hotter than hell | damien

@Damien Dunhill niveau garçon, t'étais plutôt calme et tranquille. tu n'étais pas le genre à nana à avoir un nombre incalculable de plan cul et de conquêtes. t'étais modeste, visant plus la qualité que la quantité. le spring break approchait à grands pas et tu ressentais le besoin de te remettre en jambe. tu savais pertinemment qu'une fois à cancun, la séduction et l'envie seront omniprésentes. t'avais surfé sur meets, tombant sur ce fameux damien. il était magnifique, le genre d'homme que tu ne serais pas étonnée de voir en couverture de vogue ou sur une affiche commerciale pour un parfum. la discussion fut fluide et directe. il venait chez toi, ce soir. clairement pas pour jouer aux cartes, c'était évident. maintenant, t'avais plus qu'à espérer que l'alchimie serait présente et qu'il te plairait en vrai comme il te plaisait en photo. après une douche rapide et un bref rangement de ton appartement déjà parfaitement bien arrangé, tu allas lui ouvrir la porte lorsque la bruyante sonnette retentit dans tout l'appartement. — salut damien, entre entre, souris-tu en t'écartant pour le laisser pénétrer chez toi. il était grand et élancé. vraiment charmant. — tu veux boire quelque chose ? lui proposas-tu d'un sourire rayonnant.

tout s’était passé si vite. trop vite, peut-être. et pourtant, cette adrénaline de rencontrer un nouveau flirt avec qui j’avais l’impression d’être sur la même longueur d’ondes, me plaisait. te plaisait à toi aussi, visiblement. j’aurais pu être n’importe qui, mais mes mots roses et ma crinière blonde t’avaient convaincus de me donner une première chance après une vingtaine de messages. ni plus, ni moins. entre deux valises, je trouvais enfin le temps de prendre une petite douche, histoire d’être sur mon 31 pour toi. une heure plus tard, pull bleu royal sur le dos, dior sauvage sur le cou, le visage armé de mon meilleur regard, je cognais toc toc à ta porte. tu m’ouvres et te présentes, rayonnante et mignonne. à croquer. sans gêne, ta prononciation de mon nom résonne déjà dans ma tête tandis que mille-et-un-films se propagent entre mes synapses. « j’suis preneur si t’as un vin quelconque, sinon juste un verre d’eau - merci ». je me permets de zieuter ton appartement, d’examiner ton chez toi, car je sais que j'apprendrai davantage sur ta personne à travers ce studio qu'à travers tes dires. je détourne la tête, tandis que tu digères toujours ma requête. « t’es toute mignonne au fait, j’suis ravi de ne pas avoir été dupé par ton profil ». je, tu sais ce que je fais.

@Damien Dunhill tu n'étais pas friande des rencontres meets. disons que tu n'en étais pas habituée. t'avais plus l'habitude et la préférence pour rencontrer des personnes sur le moment, lorsque tu sortais dans boston. mais de temps en temps, tu n'allais pas te priver. d'autant plus que damien était sacrément beau et que tu n'aurais pas mille et une chance de pouvoir rencontrer un tel beau-gosse. lorsqu'il toqua à ta porte d'entrée, tu allas lui ouvrir, arborant ton fidèle sourire rayonnant. il était beau comme un dieu, nullement différent de son profil meets. — allons pour le vin. comme la bonne française que je suis, j'ai plusieurs bouteilles donc à toi de me dire ce que tu préfères, déclaras-tu. après avoir refermé la porte, tu te dirigeas jusqu'à ta petite cuisine, ouvrant le placard où tes bouteilles étaient soigneusement entreposées. — blanc, rouge ou rosé ? lui demandas-tu, sortant deux verres que tu déposas sur la table. — dupé par mon profil ? répétas-tu, sourire en coin. — tu pensais que j'étais un fake ou quelque chose du genre ? j'pensais exactement la même chose de toi mais dieu merci, ce n'est pas le cas, souris-tu.

tu étais d’une aisance franchement déconcertante. on n’avait beau être chez toi, certes, mais je n’étais qu’un inconnu et le fait que t’agisses une telle confiance, comme si tu savais exactement comment l’histoire comptait se dérouler. c’était qu’un jeu d’acteurs, un film dont tu étais la réalisatrice. à voir si l’on devait s’attendre à autre chose qu’un court-métrage. je te suivais dans ta cuisine, manquant d’enchaîner avec une remarque suite à ton commentaire. car oui, ma mère était peut-être française, mais je ne parlais pas la langue. probablement pas aussi bien que toi, du moins. « rosé, je t’en pries. » y a que ça de vrai. je m’adosse contre le comptoir et t’observe du coin de l’oeil, tandis que tu t’occupes de jouer ton rôle d’hôtesse comme tu sembles si bien le faire. « je suis surtout heureux de ne pas être tombé dans un piège où on compte me kidnapper. même s’il est pas trop tard, en vrai. » je feint de regarder au-dessus de mon épaule de manière dramatique, avant de finalement récidiver et de me concentrer à nouveau sur toi. tâche facile, cela dit. « ravi d’entendre que je plais, c’est toujours un bon signe. »

@Mona Schneider

@Damien Dunhill le vin était sans aucun doute ton alcool favori. tu avais toujours plusieurs bouteilles en réserve, de quoi te satisfaire dans les moments nécessaires, comme ce soir par exemple. damien quémanda du rosé. tu pris la meilleure bouteille que tu avais de cet alcool, l'ouvrant à l'aide d'un tire-bouchon sans aucun problème. — qui sait, peut-être que c'est ce que j'ai prévu pour plus tard ? rigolas-tu d'un air amusé, servant les deux verres d'une agilité digne d'une serveuse de bar. — j'attends un moment de faiblesse de ta part pour te ligoter, le taquinas-tu en lui tendant son verre. tu t'installas sur le rebord du comptoir, approchant ton verre du sien pour trinquer à cette soirée. — à la tienne damien, trinquas-tu en portant ton verre aux lèvres. première gorgée bue, tu déposas ton verre sur la table, te tournant vers le garçon. — t'as un visage pour faire la couverture de vogue, lui dis-tu d'un regard malicieux. — mâchoire carrée, yeux clairs, nez fin, cheveux d'ors ... énuméras-tu. — et bouche pulpeuse, gros point positif, avouas-tu d'un nouveau sourire.

je lève mon verre et trinque à la tienne, sans un mot, les yeux rivés sur ta gestuelle tandis qu’on partage cette première gorgée. moments de faiblesse? tu n’as aucune idée à quel point je suis vulnérable, surtout dans ce genre d’atmosphère là. dans un moment où seul un verre de vin et un comptoir nous sépare, c’est trop compliqué de rester fort, de garder les idées en place. si tu comptes me ligoter, ce sera maintenant ou jamais. quoique ton regard malicieux et tes compliments à mon égard pourront suffire pour me garder à tes côtés pour encore un moment. « tu sais bien que j’vais rougir avec tant de compliments, je connais ton jeu » dis-je, te taquinant en réponse à tes énumérations. j’ai du mal à l’assumer, mais il y a une part de vrai là-dedans. je prolonge notre regard, mes yeux plongés dans les tiens puis rivés sur tes lèvres tandis que tu décris les miennes. comme l’impression que l’on connaît déjà la fin du film, mais c’est les péripéties qui le précède qui nous fascine. « gros point positif? à ce point-là? » je porte le verre à mes lèvres, une autre gorgée, plus grosse cette fois-ci. histoire de se laisser aller un peu plus, de tomber dans ton piège.

@Mona Schneider

@Damien Dunhill tes doigts pianotant sur ton verre, tu scrutais damien de tes prunelles malicieuses. un jeu de séduction s'était directement installé entre vous deux. vous saviez très bien pourquoi est-ce que vous étiez ici et pourtant, vous étiez en train de tourner autour du pot, comme deux adolescents incapables de faire le premier pas. cette situation t'amusait plus qu'autre chose. détaillant à voix haute les sublimes traits du visage de damien, celui-ci ne put s'empêcher de sourire face à tes compliments. — tu peux rougir, ça m'donnera l'impression de t'avoir touché en plein cœur, le taquinas-tu. prenant une gorgée de ton verre de vin, tu le déposas sur le comptoir, acquiesçant ses dernières paroles d'un hochement de la tête. — les bouches pulpeuses savent faire certaines choses que les bouches fines sont incapables de faire, assuras-tu. — regarde la mienne. imagine les dingueries qu'elle parviendrait à te faire, dis-tu d'un sourire qui fit rayonner ton visage. — mais le point le plus positif serait de découvrir ce que tu m'caches sous ces vêtements. clin d'œil complice à l'égard de damien et tu lui pris la main pour l'amener dans ta chambre, là où vous vous découvrirez autrement.