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The ghosts that we knew (haylana)

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THE GHOST THAT WE KNEW
ft. Hayley H. Greene (cc @Céleste Courtin-Clarins)
Indio, Californie, 15 Avril 2022, avant l'ouverture du festival.

Deuxième année consécutive où tu fous les pieds à Indio. Seconde année où tu vas monter sur la scène mythique de Coachella. Tu prends le temps de revivre les bons moments de ta vie de l'an dernier dans les rues de cette petite ville de la côte ouest du pays, la chaleur du soleil qui réveille l'épiderme sous ton perfecto en cuir qui ne te quitte jamais. Ca te détend de déambuler avant d'entrer dans la fosse aux lions. Parce que depuis ton accident, t'as pas chanté ailleurs que dans le Sun Rock, et t'as un peu la trouille, tu dois l'admettre.
Tu t'arrêtes dans un bar. T'as besoin d'un peu de carburant avant de tenter de tout déchirer. T'es là, à une table en terrasse, lunettes de soleil sur le nez, une pinte de bière posée devant toi et tu regardes les gens qui passent, te demandant ce qu'ils vont bien pouvoir faire. Tu t'imagines presque ce qui peut bien se passer dans leurs têtes. Clope qui s'allume, se consume, s'écrase et la pinte se retrouve vidée de son contenu. Tu glisses un billet sous le cendrier et tu reprends ta route, comme si de rien n'était. T'as la tête ailleurs, totalement focus sur ta performance de la soirée. Tu fais pas gaffe à ce que tu fais, où tu marches et qui tu percutes jusqu'à percuter quelqu'un. « Désolée, j'vous ai pas vue. » que tu lances en te tournant vers la personne en question. Et ton monde s'arrête, aussi rapidement que ton coeur qui se stoppe avant d'entrer dans un course folle. « Hayley.. ? » T'en crois pas tes yeux, tu crois que c'est un bug dans ta tête, même.
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THE GHOSTS THAT WE KNEW
ft.@Lana Killbane
Indio, Californie, 15 Avril 2022, avant l'ouverture du festival.

Tourner la page et écrire un nouveau chapitre de mon histoire. De nouveaux personnages ont fait leur apparition, comme le Dr. Coleman ou Brooklyn ; certains ont fait leur come-back, telles mes anciennes amies Jill et Avery, tandis que d'autres se sont accrochés à cette nouvelle page pour garder leur rôle. Je pense notamment à ma douce Elsie, probablement mon dernier lien plus que robuste avec Harvard. Avec Boston. Car les personnages de ces chapitres-là, autrefois principaux, ont commencé à perdre de leur superbe, devenant secondaires. C'est sans doute de ma faute puisque je suis celle qui a décidé de couper les ponts temporairement. Juste le temps de me remettre. D'aller mieux. C'était pour eux, pour les sauver. Les épargner, leur empêcher de subir le monstre effrayé que j'étais en train de devenir. Ça ne veut pas dire qu'ils ne comptent plus ou qu'ils ont été effacés de mon histoire - non, bien au contraire. Ils sont toujours là, quelque part. Sauf qu'eux aussi écrivent leur propre histoire, vivent de nouvelles aventures, rencontrent de nouveaux personnages. Mais ils feront toujours partie de la mienne. Et qui sait, peut-être reviendront-ils dans un prochain chapitre ? Jill attrape ma main pour que j'arrête de rêvasser devant le stand, et nous voilà reparties, milkshakes en main. Cela faisait des années que nous n'avions pas mis les pieds à Coachella toutes les deux. Comme avant. Mon milkshake au chocolat blanc que je manque de renverser quand on me bouscule - pour une fois que ce n'est pas ma faute ! Mais pas le temps de réagir que mes yeux se posent sur toi. Et, comme à ton habitude, tu me voles mon souffle. « Lana...? » J'ai l'impression que le temps ralentit. Jill relâche son étreinte autour de moi. Oh ma Jill, toujours aussi observatrice et respectueuse, qui décide de faire comme si de rien n'était et continue d'avancer. Pour m'attendre plus loin, je suppose. Elle a compris que ce moment... n'était pas n'importe quel moment. Je déglutis, prise au dépourvu, mais tente de masquer ma surprise d'un petit sourire timide. « Hey... Je me disais que j'avais une chance de peut-être te croiser. » Le Sun Rock doit avoir un stand, pas vrai ? Je m'occupe en pinçant la paille de mon milkshake, buvant deux rapides gorgées avant de glisser une mèche blonde derrière mon oreille. « Tu chantes aussi, cette année ? » Même si cette fois, je ne vais pas pouvoir me jeter dans tes bras après ta performance. Ce n'est plus mon rôle, après tout.
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THE GHOSTS THAT WE KNEW
ft Hayley H. Greene (@Céleste Courtin-Clarins)
Indio, Californie, 15 Avril 2022, avant l'ouverture du festival.

Les souvenirs de l'an passé sont plus ou moins les derniers à être totalement clairs dans ta tête, ceux qui demeuraient car aucun traumatisme n'était revenu faire totalement son apparition à ce moment là. Tu te revois dans les coulisses, à envoyer des messages à Hayley, te souvenant presque du contenu des textos avant de monter sur scène, avant de découvrir avec stupeur ce cliché qu'elle avait pris de toi depuis les backstages avant de la retrouver dans la foule avec les cheveux roses. Cette pensée te fait toujours sourire aujourd'hui, alors que voilà des mois que tu ne l'as pas revue. Des mois que votre relation s'est terminée. Des mois que tu fais semblant de l'oublier, peut-être. Parce qu'elle a été la première à marquer ce coeur de pierre. La première avec laquelle tu n'as jamais bronché, où la fidélité était au premier plan, même lorsque les difficultés ont percé la cuirasse solide de votre amour.
Et ces pensées te bousculent de plein fouet au même rythme que ton corps se heurte au sien, avant même de remarquer que c'est elle, face à toi. Lunettes de soleil qui quittent ton visage et se retrouvent enfermées fermement dans ta main quand les regards se croisent. Une bulle se forme autour de toi, comme si le monde avait cessé de fonctionner à un rythme normal. Tout est ralenti, sauf ce cocon qui n'englobe que vous. Ton coeur est bousculé. Trop rapide pour que ce soit anodin. Trop heureux pour l'avoir franchement oubliée. Trop rythmé pour dire que ça ne te fait rien. Ton sourire est plus radieux que jamais. « J'espérais te voir.. mais j'pensais pas ça possible. » Parce que dans la foule dense, même si tu la reconnaîtrais entre milles, tu n'aurais peut-être pas eu le cran de franchir cette barrière invisible qui s'est installée depuis son départ. Parce que c'est plus ton rôle, plus ta place. Tu scrutes son visage, ses mouvements, ses mimiques. Tu te souviens même de l'odeur de son parfum, de l'odeur de son shampooing. Mémoire olfactive qui s'agite sans même traîner tes naseaux contre sa peau. « Ouais.. j'me produis cette année encore. Avec Lukas. » Cette fois, ton sourire est timide et tes mains glissent dans tes poches. Une question te brûle les lèvres, au sujet de la fille qui l'accompagnait et qui s'est sauvée. Mais t'as rien à dire, elle peut bien avoir refait sa vie, tout comme toi. « Tu viendras me voir ? Que ce soit au stand ou sur scène, t'es la bienvenue.. »
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ft.@Lana Killbane
Indio, Californie, 15 Avril 2022, avant l'ouverture du festival.

Ce grand sourire que tu affiches est communicatif. Tu es radieuse. J'ai l'impression que cela fait un bon moment que je ne t'ai pas vue comme ça ; enfin, quand j'étais encore sur Boston, bien sûr. Cela va de soi. Bon, il faut aussi avouer que nos derniers moments n'étaient pas des plus classiques... Ce n'est pas comme si nous avions été rattrapées par une sorte de routine, qu'elle nous avait enfermées et fini par tuer la flamme qu'il y avait entre nous. Cette flamme qui nous faisait sourire, nous rendait heureuses. Bien au contraire ; au lieu d'une routine quelque peu redoutée par un bon nombre de couples, c'est le Diable en personne qui a soufflé sur notre flamme. Un souffle digne d'une tornade dévastatrice. Celle qui renverse tout sur son passage - celle qui nous a renversées. Elle nous avait fait du mal, assombri tes traits pourtant si doux. Mais là, ce n'est pas la Lana que j'ai quittée que j'ai sous les yeux. Mon cœur me fait mal quand je me dis que tu as réussi à remonter la pente, à refaire ta vie ; mais en même temps, je me dis que éloigner mes propres démons de toi a pu te préserver, te sauver, d'un côté. « Pourquoi est-ce que tu penses ça, que ça n'aurait pas été possible ? Tu sais, depuis la première fois où je suis allée à Coachella, je n'ai fait qu'y retourner. On se serait bien croisées cette année aussi ! » Enfin, moi, j'y ai cru. J'avais sincèrement l'espoir de te croiser après cette demi-année passée dans des villes différentes, même si c'était juste de loin. « C'est une super nouvelle ! Le sourire qui grandit quand tu évoques Lukas, faisant remonter une multitude de souvenirs. Notamment ceux de l'époque où j'étais encore au Sun Rock. Les services, les soirées, la conversation de l'équipe... Oh mes dieux, Lukas, ça fait si longtemps ! Comment est-ce qu'il va ? Et tous les autres, alors ? » À part Elsie, bien entendu. Elle, je sais toujours comment elle va. Ce n'est pas ma meilleure amie pour rien, après tout. Bon, je m'emballe peut-être un peu - depuis le temps, l'équipe a peut-être changé. Mais il semblerait que je vais avoir l'occasion de les rencontrer, ou de les revoir pour certain.e.s, étant donné que le Sun Rock a, une fois de plus, ouvert un stand au festival. « Oui, bien sûr que je viendrai ! » Le sourire qui flanche le temps d'une fraction de seconde, juste quand je me retiens de parler de la scène mais, surtout, des coulisses. Non. Ça ferait beaucoup trop écho à l'été dernier. Et je ne suis pas en droit d'en parler. Je sais que ça a existé, que ça ne sera jamais effacé (du moins, de mon côté), mais je ne peux pas me permettre quand je sais que tu es à nouveau en couple. « Puis, je comptais chercher le stand du Sun Rock dans tous les cas. C'est trop bien que vous ayez été réinvités ! Comment ça se passe d'ailleurs là-bas, à Boston ? Um... Tout va bien ? » Et je termine en me corrigeant dans un souffle, timide, « Enfin, tu vas bien ? »
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Indio, Californie, 15 avril 2022, avant le début du festival
ft. Hayley H. Greene (@Céleste Courtin-Clarins)

Si tu souris autant et de manière si franche, c'est parce que tu l'as devant toi. Il y a des mois en arrière, tu n'affichais pas ce même sourire. Hier encore, il n'était pas le même. Mais ça, t'as pas le droit de lui dire. Parce qu'elle doit s'en sortir bien mieux sans toi et ton chaos dans sa vie. Parce que t'as pas le droit de lui balancer ça après tout ce temps sans l'avoir vue, sans avoir osé lui envoyer un message alors que tu observais ses réseaux sociaux de temps en temps, pour savoir ce qu'elle devenait. Malgré ça, t'avais pris le parti de lui envoyer une rose, unique, éternelle, de la couleur de la passion. En souvenir peut-être de ce que vous étiez, et de ce que tu auras toujours au fond de ton coeur pour elle. Parce que la revoir, ça remet les choses dans une nouvelle perspective dans ton esprit. Ca te bouscule et tu te rends compte que tu ne l'as pas oubliée une seule seconde. Léger rire gêné que tu laisses échapper, en la regardant. « En novembre j'ai eu un grave accident d'voiture et j'ai perdu la mémoire de mai à novembre. J'avais oublié Clary, notre rupture, ton départ et où tu étais partie. Et toutes les choses à côté. Alors j'espérais te voir, mais j'étais pas sûre que tu puisses être dans le coin pour le festival. » Mais là encore, un tas de choses te reviennent. Des moments qui font mal. Des flashs d'elle qui se retrouve dans cette cave, les clichés envoyés par ton paternel, sa blessure, ta froideur sur le moment. Tes yeux se baladent sur elle, s'attardent sur son abdomen et tu viens mordre ta lèvre de remords. « Il se porte bien, malgré la mort tragique de sa grand-mère. On a appris qu'on était cousins avant son mariage, j'sais plus si t'étais au courant de ça ou non. Les autres vont bien. Elsie a quitté nos rangs mais ça tu dois déjà le savoir. Sinon quasiment toute l'équipe est là. » que tu dis en souriant, connaissant le lien indéfectible qui lie ces deux-là. « Super, j'serai contente de te voir là-bas, alors.. même si j'ai plus le droit de te sauter dans les bras. » Sourire triste qui vient se coller sur ton visage. « On est à la même place que l'an dernier. Mais ouais, c'est top ! Boston c'est.. devenu un drôle d'endroit à un moment donné. Surtout quand tu croises des visages qui devraient t'être familiers mais que tu r'connais pas, ou encore quand les morts reviennent à la vie. » Et à la dernière question qu'elle te pose, tu hausses les épaules. « Je survis. C'est le mieux que j'puisse faire depuis un moment.. mais toi, comment tu vas ? T'as.. su te remettre de.. tout ça ? » De ton père, de ton chaos qui n'a fait que l'attirer vers les abysses alors qu'elle luttait déjà contre ses démons. « T'as quelqu'un dans ta vie ? » que tu demandes timidement, tant la question brûlait tes lèvres.
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ft.@Lana Killbane
Indio, Californie, 15 Avril 2022, avant l'ouverture du festival.

Mes yeux te détaillent rapidement, tout comme chaque parcelle de peau que tu as décidé de révéler au grand jour aujourd'hui. Un peu comme si je cherchais une quelconque cicatrice. N'importe quelle trace qui pourrait me dire que tu t'en remets, ou pas encore. Car, c'est vrai, ce grave accident... Elsie me l'avait dit, au détour de l'une de nos nombreuses conversations. Mon cœur s'est tordu ce jour-là, tout comme il se tord encore maintenant. J'avoue que je n'ai pas osé te contacter à cette période-là - alors que, putain, je savais ce qu'il s'était passé, ce qu'il t'était arrivé... Mais je n'ai pas osé. Parce que je ne savais pas si tu voulais avoir de mes nouvelles. Si je n'allais pas t'infliger encore plus de souffrance que ce que tu endurais déjà. Si ça allait nous faire encore plus de mal que ce que la rupture nous avait déjà fait. Je suis une grande trouillarde, tu sais. Et puis, je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal finalement - parce que je ne connaissais pas l'étendue des dégâts, comme cette amnésie. Palpitant qui se retrouve écorché par la culpabilité à tes mots ; tu avais oublié ce qui nous a fait mal. Notre rupture que j'avais précipitée, puis mon départ pour retourner vivre quelques États plus loin. Mes yeux se posent sur le sol, que je tape légèrement du bout de mes baskets. Honteuse. Envahie par la culpabilité. « Elsie m'en avait parlé... Je suis désolée. » Je grimace, relève la tête pour affronter ton regard, ravale les quelques larmes qui sont prêtes à se frayer un chemin. Trop d'émotions d'un coup. Tu as vu ce que tu me fais encore ? Tu me mets sens dessus sens dessous. Tu as toujours eu ce pouvoir, c'est injuste. C'est peut-être pour ça que je suis traversée par un peu plus d'émotions lorsque tu me donnes des nouvelles des autres. Gros déferlement de nouvelles en ce qui concerne Lukas - le décès de sa grand-mère qui me rend triste, puis votre lien familial qui me fait écarquiller les yeux. Et je ris. « Non, vous êtes cousins ? Pour de vrai ? C'est génial ! Et ça y est, il s'est marié ? » Petite note mentale pour penser à le féliciter, quand je le croiserai au stand. C'est beaucoup trop mignon ! Et ça fait rêver, quelque part. Mais tu dissipes ces prémices de rêve avec tes paroles. Sourire forcé. Non, effectivement, tu ne pourras pas sauter dans mes bras. Non pas par rapport à moi - mais par rapport à ta petite amie. Ça ne sera pas possible, par respect pour elle. Alors je me contenterai de te sourire, de vous complimenter ta performance et toi, de garder mes distances pour ne pas envahir ton espace personnel - celui qui ne m'appartient plus. « Quand... les morts reviennent à la vie ? » Tu as toujours été un peu spirituelle sur les bords, mais c'est quoi cette histoire ? Je laisse échapper un faible rire, peut-être un peu trop perplexe, lequel se transforme en un rictus quelque peu attristé. Tu survis. Et je suppose que je fais de même, bien que ce soit nettement mieux désormais. Nous survivons tous, quelque part. « Je... suis encore en voie. De me remettre de tout ça. Mes mains serrent mon milkshake un peu plus fort, sans que je ne m'en aperçoive. Le Dr. Coleman est géniale et très patiente avec moi. Là, on essaie de travailler sur l'amélioration de mon sommeil... Heureusement que j'ai ma petite Plume avec moi, parce que je suis encore incapable de dormir toute seule. » Beaucoup trop de cauchemars, dont deux ou trois fréquents, répétitifs. Ce sont exactement les mêmes, à chaque fois. Mais au moins, je suis capable de ressortir le soir après m'être préparée psychologiquement - et à condition d'être accompagnée, qu'on vienne me chercher. « Mais ça va quand même mieux, donc ne t'en fais pas trop pour moi, d'accord ? » Tu es toujours aussi douce avec moi, ça me fait sourire. Seulement, ton autre question fait vaciller ce sourire. Si j'ai refait ma vie ? « Non, je n'ai personne. J'ai eu une aventure de quelques jours il y a deux mois environ, mais ça n'a rien donné. » Parce que Brooklyn avait encore son ex en tête, et moi aussi. Sourire désormais fébrile, car je sais que toi, tu as quelqu'un dans ta vie. « Je... C'est bien, tu sais. Que tu aies retrouvé quelqu'un. J'espère que tout se passe bien avec elle ? » Si tu savais comme ça m'arrache le cœur, de te demander ça. D'être la gentille fille polie qui prend des nouvelles de ton couple, de ce qu'il se passe avec cette inconnue qui m'a remplacée. Je sais que c'est comme ça, que ça devait forcément arriver après t'avoir rendu ta liberté, mais... ça fait mal, quelque part. Ça me prouve que tu es passée à autre chose, toi, au moins. Qu'un jour, tu aimeras quelqu'un probablement plus que ce que tu m'as aimée. Peut-être que ça sera elle. « Par contre, ce n'est pas contre vous mais je ne passerai pas au stand si elle est dans les parages. » Si elle s'éloigne, oui, je viendrai. Mais je ne suis pas sûre d'être prête à la croiser réellement. Sur les réseaux sociaux, c'est déjà trop.
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Ton regard qui se perd encore sur ces courbes encore trop vivantes dans ton esprit, trop présentes. Ça fait mal, quelque part en toi, de la voir, d'être si proche et pourtant si éloignée de ce corps que tu as découvert tant de fois du bout de tes doigts, que tu as enlacé avec amour, avec tendresse et passion, mais qui aujourd'hui, tu ne peux plus approcher autant. Ça rajoute une fêlure à l'âme déjà bien marquée de cicatrices du passé. Tu la vois observer ces zones dermiques que tu laisses à la merci du soleil. Tu lâches un sourire en coin, montrant le sautoirs qui n'a jamais quitté ton poignet depuis le Noël de vos retrouvailles et du début de votre histoire, comme si ça allait lui faire oublier toutes ces vilaines balafres sur tes membres. « J'ai survécu, alors t'excuse pas, d'accord ? » Tu ne veux pas lui dire que t'as demandé après elle en sortant de ton coma. Tu ne veux pas lui dire que tu l'as cherchée chaque nuit dans le lit que vous partagiez parfois, ni même que t'attendais devant cet immeuble qui a vu naître et renaître la flamme de ce vous qui n'existe plus. Tu ne veux pas la blâmer plus qu'elle ne doit déjà sans doute le faire elle-même, parce que tu la connais trop bien. Parce que tu le vois dans les larmes qu'elle retient. Ce regard qui encore une fois, te perfore de part en part. Ce regard qui te fait oublier tout le reste autour de toi. Ton couple en mort cérébrale, sans doute un peu de ta faute, la douleur de la rupture physique, et celle qui est revenue à toi par les mots d'Aaron à l'hôpital, à la sortie de ton coma. Ce regard pour lequel tu pourrais tout plaquer si elle le demandait. Puis son rire qui résonne. Ce rire que t'avais pas entendu depuis trop longtemps. Presque un an. Ce rire qui ne s'invitait plus après les actes de ton géniteur. Rire qui réanime le tien. « Ouais, pour de vrai. Sa grand-mère et la mienne étaient sœurs. Quand on était p'tits, on faisait des grands repas d'famille ensemble. Et j'l'ai su quand j'suis entrée dans son bureau et que cette photo était là, exactement la même que celle que j'ai toujours vue à Vancouver, sur le meuble du salon et que j'ai demandée à ma mère peu après. Et ouais, il s'est marié. Aaron aussi. » Et tant d'autres événements que tu ne veux pas lui conter pour le moment. Tu la vois perdre son sourire quand tu dis que cette fois, tu ne pourras pas lui sauter dans les bras à la fin de ta prestation. Pourtant, t'as envie de le faire, là, tout de suite déjà, mais tu ne peux pas lui imposer ça. Tu ne peux pas et ça te ronge. Parce que t'en as besoin, parce que ça te manque. Elle te manque. Bien plus que toutes les merdes que t'as pu gober et sniffer ces derniers mois. « Clary.. elle est pas morte. Elle a déserté sa mission pour retrouver son père et est revenue à Boston il y a peu. » Encore une histoire dingue que tu lui raconteras si le temps n'est pas trop court. Tu souris très légèrement, encore désolée des conséquences que t'as pu causer par entêtement et pour avoir voulu être pleinement toi-même aux yeux de ton paternel. Elle avance, et t'es heureuse de voir qu'elle finira par s'en remettre. Un peu cabossée, mais toujours debout. Une sublime survivante du chaos Killbane. « Toujours aussi affectueuse, ton chat de princesse ? » que tu dis pour tenter de minimiser tes pensées parasites concernant ta culpabilité sur son état. « J'me ferai toujours du souci pour toi. » Parce qu'elle a compté plus que n'importe qui. Tu souris avant de laisser ce sourire s'échapper. Le sentiment d'une lame en plein coeur, et pourtant.. t'as bien refait la tienne, toi. Mais la jalousie te bouffe, c'est si désagréable comme sensation. Alors ton regard fixe le sol, le visage presque fermé. « Elle ne sera jamais toi. J'sais que c'est horrible de dire ça mais.. c'est l'cas. J'saurais pas te dire si ça s'passe bien. J'suis assez distante avec elle depuis quelques temps. » Tu redresses tes opales sur Hayley avec un léger rire nerveux d'avoir dit ça sans aucun filtre. « Elle est restée à Boston. Tu peux squatter au stand autant que tu veux. » Et une part de toi espère secrètement qu'elle restera là, sous tes yeux jusqu'à la fin du festival, même si tu ne peux avoir ce que vous aviez avant tout ça.
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THE GHOSTS THAT WE KNEW
ft.@Lana Killbane
Indio, Californie, 15 Avril 2022, avant l'ouverture du festival.

Petit hochement de tête peu convaincu. Ne pas m'excuser. Ne pas m'excuser de ne pas avoir été là, même à distance, pour te soutenir. Ne pas m'excuser de ne pas avoir pris deux minutes pour te demander comment est-ce que tu allais, si tu te remettais bien. Ne pas m'excuser de n'avoir rien fait, alors que tu en avais peut-être besoin. La culpabilité m'a déjà rongée, tu sais. Elle a pointé le bout de son nez à la seconde-même où Elsie m'a parlé de l'accident, avant de s'atténuer, tout doucement. Elle s'est cachée, faufilée dans l'ombre ; et aujourd'hui, au détour de la conversation de nos retrouvailles, elle a décidé de ressurgir. « Je sais, mais... j'aurais dû être là pour toi. Ou juste t'envoyer un message, je ne sais pas ! » Je ne peux pas ne pas m'excuser, et certainement pas quand ton regard plongé dans le mien me fait toujours autant chavirer. On se doit d'être là pour les personnes qu'on aime quand elles ont besoin, non ? « Et le fait qu'on ne soit plus ensemble n'était pas une excuse... » que je souffle dans un murmure. Encore plus quand je sais que tu l'avais oubliée, notre rupture. J'ai des milliers de questions sur le bout de la langue : qui a fini par te dire la vérité ? Qui t'a dit que notre histoire était finie ? Est-ce que tu m'en as (re ?)voulu ?, et tant d'autres questions qui me déchirent le cœur. C'est peut-être mon côté maso qui cherche à me punir pour tout ça - ou peut-être que je m'en veux, tout simplement. Car oui, je m'en veux, parfois (souvent). Je m'en veux d'avoir mis fin à tout ça, d'avoir été égoïste, d'avoir pris la fuite en sautant dans le premier avion pour Chicago. J'en ai loupé, des choses. Des trucs plus joyeux que ton accident, aussi. Lukas est devenu ton cousin, il s'est marié, Aaron aussi... Doux sourire qui chasse la culpabilité de mon visage. « C'est génial ! Et félicitations à Aaron, aussi ! J'ai hâte de voir qui sera le prochain ou la prochaine à se marier, maintenant. » Je fais taire cette partie au fin fond de moi qui me crie que ça aurait pu être nous, si seulement tout avait été différent. Et si tu l'avais voulu, toi aussi. Dans mes souvenirs, j'ai toujours été plus fleur bleue que ce que tu pouvais l'être. Une gorgée de mon milkshake pour contrôler le rouge qui menace d'envahir mes joues à cette pensée (puis, qui me donne le droit de penser ça, alors que ton cœur bat pour une autre ?). « Oh, que je dis simplement, bouche-bée face à la nouvelle qui concerne Clary. D'accord. C'est une bonne nouvelle, même si je ne vois pas l'intérêt de s'être fait passer pour morte... » Et de t'avoir fait autant de mal. Je suis surprise de voir que ça vient d'elle, mais je suppose que tout le monde est capable de faire preuve d'égoïsme au moins une fois dans sa vie. Je suppose que je ne peux pas la juger, étant donné que j'ai moi-même fini par suivre mon instinct, celui qui voulait que je préserve toutes les personnes qui étaient proches de moi en fuyant loin de Boston et ses mauvais souvenirs. La seule qui m'a suivie, c'est Plume, mon chaton de bientôt un an et demi. Mon chat de princesse, comme tu le dis si bien. « Oh oui, mon petit chat, je l'aime tellement. Regarde comme elle a grandi ! » Acte spontané, je me rapproche de toi, dégainant mon téléphone portable en un éclair. Ma galerie de photos s'affiche, mêlant quelques selfies, des photos de paysages, de nourriture, de ma mère et, surtout, de Plume. L'une d'entre elles s'affiche sous tes yeux, tandis que je me concentre pour cacher ces petits tremblements. Ils sont là par ta faute. À cause de ton odeur qui me chatouille le nez, ton bras qui effleure le mien. À cause de ta voix et de tes paroles, aussi. Celles qui me touchent, me font sourire. Alors que je ne devrais pas ; pas quand tu insinues que ton couple ne va peut-être pas si bien que ça. Alors je me racle la gorge, hausse les épaules, dissimule cet imbécile de sourire dans une grimace. Parce qu'au fond, je me doute que ce n'est pas facile pour toi. Et que ça doit vous rendre triste, toutes les deux. Un pas en arrière, et je soupire. « Mais Lana, tu ne peux pas... condamner une relation parce qu'elle n'est pas moi... Peut-être que c'est juste un petit coup de mou et que ça ira mieux quand tu rentreras à Boston ? » Oh, ce que ça fait mal, de te dire ça. Je force un sourire. « Je viendrai de temps en temps, alors. Puis, je suis sûre que Jill sera contente de rencontrer tout le monde. » Je la désigne d'un mouvement de tête, ma Jill qui s'est gentiment éloignée pour nous laisser un moment. Elle est au téléphone mais, lorsqu'elle nous voit regarder dans sa direction, elle nous sourit et nous fait un signe vigoureux de la main. C'est une gentille, une fille adorable. Je suis sûre que vous vous seriez bien entendues.
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Lana & Hayley
15 avril 2022


Tu lis les regrets dans ses yeux, cette conviction qui n'en est pas quand elle te sourit. Tu lis en elle comme dans un livre ouvert maintenant que tu la revois. Un livre qui s'était pourtant bien fermé après l'épisode du paternel. Tu avais face à toi la femme que tu aimais et que tu ne comprenais plus, qui ne se comprenait sans doute plus elle-même après cet évènement traumatique. Et aujourd'hui, dans les allées d'Indio, t'as l'impression de revoir celle que tu aimais et comprenais. Celle qui respirait la joie de vivre. Celle à qui tu dérobais une fois de plus la lumière en évoquant une fois de plus ton chaos. Ta main vient effleurer la sienne, se souvient que ce n'est plus toi qui peut la tenir et tu viens finalement la poser sur son épaule. « Hayley.. c'est pas de ta faute. T'étais pas obligée de le faire, et sans doute que c'était mieux que tu ne le fasse pas.. j'ai dû refaire le deuil de notre histoire, et au fond, j'sais que je l'ai toujours pas fait mais.. avoir de tes nouvelles après ça, j'suis pas sûre que ça m'aurait fait du bien. Enfin, dans un sens, oui, mais dans un autre, ça m'aurait tuée de l'intérieur de savoir que ça t'avait touchée. » Une fois de plus, t'es pas vraiment loquace et compréhensible dans ton raisonnement, mais elle a l'habitude, non ? Et t'arrives pas à décrocher ton regard du sien. Sentiment de reprendre vie rien qu'en la regardant. « J'veux que tu saches que je t'en ai jamais voulu d'avoir voulu te sauver. Je sais que t'es pas partie parce que tu ne m'aimais plus, malgré toutes les conneries que j'ai pu te faire subir en étant défoncée, malgré mes problèmes de gestion émotionnelle qui m'ont conduite dans des combats etcétéra. Ca m'a brisé le coeur de te laisser partir sans pouvoir te dire au revoir, mais je sais que c'était pour ton bien... » T'avais besoin de lui dire. T'avais besoin qu'elle l'entende. Tu retiens tes larmes et tu relâches ce contact établi qui fait autant de bien qu'il fait mal par son insuffisance. Tu souris doucement quand tu vois son doux visage retrouver de la joie. « Seul l'avenir le dira ! » Faire taire la pensée qui hurle que tu voulais que ce soit elle et toi, cette pensée que tu n'aurais jamais eue avant elle, que tu n'auras sans doute jamais après elle. C'était elle, pourtant, la plus douce de vous deux. Toi, t'es pas connue pour ton romantisme et toutes les traditions qui en découlent. Pourtant, avec Hayley, tu savais que tu pouvais sauter le pas. Tu baisses les yeux, fixant tes mains, les doigts se mêlant entre eux pour faire taire les pensées qui se bousculent. Tu hausses finalement les épaules au sujet de Clary. « Parfois, j'pense qu'on a besoin d'écarter les autres de nos vies pour s'en sortir. Après tout ce qu'il s'est passé, elle avait besoin de se retrouver seule pour se reconstruire, sans doute. Et vu qu'on était, Aaron et moi, responsables du chamboulement de départ.. elle nous a écartés pour mieux revenir une fois qu'elle avait déconstruit sa vie là-bas. » A te demander si t'es pas toujours la cause de l'abandon que tu subis. Mais le choix d'Hayley était différent de celui de Clary, à peu de choses près. Hayley, au moins, n'a jamais simulé sa mort, ni même celle de Plume; dont elle te montre des photos. Tu souris devant cette boule de poils que tu as vue grandir, qui t'a accompagnée dans tes nuits les plus sombres, en l'absence de la blonde. Proximité qui éveille l'esprit comme le corps. Son parfum qui ravive des souvenirs. Qui réveille l'envie de passer ton bras autour de ses hanches, comme avant. Qui rappelle à ta tête la douceur de sa peau, de ses lèvres. Tu mords l'intérieur de ta joue pour garder le contrôle, laissant le flux de mots que tu ne peux plus garder pour toi. Tu fuis son regard, tu cherches tes mots. « C'est pas que j'condamne cette histoire, c'est que.. j'sens quelque part au fond d'moi que c'est pas quelque chose qui va aller loin. Parce que si le feeling est cool, c'est pas pour autant qu'on est compatible sur le fond. Puis.. t'es jamais sortie d'ma tête et d'mon coeur, Hayley. J'y connais pas grand chose aux relations humaines, mais j'sais que c'est pas pour rien. Et je sais que.. putain j'vais dire un truc que j'pensais jamais sortir de ma vie. » Tu ris nerveusement. « Je sais que c'est toi, la femme de ma vie. J'le sens au fond d'moi. C'est avec toi que j'ai imaginé un tas d'trucs, au-delà d'mes peurs. C'est à tes côtés, là, maintenant que j'me sens vivante. Alors j'me dis que ça sert à rien que j'fasse souffrir cette fille inutilement et j'la pousse à se détacher de moi. Mais c'est toi que j'aime, Hayley. T'es la seule qui m'a fait et me fait encore ressentir tout ça. » T'as jamais autant ouvert ton âme qu'à cet instant précis. T'as même pas flippé jusqu'à en avoir balancé tout le contenu de ta tête et de ton coeur. « T'es la bienvenue, quand tu veux. Et ça sera un plaisir de rencontrer ton amie. » Tu souris à Hayley, avant de rendre le signe de la main à cette fameuse Jill.
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