tw / let's have some fun, this beat is sick (caerian)

@Caesar Falls — Pas une minute de perdue. Le weekend passé à New York avec un ami proche avec qui il m'arrive de donner plus que ton temps, je me retrouve à la destination du Spring Break. Direction me menant directement là où mes amis et mes ennemis se retrouvent, là où tout va se jouer. J'ai une légère boule au ventre mais je sais pertinemment comment entamer les festivités. Le temps est splendide, la foule est enjouée, et je m'installe dans ma chambre avant de me changer et me mêler ensuite à la foule. De dos, mes yeux te retrouvent et je ne peux m'empêcher de te dévisager. Si tu savais les idées qui me viennent en te voyant dos nu face à moi, tu me condamnerais pour excès de luxure. Je pose mon menton sur ton épaule et quand ton air surpris rencontre mes yeux, je ricane et recule. ❝ J't'ai dit que j'allais t'retrouver direct. ❞ Promesse tenue. Je t'ai dit que j'étais un homme de parole. Je glisse mes doigts entre les tiens et te tire vers moi, t'extirpant de la foule pour t'amener vers un recoin plus calme. Ton bassin claque contre un mur, et je m'accroche à ta mâchoire comme si ta tête allait tomber. ❝ Excité à l'idée d'commencer le Spring Break ? ❞ Sourire taquin qui se veut voyant, je ne perds pas une seconde pour fondre sur tes lèvres, et m'emporter dessus comme si ce baiser pouvait être notre dernier.

@Adrian Goldberg — Soleil qui cogne et t-shirt qui devient vite encombrant, le complexe de se retrouver dos nu devant les milliers d'yeux curieux. Pas envie d'expliquer en un espagnol un peu rouillé la raison -fausse raison- de la présence de ses marques scintillantes sous les UVs. Marche un peu lente, lancinante en quête de ce que je vais bien pouvoir faire de mon lundi après-midi avant d'aller préparer la soirée avec mes plouc préférés dans quelques heures. J'pourrais faire bien des trucs mais c'est vide. J'ai envie d'un truc, envie de quelqu'un, comme si sa présence m'est nécessaire pour trouver un peu de joie dans ces vacances. C'est des holà avec un sourire un peu faux qui se profile sur le visage quand je croise des locaux dans les petites rues du centre-ville. Puis y a cette présence qui m'envahie, cette chaleur que je reconnais, ce rythme que ta respiration provoque contre moi. J'sens ton souffle, ton aura dans le creux de mon oreille. Adrian Goldberg qu'il est bon de te voir. "Adri ..." J'ai envie de toi ? Peut-être que je devrais pas dire ça ici. Pourtant, comme ta chaleur m'est égale sous la fournaise du thermomètre mexicain. Puis je sens ta main se glisser dans ma paume pour me dérober et t'y arrives parce que j'ai terriblement envie de te suivre. Dos qui claque et lippes qui s'embrasse fougueusement. Ca répond à ta question Adri, tu veux plus ? Tu veux voir l'effet que tu me fais là tout de suite et maintenant ? Les doigts ramassent le dos de ta main, viennent faire glisser ta paume contre mon épiderme, contre ma musculature, jusque dans les sillons de mes abdominaux, jusqu'à la boucle de ma ceinture. Oeil vif qui cherche autour le moindre parasite sans trouver personne et doigts qui apportent ta paume sur mon entrejambe qui doucement gonfle sous les envies charnelles que tu provoques. Coeur qui pompe le sang trop vite dans tout l'organisme jusqu'à mes tempes qui semble être au bord de l'implosion. "Ca répond à ta question bébé ?" Lèvres trop délicieuses, trop tentantes que je viens mordre avant de me rendre compte qu'un inconnu vient d'entrer dans la rue. Regard étrange avec l'homme qui ne semble pourtant pas vouloir détourner son regard persistant...

((hj: stp jim's bae, tu peux nous mettre un tw dans le titre ? ))

@Caesar Falls — Il y a cette chose chez toi qui me fait tourner la tête d'une manière si imprévisible, si inattendue. J'ai la certitude de pouvoir te résister et d'être fort, d'être celui que je suis toujours, celui qui garde le contrôle. Contrairement à toutes mes attentes, avec toi, je le perds, et quelques secondes de retrouvailles nous entraînent déjà dans des baisers qui blessent la tendresse dans une valse langoureuse. Doux frisson quand tu prends ma paume et petit ricanement quand tu viens la pose sur ton torse et sur ton paquet. Je presse légèrement, n'ayant pas le temps de mordiller ma lèvre que tu t'en empares dans la fougue la plus pressée qu'il m'ait été donné de voir. ❝ Ça répond à ma question, bébé. ❞ Il y a ce petit pincement au coeur en prononçant ce dernier mot. Pourquoi ai-je tant envie que tu m'appartiennes ? Pourquoi dévoilons-nous à l'autre cette toxicité ? Il y a bien plus que le charme, que le désir, il y a cet appel au secours que l'autre émet sur des fréquences que nul autre peut entendre. Deux âmes à la dérive qui cherchent réconfort et chaleur sur une mer déchaînée, dans une tempête glaciale. Je te sens te raidir, et suivant tes yeux, j'aperçois un homme non loin, s'arrêtant presque pour nous dévisager. Le regard persistant à mon tour, je te lâche alors que mon visage s'assombrit. ❝ Déso, faut payer pour voir la suite, merci l'ami, on se passera d'un plan à trois. ❞ Ces mots sortent avec force, avec hauteur, les abdominaux se contractant tout comme mes poings. Je sens germer en moi cette envie de lui déboîter la mâchoire juste pour nous avoir regardé de la sorte. J'ai envie que mes phalanges me peinent, que tu viennes les baiser avec peur et que je chasse ton angoisse de tendres gestes et d'amour verticale. Mon sang est bouillant, et d'une main, je retrouve ton flanc, et je finis par quitter des yeux l'inconnu afin de me focaliser sur ce si beau faciès. ❝ T'es bien là ou tu veux qu'on bouge ?❞ Faire abstraction pour moi n'est pas un problème, mais te voir mal à l'aise m'est désagréable. J'ai besoin que tu sois bien tant tu me mets bien. Je te vole un baiser au passage, puis un second plus long et passionnel. Putain, quand on s'embrasse, tu me donnes des ailes.

@Adrian Goldberg — C'est fou comme mon corps réagit vite quand t'es là, comme si ta seule présence, ta seule présence dans ma tête me rassurait. J'vois nos caresses, j'vois notre tendresse si nécessaire, j'vois nos baisers dans le creux de nos cous et j'ressens nos jambes qui s'effleurent sous des plaids, j'vois ton regard plein d'envie, toujours, comme si au fond de toi, tu partageais, tu comprenais tout ce qu'il se passe à l'intérieur de moi, ce besoin d'être mien, ce besoin d'être tien, besoin irrépressible d'assurer d'être toxique, de montrer et de cracher son poison à quiconque osera voler ce cœur qu'on prend pour acquis. J'veux pas les voir, les fantômes de ton passé, j'veux pas le connaître parce que quand je le vois, j'vois tes yeux qui se posent sur lui de la même façon que je pose les miens sur toi. Ca m'transperce le myocarde, ça me coupe le souffle, ça me donne des envies de violence, des envies de possession et ça fait ressortir tous ces mauvais démons que je ne pensais pas sommeiller en moi. Mais y a que toi là. Y a que tes lèvres qui écrasent les miennes, y a que tes mains sur mon épiderme. Que toi et bordel Goldberg si tu savais comme ça fait du bien de te sentir si proche de moi. Mais y a cet homme qui est là, qui perturbe de ses yeux. Malgré tes mots, y a cet paix qui se brise. Malgré tes baisers, y a cet instinct qui me hurle de courir, qui me hurle de fuir pour te protéger. Puis il s'approche, il ignore tes remarques, il ignore et laisse place à sa rage. Instinct, 6e sens, appellez ça comme vous voulez, corps qui se balance en arrière échappant de si peu son poing. Je l'ai échappé. Pourtant, ses phalanges se sont écrasées contre ta lèvre. J'vois le sang goutter, j'vois ton sang monter, j'vois la violence faire place. J'ai peur Adrian. Peur de lui. Les mots qui s'échappent, pas les moyens de te raisonner, pas les moyens d'appeler au secours, le besoin d'intervenir mais j'vois déjà ses tatouages, j'vois la violence graffée sur sa peau. J'vois sa façon de frapper, j'vois ses parades et c'est pas notre genre à s'entrainer dans des pauvres salles équipées. J'vois l'expérience et le dégout dans ses yeux. Et moi, j'ai peur.