May you should return to hell !

Ethan & Coco

T'avais décidé de prendre un peu le soleil au parc avec un bon bouquin, profitant de cette température favorable après un long hiver glacial. Mais ce qui t'avais vraiment épuisée ces derniers temps, c'était de devoir mettre toute ton énergie à vouloir éradiquer cette catin de Grace de ta vie, avec l'aide de son frère. Elle t'agaçait tellement à constamment tourner autour de Noah. Aaaah Noah. Jamais ne pourra t-il te sortir de tes pensées celui là ? Depuis qu'il t'as avoué ses sentiments pour toi ton coeur est parti en vrille et voilà que tu t’étonnes de le voir roder autour de toutes les filles faciles du campus alors que tu l'as envoyé sur les roses. Bien fait pour toi. Toi au coeur de glace, à l'égo et à la fierté sans limite, tu te pièges à ton propre jeu. Ton chauffeur te dépose à l'entrée du parc, tu sors de la voiture, prenant ton sac à ton épaule. Tu marches quelques temps à la recherche d'un banc propre à l'ombre, où il n'y aurait pas trop de monde, et finalement tu te dis que tu aurais mieux fait d'aller lire au bar de l'hôtel d'Aleksei, moins entourée de la populace. Mais bon, tu y es, et tu as très envie de lire Kant. Tu finis par te trouver un banc où il n'y a personne aux alentours, et tu marches vers lui avant de sortir un papier journal que tu déposes dessus avant de t'y asseoir. Tu soupires avant de sortir le livre de ton sac Carven mais au même moment, tu aperçois une silhouette au loin. Tu grimaces te demandant qui ose venir franchir le champs qui délimite ton espace vital dans ce parc. Tu plisses les yeux, puis finis par comprendre qu'il s'agit de .. Ethan ?! Tu fronces les sourcils. Deviendrais-tu folle ma pauvre Coco ? Tu commences à voir des fantômes ! 'Vade retro satanas' as-tu envie de lui crier ! Surtout que ce n'est pas tout à fait le genre de fantômes que tu as envie de voir retrouver la vie. Il s'approche de toi, voyant ta face se décomposer à sa vue, et toi tu agites les bras comme une folle le faisant signe de déguerpir au plus vite, comme une mauvaise vision ou tu ne sais pas trop quoi. Mais il est là. ' Ethan ! ' Dis-tu presque outrée qu'il ai osé ressusciter. Tu fronces les sourcils. ' T'es pas censé être mort toi ? Retourne dans ta tombe ! '

∞everleigh

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Ethan & Coco

La journée était particulièrement ensoleillé, ça faisait un bien fou d'apercevoir ces quelques rayons de lumière. La ville avait été engloutie pendant plusieurs jours de nuages pesants. C'était le temps idéal pour respirer l'air frais de Cambridge. Après avoir rencontré à peu près tout ceux avec qui j'avais un lien dans le passé, je ne craignais plus rien. Je me préparais alors à sortir, mon appareil photo autour du cou. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris de photos, la dernière fois que j'avais parlé de cette passion c'était à Solweig, au Texas... Solweig me manquait terriblement, jamais je n'aurais pu penser qu'elle réitérerait une tentative de suicide et qu'au final elle réussirait... Je ne comprenais toujours pas, je n'avais pas digéré cette nouvelle que Nevada m'avait jeté à la figure sans prévenir. Je gardais cette femme au fond de mon coeur. Je continuerais de me battre et de vivre pour elle. Elle avait été un important tournant dans ma vie que je ne pourrais jamais effacer. Mais il était préférable de dégager ces images pour profiter de cette journée. Je descendais les escaliers de mon immeuble, le hall était plongé dans la pénombre, j'ouvrais enfin la porte d'entrée, les rayons du soleil m'aveuglèrent sur le coup, j'avais passé ma main au dessus de mes sourcils pour contrer le réfléchissement et j'étais ainsi parti en direction d'un parc proche d'Harvard.

J'attrapais mon appareil et immortalisé quelques scènes au hasard. Je remplissais mes poumons de ces odeurs florales. C'était plutôt désert, la nature était pour une fois tranquille. Alors que je continuais à me balader paisiblement mon coeur se serra subitement. Je n'avais pas compris pourquoi c'est en regardant de nouveau au loin que j'aperçu une silhouette familière. Était-ce Coco ? Coco la petite précieuse qui haïssait tout ceux qui ne s'y connaissait pas en "mode". Je voulais en avoir le coeur net, alors je fonçais en sa direction et vu la façon dont elle m'interpella, il n'y avait pas de doute c'était bien elle. " On t'as jamais appris la politesse dans ta tour d'ivoire ? " je m'étais planté devant elle, les mains sur les hanches en la fusillant du regard. " C'est bien moi Ethan en chair et en os, tu veux tâter ? Ah non j'oubliais tu ne touches pas les gens de la classe sociale moyenne" disais-je tout en levant les yeux au ciel pour la narguer. Notre jeu préféré, la provocation. J'adorais l'embêter, au fond toutes ses méchancetés ne m'atteignaient pas, je me plaisais à entrer dans son petit jeu. Je m'asseyais alors à ses côtés, prenant bien soin de cogner sa cuisse avec la mienne.

∞everleigh

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Ethan & Coco

Et il s'approchait de toi alors que t'étais assise sur ce banc, tu te disais définitivement que t'aurais bien mieux fait de ne pas venir dans ce parc maudis. On y croise trop de gens que tu n'as pas envie de voir, mais la, c'est le pompon ! " On t'as jamais appris la politesse dans ta tour d'ivoire ? " osait-il te dire en te fusillant du regard. C'est toi qui a inventé cette expression ! Tu déglutis. La politesse est bien la chose que l'on t'as enseignée, mais le savoir de choisir ses fréquentations aussi. Tu déglutis. ' Mais biensur que si, Barnes. Et c'est bien pour cette raison que je vais gentiment te demander de quitter ce parc. ' dis-tu avec le ton d'une jeune femme bien éduquée. Mais il n'a pas l'air de ton avis .. bien entendu, fallait s'y attendre. " C'est bien moi Ethan en chair et en os, tu veux tâter ? Ah non j'oubliais tu ne touches pas les gens de la classe sociale moyenne" continue t-il. Tu lèves les yeux au ciel. ' C'est bien, tu as une bonne mémoire ! ' Tu le vois s'approcher davantage de toi, venant même jusqu'à s'asseoir sur le même banc que toi. Tu déglutis de plus belle. ' Tu ne vas quand même pas .. ' Et si. Il s’essaya même si proche de toi que vos cuisses se touchaient. Non mais ça va, oui ? Tu respires un bon coup avant de te tourner vers lui, prenant un ton mi sérieux, mi agacé. ' Ethan. Si on nous a annoncé ta mort, c'est pour une bonne raison : Qu'on ne te revoie plus jamais ! ' Si même la vie commence à contrecarrer tes caprices ma pauvre Coco, on est mal. Après tout, sur ce campus, tu es constamment entourée de personnes de ce genre, mais tu dois t'avouer que ce Ethan est le pire de tous, puisqu'il s'amuse sans cesse à jouer les imprévisibles sur son existence, et à te sortir de tes petites habitudes de jeune fille pourrie gâtée. Tu sens évidemment que ce n'est pas aujourd'hui que tu liras ce bouquin, et tu hésiterais presque à rappeler ton chauffeur qu'il te dépose à ton appartement. Mais ce n'est pas à toi de partir, c'est à lui. Mais tu sais qu'il ne s'en donnera certainement pas la peine, puisqu'il a l'air décidé à t’embêter avec sa résurrection, ou pire ! A t'ennuyer avec sa vie de pauvre humain aux moyens limités. Tu souffles de désespoir. ' Et on peut savoir ce qui t'as pris de revenir d'entre les morts ? Tu ne t'y plaisais pas bien dans l'au-delà ? '

∞everleigh

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Ethan & Coco

Elle n'avait pas perdu en amertume, cette femme avait vraiment un problème , sa richesse lui avait lessivé le ciboulot. Elle était toujours aussi hautaine, j'avais parfois envie d'exploser de rire à cause de son comportement tout simplement enfantin à mes yeux. Mais c'était si jouissif d'entrer dans ce délire. Elle m'avait taclée sur ma mort et je n'avais rien dit préférant l'emmerder au plus haut point en m'asseyant à ses côtés. Finalement elle m'avait enfin questionné sur ma pseudo-mort. Je persistais à croire qu'il se cachait une partie très douce sous cette carapace mais pour la percer bonjour ! " À vrai dire tu ne me manquais pas vraiment mais d'autres personnes qui ont un coeur oui, alors je suis de retour " elle tenait un livre d'une main à demi ouvert. Je l'avais apparemment interrompu dans sa séance lecture. Je ne savais pas qu'elle lisait, je ne la voyais pas du tout comme quelqu'un de réfléchi. Enfin elle était peut être intelligente mais justement qu'est-ce que ça signifier être intelligente ? Résoudre des problèmes et savoir manipuler la langue française ? Ou bien savoir vivre en société, être capable de voir au delà du bout de son nez ? Dans ce dernier cas, elle ne devait pas être excellente. Je profitais d'être assis pour retrousser mon jean trop long, eh oui je n'avais pas le temps et l'argent pour me payer des vêtements sur mesure.

Je me redressais enfin, mettant au passage un coup de coude dans celui de Coco. " Tu t'instruis la bonne blague " commentais-je en pointant son bouquin du doigt. " Je ne savais pas que tu pouvais lire je te croyais trop occuper à démonter les autres " je croisais mes bras sur ma poitrine et regarder le paysage. Je l'entendais soupirer, elle devait être à bout de m'avoir juste là. Au final je ne m'en voulais pas d'être sorti, ce genre d'interaction négative me plaisais énormément. Je mordillais mes lèvres, mauvais signe c'était souvent annonciateur d'une action purement débile. J'attrapais alors Coco dans mes bras tout en explosant de rire " Ouh que oui je t'ai manqué " je frottais ses cheveux coiffés à la perfection, elle allait probablement s'enfuir en courant et m'en mettre une au passage mais qui aime bien châtie bien.

∞everleigh

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Ethan & Coco

" À vrai dire tu ne me manquais pas vraiment mais d'autres personnes qui ont un coeur oui, alors je suis de retour " te répondit-il à ton pique sur sa mort présumée. Tu arqua un sourcil, avant de croiser les bras. ' Dans ce cas pourquoi ne vas-tu pas t'adonner à ces choses que vous faites, vous les prolétaires avec tous tes petits amis et enfin me laisser tranquille ?! ' C'est sur que tu n'étais pas reconnue sur ce campus pour être la plus fine. Tu te souviens que même tes parents jadis te disaient de faire attention à tes mots, et par ironie, tu continuais de parler avec la plus grande cruauté, mais toujours sur un ton de dame du monde. C'était l'un des grands plaisir de la vie pour toi. La cruauté. Il observait ta lecture avant de retrousser son vieux jean certainement déniché dans de bien sinistres lieux. Tu hochais la tête désespérément, mais ne dis rien pour une fois. " Tu t'instruis la bonne blague " disait-il en pointant du doigt ton livre dont il ne devait surement pas connaitre l'auteur. Tu soupires. Ce n'est pas parce que la plupart de ces pauvres Cabots sont un tantinet jolies et souffrent de manque de matière grise et de culture que ça sera également ton cas ! ' Je ne suis pas la première du cours de relations internationales pour du beurre, monsieur. ' " Je ne savais pas que tu pouvais lire je te croyais trop occuper à démonter les autres " Tu lâcha un petit rire sarcastique. ' Pourquoi ? Tu veux que je t'apprenne ? Il y a un temps pour tout, Ethan. Et je ne démonte les autres que lorsqu'il se retrouvent assez sots pour se retrouver sur mon passage. '

Soudainement, tu sens une masse humaine te serrer fort contre elle. Ethan ? Mais que fait-il ?! Aurait-il osé te serrer dans ses bras ? Toi Coco ? Il éclate de rire avant de sortir en te décoiffant " Ouh que oui je t'ai manqué " Tu le repousses à sa place. ' Non mais ça ne va pas ?! ' Tu effectue un mouvement de tête pour te recoiffer décemment avant de reprendre. ' On pourrait nous voir et croire que nous sommes amis ! Ne refais plus jamais une chose pareille, Barnes ! ' Tu repasses délicatement ta robe plissée de cette étreinte non désirée avec ta main avant de fusiller Ethan du regard. ' Pourquoi ne vas tu pas embêter une autre bourgeoise coincée que moi si cela te plait tant que ça ? ' Dis-tu avec un regard triste, presque attendrissant.

∞everleigh

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Ethan & Coco

J'avais bien réussi à déstabiliser la petite poupée parfaite. Elle s'était immédiatement recoiffée et m'avait demandé de ne plus jamais recommencé ça, de peur qu'on la croit ami avec moi. Quel honte c'est vrai. Je ricanais stupidement à ses pitreries. Quand est-ce qu'elle se rendra compte que l'habit ne fait pas le moine. Et puis elle avait fini par me proposer d'aller embêter une autre petite bourgeoise dans son style en arborant une bouille de gosse qui tente de vous amadouer. Non c'était elle que je voulais et personne d'autre. D'un je n'avais encore croisé personne aussi radicale qu'elle et de deux elle était absolument magnifique. Encore plus de près, ses yeux bleus immenses semblaient vous dévorer, ses lèvres carmins avaient l'air de vous envoûter. Bien qu'elle tentait de rejeter le monde entier avec une terrible agressivité, tout le monde finissait par retenter sa chance, son charme effacer son caractère infâme. " Je n'ai pas trouvé mieux que toi, tu es la meilleure dans ton genre " avouais-je en lui faisant un clin d'oeil.

Nous étions à l'ombre d'un grand arbre, le soleil frappait à deux mètres de nous, c'était tellement dommage de ne pas en profiter. Je me levais subitement en tirant la main de Coco. " Aller bouges toi, dis toi que plusieurs femmes rêveraient d'avoir ta place, et surtout d'être en ma compagnie " j'étais mort de rire, je faisais bien sûr de l'auto dérision bien que je ne mentais pas forcément. Les femmes adoptaient parfois des comportements étranges en ma compagnie. Coco n'était pas de ce genre, je ne lui plaisais pas et c'est ce qui d'ailleurs me pousser à la taquiner encore plus. J'adorais voir sa mimique de dégoût lorsque je me flattais. J'entrainais la demoiselle dans le parc, enlaçant mon bras autour du sien. Elle s'était mise à se débattre et avait même fini par se détacher de mon emprise. " Rooh t'es casse pieds ma pauvre " j'attrapais mon appareil photo pendu à mon cou et capturer une photo de la jeune femme. Elle grimaçait et pourtant elle était toujours aussi charmante. Elle s'était immédiatement précipitée vers moi pour m'arrêter et moi je continuais à appuyer sur le bouton et à la prendre en photo. " Arrêtes chipie " j'étais plié de rire. Coco s'était pendu à mon épaule pour me stopper et attraper l'appareil. Je l'enlevais alors de mon cou, et le tendait vers le ciel pour qu'elle ne puisse pas l'attraper. Elle s'était alors mise à sautiller pour tenter de le chopper. J'en pouvais plus.

∞everleigh

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Ethan & Coco

Ethan avait clairement décidé de rester dans ce parc à te casser les pieds tout le reste de ma journée. Tu soufflais péniblement à l'idée de passer mon après-midi avec lui. A dire que t'aurais très bien pu aller au musée, aller dévaliser la dernière collection Miu Miu, ou encore simplement aller boire un Martini avec des copines sur la terrasse d'un bar huppé, mais non ! Il avait fallu que t'ai la merveilleuse idée d'aller lire ton livre dans un parc PUBLIC ! " Je n'ai pas trouvé mieux que toi, tu es la meilleure dans ton genre " te dit-il en t'observant. Tu as l'habitude que l'on t'observe. Tu sais que tu es resplendissante, même au réveil, et on ne manque pas de te le rappeler. Seulement, tu sais aussi que toi Coco, à l'intérieur, tu es aussi laide que tu es belle à l'extérieure. En gros, extrêmement laide. Mais contrairement à d'autres, ça ne te chiffonne pas tant que ça. Tu pousse un léger soupire en regardant le ciel. ' Je sais, je sais, je suis la meilleure ... mais pas seulement dans mon genre ! ' Tu esquisses un sourire satisfait avant de ranger définitivement ton livre, car tu sais que tu n'auras pas le plaisir de le dévorer de si tôt. Et c'est à ce moment là qu'Ethan a la riche idée de se lever et de te tirer la main. Tu fais de gros yeux. Heureusement que tu as des lingettes désinfectantes sur toi, si ça se trouve, Ethan a pris le métro ! Horreur ! Tu le regardes choquée. ' Et tu crois à tout ce que les femmes te disent ? ' Biensur ça le faisait rire, lui ! Il ne s'imaginait pas le privilège qu'il avait à passer sa journée avec une femme aussi occupée et aussi distinguée que toi. Ça doit le changer de toutes ses copines si .. fades ! Et le voilà qu'il te prend en photo ! Non mais ! Tu t'énerves, et te jète à contre coeur sur lui pour mettre son appareil en pièces. Mais il est bien plus grand que toi, et c'est peine perdue. " Rooh t'es casse pieds ma pauvre " Tu croises les bras comme une enfant à qui on retire un jouet. ' Taratata ! Je ne suis pas une .. pauvre !.. ' Tu lèves le menton comme une jeune fille qui boude avec grâce, tu dois être un vrai énergumène, pour lui. " Arrêtes chipie " Et pour une fois, tu te stoppes. Il a raison, si tu continues à bouger comme ça en plein soleil, tu risquerais de transpirer dans ta jolie robe printanière. Tu sens que tu vas piquer une crise. Tu n'aimes pas être ici, dans ces lieux si .. populaires. Tu as envie de rentrer chez toi, te mettre dans ton peignoir de satin couleur crème préféré, allongée dans ta méridienne en velours à manger des macarons aux couleurs acidulées, et tout ça en regardant Diamant sur canapé, avec la délicieuse Audrey Hepburn. Tu sens que si tu restes une minute de plus ici, tu vas t'énerver très fort. D'ailleurs, le pauvre Ethan se prend tout dans la face. ' Je veux partir d'ici, je veux partir d'ici, je veux partir d'ici ! ' Parce que tu crois qu'il va céder à tes caprices ? Non. Tu le sais, ce qu'il pense de toi. Pauvre petite fille riche, que sais tu de la vraie vie, est ce que tu vois réellement plus loin que ton nez ? A quoi sert toute la culture que tes parents t'ont inculquée si tu n'es même pas fichue d'en tirer profil. Non ! ' Je ne resterai pas ici Ethan, ô ça non ! '

∞everleigh

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Ethan & Coco

Après avoir tenté de récupérer l'appareil photo perché un peu trop haut pour elle malgré ses hauts talons elle y renonça et piqua soudain une crise. On aurait dit une vraie gamine, un caprice de plus. Mais elle n'avait vraiment rien vu de la vie, s'était elle un jour retourné pour voir le nombre de gens en détresse qui rêverait d'avoir sa vie ? Elle ne voulait pas rester ici, très bien nous irions autre part. Elle allait être servie, bien que son comportement de bourgeoise pouvait m'exaspérer, j'avais envie d'en apprendre un peu plus sur elle. À part nous crêper le chignon nous n'avions rien appris l'un sur l'autre. " Bon ben tu veux faire un tour en voiture ? Ça m'étonnerait que tu conduises tu risquerais de te casser un ongle " J'attrapais la main délicate de la jeune femme, et l'entraîner dans les quartiers chercher ma Ford Mustang. Ça faisait un bon bout de temps qu'elle n'avait pas roulé, je l'avais retrouvé il y a peu au même endroit où je l'avais laissé à l'époque, près des berges. C'était un des amours de ma vie. Nous étions enfin arrivés à hauteur du véhicule. " Oui ce n'est pas ta limousine, ça va te changer " j'entrais le premier et même si elle ne me suivrait pas je filerai droit devant, prendre un peu de recul vis à vis de mon retour catastrophique ici. Je démarrais le contact, passer les essuies glace pour mieux y voir et attendais que la boudeuse de service pose ses fesses sur le siège en cuir. J'ouvrais la fenêtre "manuellement" car oui c'était une antiquité, les systèmes électroniques n'existaient pas à l'époque. " Bon tu comptes prendre racine ma biche ? " j'étais à demi allongé sur le siège passger, la boite de vitesse me rentrais dans les côtes je me retirais et taper sur mon volant prêt à partir, j'étais excité de rouler de nouveau.

∞everleigh

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