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[ emju ] oops i did it again

Anonymous

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@Junon Devauchelle l'appréhension est toujours là. redescendue mais toujours là. à chaque fois, c'est pareil. même si tout aspire à des vacances avec le soleil, la plage, à mon sens la vibe de débauche se ressent particulièrement plus. absolument tout le monde - j'suis l'exception qui confirme la règle - est dans cet état d'esprit. c'est à ça que le spring break fait écho. c'est ce qui m'fait être pas totalement à mon aise mais j'vais survivre. je prend beaucoup sur moi en tout cas. c'est pas parce que c'est pas mon truc que ça doit obligatoirement pas l'être pour les autres aussi. chacun à sa façon de s'amuser. moi, j'suis en pleine partie de beach volley avec un groupe de quelques personnes. je connais certains gens mais pas tous. au moins j'essaye de me sociabiliser plus. on s'en sort bien avec mon équipe. on mène le match. j'peux pas dire que c'est grâce à moi. j'suis un piètre joueur. tellement que lorsque c'est à mon tour de faire un lancée, le ballon fonce droit sur la tête d'une blonde hors terrain de jeu. la pauvre elle voulait juste faire sa bronzette tranquille. oups, je m'en occupe... je m'en vais la récupérer plus loin. j'suis un boulet. pardon j'ai pas fait exprès. ça va aller ? que je dis en grimaçant. mon visage se déforme un peu plus quand j'reconnais junon. viser c'est toujours pas mon point fort. en référence à notre première rencontre où il s'est passé exactement la même chose. elle doit me détester.
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 oops, i did it again

emrys & junon


mardi 8 mars, après-midi.
— profiter de ce spring break pour te détendre et couper des études en te trouvant des activités soudainement plus intéressantes. jusqu’à maintenant, t’es plutôt fière de toi ; mais, à croire que t’offrir une séance de bronzage sur la plage est trop demandée, un ballon vient à moitié t’assommer. directement là, sur le nez ; cachée sous ton chapeau, t’hésites entre faire la morte ou te lever pour bondir sur celui qui a osé te faire ça. visiblement devancée par le malotru, ton chapeau désormais à moitié enlevée, tu fermes machinalement les yeux lorsqu’il s’approche de toi, à croire que ta première solution est exactement celle que tu comptes mettre en action. mais sa voix, lorsqu’elle s’élève, tu la reconnaîtrais entre mille ; parce que t’as rarement connu pire boulet que celui-ci. raison de plus de faire comme si t’avais perdu connaissance, pas vrai ? l’intégralité de ton corps relâché, tu fais mine d’être là, sans vie, et surtout : tu réagis aucunement à ce qu’il a bien pu déblatérer quelques secondes plus tôt.
(Invité)