quoi tu joues bordel ? j'te repousse contre le mur, et t'y accules. Ca partait d'une bonne intention, alors pourquoi tu gâches tout ? L'éternelle saboteuse, préférant exploser c'qui l'entoure plutôt que d'saisir les perches tendues. Un jour viendra où tu imploseras, seule dans ton coin; et c'jour-là, personne ne viendra te relever.        

@Travis J. Alexander
Ce n'est qu'un connard prétentieux. Le grand Travis et ces leçons de morale, l'homme qui juge sans se remettre lui-même en question. Si Ashley lui a d'abord couru après, la voilà désormais à le trouver détestable. L'égyptienne provoque, véritable langue de vipère n'hésitant pas à lui cracher tout son venin à la figure, pourvu qu'il réagisse et commette le geste de trop. Comme d'habitude. Sous ces airs de grand sage, le blondinet est un impulsif hors-catégorie; et elle sait, la blonde, qu'elle n'est pas à l'abri d'une gifle. - C'est ta vérité ! ce terrain qu'il souhaite éviter. Quoique Ash' représentera toujours la pétasse idéale, le péché incarné pour expliquer le pourquoi de ces excès. L'homme peut tromper à tour de bras, la femme n'en restera pas moins la salope de l'histoire, pas vrai ? - Héé ! Tu me fais mal, grand con ! Lâche moi putain ! les mots sifflent entre ses lèvres, tandis que ses chairs profondes mémorisent le contact forcé sur son bras; la peau diaphane marque vite, un hématome supplémentaire en résultera. Une grimace de douleur accompagne le choc, que son dos juge trop brutal, contre le mur; Travis y est presque, à la limite de rupture. - J'énonce des faits, c'est tout. Tu parles d'un mari ! Que dirait Cunégonde, si elle savait à quel point tu réfléchis avec ta queue ? le défi du regard azur, menton relevé pour mieux lui faire face; son aura intimidante ne lui fait pas peur, plus maintenant. Princesse innocente, qu'il condamne à vivre dans le mensonge. - L'amour, mon cul. Tu devrais la larguer, et te taper les putes du coin. C'est de ton niveau. le sourire, effronté, dévoile les ivoires, Ashley met les bouchées doubles pour le révéler au grand jour. Qu'il la traite de monstre si ça lui chante, la blonde sait qu'elle n'est pas seule dans ce cas.           

@Ashley McCoy
Alcool ou pas, tu l'as cherché. Ces mots ne tiennent pas du hasard, c'est totalement voulu d'ta part. Volonté d'faire mal, volonté d'me chercher dans mes facettes les plus obscures; persuadée qu'tu sauras me faire bouillir, m'amener à craquer, au geste de trop. Tu sais quoi ? T'as raison. J'en ai assez d'écouter tes conneries, de t'voir sur ton air de grande personne, alors qu'tu peines à tenir debout, à vivre pour toi-même sans t'raccrocher à un pilier. T'as peut-être jamais appris à voler, mais j'suis pas le responsable. Un méchant, je n'le nierais pas, mais pas ton ennemi pour autant. J'suis pas un mari idéal, pas même un bon conjoint, je l'admets; ma femme mérite mieux, et elle pourrait aisément voir ailleurs, pour c'que j'en sais. C'est si facile de juger quand tu n'vois qu'une face d'la médaille, c'est si facile d'prendre position, alors que t'es toi-même à l'origine du premier adultère. Tu m'donnes la rage, mais j'veux pas entrer dans l'cercle vicieux des punchlines, ça reste puérile à mes yeux. J'ai jamais sauté l'pas avec une autre que toi. Ca vaut pas grand chose, j'en conviens, mais j'crois que ça représente aussi notre histoire. Unique. Malgré tout c'que je peux éprouver à ton égard, la sentence finit par tomber. C'est l'genre de chose que je regrette, après, à tête reposée. Ma paume de main percute ta joue, mon alliance griffe ton inférieure au passage; juste assez pour qu'le sang perle sur ton menton, juste assez pour qu'ton visage en conserve la trace, lui aussi. Rien ne justifie la violence, à c'qu'on dit. Je reste perplexe. C'pas la première fois qu'ça dégénère entre nous, mais cette soirée n'en reste pas moins particulière. On était pas censés s'retrouver. Et j'ai c'regard, voilé, l'envie de m'excuser autant que d'te dire que tu l'as mérité. C'est la preuve ultime, me semble-t-il. Arrêter, avant que l'un d'nous deux n'en fasse les frais. Ashley, écoute.. sauf que j'ai pas les mots. C'est l'impasse. On n'peut réparer quelque chose qui n'fonctionnait pas à l'origine.