Oh angel sent from up above •• Edie

oh angel sent from up above (28.02.22) ★ ─ w/ @Edie Reuben

Ça y est, nous y sommes. Le moment que je redoutais le plus. Ma première matinée seule avec ce petit bout. Avec mon petit bout. Salomé était déjà partie hier dans la journée, et Analie et Elina tôt ce matin. Un retour à leur quotidien, tandis que le mien se retrouvait encore plus chamboulé que dans le Wyoming. Parce que cette fois, c’est vrai, c’est concret. Il n’y a plus de couveuse, plus d’équipe médicale pour me rassurer, plus de sage-femme pour me montrer quoi faire et comment le faire. Cette fois, je suis seule. Plus de Billie sur le chemin du retour ; plus de grandes sœurs pour m’épauler ; plus de nièce pour me redonner le sourire et me faire fondre quand elle parle à sa cousine avec son langage d’enfant. Je suis seule avec ce petit être qui s’est accroché désespérément pour se faire une place dans ce monde. Dans mon monde. Elle a tout bouleversé, me mettant dans tous les états possibles et inimaginables. Et pourtant, il y a eu ce soutien infaillible de la part de mes proches – soutien qui m’a permis de garder la tête hors de l’eau. De respirer. De commencer à accepter. Et toi aussi, tu as participé à tout cela. Toi, Edie, la nouvelle addition dans mon cercle amical qui a trouvé, en peu de temps, une belle place dans mon entourage proche. C’est assez surprenant, mais c’est surtout incontrôlable. Va savoir. En tout cas, tu t’es montrée si compréhensive et enthousiaste que je suis ravie (et rassurée) de te voir débarquer à la maison avec ta jolie Louise. Somnolant dans un couffin mignon comme tout qui repose à mes côtés, Anaé vous attend, elle aussi. « Bonjour vous deux ! » La joie de vous revoir et de vous accueillir dans mon humble appartement. « Oh là là, ce que tu as grandi depuis la dernière fois, Louise ! Tu seras bientôt plus grande que moi, dis donc. » Une caresse dans ses cheveux doux, puis c’est mon réflexe français qui surgit quand je te vois avec deux rapides baisers déposés sur tes joues. « Tu vas bien, Edie ? Attends, je te débarrasse. Entrez, entrez. » Vous verrez, c’est calme à l’intérieur. Je vous laisse le découvrir en récupérant ce que tu as si gentiment ramené. L’envie de te remercier est là, mais je vais attendre un peu avant de t’inonder de paroles. Chaque chose en son temps.

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Une nouvelle semaine débute et elle est déjà pleinement chargée. Beaucoup de choses à faire mais surtout à vivre et découvrir. Le sept mars c'est grand le départ pour l'Argentine afin d'y accompagner Gaël dans cette découverte en profondeur de son pays natal. Deux semaines que vous aviez préparés depuis de nombreux mois et l'impatience est de mise chez ton meilleur ami. Seulement, aujourd'hui est aussi particulier car vous allez enfin faire la connaissance de la petite puce de Céleste. Ensemble vous avez beaucoup échangés et c'est avec grand plaisir que tu apprends à la connaître et à broder le début d'une amitié qui pose doucement mais certainement ses fondations. Tu lui avais proposé de cuisiner et de manger ensemble afin d'officialiser cette première rencontre. Un peu avant l'heure de sortir chercher Louise, tu étais passé à l'épicerie et au magasin alimentaire afin de faire un plat simple mais délicieux soit des escalopes à la crème et des pâtes maison. Ultra simple pour débuter mais tu espérais que la jeune femme apprécierait et donnerait son avis. Ta gamine était excité et curieuse à l'idée de rencontre la petite Anaé. Une fois devant la porte, la jeune femme est déjà pour vous accueillir. Tu souris instinctivement en voyant ta camarade et ta fille se met à courir puis s'arrête soudain en se tournant vers toi, un doigt sur sa bouche mutine et consciencieuse à la fois. « Ah … oui. Je me souviens il ne faut pas faire de bruit pour pas faire peur au bébé. ». Louise hoche la tête, échange un regard complice avec toi et se retourne vers Céleste. « Coucou ! ». Elle sourit de toutes ses dents – ou presque car elle en a perdue deux depuis le mois dernier et répond. « C'est vrai ? C'est trop bien alors ! En plus je suis super forte à la boxe. ». Tu considères la jeune brunette d'un sourire amusé avant de t'avancer vers elle pour déposer une bise sur sa joue. « Oui je vais très bien mais toi tu rayonnes, je suis contente de te voir en forme. ». Céleste t'aide avec les sacs que tu as en main et vous entrez à l'intérieur du logement. Louise reste prêt de toi tout en tordant son petit cou pour tenter d'apercevoir la petite fille dont elle entend tant parler. « On peut voir le bébé ? ». tu souris tendrement car oui ta gamine adore les enfants surtout lorsqu'ils sont plus petits qu'elle.
@Céleste Courtin-Clarins

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Ah jolie Louise, toujours aussi pimpante ! Comme toutes les fois où j’ai eu l’occasion de la croiser lorsque son oncle Gaspard ou sa tante Alizée la gardait, d’ailleurs. Toujours le sourire aux lèvres, bien qu’il soit adorablement imparfait cette fois. Connaissant la petite souris (ou la fée des dents) qui s’occupe d’elle, je suis persuadée qu’elle a été généreuse. « De la boxe ? Woah, quelle classe ! Note la surprise qui se lit sur mon visage – une agréable surprise. C’est bien, ça casse les codes, me donne l’impression d’avoir une future guerrière face à moi qui, je l’espère, ne se laissera jamais faire. Merci de me l’avoir dit, je vais éviter de te mettre en colère comme ça je suis sûre de ne pas finir KO. » Cela serait dommage, quand je pense que tu as pris de ton temps pour nous préparer quelque chose pour ce midi, Edie. Jolie Edie au calme et à la douceur légendaires. C’est ce que tu respires, et c’est tellement apaisant. Peut-être une touche dont j’ai inconsciemment besoin en ce moment. « Si tu savais à quel point ça fait du bien d’être revenue ici ! dis-je, posant un sac sur le plan de travail, t’offrant un sourire. Ça commençait à être long, l’air de rien. Alors revenir à la maison, malgré tous les changements que ça impose… Oui, ça fait du bien. » Et oui, en effet, c’était long. Autant sur la durée de mon séjour prolongé que sur le plan psychologique. Foutu éloignement. Période révolue désormais puisque ça y est, je suis enfin rentrée. Accompagnée contre toute attente, mais rentrée. Mon accompagnatrice et nouvelle arrivante intéresse la tienne, et ça me fait doucement sourire. Adorable. Bon, pas le temps de jeter un œil à ce que tu as ramené, mais comme vous souhaitiez la voir… « Bien sûr que vous pouvez, Louise. Tu sais, je lui ai dit que vous veniez la voir, je pense qu’elle a hâte de savoir à quoi vous ressemblez. Surtout toi. Tu es la première grande copine qu’elle rencontre, quand même ! Viens. » Direction le couffin, que je compte rapidement remplacer par un tapis d’éveil et un parc. Suivie de ta petite puce, je me penche au-dessus, constatant qu’Anaé est réveillée. Elle commence à s’agiter, bouger maladroitement ses petits bras quand elle me voit, donnant de petits coups au doudou que tu lui as gentiment offert, avant de devenir toute attentionnée quand ses yeux se posent sur le visage de Louise. « Oh mais Anaé, tu ne t’es pas endormie finalement ! Regarde ma poulette, c’est Louise, la copine dont je t’ai parlé. » Mon pouce se balade sur ses mini cheveux alors qu’elle détaille Louise du regard, clairement intéressée. C’est le premier visage d’enfant qu’elle voit, après tout. « Elle est venue avec sa maman, Edie. » Autant enchaîner sur les présentations, commencer à associer des prénoms déjà connus à des bouilles qu’elle ne découvre que maintenant et qui finiront probablement par devenir familières.

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Ta poupée n'a pas la langue dans sa poche, non de cela elle a hérité de sa figure paternelle mais c'est peut être avantage car elle galvanise les bonnes ondes tout autour d'elle. Communicative mais curieuse, la petite fillette de bientôt cinq ans à des idées et du tempérament à revendre. D'où son envie de faire de la boxe, une activité loin de faire la positivité de Elias mais l'essentiel c'est que Louise soit contente. « Ouais mais tu sais tata Céleste, il ne faut pas frapper pour faire mal mais pour se défendre et surtout pas les plus petits que soit. ». Ta gamine hoche lentement la tête tout en souriant à la jeune maman. Et ouais, tu ne faisais pas les choses à moitié et il faut dire que Louise avait eu un bon professeur pour démarrer cette discipline il y a quelques mois. Tu en profites pour mentionner combien ton amie  a bonne mine et elle te confie alors que ce retour elle l'attendait également. « J'imagine que tu dois être contente de retrouver tes marques et même si le changement est radical, tu vas voir tu vas très bien t'en sortir. ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un franc sourire encourageant. Il faut dire que tu ne doutes aucunement de la jeune femme, elle est forte et déterminer. Tu déposes à ton tour le sac que tu as dans la main sur le comptoir de la cuisine lorsque Louise demande si elle peut voir le bébé. Lorsque la jeune maman répond pas la positive, ta fille tape dans ses petites mains ravie de voir la petite Anaé. « Louise, vient voir par ici avant. ». « Ah oui c'est vrai ! ». la petite blondinette vient vers toi, tu la portes devant l'évier de la cuisine afin qu'elle puisse se laver les mains et tu fais de même avant de rejoindre Céleste. Le bébé est magnifique et déjà si éveillé pour son jeune âge. « Woaw … elle est trop jolie ! Hein maman ! ». Tu ne peux qu'être d'accord avec ta petite puce qui est émerveillé devant cette petit fille. Cela te rappelle des souvenirs, un tas pour dire vrai et te remet en mémoire que Elias va être de nouveau papa. « Elle est magnifique Céleste, vraiment. ». Et comment c'est le portrait craché de sa maman. « Ouais, tu pourras compter sur moi Anaé ! ».
@Céleste Courtin-Clarins

oh angel sent from up above (28.02.22) ★ ─ w/ @Edie Reuben

Tata Céleste. Quand Louise m’appelle comme ça, ça me fait toujours fondre. Ce qui est beau, c’est que c'est venu naturellement – car, connaissant Elias, il m’aurait fait la guerre s’il avait appris que je demandais à sa fille de m'appeler comme ça. Au contraire, c’est Louise elle-même qui l’a décidé. Peut-être avec une légère influence venant de son oncle Gaspard ou (et) de sa tante Alizée… mais je n’y suis clairement pour rien. C’est probablement pour cette raison-là que ça me fait sourire à chaque fois. « Ça, c’est bien vrai. Et c’est très important de savoir se défendre. » Et jamais les plus petits que soi. Quel enseignement. Je crois que tu as bien choisi son club, son professeur – peu importe, mais tu as géré son inscription à la boxe, Edie. (Elias est beaucoup protecteur et un vrai papa poule que je me doute que ce n’est pas lui qui a décidé de faire faire de la boxe à sa petite princesse.) « C’est gentil de croire en moi, que je te dis avec un sourire, touchée. Je suis devenue beaucoup trop sensible ces derniers temps, dis donc. Et je vais faire de mon mieux. J’ai pris la décision d’assumer jusqu’au bout, après tout. » Et, pour avoir vu ma sœur devenir maman et avoir vu ma nièce grandir, bien qu’elle soit un poil plus jeune que Louise, je suis consciente qu’un bébé bouleverse tout. Même lorsqu’il est prévu. « Par contre, tu risques de devenir l’une de mes conseillères les plus proches. » Petit clin d’œil. Cela peut sembler dingue, mais oui, j’ai confiance en toi. Avant de réellement engager la conversation avec toi pour t’inviter à l’anniversaire surprise d’Ilan, j’avais beaucoup entendu parler de toi. Toujours en bien. Peut-être que c’est la raison pour laquelle j’ai commencé à t’accorder ma confiance plus rapidement qu’à d’autres. Une confiance habituellement si bien gardée et protégée. Ou peut-être que c’est l’aura que tu dégages. Je ne sais pas. Mais ouais, ça ne se contrôle pas. C’est bien ce qui m’inquiète – ne pas avoir une once de contrôle sur mes émotions, mes ressentis, mes sentiments. Faire confiance en un clin d’œil, m’attacher rapidement, peu importe la personne. Même avec Anaé. Cela ne fait que deux jours que je suis rentrée, et pourtant… moi qui l’ai rejetée au tout départ… me voilà heureuse et fière de vous la présenter. De la voir si intéressée face à ces nouveaux visages. C’est craquant. « Merci. En voilà une qui commence bien dans la vie, au moins, ris-je, le bout de mes doigts effleurant une dernière fois son front. Elle adore quand on lui parle et qu’on lui raconte des histoires. Et elle aime beaucoup les chansons, aussi. Si tu en as appris à l’école Louise, tu pourras les lui chanter ? » Trop jeune pour être la partenaire idéale de jeux, ce sera peut-être moins frustrant pour ta petite puce si elle peut lui chanter ou lui raconter ce qui lui passe par la tête. « Edie, si tu veux la prendre dans tes bras, n’hésite pas. Je pense que tu mérites de te poser un peu, vu que tu as dû être occupée toute la matinée. D’ailleurs, que nous as-tu préparé, mh…? Je ne sais pas vous, mais j’ai une faim de loup ! » L’allaitement, probablement. C’est sûr, même si la nourriture a toujours eu une place importante dans ma vie.

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Céleste et toi aviez de nombreuses connaissances en commun, pour autant il n'y a que depuis le dernier anniversaire de ton frère aîné que vous vous êtes rapprochés – encore plus depuis la naissance du petit ange. L'existence est parfois bien étrange tel le hasard qui ferait bien les choses selon le célèbre proverbe. Tu es sincère dans chacune de tes paroles, tu l'as toujours été d'ailleurs. Tu sais que la situation de la jeune Courtin-Clarins est complexe mais elle n'est pas la seule et surtout elle est très entouré tant par sa famille que ses amis. « Je te l'ai déjà dit mais sache que tu pourras toujours compter sur moi. ». Lui confirmes-tu tout en souriant de manière complice à l'image de votre amitié qui se dessine au fur et à mesure du temps. Rapidement, Louise éveille l'une des deux raisons de votre venue : à savoir découvrir Anaé. Une curiosité attendrissante que tu espères se développera lors de la naissance du bébé de la petite-amie de Elias. Tu ne sais pas encore comment ta gamine va réagit mais tu as déjà un petit aperçu présentement. Ainsi, tu fais laver les mains à Louise et tu en fais de même avant de rejoindre Céleste. La petite est une véritable beauté déjà, souriante et déjà si communicative. Pour son âge, tu la trouves super éveillé, trop adorable ! « C'est vrai ? Oui j'en connais tout plein et on chante souvent avec maman dans la voiture même des Beatles ! ». Dit elle en souriant amusé tout en étant complètement sous le charme du bébé.  Tu te redresses tout en croisant les bras alors que ta fille chantonne doucement quelques paroles de Hey Jude !  Une chanson qui semble faire la joie de la plus jeune. « Je vais commencer à préparer à manger et ensuite je veux bien m'attarder quelques instants avec la petite princesse oui ! ». Lui dis-tu tout en marchant en direction de la cuisine non sans mettre en garde Louise de bien faire attention à Anaé. Ainsi, la blondinette s'assoit à coté du couffin sans cesser de chantonner doucement. « Je pensais à faire quelques choses d'assez simple pour  aujourd'hui soit des escalopes à la crème et des pâtes maison si cela te va ? Mais j'ai pris de quoi assurer autre chose si jamais tu es allergique à quelque chose ou que tu n'aimes pas ... ». Lui proposes-tu tout en souriant car après tout on ne peut pas apprécier toute la nourriture.
@Céleste Courtin-Clarins