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♕ Ethan & Presley ♕
Hey oh Casper, prends-toi ça pour m'avoir abandonner
et ça parce que je te kiffe (a)
et ça parce que je te kiffe (a)
Je me trouvais dans ses bras, comme un bébé, je ne touchais plus le sol, j’étais juste contre son corps. Je lui souriais. Je m’étais dévalorisée et dès ce moment, mon ami s’était empressé de me complimenter pour me contredire mais en aucun cas, je voulais cela. Ce n’était aucunement mon genre de chercher ça, de chercher des compliments. Je le regardais et d’un coup, il me fit tournoyer jusqu’à ce qu’on se retrouve au sol, dans l’herbe. Il se mettait à rire et je ne pus que le suivre. J’avais toujours aimé le voir rire, le voir sourire et là, c’était étrange mais j’aimais le sentir contre moi, enfin bon, c’était surement mes hormones, tout simplement. Je tentais de me remonter un peu parce que j’avais limite la tête sur son torse et je préférais récupérer notre contact visuel. Je plongeais mes yeux dans les siens. C’était impressionnant, en fait ! Il laisse échapper un petit oops super marrant. Je riais plus encore, me plaçant plus confortablement sur lui comme si je m’apprêtais à l’embêter au maximum et à le chatouiller, ce que je ne fis pas pour le moment. Néanmoins, il prit le dessus en me poussant sur le coté avant de se retrouver au dessus et d’encercler de ses mains, mon visage, troublé. Oui, j’étais troublée et c’était bien trop bizarre. Il semblait me regarder avec cette lueur bizarre que je ne pouvais décrypter. Soudain, il ouvrit la bouche, prêt à parler et il me surprit en me proposant d’habiter avec lui. Mes idées et pensées firent un tour facile à 180 degrés dans ma tête. Ethan se laisse tomber sur le coté, se posant tranquillement sur la pelouse et en tournant la tête, je le vis admirer le ciel à travers les branches des arbres. Je fis, de même, tentant d’assimiler sa proposition étrange. Je ne parlais pas, je ne savais pas trop quoi dire. En à peine une heure, je le voyais de retour, je lui parlais puis il me demandait ça, direct. Il reprit d’ailleurs très vite surement conscient de ma gêne, enfin surement de mon étonnement. Il se préoccupait donc de la possibilité que je sois déjà ailleurs, c’était déjà bien. Je restais impassible, incapable de réagir comme ça, direct. Je ne parlais pas et ça faisait déjà un moment que je n’avais réagi qu’avec mes yeux et les expressions de mon visage. Surement devait-il croire que j’étais mal ou quelque chose comme ça ! Je me tournais vers lui, espérant que j’allais réussir à parler et comme si, il avait senti que je me tournais face à lui, sans même regarder, il tourna la tête pour me confier qu’il avait surement plus besoin que moi qu’il en avait l’air. Cette annonce me fit sourire, j’étais beaucoup moins impassible, je crois même que ça me touchait et que direct, c’était entrain de faire son effet ainsi que me débloquer. Je me raclais alors la gorge et soupirais. Je pensais à la fois à mes deux colocations mais aussi, à tous nos souvenirs ensemble : Lui & Moi. Je les aimais tous autant, mais il était seul et elles étaient deux. En plus, elles allaient surement comprendre, enfin, je ne savais pas trop quoi répondre, je pouvais pas décider comme ça, je les aimais tous autant … Quoique, j’adorais les filles, mais Ethan avait toujours été celui qui me complétait. Je le regardais et repris la parole pour la première fois depuis un moment : Je … Je suis surprise … tu reviens à peine et j’ai encore peur.. Peur que tu repartes … si je venais, que j’abandonnais mes colocataires pour m’engager avec toi … Je grimaçais face à ma phrase, très étrange … et je repris, du coup, très vite, presque nerveusement : Enfin, je veux dire, pour venir habiter avec toi … Je le regardais, les yeux dans le vague. Je me remettais sur le dos, regardant le ciel, ma joie était retombée car en parlant, je m’étais rendu compte que son retour me rendait de nouveau mal comme après son départ, parce que j’avais peur … peur qu’il reparte et m’abandonne à nouveau. Je n’aimais juste pas ça. A cette pensée, en me revoyant, en revoyant ces flashs d’il y a un an, une larme coula sur mon visage, je tournais la tête à l’opposé, tentant de le cacher puis je repris, tentant de cacher ma voix quelque peu tremblante ; tu sais que ton départ m’a vraiment blessé … Je détestais montrer mes faiblesses mais je l’avais déjà fait après tout, rien qu’en le baffant, là, je le montrais avec les mots.
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