novel | home

Deux semaines que tu as dû quitter la ville suite à la descente de police à la boulangerie. T'as prit la fuite tout comme tes parents d'ailleurs qui t'ont lâchement abandonné. Tu pensais ne jamais remettre les pieds dans cette ville lorsque tu avais un pris un avion pour Rio. Seulement, tu avais été trop naïve, tu avais créé des attaches à Boston et impossible de les laisser derrière de cette façon ce n'était pas toi. T'avais besoin d'être entouré des personnes que tu aimais pour ne pas plonger dans le noirceur que tes parents avaient créé en toi. Fuir ne se passe pas comme dans les films. Tu avais donc repris l'avion trois jours plus tard, immédiatement arrêté au moment où tu avais mis les pieds dans l'aéroport de Boston. Alors c'est avec un bracelet électronique à la cheville que tu passais la porte de l'immeuble qui te conduisait à la maison. Tu avais cette boule au ventre, ne sachant pas comment ton colocataire allait t’accueillir. Ayant laissé une lettre le jour de ton départ, lui expliquant ta vie dans le cartel et ta relation avec tes parents. Le piège dans lequel tu étais tombé. Quelques coups à la porte et tu poses ton sac à tes pieds. Porte qui s'ouvre sur ton « frère ». Coeur qui se serre et tu te pinces les lèvres. — Salut.. Tu baisses les yeux.

On toque à la porte.. Je fronce le regard ; je n'attendais personne. J'ouvre quand même et je reste totalement bête, découvrant qui c'était. Putain Sheyenne, j'ai .. eu totalement peur .. Bordel .. Tu vas bien.. ? Je la serre contre moi, embrasse le haut de sa tête. Tu es blessée ? Comment tu te sens ? Je .. Qu'est-ce que tu fais là ? T'es en fuite ? Tellement de questions mais en vrai, j'étais soulagé de la voir .. En lisant sa lettre .. J'étais resté dans le désarroi et j'errais comme une âme dans l'appartement, sans elle.. C'était fade.. Et ça m'avait plongé dans une déprime du Dimanche .. Tu m'as manqué .. Je .. Tu veux parler de la lettre ? Impossible de la relâcher.. Je dois probablement l'étouffer mais tant pis, c'est le risque de partir. Putain, t'es là, suis content. Un véritablement soulagement qui m'envahit. Elle est en Vie.