Q. NAHUEL VILLALBA ► jay alvarrez

TW : sexe, tabac, drogue, mort, violence (conjugale), alcool

Q. NAHUEL VILLALBA

feat. jay alvarrez

❝ et s'il était possible de définir son chez soi par une personne plutôt que par un endroit ?

naissance
5 mai 2000

nom(s) & prénom(s)
quimey nahuel villalba

nationalité(s)
argentine

origine(s)
américaine / hawaïenne / colombienne

orientation sexuelle
hétéro

statut amoureux
à la recherche de celle qui ouvrira mon coeur avant ses cuisses

études
linguistiques (littérature)

bourse
oui

statut social
bas

job étudiant
non

maison
adams

admission à harvard

auteur de quelques oeuvres littéraires, d’ores et déjà reconnues à travers l’amérique latine comme des stèles de la littérature dite « autochtone », nahuel laissait sa réputation parler pour elle-même lors du processus d’admission à harvard. il était l’un des rares essayistes basés aux états-unis à faire parler sa poudre non seulement en espagnol et en anglais, mais surtout, en mapudungun. sa langue natale, ce dialecte dans lequel les rares échanges qu’il pouvait se permettre étaient de brèves conversations entre fils et aïeux. au moment de son admission, nahuel n’était qu’un jeune adulte basé à houston, faisant le tour des amériques aux frais des maisons d’édition qui exultaient à l’idée d’avoir enfin enrôler un génie au teint basané et aux origines latines pour égayer ceux désireux d’un peu de diversité dans leur effectif. logiquement, cette même maison d’édition mena une forte campagne auprès des conseillers universitaires, comme pour leur rappeler la situation précaire de leur protégé et les raisons derrière un manque de sérieux dans les cours. encore heureux furent-ils d’apprendre que cette campagne fut supplée par d’excellents scores aux tests requis, ainsi qu’un essai sur son quotidien tout aussi qualitatif que les fables qu’il écrivait à ses heures perdues. les résultats de nahuel aux SATs furent fortement aidés par un programme rigoureux et intensif sous la tutelle d'un groupe spécialisé dans le domaine, programme qu'il eut à financer par lui-même malgré la légère aide financière offerte par la maison d'édition. avec un score final de 1520, nahuel n'avait besoin que d'épater son interlocuteur au moment de l'entretien d'admission. il eut la chance d'avoir été mis en contact avec un étudiant partageant ses origines sud-américaines, qui permit un certain rapprochement culturel et une complicité qui, forcément, finit par jouer à son avantage.

caractère du personnage

activiste. peut-être l’une de ses qualités les plus endémiques - du moins, de par son envergure par rapport au caractère général du jeune mapuche. ayant grandi dans une communauté où le civisme et le respect de la tradition régnaient au-dessus d’un quelconque chef tribal, nahuel n’avait d’yeux que pour sa patrie, sa vraie. la nation mapuche et son peuple, victime d’une maltraitance incommensurable, pourtant ignoré par ceux qui en étaient témoins. lunatique. tout prodige se devait d’avoir un talon d’achille, un angle mort, un défaut dont il ou elle ignorait l’existence. à l’occasion, c’était une instabilité émotionnelle troublante qui semblait frapper nahuel lorsqu’il laissait la garde de côté. un lunatique qui, comme tant d’autres, avait ses moments de stabilité, mais devenait désagréable du jour au lendemain, tel un moteur en plein blizzard. attentionné. envers sa famille, ses proches, ainsi qu’à l’égard de chaque personne qui lui prête ne serait-ce qu’un tout petit peu d’attention. qualité qu’il affiche d’ailleurs, et sans surprise, lorsqu’il fréquente la gente féminine. honnête. cru, parfois. à quoi bon mentir? son habileté à manier la langue de cervantes lui permets souvent d’exhiber une honnêteté parfois désarmante, inattendue. un peu moins souvent depuis son arrivée en amérique, bien qu’il se soit acclimaté comme un poisson dans un nouvel aquarium. éloquent. naturellement, comme tout poète ou romancier de son âge, nahuel touchait le quasi-parfait équilibre entre la confiance en soi et le respect d’autrui, qualité qui prenait un tout autre visage lorsque son interlocuteur se montrait condescendant. sans prétention, évidemment. lunatique. tout prodige se devait d’avoir un talon d’achille, un angle mort, un défaut dont il ou elle ignorait l’existence. à l’occasion, c’était une instabilité émotionnelle troublante qui semblait frapper nahuel lorsqu’il laissait la garde de côté. un lunatique qui, comme tant d’autres, avait ses moments de stabilité, mais devenait désagréable du jour au lendemain, tel un moteur en plein blizzard. dévoué. à un tel point que l’amour pour lui, n’était pas fruit défendu. non, l’amour n’était que denrée comestible, commodité que l’on échangeait au gré du vent et des nuits arrosées. son envie de se consacrer entièrement à son partenaire était, parfois, accablante. et pourtant, c’était si naturel pour lui qu’on ne pouvait le traiter émophile, tant il ne semblait pas connaître l’amour d’exception.

timeline

mai 2000

naissance à san martín de los andes

août 2014

déménagement vers celle que l'on surnomme la capitale des andes argentines, la dénommée neuquén

octobre 2017

poursuit des études supérieurs à buenos aires pour six mois, lors desquels il publie son premier livre de poésie en espagnol

avril 2018

emménage aux états-unis seul et passe un an dans un lycée d'études supérieures à houston

décembre 2018

il apprends la disparition de son père, certains parlent de suicide, d'autres soupçonnent une histoire concernant les gisements de vaca muerta

septembre 2019

début de ses études harvardiennes

& irl, ça donne quoi ?

pseudo adam
âge dans la vingtaine, trop de mal à écrire des chiffres vu comment le temps file
nationalité canadien
forum connu par... j'sais plus
ILH, j'en pense quoi ? encore ici après j'sais plus combien d'années, so à votre avis... Q. NAHUEL VILLALBA ► jay alvarrez 550846730

Q. NAHUEL VILLALBA ► jay alvarrez 550846730

autres comptes ? @Damien Dunhill
avatar utilisé jay alv.
crédits images avatarsbyme et poczwara sur tumblr
nombre de mots par rp ça dépends de ouf
type personnage inventé

code études
histoire & littérature ;; department of art, literature and history ;; troisième année ;; 2019-2023

Code:: @"Q. Nahuel Villalba" » histoire & littérature

code bottin

Code:: JAY ALVARREZ @"Q. Nahuel Villalba"

i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard

(Invité)

prologue : san martín de los andes

le soleil andéen était dans ses oeuvres, peu timide, son zénith attiédant la brave brise maritime se faufilant depuis le bassin de neuquén. les vanesses se délectaient du calme saturnal qui régnait avant la tempête dominicale que l’on profilait pour le lendemain, ces mêmes vanesses naissant de leur chrysalide de si bonne heure, prêtes à défier les prouesses d’un jour nouveau. allait-il être meilleur que celui écoulé? le cageot de la chrysalide confortait celle qui n’était plus chenille. il offrait une certitude que l’infinité à laquelle la vanesse pouvait être subjuguée, elle, ne pouvait offrir. et pourtant, quelques heures après l’aube, ces vanesses bravaient les montagnes de san martín et les jungles d’eucalyptus du rio negro - non pas par conviction, mais en quête de satiété à leur faim de vivre. de vivre, oui.

père, un membre respecté de la communauté mapuche centralisée dans les provinces occidentales de sa belle argentine, naquit et grandit à san martín. son fils aîné, un dénommé quimey, acquit son deuxième prénom « nahuel » très tôt, de par son affinité vers les mots roses et l’eau crystalline qui caractérisait son lieu de refuge favori. bien qu’il fus bercé par le soleil andéen susmentionné et par les rares pluies valdiviennes ayant décidé de jeter leur dévolu sur le sol sec et aride de san martín, nahuel n’eut d’yeux que pour sa génitrice dès ses premières larmes.

au-delà de l’adn liant leurs destins pour l’éternité, les ascendants de nahuel agissaient tels des symboles, comme l’étoile polaire qui se devait de guider et modérer l’esprit friand de leurs enfants. quimey n’était pas fils unique, certes, mais l’attention dédié à son égard pouvait en donner l’impression. et ce, en dépit des tourments et chaos qui puissent fulgurer autour de la colonie mapuche résidant à san martín. malgré son jeune âge, le petit nahuel n’était pas étranger à cet enchevêtrement qui gouvernait les politiques tribales des plus grands indiens d’amérique du sud. d’innombrables contes de fées et de fous lui avaient été relatés, des fables de courage et d’héroïsme, valeurs endémiques à ceux qui partageaient son cruor.

car oui, parmi les quelques centaines d’entre eux immiscés dans le quotidien quasi-alpin d’une ville touristique des andes, le sang n’était plus sérum. son froid était glacial, témoin d’une confiance inexorable à l’issue d’un équivalent d’apartheid long de centaines d’années. les conquistadors, romancés par nombreux romans et romanciers, étaient-ils aussi braves que leur filleuls le pensaient? où n’étaient-ils que victimes d’une fable en trop, simples objets de narration destinés à symboliser bravoure et courage, syndromes eux-mêmes d’un aveuglément aux dogmes culturels de ceux qui tombaient face à leur rapière? non, disait-on. pour nahuel, la véritable bravoure résidait dans l’exutoire de la plume. celle qui, de la finesse de son étendard jusqu’au grincement de son calamus, semait la zizanie sans bêche. la plume parlait sans dire un mot, l’encre sur son creux grinçant non pas comme le sang de ses victimes, mais au rythme des pensées de son détenteur.

la noblesse, la voilà, la véritable épée. celle qui ne versait pas l’une goutte de sang, pour qui milles pensées naissantes valaient plus qu’une âme innocente.