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date : Vendredi 25 mars 2022, 17h22.
lieu : dans une banque de Boston.
trigger warning : violence avec arme, blessures, sang, agression physique
lieu : dans une banque de Boston.
trigger warning : violence avec arme, blessures, sang, agression physique
Une fin de journée classique, après une reprise des cours assez intense, ton nouveau rôle au sein de la currier. Mais si tu te diriges vers cette banque, c'est pour encaisser un chèque qui traine dans un tiroir depuis des semaines, parce que t'as jamais pris le temps de faire cette chose qui n'est pas sensée prendre des plombes. Faut croire que tu sais toujours choisir les bons moments pour faire les choses, Van Horn.
Tu prends place dans la file d'attente la plus courte, trois personnes devant toi, sans aucune personne âgée, ça sera rapide. Du moins, c'est ce que tu crois, jusqu'à entendre un bruit fracassant derrière toi. Quatre hommes cagoulés et armés viennent de faire irruption dans la banque, armes aux poings, pointées sur toutes les personnes présentes. Les agents de sécurité à l'entrée sont au sol, assommés.
- QUE PERSONNE NE TENTE DE FUIR, OU ON OUVRE LE FEU À VUE.
Des cris de panique, des pleurs. Ton esprit s'embrouille dans le vacarme autour de toi. Le myocarde qui s'agite, le regard qui fuit de tous les côtés. Un homme reste planté devant la porte de la banque pour empêcher toute fuite possible. C'est une prise d'otages, et t'es prise dedans.
Des ordres, encore. Tout le monde au sol, qu'ils crient, pointant leurs canons sur les personnes qui ne vont pas assez vite à leur goût. Comme un vent de panique qui s'empare de l'un d'eux, trop nerveux ou trop excité à l'idée de coller une balle dans le crâne de quelqu'un. Tu lèves les mains en l'air et tu viens lentement t'accroupir, jusqu'à t'asseoir contre l'une des colonnes, silencieusement.
- VERROUILLE LA PORTE, TOI. BOUGE TON CUL.
L'employé du comptoir s'exécute sous la menace, alors que les autres sont sortis de leurs guichets sous les hurlements, pour rejoindre les pauvres clients que vous êtes.
Ils demandent le code du coffre fort, qui leur est donné. Un seul d'entre eux s'aventure dans ce monde qui lui est grand ouvert, alors que les trois autres gèrent la surveillance des humains tenus en victimes potentielles et cueillent les téléphones, sauf que toi, tu ne donnes que celui qui sert pour la fondation Van Horn.
En communiquant le numéro du coffre, le dernier tenant du guichet a appuyé sur le bouton qui prévient les flics. Tu entends les sirènes hurler au loin.
18h37.
Déjà deux sacs remplis sont remontés. Le plus nerveux commence à avoir des spasmes. Les flics tentent une négociation dehors, au travers d'un mégaphone. Une jeune femme commence à avoir une crise d'asthme à cause du stress. T'as eu le temps de discrètement mettre ton téléphone en silencieux, le temps d'envoyer un message à Ashton, Keelan et Elsie du fond de la poche de ton sweat. Banque. Otage. Pas appel. Bloquée.
20h23.
Les quatre hommes se tiennent devant vous. Les larmes ne coulent plus. La gamine en crise a eu son inhalateur. Ils avaient pensé à tout sauf à comment sortir si jamais ils étaient encerclés par les flics. Ils se disputent et tu peux pas t'empêcher de ricaner nerveusement. « Putain, vous êtes pas des lumières.. la vie réelle, c'est pas un braquage GTA. » Et c'est là que t'aurais dû fermer ta grande gueule. L'un des types s'approche de toi et te met un coup de crosse dans la tronche. Ton téléphone personnel glisse de ta poche en même temps que ton corps bascule sous la violence du coup porté. T'es sonnée, mais pas K.O. parce que t'as l'habitude de recevoir des coups dans les sports que tu pratiques. Goût du sang dans la bouche, tu te redresses légèrement pour cracher sur sa chaussure. « Pas beaucoup de répartie.. »
Un des gars repère ton téléphone alors que tu te relèves pour faire face au type qui t'a cognée.
- ELLE AVAIT UN TÉLÉPHONE CETTE PUTE. qu'il hurle, laissant à peine le temps à son comparse de se retourner et de le voir avant d'ouvrir le feu sur toi.
Les cris de panique reprennent de plus belle alors que la balle traverse ton abdomen. Tu regardes les mecs cagoulés, tu relèves ton sweat pour laisser voir ton débardeur blanc qui s'imbibe de sang. Ton regard croise à nouveau celui de l'homme qui t'a frappée et doucement tu lui demandes « Aide moi.. j'veux pas crever.. » Tu laisses ton corps glisser le long de la colonne marbrée, la main en pression sur la blessure. Dans l'agitation, le guichetier a ouvert l'accès à la police, alors que tu sombrais doucement vers le néant.
26 mars 2022, 10h04.
Le corps endoloris mais l'esprit qui s'éveille lentement. Tu tentes d'ouvrir un oeil, mais la lumière t'aveugle bien trop. La douleur au buste est lancinante, mais ça te prouve que t'es en vie. Grimace qui s'anime sur le visage, puis tu parviens à entrouvrir les yeux, sur des silhouettes connues. « Hey.. j'suis.. désolée. » Désolée pour l'inquiétude. Désolée d'être clouée dans ce lit. Désolée d'avoir osé ouvrir ta gueule alors que ça aurait pu mieux se finir.
- pour info:
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