[ saylan ] sticking with you

@Salomé Courtin-Clarins j'suis mal barré. j'veux dire, bien comme il faut. j'ai pas assuré à quasiment pas la calculer et elle l'a mauvaise la salomé. elle m'en veut et me le fait savoir et j'peux rien faire d'autres que d'agir. parce que j'sais à quel point elle est rancunière et que juste lui parler ne suffit pas. comme j'aime pas qu'elle me fasse la gueule, j'décide de me pointer chez elle à l'improviste. en espérant qu'elle soit là et que c'est pas ses colocataires qui m'ouvre sinon mon plan échoue. c'est comme ça qu'on t'apprend à accueillir à harvard ? on doit pas être plus cordiale en hôtellerie ? j'irai pas où tu bosses. dit-je, le sourire aux lèvres après avoir attraper le coussin qu'elle m'a balancer à la tête dès m'avoir vu. elle l'avait déjà en main. elle s'est préparé à ce que ça soit moi sûrement. moi qui pensait que tu me sauterais au cou... l'état du canapé me fait deviner que je la sauve de l'ennui. sors ton huile de massage. elle va pas me masser, c'est moi qui vais le faire. salomé raffole qu'on s'occupe d'elle.

@Aylan Lockhart l'ennui qui endort tes sens. déplaisir permanent qui occupe tes pensées. lassitude qui s'imprègne de tes traits. allongée sur le canapé du salon, le doigt qui swipe machinalement les différents visages qui apparaissent dans ton fil d'actualité. à la recherche d'un potentiel client qui se montrerait digne de ta valeur. louable et distingué. déjà une quinzaine de minutes qui s'est écoulée sans que tu ne trouves chaussure à ton pied. jusqu'à ce que les coups secs contre la porte d'entrée viennent perturber le flux de tes pensées. te faisant légèrement tressaillir. sourcil arqué, persuadée qu'un de tes colocataires avait oublié sa clé. le corps qui se lève difficilement, coussin en main. soupir exténué qui filtre la barrière de tes lèvres lorsque c'est son visage à lui qui t'accoste. le lâcheur aylan en personne. — qu'est-ce que tu fous ici lockhart ? dégage. la voix qui grogne, le coussin parti indépendamment de ta volonté dans sa direction. objet qu'il évite bien trop aisément. dommage. — j'ai plutôt envie de t'étrangler alors va t-en. aboyant de nouveau. aussi têtu que tu pouvais l'être. le corps en mouvement, prêt à le chasser qui se fige. intégrant ses derniers mots. — mon huile de massage ? pourquoi ? parce qu'en plus t'as le toupet de croire que je vais te masser ? va voir ailleurs si j'y suis tu l'agresses, excédée par son culot. ne décidant même plus de le calculer, retournant t'allonger sur le canapé. il finira bien par capituler et disparaitre de ta vie. lui qui sait si bien le faire.