22/03/2022
Tout avait commencé par une appel de ma mère, ma grand mère avait eu un accident. Quelque chose d'incontrolable, personne à qui s'en prendre, personne à qui en vouloir, une fatigue d'un plafond, qui s'était effondré sur nona, j'avais santé la gorge ce nouer intensément a cet instant. Jamais je n'avais ressentie ce verrouillage auparavant. Et pourtant il était là, invisible de tous mais que je sentais bien trop présent, j'avais prévenu mon mari directement, un mari qui avait quitté son travail pour le rejoindre et me prendre dans ses bras, des heures … de nombreuses heures avant que nous cessions un quelconque contact. De nombreuses heures silencieuses a juste essayer de me calmer et m'apaiser. De nombreuses heures avant de prendre la décision de partir, ensemble ! Le trajet avait été silencieux lui aussi, des regards et des contacts de réconfort, des sourires de remerciement, je n'avais pas besoins de plus, je n'avais pas envie de plus. De la tristesse dans les yeux, de la peur aussi. Peur de la fin d'une époque, peur de ne pas retrouver ma grand mère a temps et qu'elle nous quitte avant même que je puisse la voir. Peur de me retrouver face a un corps sans vie que je ne connais pas. Peur que l'entré de mon mari sur le territoire Italien le mette en danger et moi aussi. Peur du futur immédiat. Une fois a Olbia il ne restait plus qu'à nous rendre à Porto Istana, déposer les valises, malgré l'envie de me rendre à l'hôpital. Hôpital qui se trouvait sur notre route. Nonno n'attendait pas notre venue aussi rapide. Il ne pensait pas nous voir aussi rapidement, je le voyais inquiet lui aussi, bien trop touché par ce qu'il se passait, lui qui aimait tellement Nonna, lui qui ne passait aucune journée sans être a ses côtés, pour ce que j'en sais. Affaibli, et ça faisait mal au coeur de le voir ainsi. J'avais de la difficulté à le lâcher, quitter ses bras pour installer les quelques affaires que nous avions. La plus grande difficulté était de renoncer à me rendre à l'hôpital dès maintenant, attendre que le jour se lève et risquer de ne pas reposer les yeux sur Nonna avant qu'il ne soit trop tard. Incapable de trouver le sommeil, j'avais passé la nuit sur la terrasse a me laisser bercer par la mer, qui se trouvait en face, de l'autre côté de la plage. Et toujours ce silence que j'ai emmené avec moi.
23/03/2022
le soleil était haut dans le ciel quand je venais ouvrir les yeux, il était haut quand nous avions pris la direction de l'hôpital. Et une fois sur place je sentais en moi, monter le frisson si désagréable qui me parcourait a chaque fois que j'entrai dans le bâtiment blanc. La main dans celle de mon mari je ne savais la lâcher, comme si rompre le contact me ferai défaillir. J'avais le coeur qui faisait mal, le ventre qui se tordait, envahi par la peur et l'angoisse. Qu'est ce que ce que je trouverai derrière la porte? Combien de fois m'étais je posé cette question pour Neal? Plus récemment pour Aaron. Combien de fois cette question allait encore envahir mes pensées ? Qui sera le prochain ? Qui après Nonna? D'un seul coup je m'arrêtai, stoppant la marche. Le regard perdu et suppliant plongé dans celui de mon amoureux. Comme pour lui demander l'impossible, comme pour lui demander de faire en sorte qu'elle aie les yeux ouverts quand nous passerons la porte. pitié Amore . Toujours incapable de sortir un seul mot. Un soupir avant de me mettre contre le mur et de me blottir dans ses bras, attendre que ça passe, attendre de me calmer. Attendre que le décalage horaire, l'inquiétude, la fatigue, l'épuisement fasse son travail. Attendre de longues minutes avant de me redresser et passer cette porte. Et la voir la, allongée, animé par les machines, faisait monter les larmes aux yeux, les premières depuis que j'avais appris la nouvelle. Je venais saisir sa main après avoir lâché celle de l'homme qui faisait battre mon coeur, un regard en sa direction pour simplement lui signaler que ça irai, que s'il voulait il pouvait me laisser ou bien rester. Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette chambre, quelques minutes ? Plusieurs heures ? Toujours est-il que lorsque nous avions quitter les lieux, il faisait nuit.
De retour à la maison j'avais pris la direction de la salle de bain, après avoir répondu aux quelques inquiets de Boston. J'avais glisser ma main dans celle de mon partenaire de vie, celui avec qui j'allais affronter cette épreuve. J'avais glisser ma main dans la sienne avant de nous faufiller sous la douche. L'eau froide venait me glacer le sang avant qu'elle ne se réchauffe. Les yeux dans ceux de mon mari, mes mains venaient frôler son corps, mes yeux venaient supplier de me faire oublier les nouvelles de la journée. Mort cérébrale la nuit précédente. Il fallait la débrancher, mais j'étais incapable de prendre une telle décision. Il faudrait attendre la famille, mon père, mon oncle, mon grand père … ce n'était pas mon rôle. Ce n'était pas ma place. Alors je suppliais du regard mon mari de faire quelque pour me faire oublier cette journée, l'histoire d'un instant.
Les jours passaient, la famille était arrivé, au fur et à mesure, partager leur tristesse et leur peine, leur chagrin, beaucoup, venus de loin. Les journées étaient toutes les mêmes, silencieuse, endormie à cause de l’épuisement, réveillé en sursaut bien trop souvent, à prendre la place que j’occupais par le passé quand j’étais plus jeune, assis sur la terrasse à écouter Nonna me raconter des histoires. Il n’y avait plus que le souvenir de sa voix maintenant. Si la terrasse était vide alors j’étais sur la plage, à marcher, ou simplement assis à regarder la mer. Perdu. Me laisser bercer par le son ambiant. Je sens bien mon mari désarçonné, qui gère comme il peut cette nouvelle, moi qui ne suis pas là pour lui alors que j’avais promis de l’être, je ne doute pas que c’était difficile à gérer. Et dans le fond je m’en voulais de ne pas être capable de passer outre. De surmonter ça d’un seul coup et d’avancer. C’était trop dur. Et il pouvait le voir que je m’en voulais, que j’étais désolé pour tout ce que je lui imposais. Amore m’en veut pas je t’en suis plis j’suis désolé. Les jours passaient peut être que ça faisait une semaine qu’on était là, je ne sais pas, je simplement que je n’avais pas ouvert beaucoup là bouche depuis notre arrivée. Que mes parents avaient du repartir, mes cousines aussi. Et pourtant je n’arrivais pas à me résoudre à quitter cette terre si importante. Le même rêve revenait souvent, celui que j’avais fait dans la cage, chez Keith. Cette demande en mariage que j’avais fait, sur la plage comme sortie de nul part. Cette maison était la mienne, tout comme celle que nous avions à Boston.
29/03/2022 02:58am
Une énième nuit, à faire ce rêve, une énième nuit à me réveiller et à me croire enfermer dans cette cage avant de me rendre compte que ce n’était plus cette réalité. Qu’elle était bien différente. J’avais pris la direction de la salle de bain pour me passer de l’eau sur le visage, chasser la sueur qui perlait sur mon front, comme toute les nuits. Seulement cette nuit était différente aux autres, cette nuit j’avais allumé la lampe de chevet, cette nuit je ne retournais pas auprès de mon amoureux pour me blottir dans ses bras, cette nuit je venais d'ouvrir l'armoire qu’il y avait dans la chambre, et me plaçait devant avant de commencer à fouiller ce que je pourrai retrouver. La première chose était un album photo, que je n’avais pas vus la dernière fois, le mettant de côté, je continuais ma fouille, des jouets, une mini trousse de couture, de vieux spray à eau, des déguisements, des épées en bois. Puis un vieux livre. Le sourire venait s’élargir, en laissant glisser mes doigts sur la couverture. Je les connaissais par coeur ces histoires et pourtant, comme un vieil automatisme. Téo ? J’veux une histoire. Un vieil automatisme qui me sort du mutisme, un vieil automatisme que cette chambre connais par cœur.
@Neal T. Hood-Spritz
Tout avait commencé par une appel de ma mère, ma grand mère avait eu un accident. Quelque chose d'incontrolable, personne à qui s'en prendre, personne à qui en vouloir, une fatigue d'un plafond, qui s'était effondré sur nona, j'avais santé la gorge ce nouer intensément a cet instant. Jamais je n'avais ressentie ce verrouillage auparavant. Et pourtant il était là, invisible de tous mais que je sentais bien trop présent, j'avais prévenu mon mari directement, un mari qui avait quitté son travail pour le rejoindre et me prendre dans ses bras, des heures … de nombreuses heures avant que nous cessions un quelconque contact. De nombreuses heures silencieuses a juste essayer de me calmer et m'apaiser. De nombreuses heures avant de prendre la décision de partir, ensemble ! Le trajet avait été silencieux lui aussi, des regards et des contacts de réconfort, des sourires de remerciement, je n'avais pas besoins de plus, je n'avais pas envie de plus. De la tristesse dans les yeux, de la peur aussi. Peur de la fin d'une époque, peur de ne pas retrouver ma grand mère a temps et qu'elle nous quitte avant même que je puisse la voir. Peur de me retrouver face a un corps sans vie que je ne connais pas. Peur que l'entré de mon mari sur le territoire Italien le mette en danger et moi aussi. Peur du futur immédiat. Une fois a Olbia il ne restait plus qu'à nous rendre à Porto Istana, déposer les valises, malgré l'envie de me rendre à l'hôpital. Hôpital qui se trouvait sur notre route. Nonno n'attendait pas notre venue aussi rapide. Il ne pensait pas nous voir aussi rapidement, je le voyais inquiet lui aussi, bien trop touché par ce qu'il se passait, lui qui aimait tellement Nonna, lui qui ne passait aucune journée sans être a ses côtés, pour ce que j'en sais. Affaibli, et ça faisait mal au coeur de le voir ainsi. J'avais de la difficulté à le lâcher, quitter ses bras pour installer les quelques affaires que nous avions. La plus grande difficulté était de renoncer à me rendre à l'hôpital dès maintenant, attendre que le jour se lève et risquer de ne pas reposer les yeux sur Nonna avant qu'il ne soit trop tard. Incapable de trouver le sommeil, j'avais passé la nuit sur la terrasse a me laisser bercer par la mer, qui se trouvait en face, de l'autre côté de la plage. Et toujours ce silence que j'ai emmené avec moi.
23/03/2022
le soleil était haut dans le ciel quand je venais ouvrir les yeux, il était haut quand nous avions pris la direction de l'hôpital. Et une fois sur place je sentais en moi, monter le frisson si désagréable qui me parcourait a chaque fois que j'entrai dans le bâtiment blanc. La main dans celle de mon mari je ne savais la lâcher, comme si rompre le contact me ferai défaillir. J'avais le coeur qui faisait mal, le ventre qui se tordait, envahi par la peur et l'angoisse. Qu'est ce que ce que je trouverai derrière la porte? Combien de fois m'étais je posé cette question pour Neal? Plus récemment pour Aaron. Combien de fois cette question allait encore envahir mes pensées ? Qui sera le prochain ? Qui après Nonna? D'un seul coup je m'arrêtai, stoppant la marche. Le regard perdu et suppliant plongé dans celui de mon amoureux. Comme pour lui demander l'impossible, comme pour lui demander de faire en sorte qu'elle aie les yeux ouverts quand nous passerons la porte. pitié Amore . Toujours incapable de sortir un seul mot. Un soupir avant de me mettre contre le mur et de me blottir dans ses bras, attendre que ça passe, attendre de me calmer. Attendre que le décalage horaire, l'inquiétude, la fatigue, l'épuisement fasse son travail. Attendre de longues minutes avant de me redresser et passer cette porte. Et la voir la, allongée, animé par les machines, faisait monter les larmes aux yeux, les premières depuis que j'avais appris la nouvelle. Je venais saisir sa main après avoir lâché celle de l'homme qui faisait battre mon coeur, un regard en sa direction pour simplement lui signaler que ça irai, que s'il voulait il pouvait me laisser ou bien rester. Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette chambre, quelques minutes ? Plusieurs heures ? Toujours est-il que lorsque nous avions quitter les lieux, il faisait nuit.
De retour à la maison j'avais pris la direction de la salle de bain, après avoir répondu aux quelques inquiets de Boston. J'avais glisser ma main dans celle de mon partenaire de vie, celui avec qui j'allais affronter cette épreuve. J'avais glisser ma main dans la sienne avant de nous faufiller sous la douche. L'eau froide venait me glacer le sang avant qu'elle ne se réchauffe. Les yeux dans ceux de mon mari, mes mains venaient frôler son corps, mes yeux venaient supplier de me faire oublier les nouvelles de la journée. Mort cérébrale la nuit précédente. Il fallait la débrancher, mais j'étais incapable de prendre une telle décision. Il faudrait attendre la famille, mon père, mon oncle, mon grand père … ce n'était pas mon rôle. Ce n'était pas ma place. Alors je suppliais du regard mon mari de faire quelque pour me faire oublier cette journée, l'histoire d'un instant.
Les jours passaient, la famille était arrivé, au fur et à mesure, partager leur tristesse et leur peine, leur chagrin, beaucoup, venus de loin. Les journées étaient toutes les mêmes, silencieuse, endormie à cause de l’épuisement, réveillé en sursaut bien trop souvent, à prendre la place que j’occupais par le passé quand j’étais plus jeune, assis sur la terrasse à écouter Nonna me raconter des histoires. Il n’y avait plus que le souvenir de sa voix maintenant. Si la terrasse était vide alors j’étais sur la plage, à marcher, ou simplement assis à regarder la mer. Perdu. Me laisser bercer par le son ambiant. Je sens bien mon mari désarçonné, qui gère comme il peut cette nouvelle, moi qui ne suis pas là pour lui alors que j’avais promis de l’être, je ne doute pas que c’était difficile à gérer. Et dans le fond je m’en voulais de ne pas être capable de passer outre. De surmonter ça d’un seul coup et d’avancer. C’était trop dur. Et il pouvait le voir que je m’en voulais, que j’étais désolé pour tout ce que je lui imposais. Amore m’en veut pas je t’en suis plis j’suis désolé. Les jours passaient peut être que ça faisait une semaine qu’on était là, je ne sais pas, je simplement que je n’avais pas ouvert beaucoup là bouche depuis notre arrivée. Que mes parents avaient du repartir, mes cousines aussi. Et pourtant je n’arrivais pas à me résoudre à quitter cette terre si importante. Le même rêve revenait souvent, celui que j’avais fait dans la cage, chez Keith. Cette demande en mariage que j’avais fait, sur la plage comme sortie de nul part. Cette maison était la mienne, tout comme celle que nous avions à Boston.
29/03/2022 02:58am
Une énième nuit, à faire ce rêve, une énième nuit à me réveiller et à me croire enfermer dans cette cage avant de me rendre compte que ce n’était plus cette réalité. Qu’elle était bien différente. J’avais pris la direction de la salle de bain pour me passer de l’eau sur le visage, chasser la sueur qui perlait sur mon front, comme toute les nuits. Seulement cette nuit était différente aux autres, cette nuit j’avais allumé la lampe de chevet, cette nuit je ne retournais pas auprès de mon amoureux pour me blottir dans ses bras, cette nuit je venais d'ouvrir l'armoire qu’il y avait dans la chambre, et me plaçait devant avant de commencer à fouiller ce que je pourrai retrouver. La première chose était un album photo, que je n’avais pas vus la dernière fois, le mettant de côté, je continuais ma fouille, des jouets, une mini trousse de couture, de vieux spray à eau, des déguisements, des épées en bois. Puis un vieux livre. Le sourire venait s’élargir, en laissant glisser mes doigts sur la couverture. Je les connaissais par coeur ces histoires et pourtant, comme un vieil automatisme. Téo ? J’veux une histoire. Un vieil automatisme qui me sort du mutisme, un vieil automatisme que cette chambre connais par cœur.
@Neal T. Hood-Spritz
(Lukas O. Spritz-Hood)
You can go the distance, you can run the mile, You can walk straight through hell with a smile, You can be a hero, you can get the gold, Breakin' all the records they thought never could be broke, Do it for your people, do it for your pride
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