matian&estrella | retour à la réalité.

Matian. Raison de ton retour après avoir passé trois jours à Rio à sombrer. T'as cru que tu arriverais à avancer, tourner la page, mais impossible. Tu sais pas jouer, t'avais besoin de lui et pas d'un autre. Alors que tu n'avais pas voulu être égoïste en lui demandant de venir avec toi, tu faisais le choix de rentrer. Seulement, la police t'attendait à aéroport et tu avais passé six jours en garde à vue. Essayant de te sortir de la merde dans laquelle tes parents t'avaient mise. Négocier ta liberté, même éphémère. Alors tu pouvais enfin être libre, bien que tu ais ce bracelet à la cheville qui surveillait tout ce que tu faisais. Tes parents, leurs vendeurs, toutes les informations sur le trafic contre ta liberté partielle. C'est tout ce que tu avais trouvé pour pouvoir à nouveau être avec lui. Tu ne voulais pas abandonné l'homme que tu aimais. Voilà deux jours que tu surveillais le point avec son prénom, le suivant dans Boston et ne trouvant pas le courage d'aller le voir. Seulement alors que tu étais dans le centre commercial pour te racheter des vêtements, tu jettes un œil à sa localisation. Quand tu vois qu'il n'est qu'à quelques mètres, tu suis le point. Les battements de ton cœur qui s'emballe. Seulement, tu le vois avec Estrella, cette fille qui ne cesse de le coller depuis le début de votre relation. Alors tu fonces pour les suivre, besoin de savoir ce qui se passe. Quand ils entrent dans les toilettes, tu comprends ce qui se passe. Tu sens la douleur dans ton ventre, ce sentiment qui t'envahit alors. Quand tu entres dans les toilettes, tu les trouves dejà en train de s'embrasser. Tu leurs balances une capote que t'avais dans ton porte feuilles. — Je crois que vous allez avoir besoin de ça non ? Tu plantes ton regard sur l'homme qui était encore ton petit ami il y a deux semaines. La déception, le retour que tu venais de faire pour lui et là tu tombes de haut.

deux gamins aux rires étouffés entre les rayons d’un sexshop trop étriqué pour manger vos gloussements trop peu discrets. elle te taquine, tu réponds. balle renvoyée rapidement sans jamais louper le moment idéal. bouffée d’air frais dans ces moments de peines. elle est là pour toi, tu es là pour elle. elle connait tes souffrances, tu ne connais rien des siennes, pourtant, ses billes qui se lisent comme un livre ouvert ses émotions dissimulées. l’impression de savoir lire entre ces lignes. elle t’entraine en dehors de ce magasin, tu connais ce regard, ce sourire. tu sais ce qu’elle veut. tu ne veux qu’elle, laisser s’évader ses pensées, tu l’sais, cette semaine est difficile pour elle, sans réellement en savoir les raisons. tu suis sa démarche sans rien dire, sans te faire forcer. sillon de son parfum envoutant qui se mélange à m’odeur javel des toilettes du centre commercial. sexy ? non. pourtant vos âmes qui s’expriment de cette attirance. j’vais commencer à croire que les chiottes et les douches sont ton p’tit fantasme morales. tes mains sur sa taille, tes phalanges agrippées au tissu. douces lèvres contre les tiennes pour ce baiser fougueux. elan stoppé net quand cette voix résonne entre les murs. silhouette féminine aux cheveux polaires qui surgis en face de vous. sheyenne. bloqué sans pouvoir parler, sans un seul mot extirpé de ta bouche. tes phalanges toujours enroulées sur la taille d’estrella. capote jetée au sol. qu’est ce que tu fous là ? ici ? maintenant ? dans ce pays ? timbre de voix mitigé entre agacement, colère et incompréhension.

@Matian Escamilla & @Sheyenne Thomas —
ça ne va pas estrella. tu continues à sourire pour dissimuler le mal qui te ronge. tu ne peux pas pleurer, tu te l'interdit. tu ne parles pas, pas même à ta petite soeur. celle à qui tu dis presque tout. tu te fais l'ignorante, tu vies comme si tu ignorais que les jours se rapprochaient de cette date. tu te pavanes avec matian, vous profitez. il te divertie, il te fait oublier. tu les utilises estrella... c'est bête à dire mais tu les utilises pour que toi, tu ailles bien. tu l'entraines dans les toilettes, tu veux profiter encore. lèvres que tu attires vers les tiennes, tu l'embrasses et tu l'attires dans ces toilettes. " y a tellement d'endroit " et sa c'est vrai. tellement d'endroit qui te font frissonner. dos à mur, matian pressé contre toi. tes mains se nichent dans son cou. t'es lèvres se mêlent aux siennes. tu n'entends rien, tu ne fais attention à rien. t'essayes juste de faire taire ces petites pensées. lèvre qui quitte les tiennes, son visage se tourne et là cette voix t'interpelle. capote qu'elle jette sur vous et qui tombe à terre. tes sourcils se froncent. il ne t'en faut pas plus estrella. sheyenne est de retour. tu t'extirpes, tu remets ton haut correctement. Et tu t'accroupis pour prendre la capote au sol. tu devrais te taire, ne rien rajouter, te barrer. cette histoire ne te regarde pas, pourtant, une fois la capote dans les mains. tu lui jettes à ton tour. " garde là, t'es gentille. " tu te mords les lèvres inférieur. tu ne veux pas exploser, pas là, pas maintenant mais là... tu sens que sa monte.

Tu as l'impression de faire une chute de quatre étages, suicide raté qui laisse des putains de séquelles. Tu repenses à ce message que t'as reçu pour te prévenir, que t'as vu qu'il y a deux jours en sortant de ta garde à vue. T'as pas voulu y croire et là c'est juste sous tes yeux. T'as envie de gerber tellement ça te sort par les yeux. Tu le sens ce bracelet à ta cheville, qui ne te quittera plus parce que t'es revenue pour lui. Belle claque que tu te prends dans la gueule à cet instant. Comment tu es censé te sortir cette scène de la tête après ça ? T'as la colère qui monte quand limite il te parle mal parce que t'as rien à faire là. Sérieux c'est la première chose qu'il trouve à te dire là maintenant ? — T'inquiète pas je vais pas rester et vous coupez dans votre élan surtout. que tu lâches plus qu'agacé. Tu as mal et tu te sens naïve d'avoir voulu risquer la prison pour un mec qui n'a pas perdu de temps pour la rejoindre. D'ailleurs elle te balance la capote que tu laisses s'échouer sur le sol et tu la foudroies du regard un sourire aux lèvres. — Ah ouais j'oubliais t'en a toujours sur toi. Ouais depuis le temps qu'elle tourne autours de lui, elle devait attendre que ça. Tu repenses à toutes les fois où il t'a dit que y avait rien entre eux et tu te sens tellement conne à cet instant.

un regard qui se pose sur estrella, son mouvement de recul, ses poings fermés, un autre regard sur sheyenne, visage crispé, déception dans ses yeux. incapable de savoir ce que tu ressens actuellement, mélange aussi mauvais qu’un flash mal fait entre la colère, la surprise, la honte ? aucune stupide idée de ce que tes entrailles sont entrain de préparer. volcan qui pourrait être capable d’exploser bien trop rapidement, sans temps de préparation. ton regard se pose sur shey à nouveau. non non non ! tu peux pas revenir comme ça et m’faire une petite leçon de morale alors que j’me suis retrouvé tout seul comme une merde putain ! tu lui en veux d’être partis. autant que tu comprenais sur le coup, départ précipité, toi, laissé seul, abandonné, encore une fois. t’as pas le droit de m’en vouloir d’avoir dû partir du jour au lendemain parce que t’avais un travail merdique. tu soulignes le mot travail de guillement imaginaire. c’est vraiment bun travail ça ? non c’est bon j’vais pas culpabiliser parce que j’ai décidé de faire autre chose que me noyer dans l’alcool pendant des mois encore une putain de fois. des mots envoyés, pour te rassurer toi-même, tu ne regrettes pas. vous n’étiez plus ensemble, elle est partie comme c’était convenu et toi ? t’as choisis la voie de remonter la pente tête haute plutôt que t’enfoncer dans les bas-fonds d’une énième dépression. les deux femmes se renvoient cette stupide capote merdique, début d’une petite guerre signée entre les quatre murs de chiottes qui n’ont rien demandé.

@Matian Escamilla & @Sheyenne Thomas —
proximité enivrante, devenue gênante. tu te recules parce que tu ne te sens plus à ton aise, là tout de suite. tu dévisages la blonde, t'es pas d'humeur putain estrella. tu les regardes se déchirer. toi, t'as pas signer pour sa. t'as même rien signé du tout. tu évites ce genre de chose. tu vies sans attachement, sans crainte de devoir vivre ce qu'ils vivent. tu les laisses parler ensemble, tu n'as pas à intervenir. tu remets ton chemisier, tu reboutonnes le bouton qui a sauter dans l'excitation du moment. sa te laisse le temps de prendre la capote qu'elle vous avait balancer. tu lui jettes et la foudroies d'une petite remarque. pupille bleuté qui se pose sur toi, elle t'observe. visage qui change, trait qui se durcit un peu plus. tu la regardes. " toujours, depuis le jour ou je sais que sa sera inévitable " et là, tu observes matian. tu sais que tu vas te comporter en connasse. tu passes à côté d'elle, tu ne la touches pas mais tu t'apprêtes à mettre la main sur la poignet de la porte. poignet que tu tournes et porte qui ne s'ouvre pas. tu fermes les yeux et tu comprends que tu vas être enfermé là, plusieurs minutes, plusieurs heures ? avec eux.

Voila que la situation se retourne contre toi, il est en train de te passer un savon parce que tu es partie. Vous en aviez parlé tout les deux, t’as voulu faire les choses bien et là monsieur te renvoie tout dans la gueule. Tu te sens stupide et conne, ouais juste ça. Ton cœur explose quand tu écoutes ce qu’il a à te dire. — Comme une merde sérieux alors qu’on a passé deux jours à parler de tout ça. Tu as dis que tu étais d’accord. Putain maintenant pour te défendre c’est comme ça que tu te donnes bonne conscience ? Tu sais très bien qu’il a pas mit longtemps pour aller vers elle après que tu te sois barrée. T’as encore des potes à la Adams. Tu lèves les yeux au ciel en pouffant de rire nerveusement et tu lâches : —Viens pas jouer les malheureux quand je revois un texto qui me dit que tu prenais ton pied à la Adams y a pas si longtemps.. Toi aussi tu serais en droit d’être en colère non ? T’as repris un avions deux jours après et te voilà avec un bracelet électronique. Tu lèves ton jeans et expose ce cadeau empoisonné à ton ex petit ami. —Pendant que tu prenais ton pieds, j’ai passé les six derniers jours en garde à vue parce que je suis revenue pour toi putain. Tu réalises ou pas ? Tu laisses ta colère explosé, la déception et la honte d’être face à ces deux là dans un moment pareil. Ton poing qui part dans le mur et tu te fais mal évidemment. Tu veux pour la suivre et te barrer mais impossible. Ton regard sur Estrella et tu crois être dans un cauchemar. —C’est une blague c’est ça ? Tu te fou de moi ? Non tu peux pas être coincé avec ton ex et sa nouvelle meuf impossible.

bien sûr que tu lui en veux. colère qui s’est animée de jours en jours après son départ. après qu’à force d’en parler autour de toi, on essaye de te faire comprendre que son départ n’était qu’une bonne chose pour toi. loin d’être influençable, pourtant, pensées que tu cultives sans cesse. des relations chaotiques dans ton passé, des phases de dépressions aux pensées sombres. elles ont toujours fini par t’abandonner, toutes. cette fois c’était un non. non à ta chute, tu veux relever la tête. parce qu’on en a parlé pendant deux jours ça signifiait que j’étais ok avec tout ça ? tu ricanes, nerveux. palpitants qui s’accélèrent, tension qui monte. tes prunelles se sont posées ailleurs pour ne pas avoir à la regarder, à empirer cette colère au fond de toi. tes yeux tombent tout de même sur cette cheville dénudée, bracelet autour de la peau. tu ricanes, les bras en l’air qui retombent sur tes cuisses. géniale. et tu crois vraiment qu’en revenant avec cette merde sur toi j’allais t’accueillir les bras ouverts ? tu fuis les problèmes. tu fuis ce qui te dépasses. ça, ça te dépasse. ouais je réalise que ta vie ne colle pas du tout avec la mienne. aujourd’hui c’est un bracelet et après c’est quoi ? je j’attends que tu sortes de taule pendant 30 ans ? soupire. aucunes réactions ne s’extirpent de ton corps quand tu comprends que le poing s’est frappé contre le mur. tu essayes déjà de contrôler tes propres pulsions, t’es incapable de gérer les siennes, autant compréhensible qu’elles soient. estrella se dirige vers la porte, fermée. forcément. ton regard croise celui d’estrella qui se retrouve dans cette merde. tu sais, cette semaine est loin d’être la meilleure pour elle, des raisons que t’ignorent encore. tu sais qu’elle déteste ce genre de problèmes merdiques. ton regard essaye d’être rassurant. ton cul s’est posé sur le rebord des éviers, tes jambes encore sur le sol, simplement appuyé contre. ton bras qui se tend vers estrella, un signe de tête pour l’inviter à venir près de toi. sans un regard pour sheyenne, seulement des mots. passes au moins de l’eau froide, j’ai des pansements dans ma veste si ça saigne. voix monotone, le regard qui s’éternise sur ce carrelage.

@Matian Escamilla & @Sheyenne Thomas —
t'as tellement pas besoin de sa estrella putain. rajouter des problèmes à ta situation. cette semaine tu as besoin de calme, de légèreté. tu veux partir, main qui saisie la poignet des toilettes. tu l'actionnes mais rien. elle ne s'ouvre pas. elle te condamne à rester entendre ces conneries. tu ne veux pas parler d'amour, tu ne veux pas parler de sentiment. toi, t'es celle qui ne se pose aucune question. qui refuse de gérer une situation comme celle-ci. blonde qui se tourne et qui frappe contre le mur. tu soupires et tes yeux se lèvent. sheyenne : 0 et mur : 1. prévisible comme décompte. elle s'avance vers toi et vers la porte. elle se stoppe et tu finis par rajouter. " franchement, j'ai autre chose à foutre que de blaguer là dessus. " ouai complètement, tu décides de t'éloigner de la porte. t'es trop proche d'elle. tu croises le regard de matian, il se veut rassurant mais là tout de suite. tu n'as pas besoin que d'un regard, t'as besoin d'oxygène et là... t'étouffes. son bras se tends vers toi. il te propose de venir contre lui. tu le regardes. grimaces qui se lit sur ton visage, tu tournes la tête de gauche à droit. en signe de refus, il est hors de question que tu t'exposes d'avantage. toi là, tu as eu ta dose. bras que tu croises contre toi, tu t'appuies contre une porte de toilette. " vous devriez réglé votre situation. rien est claire ! " que tu finis par dire en haussant les épaules. tu regardes en l'air, pour voir si il n'y a pas une fênetre, un truc. tu décides de sortir ton téléphone. il faut qu'on vienne te libérer. t'envoies un message à iwan, ton meilleur ami. " j'envoie un message à mon ami, voir si il peut nous aider. "