(orphin) lost my mind

with @Gustin Mahoney Spring break, te voilà. Tant attendu depuis des semaines, vacances nécessaires pour se reposer et prendre du bon temps. Le corps fatigués par ses activités et l'esprit perturbés par les erreurs qui s'entassent les unes après les autres. C'était son deuxième spring break et elle était fan de la destination. Cancun donne un réel esprit de vacances et de fêtes, contrairement à l'année dernière qui était plus baigné dans la sorcellerie et les découvertes. C'était aussi son premier spring break en tant que célibataire, en partant, elle s'était promis de ne pas abuser. Mais l'esprit sûrement trop faible, elle sait bien qu'elle va déborder, fréquenter peut-être ceux qu'elle ferait mieux d'éviter et oublier toutes ces bonnes décisions qu'elle avait pris dans l'avion. Deuxième soirée du spring break, soirée sur la plage aux milles couleurs, ambiance à son apogée. Les verres qui s'avalent, les discutions qui résonnent et les rires qui s'échappent. La plupart de ses proches sont présent et ça lui fait du bien. C'était un début de vacances sans dérapage pour le moment. Le corps qui danse, les cheveux qui se mêlent au vent, l'innocence envolée depuis trop longtemps. Puis y'a les noisettes qui font le tour, qui regarde à droite, à gauche, toujours en découverte de nouvelles personnes et d'amis qu'elle peut croiser. Mais y'a le coeur qui manque un battement lorsqu'elle le reconnait. Sourire de séducteur, courbe féminine qu'il caresse et contre qui il se déhanche. Yeux qui se ferment et dos qui se retourne, perturbée par la mauvaise sensation qui lui traverse l'esprit. C'était la première fois qu'elle croisait Gustin avec une fille, des mois qu'ils avaient rompus et qu'elle avait eu la chance d'éviter ce genre de vision. Elle était pas vraiment jalouse en général, mais ce mauvais sentiment qui tape au coeur, ouais c'était bien de la jalousie. Elle aime pas ressentir ça, alors c'est sois tu supportes cette vision toute la soirée, sois tu fais quelque chose pour tout arrêter  Orphéa. Les pensées peut-être trop enivrés pour réfléchir de la bonne manière, la mauvaise décision qui prends le dessus et le corps qui se bouscule presque trop rapidement contre celui de son ex en laissant la moitié du liquide de son verre se verser sur son haut. Oups. Oh merde.. Désolée.. Je t'avais pas vu.. La mine désolée, presque étonnée d'être une aussi bonne actrice. Le regard gêné qui se dirige dans celui du brun puis vers son haut trempée. Je t'en ai mis partout, laisses moi arranger ça ! Mais qu'est c'que tu fous Orphéa ? La jalousie, ça te fais clairement pas du bien.

@Orphéa Wertheimer Deuxième soirée la plage et ambiance au top. Cela fait plaisir de voir de nouveaux visages, sans doute des visages qu'on ne verra plus jamais par la suite mais qu'importe. Avec ces inconnus, on peut être qui on veut, quand on veut, où on veut. J'ai pas l'étiquette de je-ne-sais-quoi sur la tête. Je m'éclate et ça fait du bien. Je garde tout de même une pensée pour Andréa. Mon devoir est de la surveiller ou du moins, surveiller qu'aucune personne ne l'approche de trop. Depuis qu'elle s'est fait kidnappée par une fille, je me méfie un peu de son entourage. Elle n'a pas voulu me dire qui c'était, du moins, pour le moment. A force d'enquêter, je finirais bien par trouver. Cocktail, tequila à l'horizon, je me fais accoster par une mexicaine avec un anglais peu parfait. On échange, elle m'apprend quelques mots en espagnol et son rire si communicatif pour se moquer de mon accent m'amuse beaucoup. Elle ose, les filles ici ont la chaleur dans la sang. Elle m'invite à danser et je me fais emporter par une danse carrément endiablée. Je suis presque intimidé tellement elle est tactile. Mais ça me plait. Puis soudainement, je me retrouve bousculé, chemise tâchée. Mon premier réflexe est de lâcher la danseuse et regarder quel est le maladroit qui a fait ça. Ou plutôt la maladroite. La mine désolée d'Orphéa me fend le coeur et je lui pardonne. " c'est pas grave. il fait trop chaud de toute façon. " je retire les boutons de ma chemise et je l'enlève. C'est vrai que c'est bien mieux torse-nu. J'accroche ma chemise à la taille et pose mes poings sur mes hanches. " problème réglé. " la mexicaine qui ne comprend pas trop ce qu'on se dit prend ses distances et s'éloigne légèrement, mais garde toujours un oeil posé sur moi. " il te faut un nouveau verre. " que je lui lance en lui montrant son gobelet vide. Est-ce une invitation pour en boire un ensemble ? Je ne dis pas oui, et je ne dis pas non. A voir. Peut-être qu'elle est accompagnée et qu'elle ne faisait juste que passer près de moi, par pur hasard.

with @Gustin Mahoney  Sociable, elle discutait avec pas mal de monde, elle tentait même avec les locaux malgré qu’elle soit peu certaine de son espagnol. Mais elle était là pour profiter de ses proches et des lieux. Belle soirée qu’elle n’imaginait pas dévier vers quelque chose de désagréable. Pourtant c’était le cas lorsqu’elle croisait le dudley dans cette ambiance bouillante auprès de cette femme.  Mauvaise sensation qui l’envahie, elle essayait de comprendre d’où venait cette jalousie fulgurante. Certaine d’être passé à autre chose grâce au temps, peut-être que ce n’était qu’un mensonge qu’elle s’était mise en tête depuis des mois pour aller mieux. Une sorte de dénie qu’elle découvrait seulement ce soir. Les questions qui se mélangent, peut-être qu’elle pouvait traverser vent et marrée, elle restera toujours attachée. On lui a souvent répété qu’on n’oublie jamais son premier amour. Elle avait deux choix face à elle, s’enfuir et tenter d’oublier cette mauvaise image ou faire en sorte que cette soirée devienne celle qu’ils devaient initialement passés ensemble. Ils étaient capables de s’entendre et devenir amis depuis quelques semaines, elle ne voulait pas tout gâcher après tous ces efforts, sa seule solution était le mensonge. Et c’était peut-être la bonne solution, parce que face à cette mine désolée, il ne pouvait pas faire grand-chose et elle le voyait bien dans son regard. Sourire amusée sur le coin des lèvres lorsqu’il décide d’enlever sa chemise, heureuse qu’il le prenne de la meilleure des manières. J’pourrai te suivre mais j’ai pas de soutien-gorge. Petit rire qui s’échappe, léger coup d’œil qui se lance à la mexicaine qui décide de s’éloigner. Orphéa se voyait pas trop rivaliser face à ce genre de femme, mais peut-être qu’elle avait tort. C’est une proposition ? Parce que je suis partante ! Sourire radieux, mèche blonde qu’elle glisse derrière son oreille. Mais t’étais avec une fille, j’veux surtout pas te gêner, j’me doute que vous alliez bientôt finir dans ta chambre. Dit-elle avec dérision, comme si elle parlait du beau temps alors que c’était un sujet bien plus sensible que ça. Mais c’est vrai que tu m’avais aussi promis une soirée. Petite moue qui s’affiche, les cils de biche qui se clignent et regard auquel il est difficile de résister.

@Orphéa Wertheimer Le Gustin naïf qui pense que tout arrive par hasard et que rien n'est prémédité. Une Orphéa qui se frotte à moi par accident, je vois rien de méchant là-dedans. Et même si c'était prémédité, ce n'est pas grave, je suis toujours content de la voir. On a eu un petit dérapage pendant la soirée du nouvel an mais on a vite éteint toute conversation. C'est passé à la trappe. On était bourré tous les deux et forcément, nos corps se connaissent, ils ont eu l'habitude d'être en contact, de se toucher, de se sentir. Je pense que ça a été plus fort que nous. Et merci au dudleys d'être rentrés à temps dans le salon, car on aurait vraiment pu s'en mordre les doigts si on avait été plus loin. On a joué avec le feu et on a évité de justesse de se brûler. On est ami. C'est pas encore super encré dans ma tête mais ça va le faire. T-shirt mouillé, je le retire et ne fais même pas attention à la mexicaine qui s'éloigne. A croire que quand t'es là Orphéa, tu prends toute l'attention. Je me mets à rire simplement quand elle dit qu'elle n'a pas de soutien-gorge. Pourquoi me donne-t-elle cette information au juste ? Je vais avoir envie de regarder son haut maintenant. Je passe mes doigts dans mes cheveux puis plante mon regard dans le sien. " tu te doutes ? elle m'apprenait juste à danser. " je me mords la joue et je reprends. " pourquoi j'ai l'impression que t'as justement envie de me gêner ? " s'il te faut mon attention, il suffit de demander. Et oui, effectivement, je lui dois une soirée. Promis, je ne sais pas, je ne fais plus de promesses car je n'arrive pas à les tenir. Je gonfle le torse fièrement et lui tends mon coude pour qu'elle l'attrape. " okay, Orphéa Wertheimer, ce soir, je ne suis qu'à toi. " je l'emmène jusqu'au bar pour nous reprendre des boissons. Il fait tellement chaud qu'on a envie de consommer encore plus. Même si c'est le soir et la nuit tombée, l'atmosphère est lourde et je crois pas que l'alcool soit la meilleure solution.

with @Gustin MahoneyPeut-être qu'il faisait semblant de la croire par sympathie, ou peut-être qu'elle était une bonne actrice. Il l'accueillait pourtant avec un sourire, elle avait donc fait le bon choix, assumer ses envies et aller jusqu'au bout sans penser aux conséquences. Parce que ça faisait bien longtemps qu'elle ne choisissait plus la sécurité ou le confort, elle voulait prendre des risques et peut-être que t'en représentes toujours un Gustin. Avec la peur de plonger à nouveau, la peur de s'accrocher et de se briser. On est maintenant capable de se parler, rire ensemble, les longs silence de la gêne et de la souffrance disparus grâce au temps. Elle veut pas que ça change, pourtant, elle a pas pensée à votre amitié lorsqu'elle a décidée de te rendre ton baiser le soir du nouvel an et elle a pas non plus pensée à cette amitié en s'approchant de toi ce soir avec les sens en éveille et les pensées embrumés par l'alcool. Ça se voit tant que ça ? Peut-être que moi aussi j'voulais des cours de danse. Sourire amusée, les joues qui virent au rouge, le coin de la lèvre qui se mord, peu d'informations qui s'échappent, mais assez pour faire passer l'idée. Le bras masculin qui se tend face à elle, colère qui s'efface par cette satisfaction de retrouver ce qu'elle veut réellement. Passer cette soirée à tes côtés, s'amuser et oublier tout c'qui peut paraître gris face à cette soirée colorée. Promesse de Wertheimer, tu ne vas pas regretter, apparement j'suis une bonne partenaire de soirée. Clin d'oeil qu'elle affiche pour finalement prendre son bras et avancer jusqu'au bar à ses côtés. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée de continuer à boire, pourtant y'a plus d'obstacle devant elle, elle sait pas dans quel état elle terminera cette soirée, mais c'est les vacances et c'est fait pour ça, non ? J'paye ma tournée, on va voir si t'as toujours une meilleure descente que moi. Air de défis sur le visage, joueuse qui commande un plateau de shots, chaleur certainement pas encore assez présente pour ne pas en rajouter.

@Orphéa Wertheimer Je la regarde, amusé, un sourcil levé, les bras croisés. Elle est loin la petite Orphéa qui était triste sur son banc le soir du nouvel an. Ou plutôt, le soir de son anniversaire. Si je me souviens bien, y'a quelques passages qui me reviennent à l'esprit, elle était triste car un garçon lui avait mis un vent. Et c'est à ce moment là que je lui ai dit qu'on vivait la même chose. Sans donner le prénom de la personne en question. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de lui expliquer que je crush toujours sur la fille qui a mis en péril notre couple plusieurs fois l'année dernière. Anyway, tout ça pour dire que la voir toute rayonnante, ça fait plaisir. Mes yeux ne la quittent plus. Son sourire, il me fera toujours autant craquer. " je t'en prie, va la rattraper. " je lui indique la position de la mexicaine du coin de l'oeil, avant de me mettre à rigoler. Bonne menteuse. Soirée à deux improvisée. Elle devait être planifiée mais n'a jamais été faite. Du coup, ce soir, ça tombe à pic. La présidente Adams me tire par le bras jusqu'au bar et commande des shots. " je suis le roi de la confrérie de la beuverie, tu peux toujours rêver. " on prend chacun un shot, on se les cogne pour lancer le top départ et la course peut commencer. La tequila nous détruit clairement l'estomac mais ça ne nous arrête pas. On finit en même temps. Y'en a pas un plus en avance ou plus en retard que l'autre. Je tousse, lève la tête pour retrouver mon air et je rigole en même temps. La tête chaude, le visage rouge, l'alcool mexicain qui fait bien son effet comme une fusée. " viens ici. " je lui attrape la main, la tire vers moi. Je la regarde en souriant puis je fais signe au serveur de m'apporter du sel. J'en soupoudre un peu sur son avant bras retourné et je coince le citron entre ses dents. Elle est plutôt joueuse, autant l'être aussi. Sourire en coin et regard de braise, je viens lécher le sel sur son poignet, avale le shot puis vient chercher le citron sur sa bouche. Nos lèvres se touchent, assez pour déposer des perles de sel sur les lippes féminines et mon corps devient électrisé. Comme s'il venait de se souvenir ce que ça faisait, de goûter les lèvres de la Wertheimer.

with @Gustin Mahoney Sourire lumineux, air satisfait sur le visage, heureuse d'obtenir ce qu'elle veut depuis le début. Les soirées se ressemblent, elles ne se terminent pas toujours de la même façon, mais dès que t'es là, elle est obligée de te remarquer, parce que t'es pas comme tout le monde Gustin, que ça soit de la haine, de l'amour ou de l'amitié, y'a toujours le coeur qui se réveille quand t'es dans les parages. Rire qui s'échappe, petit coup d'oeil vers l'ancienne partenaire de danse du président. Elle a pas vraiment l'air de vouloir danser avec moi. Grimace qui s'affiche face à la mauvaise mine de la Mexicaine. Les corps qui retrouvent le bar en quête de défis, légèreté qui s'installe, le genre de moment qui lui avait manqué. Quand c'était simple et que y'a rien pour tâcher ce joli tableau qu'on peut former. Tel Dionysos dieu des fêtes, il se ventait de sa réussite, mais elle avait pas mal de tour dans son sac la Wertheimer.Je suis justement la reine de la confrérie du rêve, j'ai peut-être mes chances. Sourire en coin, provocation sur le visage, premier shot avalé presque trop rapidement malgré la chaleur qu'il lui apportait dans la gorge. Ce n'était pas un cocktail plein de sucre cette fois. Rire qui s'échappe, chaleur qui monte au corps, le coin de sa lèvre qui se mord lorsqu'elle le regardait demander du sel pour ensuite en glisser sur son avant bras. Elle sait très bien ce que tu vas faire Gus et elle voit bien que t'as aussi envie de jouer. Frissons qui parcourent le corps lorsque les lèvres masculine récupèrent les cristaux, regard enflammé qui l'observe, peut-être qu'elle sera jamais capable de retenir ce feu qui brûle en elle lorsque t'es là, parce que l'alcool se mélange et que t'attises toutes les parties de moi qui ont envie de toi. Les ambres qui se plongent dans les ébènes lorsque les lèvres se croisent, torture entre l'envie d'aller plus loin ou d'éguiser les sens pour les mettre en éveil. Petit joueur. Sourire en coin qui s'affiche, doigts féminins qu'il se glisse contre sa nuque alors qu'elle déposait le sel à son tour, sur son cou. Les lèvres qui s'approchent, récupérant le sel en embrassant langoureusement les parcelles de sa peau, les minéraux déjà envolés lorsqu'elle avait terminée. Shot qu'elle avale, citron qu'elle récupère pour le mordre, le regard embrasé incapable de quitter le sien malgré l'acidité dans sa bouche. Faire monter la pression, jusqu'à en exploser, c'est peut-être ce qu'elle voulait. Wouah, il fait vraiment chaud ici, faudrait peut-être se baigner. Air innocent sur le visage, sa main face à elle pour se faire du vent. Mais cette chaleur, c'est peut-être plus vraiment à cause de l'alcool.

@Orphéa Wertheimer Sa répartie me fait rire. Quel heureux hasard qu'on se retrouve tous les deux présidents d'une maison d'Harvard. Franchement, moi je l'aurais pas cru. Pour ma part. Mais Andréa m'a tellement soulé avec ça et une soirée arrosée a scellé notre candidature. Orphéa, elle est faite pour ça, pour donner des directives, pour être en lumière. Moi, honnêtement, je ne sais pas si je tenterai encore l'aventure l'année prochaine. Ca prend un max de temps et mine de rien, on galère pas mal de temps en temps avec Andy. Les shots s'alignent et disparaissent dans le gosier les uns à la suite des autres. Puis pour finir, j'utilise une touche un peu plus amusante. On est plus proche qu'avant, y'a ce truc dans le regard et depuis le baiser endiablé au nouvel an, y'a toujours ce goût de trop peu. Ce goût de... nostalgie. Enfin, je ne sais pas si c'est le bon mot à utiliser. " moi ? petit joueur ? " que je répète, faussement offusqué. Je la laisse faire et j'apprécie le moment. Je peux sentir sa langue sur mon cou qui me procure des frissons par millier. Vous savez, ces mêmes frissons qui m'ont fait chavirer il y a un an. Plus d'un an. A quoi on joue ? Est-ce vraiment un jeu ? Je me lèche la lèvre et plante le regard dans le sien. Il est brûlant. Je souris quand elle avoue avoir chaud. Moi aussi, j'ai besoin d'air, du frais. " tu veux aller à la piscine ou... dans la mer ? " que je lui demande en me rapprochant d'elle. Je prends délicatement son poignet et je glisse mes doigts aux siens. Signe de je sais pas quoi. Affection, tendresse, excitation. L'air de dire, ne me laisse pas ce soir, saisis ma main et emmène-moi où tu veux.

with @Gustin Mahoney Elle a du mal à comprendre l'avancée de cette soirée, sa seule certitude est certainement qu'elle a beaucoup trop chaud et qu'elle est bien trop ivre pour penser correctement. Deuxième fois qu'ils décident de boire ensemble, deuxième fois qu'ils retrouvent cette alchimie qui se reconstruit peu à peu, de meilleurs souvenirs qui se créer pour en effacer les mauvais. Les shots qui s'avalent les uns après les autres, l'état qui risque de ne pas s'améliorer, puis l'envie d'abuser qui est incapable de cesser. Petit jeu qu'il décide d'entrenir, l'agneau faisant place à la lionne lorsqu'elle rétorque à son tour en récupérant le sel contre son cou. Parce qu'elle y pense depuis trop longtemps, baiser échangé à la nouvelle année qui ne cesse de hanter ses pensées. Comme un manque qui a urgemment besoin d'être comblé. Comme si son corps se rappelait qu'il était le premier. Regard de malice qui reste ancré dans le sien, regard embrasé qu'il lui offre et qu'elle reconnait que trop bien. La mer est là, autant en profiter. Sourire dans le coin des pulpeuses, mots qu'elle laisse s'écraser contre ses lèvres. La main du brun qui attrape la sienne, le corps de poupée qui n'attend pas pour s'éloigner de la fête et s'approcher du bord de l'eau tout en le tirant avec elle, alors que des rires s'échappent. Endroit plus calme et éloigné de la foule, ses pieds qui retrouvent l'eau, sentiment de fraicheur qui parcourt le corps, mais pas assez, pas assez pour étreindre cette chaleur qui vibre en elle. Cette chaleur que tu nourris rien qu'à ton regard. Attention, ferme les yeux ! Dit-elle en le pointant de son index, air faussement innocent sur le visage alors qu'elle retirait sa robe pour la jeter sur le sable, pour seul vêtement son bas de lingerie. Le corps qui s'enfonce dans l'eau jusqu'à recouvrir la moitié de sa poitrine alors qu'elle se retournait vers le président. Tu viens ? J'pourrai me noyer si tu me fais trop attendre ! Sourire qui reste accrochée alors qu'elle lui faisait signe d'approcher à l'aide de sa main. Bien trop joueuse et envieuse de ce moment passée à ses côtés pour penser à cette fête qui n'était pas si loin que ça.

@Orphéa Wertheimer Je la suis. J'accepte sa proposition de s'éloigner tous les deux sans réfléchir. Avant, j'étais trop sur la réserve, à calculer tout ce que je faisais pour éviter les mauvaises conséquences autour de moi. Mais maintenant, j'avoue que je suis un peu plus girouette. Je retrouve un certain goût de liberté que j'avais déjà goûté. Je veux m'amuser, ne pas me prendre la tête, donc mettre juste ses pensées sur stop et vivre pleinement. Car avec Orphéa, à chaque fois que je suis en sa présence, je me sens vivre. Mes émotions sont amplifiées. Tristesse, colère, joie, passion, les montagnes russes qui tourbillonnent dans ma poitrine. On déambule jusque sur la plage, endroit plus calme même si on entend le bruit de la fête qui se trouve juste derrière nous. Je trempe mes pieds pour tâter la température, tandis que la présidente adams se déshabille. Par réflexe, je lève les yeux ailleurs alors qu'elle me demande de les fermer. " je crois que si je ferme les yeux je tombe par terre tellement ça tourne. " que je dis en rigolant. Les derniers shots, je les sens bien et autant vous dire que je brûle intérieurement et extérieurement. La fraicheur de l'eau sur mes pieds est déjà un soulagement. Je dévie des yeux quand j'entends le mouvement de l'eau et j'aperçois Orphéa plus loin, son corps déjà englouti dans la mer. " c'est vrai, t'as jamais pied dans l'eau. " je ricane puis je retire ma chemise. J'ai bien fait de garder mon maillot, je l'emporte à chaque soirée car à chaque fois, je finis trempé. De l'alcool sur le corps, dans le jacuzzi, dans la piscine et maintenant dans l'eau salée. Je souffle lorsque l'eau fraiche monte jusqu'à mon buste et je m'approche de la sirène. Je tends mes bras à l'aveugle pour l'attraper par la taille pour qu'elle se soutienne à moi. " c'est bon, tu te sens mieux ? " je souris et on s'échange un regard. Un regard qui veut surement dire plusieurs choses mais ce dont je suis sûr, c'est un regard qui montre qu'on a tous les deux un peu trop forcé sur les shots.