Darling, fais gaffes ça pourrait devenir sale ▬ PV K. Sixteen L.-Zubrowka

CA VA PAS LE FAIRE
feat K. Sixteen L.-Zubrowka

Tu n'avais que rarement eu la posture d'une dame du monde. D'une véritable princesse.
Une vraie marginale, une qu'on ne comprend pas, qui voit son attitude en société changée au gré de ses humeurs et de ses caprices, du genre qui peut tout aussi bien jouée la future épouse idéal bonne à mariée que la jeune femme irresponsable qui se complait dans ses études en écartant ses devoirs familiaux. Tu souriais avec tes yeux, alternais apathie flemmardiste et énergie compulsive. Controverser? Oui, c'est peut-être le mot qui caractérise la personne que tu es. Controverser et paradoxale. Car qui sait quels étaient les critères qui te permettaient de te lié à autrui? Combien il t'étais aisé de t'attacher à une tierce et d'en rejeter une autre toute aussi semblable. Personne, et pas même toi.

Tu soupires en enfouissant ton visage à travers les rayonnages, les mains plongés dans un tas informe composé d'étoffes colorés. Il est bondé, le grand magasin. Plein de dames et de demoiselles avides de faire des affaires avant la fin du grand déstockage. Insondable harpie au faciès humain et à la politesse factice. Tout les coups sont permis durant les soldes. Une règle universel que ta vie passée à côtoyé des adeptes du shopping t'avait cruellement apprise. Tu tâtonnes, fouilles, retournes. Avances sans t'arrêter en remplissant ton panier de coton et de cachemire. Une marche militaire cadencée par le claquement sec de tes talons sur le sol lustré.
Ton regard se lève sur un visage féminin, au moment même où vos mains se rencontrent au dessus du tissu d'un vêtement.
Et que vous vous en saisissez.
Simultanément.

(Invité)

Choon-Hee & Sixteen

Il n'y a rien de mieux qu'une journée shopping pour remonter le moral. Et les soldes, c'est encore mieux. Que demander de plus, franchement? Après m'être levée de bonne heure histoire de profiter de toutes les bonnes affaires, j’enfilai rapidement une robe bleue et une paire de chaussures assortie avant de sortir de ma chambre, mon sac à matin bien rempli sur l'épaule, en essayant tant bien que mal de ne pas réveiller les autres Lowells. Doucement, je quitta le bâtiment de ma fraternité et rejoignait le centre ville de Cambridge. Je n'étais visiblement pas la seule à s'être levée tôt puisque de nombreuses personnes étaient déjà présentes devant les boutiques qui ne tarderaient pas à ouvrir leurs portes. Et lorsque le moment tant attendu arriva enfin, une armée de jeunes filles principalement se rua à l'intérieur des magasins et n'en ressortira pas avant d'avoir fait chauffer la carte bancaire. Pour être honnête, j'en faisais parti. Je marchai tranquillement vers un premier magasin, fit le tour et achetai tout ce qui me plaisait, et cela dans plusieurs boutiques différentes. Encombrée de déjà plusieurs sacs, petits ou grands, je décida d'aller dans une dernière boutique avant de rentrer. Je pus reconnaitre plusieurs filles d'Harvard que j'avais pus apercevoir avant aujourd'hui. J'avais repérer en vitrine une robe et me mis à sa recherche dans le magasin. Je l'aperçu dans le rayon voisin et me dépêcha d'y aller. Par chance, il ne restait qu'un seul exemplaire du vêtement, et à ma taille en plus. J'avançais ma main pour la saisir lorsqu'une autre main se heurta à la mienne. Lorsque je leva les yeux, je découvris une jeune fille d'à peu près mon âge, coréenne visiblement. Au même moment, nos mains se posèrent sur le tissu et nous essayâmes chacune d'en prendre possession. Ce genre de situation était plutôt drôle, j’esquissai un léger sourire avant de lui adresser la parole.

« Une seule robe et deux filles, voilà qui est problématique ! »

(Invité)

CA VA PAS LE FAIRE
feat K. Sixteen L.-Zubrowka

Une seule robe et deux filles, voilà qui est problématique !

Tu souris, discrètement, la main posée sur l'étoffe devant toi et le regard braqué sur le visage de ton interlocutrice. Une situation bloquée, de toute évidence.
Cela t'embêtait vaguement.
Tu ne pouvais pas abandonné ce vêtement à n'importe qui. N'était-ce pas le genre de scénario qui ne pouvait se déroulé que dans une série B? Tu te demandais sérieusement jusqu'où l'asiatique serait prête à allée pour avoir cette robe. Sourire aimable posé sur la brune, en une moue de femme d'affaire où les mots tant soupesés, affinés, sélectionnés, n'avaient plus la même signification. Tu avais entretenu trop de boniments et de discours falsifiés pour reculée devant une possible joute verbale. Esprit de contradiction oblige. Alors du fond de ton regard, ne reste que cet éclat particulier, à mi-chemin entre l'amusement et la taquinerie déplacée, qui vacille le temps d'une inspiration.

▬ Ou cocasse, selon le point de vue. Je pense que ces dames s'amuseront du spectacle.

Puisque dans les prochaines minutes, les premières répliques voleront.
Tu n'étais qu'une femme après tout, rendue petite fille capricieuse dans l'antre de la mode contemporaine. Tu affiches une mine placide et raisonnable, celle de la jeune femme sage et sans histoire, mais dans ta tête s'esquissent mille et un scénario plus les rocambolesque les uns que les autres. La témérité, l'entêtement, on se forgeait avec ce qu'on avait. Mais si tu pouvais mouvoir les traits de ton faciès à ta guise, tu ne pouvais faire taire cette fierté de femme de fer qui grondait d'indignation à l'idée de se donnée en spectacle.
Tu fais la moue, main posée sur la hanche et regard braqué sur le vêtement.

▬ Alors, que faisons-nous? A l'amiable ou de manière brutale?

Parce que tu n'avais jamais été encline à te répandre en palabre inutile.

(Invité)

Choon-Hee & Sixteen

▬ Ou cocasse, selon le point de vue. Je pense que ces dames s'amuseront du spectacle.

Effectivement, plusieurs femmes s'étaient arrêtées pour nous observer, le sourire aux lèvres. Si elles s'imaginaient que cela allait tourner en bataille, elles se trompaient royalement.

▬ Alors, que faisons-nous? A l'amiable ou de manière brutale?
« A l'amiable, c'est plus sur. »

Sixteen était loin d'être violente, surtout pour un vêtement, cette option semblait la plus avantageuse. Au même moment, une vendeuse arriva en renfort et avait deviner notre problème. En quelques minutes, elle revint avec une second exemplaire de la robe tandis que le groupe qui s'était formé autours de nous de dispersa petit à petit. Nous prîmes chacune une robe et l'affaire était close. Une fois tout cela régler, je la regarder en souriant et lui tendit ma main. Après tout, rien ne nous empêchait de faire connaissance à présent.

« C'est un jour à marqué d'une pierre blanche. Moi c'est Sixteen. »

HRP:

(Invité)

CA VA PAS LE FAIRE
feat K. Sixteen L.-Zubrowka

C'est un jour à marqué d'une pierre blanche. Moi c'est Sixteen.
▬ Choon-Hee, ravie de faire ta connaissance Sixteen.

C'est un peu trop - c'est un peu trop incongrue, un peu trop inattendue, si bien que ça détend les traits de ton visage et adoucit l'éclat de ton regard. Tu serres la main tendue, presque amicale. Choon-Hee, Choon-Hee, il t'en faut peu pour rentrer les crocs. T'englueras-tu un jour dans une ligne conduite constante et linéaire? T'assagiras-tu au point de devenir une de ces demoiselles prévisibles et routinière? Hum. Non, pas vraiment. Tu ne savais pas être comme les autres, personne ne te l'avais jamais appris.

▬ As-tu fini tes achats?

Il y avait de la curiosité dans ta voix, et plus encore. Il y avait l'esquisse d'un intérêt non feint, l'ébauche d'une relation cordial, une proposition informulé - tu avais définitivement un don pour meubler tes phrases de non dit. Tu ne t'étais pas trop avancée, pour une fois. Un brin timide, un peu hésitante. Proposait-on un après-midi shopping à une fille avec qui on avait faillit se crêper le chignon? Non, pas dans un monde structuré et conventionnel en tout cas. Mais tu avais un talent certains pour emmerder les conventions.
Tu soupires discrètement. Lève les yeux vers le visage ton interlocutrice.

▬ Si non, tu accepterais de passer l'après-midi en ma compagnie? Faire du shopping toute seule n'est pas très amusant.

HRP:

(Invité)

Choon-Hee & Sixteen

▬ Choon-Hee, ravie de faire ta connaissance Sixteen.

J'avais donc vu juste, elle était asiatique, tout comme moi. En même temps, il était facile de nous différencier des occidentaux juste avec notre visage. Enfin bref, elle me sera la main amicalement et me demanda si j'avais terminer mes achats. C'était ce que je comptais faire en entrant dans cette boutique, mais lorsqu'elle me propose de passer l'après-midi en sa compagnie, je changea d'avis. C'est vrai que faire les magasins seul, ce n'était pas la chose la plus drôle qui pouvait nous arriver. Et ce faire une amie en prime, c'était plutôt chouette.

« Avec plaisir! »

Je ramassa mes sacs que j'avais poser quelques minutes plus tôt puis nous allions payer l'objet pour lequel nous avions faillis nous battre: une robe. Quand on racontera ça dans dix ans, à nos enfants, on en riera encore. Nous sortîmes ensembles de la boutique et parcourions les rues, en nous arrêtant dans les boutiques qui nous plaisaient en faisant connaissance.

« Tu es à Harvard, non? Il me semble que je t'ai déjà vu en cours. »

Je me souvenais effectement d'elle, dans je ne sais plus quel cours, ou peut-être même sur le campus ou devant une résidence. J'avais pus la croiser partout et n'importe quoi, peut-être même plusieurs fois, sans que nous nous en rendions compte. Nous avions à peu près les mêmes gouts, cela devait être pour ça que nous avions eu envie de la même robe toute à l'heure. Effectivement, le destin avait voulu que l'on se rencontre, après tout.

« Pour ma part, je fais parti des Lowells! »

HRP:

(Invité)

CA VA PAS LE FAIRE
feat K. Sixteen L.-Zubrowka

Une harvardienne.
Depuis quelques temps, cette sensation de ne fréquenté que les étudiants issus de la célèbre institution se faisait de plus en plus présente et au final; tu finirais presque par te croire dans un mauvais remake du village. Un meilleur ami et un ex-petit ami résidant dans la Dunster House, une amie d'enfance qui finit chez les Lowell, une protégée répartie chez les Quincy et aujourd'hui -dans un commerce en somme, tout à fait banale- une asiatique qui, bien que sympathique, ne semble pas échappée à la règle. Elle avait l'air avenante, mine de rien et bien plus aimable que les jeunes femmes environnantes. Mais rien que le fait de s'être abstenue de te sauté à la gorge est une preuve en soit.
Même si tu te serais épargné l'humiliation de te battre dans un lieu public pour quelque chose d'aussi futile qu'un morceau de tissu.

▬ En effet, je viens de la Dunster House.

Non, tu ne te mettras pas à vanté à qui voudra bien l'entendre les mérites de ta maison.
Merci bien. Tu avais déjà assez à faire avec les pro-Dunster qui se mettaient à déclamé à tout va le prestige et le sérieux de votre glorieuse maison. A croire qu'ils s'étaient tous enrôler dans une organisation sectaire. Non, tu paies tes articles sans rien ajoutée, inclines ton visage dans la direction de ta condisciple et désignes l'avenue d'un vague geste du poignet.
Shopping is shopping bro'.

▬ Prête à subir une foule d'hystériques?

Parce qu'il n'y a rien de plus hargneux qu'une femme qui a l'impression de perdre l'objet qu'elle convoitait. Comme quoi l'homme est vraiment apparenté au primate, sous toutes ces couches d'artifices.

(Invité)

Choon-Hee & Sixteen

Choon-Hee était effectivement à Harvard, à la Dunster plus précisément. Je ne côtoyais pas souvent des personnes de cette maison, mais ils avaient la réputation d'être très, très intelligent. Fallait-il vraiment en faire parti pour être intelligent? Qui sait. Perdue dans mes pensées, j'haussai instinctivement les épaules, sans raison apparente pour quelqu'un qui ne serait pas dans ma tête. Pour personne, en fait.

▬ Prête à subir une foule d'hystériques?
« Plutôt deux fois qu'une, c'est toujours drôle de les voir s'arracher les cheveux pour une paire de chaussures! »

Pendant quelques instants, je m'imaginais la scène qui se serait produite si elle et moi en étions venu aux mains. Vision d'horreur, bonjour. Je secoua la tête avec un grand sourire avant de partir avec elle.

« Tu fais des études en science, non? Je t'ai souvent vu dans les salles de chimie ! »

(Invité)

CA VA PAS LE FAIRE
feat K. Sixteen L.-Zubrowka

Tu étais étonnée.
S'il y a bien une chose à laquelle tu ne t'attendais pas, c'est qu'une tierce personne tienne compte de tes habitudes. Qui donc avant elle avait put deviné ton secteur d'activité avant même de t'avoir posé la question au préalable? Pas grand monde. Il est donc naturel que ton regard se pose sur la jeune femme avec un étonnement non feint avant que tu n'inclines discrètement ton menton en guise d'affirmation.

▬ En effet, j'étudie la biochimie. Et toi, dans quel secteur exerces-tu?

C'est avec une certaine politesse et un soupçon d'amabilité que tu récupéras tes articles encaissés. Tu t'étais bien assez donné en spectacle pour les semaines à venir. Et puis, ce n'est pas comme si tu avais l'intention de refaire les soldes avant la fin de la prochaine saison.
Vos pas vous menèrent hors du magasin, au milieu de l'allée marchande. Et il n'en fallut pas plus pour qu'un sourire amusé fleurisse sur tes lèvres et que tu attrapes la main de Sixteen avant de l'entrainé vers un magasin de vêtement voisin. Toi? Autoritaire? Non. Juste inspirée par le visage de la demoiselle.
Tu virevoltes entre les allés, le pas sûr et précis. Confiante.

▬ Tiens.

Ton autoritaire, bien qu'amusé. Tu lui tends un vêtement, sourcil arqué. Allait-elle accepté? Ou bien refuser?

(Invité)

Choon-Hee & Sixteen

Alors que nous marchions, elle semblait étonnée que j'ai pu deviner du premier coup sa section puis me demanda la mienne. Moi qui ne connaissait rien à la science, j'en profita pour lui demander des détails sur ses études.

« Moi je danse, mais j'étudie aussi la musique. Et sa consiste en quoi, la biochimie? Je suis carrément nulle avec tout ce qui est science ! »

Nous nous dirigeâmes vers la sortie avec nos articles et marchions quelques minutes avant qu'elle ne m'attrape la main en souriant pour me conduire dans un magasin. Elle partait dans les allées aisément, comme si elle connaissait la boutique par cœur puis revint vers moi avec dans les mains une robe colorée qu'elle me tendit. J'adorais tout ce qui était voyant, j'étais étonnée qu'elle ai deviner aussi facilement mon style vestimentaire ! J'attrapais donc le vêtement et me dirigea tranquillement vers les cabines d'essayage pour l'enfiler et ressortit afin de lui montrer le résultat. Et les personnes qui disent que les robes ne sont pas faites pour être portées avec des baskets, ont tord, car celle ci était bien plus jolie comme cela qu'avec une paire de talons.

(Invité)

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