Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJust a nice day ▲ Kara
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Just a nice day ▲ Kara

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En ce beau samedi ensoleillé Deaclan n'avait rien de spécial à faire, ni même de travail en retard et ce fut donc l'esprit tranquille qu'il s'était rendu au parc public de Harvard Square. Là-bas, il y rejoindrait sa cousine avec qui il avait prévu de passer du temps aujourd'hui. En réalité ce n'était pas lui, mais bien Kara qui lui avait fait cette proposition et il avait accepté avec plaisir. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés juste tous les deux, mais il avait eu une drôle d'impression lorsqu'elle lui avait donné ce rendez-vous.. comme si elle avait quelque chose de gros sur le coeur et qu'elle voulait lui en parler. Du coup, il avait trouvé cet endroit idéal pour discuter, bien qu'il ne savait pas vraiment ce que cette journée lui réservait. Alors qu'il conduisait jusque là, car lui habitait dans le quartier nord de la ville, il repensa soudainement au fait que Kara devait se sentir très seule avec son frère parti à l'autre bout du monde et même s'il faisait son maximum pour combler ce vide, il savait pertinemment qu'il ne remplacerait jamais Ezra. Il marchait avec nonchalance et les mains dans les poches jusqu'au parc, il y entra et se posa sur le premier banc libre qu'il trouva pour attendre sa chère cousine. Il avait un quart d'heure d'avance pour avoir pensé que les routes seraient bondées en plein weekend, mais ça n'avait pas été le cas. Il portait en ce jour un simple tee-shirt noir avec un jean et une veste assortie, loin très loin des costards - cravates qu'il avait l'habitude d'enfiler pour le travail et peu de personnes l'avaient déjà vu sous ce jour. Il était simplement Deaclan aujourd'hui, un homme qui approchait la trentaine et qui s'offrait un peu de détente dans un parc.. Alors qu'il pensait à tout un tas de choses inutiles, perdu dans l'azur du ciel, quelqu'un s'arrêta près de lui masquant ainsi le soleil qui lui offrait jusque là une chaleur agréable. « On est en retard jeune fille ! » Fit-il sur un ton rieur, posant les yeux sur la brune. Puis il étira ses lèvres en un grand sourire et se leva du banc, offrant une petite accolade à sa jeune cousine. « Ou alors, j'avais un peu d'avance, il plaisantait bien sûr, car elle était pile à l'heure. Content de te voir, tu vas bien ? »

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Un samedi après-midi comme les autres ? Certainement pas. J'avais eu la brillante idée, le courage, ou simplement la betise de demander un mon cousin de me rejoindre dans le parc d'Harvard. Franchement, c'était incroyable a quel point la famille était importante pour moi et bizarrement, les hommes de ma famille l'était encore plus parce qu'il m'avait tout donné mais là, je devais avouer qu'ils commençaient à m'enerver sérieusement. J'avais déjà des soucis avant le spring break, pendant le Spring break aussi et pour conclure, mon frère, ce sublime crétin avait décidé de partir en me précisant bien qu'il prenait son envol comme je lui avais conseillé et qu'il pensait à présent que j'étais devenue une vraie femme, pouvant me débrouiller seule sans surveillance, qu'il se savait trop protecteur. Il se fout de moi ? Deaclan, il l'a zappé ! Quel focus. Et dire que sur le coup, j'ai pas vu ça, mais très vite, en croisant mon cousin, j'ai bien vu à son regard que contrairement à ce que je pensais, il m'avait roulé ! Il a essayé de me faire croire qu'il avait compris que me surprotéger ne servait rien, mais il a rien pigé du tout ! Premièrement, je le haie d'etre parti comme ça, mais en plus, de me prendre pour une conne et de m'avoir écrit une simple lettre alors que je sais très bien, de source sur, qu'il a vu Deaclan avant de partir, ce qui me met totalement en rogne. Évidemment, gentille Kara, elle avait pas envie de créer des problèmes, de gueuler, de partir en vrille, mais un moment fallait en parler et je l'ai choisi ... aujourd'hui ! Alors non, non, et non, ce ne sera pas un samedi comme les autres parce que je suis bien décidée à comprendre pourquoi il m'a abandonné sans me parler en face, pourquoi les deux me prennent pour la Reine des connes et troisièmement, ... ouais, le troisième est bidon, je dois l'avouer, j'ai envie de le voir parce que Ezra me manque, Deaclan me manque, j'ai besoin d'eux. A cette vive pensée, j'ai pas pu m’empêcher de claquer la porte de ma chambre comme si je voulais la détruire.

Je me suis ensuite dirigée à toute jambe vers le parc qui est à vrai dire, vraiment pas loin alors j'étais pas spécialement pressée. Mes cheveux noirs ébènes se balançaient sur mes épaules au grè du vent tandis que mon visage se faisait triste et bien noir parce que je ne cessais de m'énerver contre moi-même a vrai dire. Depuis ma pseudo "dépression" dont peu de gens étaient au courant, j'étais devenue plus ouverte enfin j'osais plus me confier mais ça ne changeait pas au fait que j'avais de longues choses encore non dites au fond de moi et que je ne pouvais pas -peu importe ce que disait Valentin- avoir confiance en moi, me sentir bien si facilement alors forcément, le moindre truc faisait toujours jaillir quelques démons. C'était rien de grave dirait certains mais pour moi, ça l'était parce que je revoyais la lettre de mon frère et j'avais l'impression qu'il m'accusait de vouloir le faire partir alors que ce n'était pas le cas au contraire j'avais juste besoin de lui sans pour autant qu'il me suive pour savoir avec qui je parlais, avec qui je couchais, avec qui je mangeais et surtout, je m'éloignais parce que je pensais être un boulet pour lui. Au lieu de cela, il avait préféré partir comme un voleur. Je trouvais cela bien moi, qu'il parte pour vivre ses rêves, mais de cette façon, non ! Oui, mes pensées s’emmêlent mais de toutes les façons, ma vie s’emmêle toute seule alors après tout. A force de trop penser et de trop me prendre la tete, je ne me rends pas compte que je suis déjà arrivée. J'avance dans le grand parc et voit mon cousin au loin sur un banc. Je m'avance rapidement, presque à la vitesse de l'éclair et me plante devant lui, bien décidé à dire ce que j'ai sur le cœur. Il risque d’être étonné, ça, c'est certain ! Il tente une petite blague et a l'air bien en forme. N'a-t-il donc pas compris à ma voix au téléphone que c'était pas forcément pour manger des bonbons qu'on se voyait ? Enfin, je dis ça mais je sais que je ne lui résisterais pas longtemps car on ne se fâche jamais longtemps chez les Wilkerson-Sherwood, parce que la famille, c'est trop sacré ! A qui le dites vous ! Je reste presque totalement de marbre, ça me donnerait presque envie de sourire mais j'ai bien envie de lui montrer que je ne suis pas du tout ravie de ce qu'ils ont fait sur ce coup. Il se lève même pour me serrer dans ses bras. Je ne participe guère. Il me demande ensuite si je vais bien et là, je suis partie directe comme une bombe à retardement. Si je vais bien ?... Pendant le voyage, tu t'es pas trop préoccupé de ça ... Ah non, t'étais trop occupée à aider Ezra à partir sans que je m'en rends compte ! Ah c'est bien beau de me surveiller chacun votre tour pour après me faire des coups de bâtard ... C'est ça la famille pour vous ! Je n'avais presque pas respirée un seul instant durant mes quelques paroles. Je me montrais dure, j'en étais consciente, mais j'arrivais pas à dire l'essentiel, je n'y arrivais toujours pas malgré les conseils de Valentin, je pouvais pas dire simplement que j'étais totalement effondrée par beaucoup trop de chose en même temps, fallait que je tourne autour du pot avant. En tout cas, t'as pas intérêt à me dire que non, en tout cas vis à vis d'Ezra, parce que toi, tu as pu le voir avant de partir ! Oui, oui, je le sais que tu étais là quand il est parti en douce, que tu l'as aidé et aussi que tu as participé à cette connerie monumentale ! Je sortais alors la lettre de ma poche et lui lançais à la gueule. J'étais au bord des larmes, ça devait se voir, mais je voulais surtout pas qu'il voit que c'était pas vraiment de la colère mais du désespoir et que c'était peut-être le reste aussi qui me faisait péter un câble sur ça. C'était pas comme je venais de me mettre en couple avec l'ex de ma meilleure amie, père de jumelle et que je me sentais super mal au point de trembler à chaque fois que j'étais trop proche de lui, au point de ne pas officialiser, au point de ne pas dormir la nuit. Enfin, cette fois-ci, je ne comptais pas faire une espèce de dépression à la noix et c'est pour ça que j'avais décidé de parler, mais je sentais et je savais que je ne faisais pas ça comme il fallait. Je ne voulais pas qu'il comprenne que j'étais presque sur le point de pleurer, je voulais pas qu'il me prenne dans ses bras, je voulais pas céder parce que ... j'en sais rien. En fait, si, je crois que je cherchais à retrouver mon frère et mon cousin, mais en une seule personne à présent, en Lui et qu'en faisant ça, par une façon détournée, je l'appelais à l'aide, j'appelais ses bras, j'appelais son épaule de cousin à être là pour moi mais j'étais trop fière et un peu trop vexée pour le faire encore une fois.
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Rien n'aurait pu venir perturber cette journée, le beau temps pointait son nez et Deaclan pensait vraiment que la journée serait bonne. Il était vrai qu'il avait senti Kara tendue au téléphone et qu'il se demandait de quoi elle voudrait bien lui parler, jusqu'à ce qu'elle réponde froidement à son étreinte. Elle était bien plus tendue qu'il ne l'avait pensé, est-ce que tout allait bien ? C'était ce qu'il lui demanda, mais jamais il n'avait imaginé qu'elle réagirait de cette manière... Il ne comprit pas tout de suite sa colère, jusqu'à ce qu'elle mentionne le voyage en Thaïlande et le départ d'Ezra, elle l'accusait sans état d'âme et il reçut ses mots comme des piques en plein coeur, sauf qu'elle avait raison et que c'était sans doute ce qui lui faisait le plus mal. « A-attends, calme toi. » Il agitait ses mains devant lui, mais la jeune femme était déterminée à lui dire ses quatre vérités et quoiqu'il ait pu tenter, elle ne se calma guère. Au contraire, elle lui envoyait tout à la figure: le fait qu'il avait aidé Ezra à partir, qu'il avait pu lui parler avant son départ et surtout, qu'il lui avait menti sur toute la ligne. Pour appuyer ses paroles, Kara lui avait même balancé la lettre comme un vulgaire chiffon sale qu'il eut la décence de rattraper en vol, mais il resta silencieux durant quelques secondes. Tout se mélangeait dans sa tête, mais il était sûr d'une chose: il n'avait pas voulu que Kara souffre, il ne pensait pas qu'elle souffrait déjà et il se rendait juste compte que... qu'il s'était trompé et qu'aujourd'hui, ça lui retombait dessus. Il méritait sans doute plus que de simples reproches et il s'en voulait vraiment, à cet instant, d'être l'objet de son mal être. Mais Kara se montrait forte, elle le regardait avec toute la colère qu'elle gardait depuis trop longtemps enfouie en elle et il tint alors ses distances. « Je suis désolé, Kara, je... Ecoute, ce n'était pas des conneries. Cette lettre est des plus sincères, même s'il n'est pas seulement parti pour ces raisons je te l'accorde ... » Il leva une main sur son front, comme s'il lui venait le tournis, mais il était en fait contrarié. Il se pinça l'arrête du nez en réfléchissant, mais en aucune façon il ne se montra enclin à la prendre dans ses bras parce qu'il la sentait trop émotive et son geste pourrait n'avoir aucun effet bénéfique dans cette situation. Même si, ô grand dieu, il mourrait d'envie de la serrer contre lui et de soulager sa peine ! Mais en prenant en compte le fait qu'il en était aussi la source -en partie-, peut-être n'en voulait-elle pas, de son réconfort... « Je n'étais pas d'accord au départ, je voulais qu'il t'en parle, sincèrement. Mais après, tout s'est enchaîné et... Je ne pensais pas que tu en souffrirais autant. » Il l'affrontait du regard, ayant bien remarqué qu'elle était à deux doigts de craquer et qu'en réalité, elle avait plus l'air désespérée qu'énervée, mais il ne fit aucun pas vers elle. Il jeta un bref coup d'oeil à la lettre avant de la replier et de la faire disparaître dans l'une de ses poches. « Est-ce que tu vas juste... repartir, maintenant que tu as déversé ta rancœur sur moi ? Non, tu veux savoir, n'est-ce pas ? Tu veux des réponses ? Et quoi, que veux-tu que je te dise ? Il n'a pas eu le courage de te parler et moi ... J'ai juste voulu te protéger. Je ne peux pas effacer l'acte d'Ezra, te dire la vérité n'aurait rien changé. » Et voilà que la colère l'avait gagné à son tour, sauf qu'il s'était vite calmé. Il avait des torts, se mettre en colère n'arrangerait rien, mais il était fatigué de devoir effacer les traces de son meilleur ami. Il l'avait laissé avec un bel embarras, pour sûr il lui en voulait un peu à cet instant. Il leva la tête rapidement sur Kara et sans rien ajouter, il commença à marcher, car il ne voulait pas rester planté ici puis il était à peu près certain qu'elle le suivrait. Lui proposer une ballade n'était pas la meilleure chose à faire là, valait mieux qu'elle le comprenne d'une manière tacite, parce qu'ils commençaient à attirer les regards en restant ici.

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Vexée, complètement et j'assumais de me sentir si mal et si mise de coté. Le mec, il me regardait comme si j'étais une folle mais surtout comme si j'étais entrain de lui briser son petit cœur, mais lui, il croyait qu'il avait pas contribué à me briser le mien ? Savoir que bah, il avait participé a ce que mon frère parte comme un espèce de voleur à la noix. J'accordais que sur le coup, j'avais bien pris son départ parce que je trouvais ça cool qu'il prenne son envol mais après en réfléchissant, faire ça comme ça alors que quelques jours avant, il me reprochait de lui dire qu'il me surveillait trop et me forçait à arrêter de penser que j'étais un boulet pour lui avant de me dire qu'il était là, près de moi et pour moi par choix, parce qu'il le voulait ... En gros, là, il en avait marre de moi, il voulait plus me voir, en gros, pourquoi on s'est rabiboché alors ? Foutu Ezra. Je voyais Deaclan, légèrement mal de ce que je pouvais lui dire, l'attaquant presque de front. Je me sentais à présent coupable en plus de triste. Il avait à présent la lettre dans la main et s'excusait, tentant de me calmer. Il voulait me faire avaler que cette lettre était sincère alors qu'il m'avouait justement que ce n'était pas les seuls raisons du départ de Ezra. non, mais pour qui me prenne ces deux guignoles ? Avant qu'il reprenne la parole, je rétorquais ; Ah ouais, et c'est quoi les autres raisons ? Je le défiais des yeux pour montrer que je ne comprenais pas et que je flippais grave mais que j'étais prête à résister à ma peine. Il semblait perplexe, l'une de ses mains se baladaient de son front jusqu'à l’arrête de son nez tandis que moi, je regardais en l'air navrée et presque déjà au bord des larmes. Je me sentais si mal alors que pourtant, j'avais su tous ça depuis un moment maintenant mais d'en parler vraiment, au principal concerné, ça faisait tout remonter. Je savais que j'aurais pas du laisser tous ça s'installer en moi, mais j'avais pas oser, j'avais pas pris le temps, je m'étais négligé et je crois que j'avais voulu tout refouler encore une fois... Pas bien Kara ! C'est le cas de le dire. Il avait repris la parole, tentant de m'expliquer la situation et son point de vue. Il avait l'air si sincère, tentant de m'expliquer qu'au départ, il était pas non plus d accord et qu'après tout s'était rapidement fait. Quand il parla de souffrance, j'eus envie de le tarter encore et encore. C'était mon frère et évidemment, c'était logique, il pouvait pas comprendre ou imaginer que j'allais souffrir parce que lui, il l'avait vu, il avait été là à son départ. Du coup, encore une fois, je prenais les devants, lui répondant mais montrant à mon regard que je n'attendais guère de réponse, que je ne faisais que constater avec autorité. Néanmoins, les larmes étaient bien trop nombreuses et bien trop vite montées, si bien qu'elles coulèrent sur ma joue comme une libération ; Mais ... évidemment que tu ne pensais pas ... tu as pu le voir toi et puis, c'est pas comme si j'étais sa sœur ... Qu'il était mon dernier très proche parent présent ! Je tentais d'éponger la mer de larme qui risquait de se créer si je continuais ainsi. Je passais ma main sur ma joue en vain car à chaque fois, un peu plus de larmes coulaient. Je le regardais, comme cherchant un regard de soutien même si je lui en voulais, c'était extrêmement bizarre de pouvoir ressentir autant de choses en même temps et pourtant, des sentiments totalement opposés. Il avait rangé la lettre avant de continuer à me fixer du regard. Il ne faisait pas un pas et c'était compréhensible en même temps, je l'engueulais et moi, je m'attendais à ce qu'il comprenne et me console. Non mais oh ! Je sentais que j'avais réussi à l'énerver aussi et ça se confirmait car en reprenant la parole, tout était flou mais nerveux. Il se stressait, on le sentait à sa voix, il posait comme des questions rhétoriques par dizaine, du moins, la vitesse de parole du à la colère en donnait l'impression et moi, je le regardais discrètement tout en ayant la tête légèrement baissé, d'un air presque désolé parce que je ressentais des trucs bizarre comme si tout en l'engueulant, je cherchais juste du réconfort de sa part parce qu'il était la seule famille qui me restait réellement de proche. Il y avait Anastasya mais c'était totalement différent, rien à voir avec Deaclan ! Je le regardais me demander diverses choses auxquels je savais qu'il n'attendait guère de réponse et quand il eut fini son pseudo monologue, je relevais enfin la tète, respirant profondément comme hésitante face à mon envie de répondre, mais comment répondre ? quoi dire ? quoi faire ? Il releva à son tour la tête vers moi et je tentais au fond de moi, dans ma tête d'ordonner à ma bouche un sourire désolé, mais j'y arrivais pas. Je ne savais pas quoi faire. Il se mit à marcher et je compris que je devais le suivre ou décider de partir, mais je ne voulais pas partir comme une lâche et ce ne serait juste pas moi alors j'avançais à ses cotés. J'étais totalement en perdition parce que d'un coté, j'étais heureuse un quart d'heure auparavant mais en plein doute et énervé à cause de cette histoire mais aussi de ce que je faisais à Andréa en cédant à mon amour pour Chris puis maintenant, j'étais entrain de me rendre compte que je niais depuis quelques temps ma tristesse par rapport au départ de mon frère et que finalement, j'avais pas l'impression d'avoir vraiment fauté en tant que tel concernant Andréa. Là, c'est définitif, j'étais totalement perturbée. Un silence s'était installé, pas un geste tendre entre nous, comme se donner le bras pendant cette balade qui pourrait très bien détendre les esprits, rien. Je tournais par moment la tete discrètement pour le regarder. Il était le portait craché de mon frère et pourtant, il était notre cousin et non son frère jumeau. Je nous revoyais tous les trois, je revoyais nos souvenirs d'enfance puis après la mort de nos parents. ça arrivait à me faire sourire alors je pris mon courage à deux mains et je repris la parole ; Je suis désolé , mais c'est juste que je n'arrive pas à comprendre et à accepter que ça me fasse mal .... Je respirais profondément comme si j'allais avouer un truc immonde que j'avais fait. Le truc c'est que une semaine ou deux avant, je lui reprochais d’être trop sur moi, mais en même temps, je lui parlais du fait que je savais que j'étais un boulet pour lui, pour toi ... Et il m'a forcé à croire que je ne l'étais pas ... qu'il voulait toujours être là pour me protéger par choix et pas par devoir ! Puis d'un coup, il se casse comme ça alors qu'il me sortait, je serais toujours là pour toi et que je lui disais qu'au final je comprenais qu'il me surveille enfin que je pouvais qu'essayer ... Pourquoi ? c'est ça le truc .... Je baissais la tête, totalement désemparée en faisant l'analyse de mes paroles. ça me tuait totalement ! J'osais le regarder puis prendre son bras comme pour lui montrer que je me sentais complètement dépourvue de tout, complètement pommée par je ne sais quelle chose en fait et que je voulais pas vraiment lui faire la guerre, que je savais qu'en l'engueulant, j'avais tord, oui tous ça était traduit dans ma façon de prendre son bras. En fait, ça se trouve, la discussion la encore plus fait réfléchir et il s'est dit qu'effectivement, j'étais un peu son boulet et qu'il avait eu tord de pas prendre son envol ! Avais-je dit à la fois en pleurant de tristesse et en riant tant ça me rendait malade.
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La conversation n'allait pas vraiment de l'avant, au contraire elle semblait tourner en rond tant ils peinaient à se mettre d'accord. Deaclan l'écoutait sans vraiment assimiler chacun de ses mots et finalement, il répondait à côté à chacune de ses questions. La vérité était qu'il n'avait pas très envie de replonger dans le passé, ou plutôt dans cette journée en particulier où il avait vu Ezra pour la dernière fois. Il réalisa enfin ce qu'elle lui reprochait : il avait pu lui dire au revoir. S'il avait pris ce détail avec peu de considération, il n'en avait rien été pour Kara. A trop y réfléchir il n'arrivait même plus à justifier le départ d'Ezra ou encore ses propres actes, quelle était sa question déjà ? Il ne savait plus vraiment quoi lui dire alors qu'elle était sur le point de craquer. Non, en fait elle pleurait déjà et il se sentait totalement nase, inutile face à la détresse de sa tendre cousine. Malgré l'affection qu'il lui portait, la culpabilité qui le rongeait et la tristesse qu'il éprouvait, il ne prit aucune initiative pour la consoler. Il avait hésité un instant puis, sans rien dire, il avait commencé à marcher. Ils étaient dans un parc, autant en profiter et marcher un peu. Les secondes paraissaient une éternité dans ce silence pesant, cependant ça le détendait petit à petit. Il s'était calmé sans même s'en rendre compte, puis Kara brisa le silence et tout devint clair. Il la regardait, attendri et coupable, mais apaisé. Elle s'était calmée et cela était devenu plus agréable de l'écouter, même si la discussion n'en était pas plus joyeuse. Elle lui disait comme quoi elle s'était vue comme un boulet pour son frère, pour lui et qu'elle avait eu l'occasion d'en discuter avec le principal concerné. Il était normal, logique même qu'elle se pose des questions, oui c'était logique. Alors il n'aurait pas dû s'énerver, mais il avait beau avoir de la patience, parfois il en avait juste assez de tout garder à l'intérieur. Le fait était qu'il en voulait aussi à Ezra d'être parti, même s'il avait pu le voir et lui parler, ils avaient été très proches aussi et même si sa relation avec lui était totalement différente de celle qu'il avait avec Kara, il lui manquait. « Tu n'étais pas un boulet, pas du tout. Pas pour moi. » Alors qu'elle avait fait le premier pas en saisissant son bras, Deaclan se contenta de sourire. « Non, tu n'étais pas son boulet je peux te l'assurer. Il t'aime vraiment. Il se sentait coupable de t'oppresser et de te faire ressentir cela, alors il a pris une décision tout en sachant que je resterai là, moi. Alors non tu n'étais pas un boulet, peut-être a-t-il juste pensé te donner "un peu d'air" en partant. Tu sais, je ne peux que supposer... il ne me disait pas vraiment tout, mais je le connais. » Il avait été très calme et ses mots avaient presque été murmuré tant il parlait bas, mais au moins il n'était plus aussi tendu qu'au départ. Ceci grâce au fait que Kara ne lui criait plus dessus, même s'il le méritait toujours et peut-être à cet élan de tendresse qu'elle avait eu envers lui. Il s'arrêta alors soudain au milieu du chemin et se tourna vers elle pour lui faire face. « Je ne saurai le justifier à sa place, je ne sais que ce qu'il m'a dit et je suis désolé de ne pas pouvoir te dire pourquoi et j'espère que tu le comprends. Je ne ferai plus jamais cette erreur, je te le promets. » Il osa encadrer le visage de la brune de ses grandes mains, la regardant avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve, puis il l'attira vers lui d'une simple impulsion. Ses mains glissèrent alors dans son dos pour un petit câlin improvisé, parce que Deaclan était trop tactile et qu'il était peut-être un peu trop sensible. « Ah je n'aime pas te voir comme ça et tant pis si tu m'en veux, ça me démangeait trop. » Il avait profité de l'ouverture, espérant qu'elle se soit vraiment calmée. Après, bien sûr, il acceptait d'en discuter si ce n'était pas dans les cris et les pleurs. Il n'y avait rien de pire qu'essayer de se justifier en criant, on en perdait le fil de la conversation et même le sujet principal et finalement, ça n'arrangeait rien. Kara avait dû le comprendre.

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Deaclan semblait d’abord impassible puis afficha un sourire alors que je lui prenais son bras et qu’il avait annoncé que pour lui, je n’étais pas un boulet, que je ne l’avais jamais été. Je baissais la tête de honte : honte de mes propos, de mes pensées, de moi. J’avais toujours été pommé par rapport à tous ça, toujours oui. Il parlait bas, sa voix se devait rassurante, je crois, en tout cas, il semblait le vouloir et ça me donnait un peu le sourire même si je sentais encore quelques larmes non loin de se manifester parce que je pensais à trop de chose et qu’en ce moment, j’étais a fleur de peau. Et oui, c’est le problème de tout garder pendant des années et du coup, j’étonne tous mes proches maintenant. Il voulait m’assurer que je n’étais ni un boulet pour lui ni pour mon frère et moi, je tentais de sourire comme pour lui faire plaisir. D’une voix si douce, il me parlait de l’amour de mon frère, de ce qu’il imaginait qu’Ezra avait pu penser, de ses raisons, mais oui, il voulait irrévocablement que je comprenne qu’il m’aimait de toute évidence. Je ne savais pas quoi penser, mais je savais qu’il m’aimait, oui, au fond, je le savais mais il avait tellement du m’avoir sur le dos que je pensais aussi le fait que j’avais été son boulet. Je ne parlais plus, je ne l’ouvrais plus, je n’osais plus. Je me contentais d’écouter et de réfléchir à ses paroles. D’un coup, il s’arrêta et se tourna vers moi, me regardant, son regard se voulait profond et je ne pouvais l’éviter, me cacher derrière quoi que ce soit. Mes yeux étaient mis à rude épreuve. Deaclan décidait alors de s’expliquer clairement, de le dire honnêtement sans fioriture. Oui, il ne savait pas pourquoi, mais il avait tenté de m’expliquer ce qu’il croyait que son cousin et meilleur ami avait voulu faire et pourquoi mais effectivement, il l’avouait, il regrettait certaines choses. Je souriais au maximum de mes capacités à ce moment précis et je ne pouvais quitter son regard, si sincère, si profond. Alors qu’il m’avait dit cela, ses mains encadrées mon visage et j’avais posé ma main sur son bras pour avoir un contact de plus, un simple contact pour montrer que j’y mettais toujours du mien, puis ses mains avaient glissées dans mon dos pour qu’il m’offre un câlin. Je redevenais impassible parce que j’étais gênée et je savais pas trop quoi lui dire, je m’en voulais trop d’avoir réagi aussi … aussi … oh je ne sais pas. Quand il brisa notre étreinte, il eut le don de me faire rire en me disant qu’il n’avait pas pu s’en empêcher car il aimait pas me voir comme ça … Du coup, ce fut avec un petit rire très neutre et doux que je réagis puis je continuais de le regarder avant de m’évaporer un peu, me tournant un peu, regardant dans le vague, le temps de réfléchir à mes futures paroles. Je revenais quelques secondes plus tard plonger mon regard dans le sien avant d’attraper son bras pour qu’on se remette à marcher. Marcher, sur ce coup, me détendait un peu. Je repris alors la parole, la voix tremblante de stresse, de … je ne sais quoi ; Oh je crois que je ne t’en veux pas tant que ça en fait, c’est juste que je fais un blocage et que je me détourne du vrai problème … je me raclais la gorge et soupirais tant j’étais navrée de ma connerie en quelques sortes. Je le savais soucieux, oui, je savais qu’il prenait soin de moi, je savais qu’il m’aimait et je l’avais engueulé pour tous ce qui se passait dans ma vie et c’était totalement con, je m’en rendais compte. Au moins, je m’en rendais tout de suite compte, c’est déjà ça. Si tu savais … je fais que de la merde toute manière … désolé ...Je veux dire t’manière, ça changera quoi que je t’engueule, il est parti … je lui ai caché que j’étais en pseudo dépression avant le spring break, je m’étais coupée de beaucoup de gens même de vous, j’en ai blessé certain et je vais bientôt en blesser encore … Je suis heureuse à cause d’une chose que j’ai faite et que je fais qui va blesser un de mes proches donc je crois simplement que j'ai voulu venir me confier mais qu'encore une fois, j'ai voulu tenter ce que je fais toujours ne rien dire en t'engueulant au lieu de moins faire ma fière et de te dire que j'ai besoin de toi Je fonçais vers un banc, le lâchant allant m’y asseoir comme un sac de patate tellement j’étais dépitée de ma connerie. Je me sentais comme une loque et je ne voulais pas, je voulais plus et du coup, je suivais les conseils de Valentin, je parlais, je me confiais. Je refusais de tout garder pour moi comme pendant des années. Ouais, j'ai besoin de toi ... totalement, j'ai besoin d'Ezra, j'ai besoin de vous ...
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