(tay&lilly) l'alliance des deux

vendredi 11 février | Lilly avait proposé à Taylor de la rejoindre durant sa petite balade quotidienne. Elle essaie de faire une petite promenade avec son fils au moins une fois par jour, afin qu'il prenne l'air frais de Boston. Elle évite le centre-ville et privilégie, les parcs, le bord de mer. Aujourd'hui, elle s'était dirigée vers la Charles River. Elle attendait Taylor, assise sur un banc. Benjamin, quant à lui, dans sa poussette, bien emmitouflé dans ses vêtements et dans une couverture. Bien qu'il fasse beau, il faisait froid. Mais prendre l'air, leur faisait du bien à tous les deux. Surtout à Lilly ; sortir et oublier ses cours, ainsi que tous ces pleurs interminables de son fils.
Une fois son amie arrivée, elles débutèrent la petite promenade au bord de la rivière. "Tu vas bien ? Ca fait longtemps ..." Et c'était bien de sa faute. Avec le nouvel arrivant dans sa vie, elle avait du mal à trouver du temps pour elle, alors imaginez un peu pour ses amis... "Ca fait du bien de te voir ... j'en avais besoin." C'était sa façon à elle de lui dire que ça n'allait pas si bien que ça.

@Taylor V. Foster

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L'alliance des deux.

11 02 2022

@Lilly-Ann Borowski

J’ai la sensation que ça fait des mois, voire des années que je n’ai pas croisé Lilly-Ann, alors je me dois d’avouer que je suis heureuse de prendre une pause à ces côtés, aujourd’hui. Entre le boulot, l’organisation de l’association des habitants, mon nouveau colocataire, et la débâcle de mes sentiments… Oui, je suis contente de passer avec elle, du temps. De plus, je n’ai pas vu le petit depuis qu’il est né. Et je n’ose pas imaginer combien il a dû changer. Ca passe si vite, les premiers mois. Enfin, c’est ce que l’on dit, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que j’en sais, moi. L'éternelle célibataire, bien loin d'avoir envie d'engendrer un mini-moi.

Et même si c’est de fait notoire que je ne suis pas fanatique des enfants, lorsque le phénomène arrive à mes amies, je trouve ça fascinant. Alors je passe mon manteau avant de sortir de chez moi rapidement. Bravant le froid de février, je me dépêche afin d’arriver à notre point de rendez-vous, et la belle est repérée. Assise sur un banc, une poussette devant elle, et j’en souris tant ça me paraît irréel. "Tu vas bien ? Ca fait longtemps ..." qu’elle me dit en se relevant, commençant notre marche, et ses mots, je les paraphe. « Trop longtemps. » Mais on a été prises toutes les deux par nos quotidiens, du coup, je me dis qu’on s’en fout un peu, du temps. Je ne suis pas du genre à en vouloir, pour des choses aussi futiles, aux gens. "Ca fait du bien de te voir ... j'en avais besoin." Derechef, je glisse mon regard sur les traits de son visage, m’inquiète de la manière dont elle vient de prononcer ça. Ca tique, à l’intérieur de moi. « Besoin ? » J’espère qu’elle me le dirait, si elle n’allait pas bien. Et repose mes yeux sur le petit être endormi, qui semble lui, si serein.

HARLEY-

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vendredi 11 février | La situation de Lilly n'était pas simple. Et encore moins pour une jeune femme comme Lilly. Elle qui était sortie de l'enfer il y a à peine quelques mois, elle se retrouvait maintenant à faire face à une nouvelle situation. A être une nouvelle maman célibataire... encore amoureuse du père. Elle avait, presque, oublié son ex en aimant à corps et âmes Gresham. Elle n'arrivait pas à l'oublier et se demandait tous les jours ce qu'elle faisait encore ici, à Boston. Alors que lui, est à Londres. Si elle avait été seule, tout serait différent. Mais elle avait leur fils avec elle. Elle ne se voyait pas indéfiniment mère célibataire. Elle souhaitait que son fils connaisse son père. Un foyer d'une mère et d'un père, entouré d'amour. Car au fond, elle savait, ou du moins espérait, que Gresham l'aime encore. C'est pourquoi, elle se décida à voir Taylor. L'ancienne meilleure amie de l'homme en question. Elle savait qu'elle lui dirait la vérité. Et la meilleure chose à faire. "Oui." Lui répondit-elle, sans plus oser la regarder dans les yeux. "Je n'arrive pas à oublier Gresham ..." Elle se sentait bête, stupide, et surtout, trop dépendante des hommes. Avant Gresham, elle avait eu du mal à oublier son ex, malgré toutes les horreurs qu'il avait pu faire. "Je l'aime toujours... et je me demande ce que je fais ici... seule avec Benjamin."

@Taylor V. Foster

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L'alliance des deux.

11 02 2022

@Lilly-Ann Borowski

Instinctivement, je m’inquiète pour elle, car depuis le départ de Gresham, j’ai pris la décision de le prendre sous mon aile. Alors oui, si elle a besoin de me voir, je me demande ce qu’il se cache dans le fond de l’histoire. Ce qu’elle amorce d’un "Oui." Tout en baissant les yeux… Et je réalise qu’il n’est pas minime, le problème. Que ce n’est pas qu’un peu. "Je n'arrive pas à oublier Gresham ..." Woh. Effectivement, ce n’est pas peu. J’en exulte un soupir, je cherche du sens, ce que je pourrais lui dire. "Je l'aime toujours... et je me demande ce que je fais ici... seule avec Benjamin." En même temps, comment elle pourrait l’oublier ? Comment elle pourrait passer à côté de son être qui doit lui hanter ? Son visage, son regard, qu’elle retrouve forcément dans les traits de leur bébé.

En avalant difficilement ma salive, je gagne encore du temps, pour ne pas me tromper sur les mots que je vais utiliser afin de la guider. Pour ce que je peux, pour ce que j’en sais. Je n’ai pas la science infuse, mais je crois pouvoir affirmer que je sais plutôt bien épauler. « Tu as essayé de l’appeler ? » Peut-être qu’elle, à la différence de moi, elle l’a fait. J’avoue que je n’ai pas pris le temps de reparler avec lui, depuis qu’il a décidé de quitter le tableau de ma vie. « Seule ici… » je reprends sa parole, « tu ne l’es pas. » Un faible sourire se positionne sur mes lèvres, « Je suis là. » Et je le serais toujours, tant qu’elle aura besoin de moi. « T’es forte Lilly-Ann, t’as pas besoin de lui. » Même si je sais que c’est facile de le dire, « Puis tu voudrais quoi ? Lui courir après ? » Après ce qu’il t’a fait ? Après son acte guidé par la lâcheté ?

HARLEY-

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vendredi 11 février | Lilly-Ann se posait énormément de questions sur sa présence à Boston. Sur son rôle de femme. De mamans. Tout cela accompagné de ses cours, qu'elle appréciait plus ou moins. Elle ne faisait cela seulement pour avoir un diplôme quelconque et assurer un chouette avenir à son fils. Elle ne voulait pas être une femme qui dépende d'un homme, ou d'une aide quelconque. Non. Elle veut pouvoir faire les choses bien. Si elle est allée jusqu'au bout pour avoir cet enfant, elle devait maintenant l'assumer. Mais l'idée d'être mère célibataire ne lui avait pas traversé l'esprit. Elle pensait réellement faire sa vie, jusqu'à la fin, avec Gresham. "On se parle de temps en temps, oui." Mais ça reste tellement formel. Gresham est tellement fort pour ça, pour se construire une façade et faire comprendre lorsqu'il ne veut pas aborder un sujet. Et il fait tout pour ne pas parler d'eux. Il demande tout simplement comment va Benjamin. C'est tout. Et Lilly ne se sent pas assez forte pour l'obliger à avoir une conversation qu'il ne souhaite pas. "C'est gentil, merci Taylor." Elle savait qu'elle n'était pas réellement seule. Il y avait Taylor, évidemment, mais ses nouveaux amis de la Adams aussi. Non, elle n'était pas totalement seule. Bien que son ressentit était tout comme. "Non, bien sur que non. Il détesterait ça d'ailleurs, et finirait par couper totalement les ponts..." Lilly connaissait bien Gresham, mais Taylor aussi. "Mais être mère célibataire... c'était pas vraiment mon objectif de vie." Mais le plus dur dans tout cela ? C'est qu'elle savait que son amour pour lui était encore réciproque. Il le lui avait dit. Seulement, il pensait qu'elle serait mieux, ici, sans lui. Et comme il aime faire : il avait prit une décision sans la consulter. Pensant que lui seul détenait la vérité et ce qui était bon, pour elle.

@Taylor V. Foster

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L'alliance des deux.

11 02 2022

@Lilly-Ann Borowski

J’ai de la peine, en réalité, pour elle. Je suis en colère contre mon ancien meilleur ami, je n’en reviens toujours pas qu’il ait décidé de la laisser toute seule pour affronter cette vie. "On se parle de temps en temps, oui." De temps en temps, alors qu’il lui a fait un enfant, je l’avoue, j’en grince un peu des dents. "C'est gentil, merci Taylor." Elle prononce afin de parapher le fait que je suis là, et j’en ai des envies de lui dire qu’on ne dit pas merci, pour ça. Car il n’y a que de la sincérité, en moi. Je serais près d’elle, tant qu’elle le souhaitera.

Puis en venir à lui souffler, que de toutes les façons, rejoindre Gresham ne serait pas une bonne idée, même si j’aimerais que ce soit l’inverse, le vrai. Qu’il accepte de soutenir femme et enfant, de faire face aussi, à ses sentiments. "Non, bien sur que non. Il détesterait ça d'ailleurs, et finirait par couper totalement les ponts..." Je ne sais pas si ça ne me paraît pas comme la meilleure option, qu’il sorte de sa vie pour de bon. "Mais être mère célibataire... c'était pas vraiment mon objectif de vie." J’ignore quoi dire afin de la rassurer. Je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne ce tournant, notre aparté. Et je crois bien que je suis perturbée. Je me devrais d’être forte pour elle, rassurante, de trouver les mots juste dont elle a besoin, mais le fait que moi-même, je ne saurais pas comment m’en sortir seule avec un gamin. Alors je prends sa main dans la mienne. J’effectue une pression tendre dessus, je déteste me dire qu’elle est autant perdue. Je m’essaie à effectuer un sourire, à vouloir balayer pour elle, le pire. « Ce n’était peut-être pas l’objectif premier, » et je ne peux que le comprendre, vu à quel point je ne désire pas de bébé, « mais ce n’est pas comme si tu pouvais t’en débarrasser. » Humour noir qui me force à pincer mes lèvres, « Ta vie n’est pas finie, Lilly, » je reprends plus sérieusement, « faut que tu saches ce que tu veux pour toi, et on fera tout pour que tu y arrives. » Moi et les autres personnes qui comptent pour toi. « Puis, regarde cette bouille, » chose que moi aussi je fais, « ça ne peut pas être si effrayant que ça. » D’élever un petit être tel que celui-là.

HARLEY-

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vendredi 11 février | Lilly-Ann voyait toujours un thérapeute, suite à la demande de Gresham. Afin qu'elle se défasse de sa vie antérieure et arrive à aller de l'avant. S'en était presque terminée. Elle avait maintenant du mal à se remettre de sa rupture avec le père de son enfant. Et ça, elle n'osait pas forcément en parler. Elle avait l'impression qu'à chaque fois qu'elle réussissait à sauter un obstacle, un autre apparaissait. Elle ne se sentait presque pas légitime d'être heureuse. Du moins, c'est l'impression qu'elle avait. La vie ne voulait pas qu'elle fasse partie de ces personnes heureuses, dans une vie calme et paisible. Comme si elle devait faire ses preuves. Mais n'en avait-elle pas déjà assez fait? "Tout est possible." C'est malheureux à dire, mais elle avait déjà pensé à le laisser chez Gresham et s'en aller. L'abandonner complètement, elle en serait incapable. Mais le laisser à son père... ça oui, elle y avait pensé. Et elle s'en mordait les doigts. Quelle genre de mère pouvait bien avoir ce genre de pensées ? "Justement je ne sais pas. Je ne sais même pas si j'aime être à Harvard." Oui, elle était totalement paumée. "Oui, c'est vrai..." Dit-elle en regardant son petit Benjamin. "Je n'arrive tout de même pas à voir ma vie sans lui." Tout est tellement confus dans sa tête, son esprit.

@Taylor V. Foster

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L'alliance des deux.

11 02 2022

@Lilly-Ann Borowski

"Tout est possible." Je me dois d’avouer que j’en reste interloquée, parce que lorsque je l’ai prononcé, je ne l’ai absolument pas fait de manière sérieuse, le fait de « l’abandonner », j’ignore comment réagir, de quelle manière répliquer. Je n’arrive pas à croire qu’elle pourrait… Je préfère donc garder le silence, ne pas me risquer à réenchérir sur ce sujet. Et me concentrer sur ce que l’avenir peut réellement lui réserver. Il ne faut pas qu’elle vive dans le passé. "Justement je ne sais pas. Je ne sais même pas si j'aime être à Harvard." Perdue, voilà ce qu’elle est, et elle a toute une vie à recommencer, à devoir envisager sa vie selon un nouveau côté. Celui de la maternité. Je n’ose même pas imaginer ce que moi, je ferais, si les rôles étaient échangés. « Si tu ne sais pas… » je dirais que ta place n’est pas là-bas.

Alors je m’évertue à la rassurer, à lui dire qu’il ne va pas gâcher sa vie, qu’il va probablement la sublimer. "Oui, c'est vrai..." J’en craque un sourire, pour le coup, réconfortée, c’est moi qui le suis. "Je n'arrive tout de même pas à voir ma vie sans lui." J’opine en un mouvement de tête, « Tu vois, » que je prononce les traits à peu près détendus, « alors on va trouver une solution à tout ça. » A la mélancolie qui semble teinter son quotidien, au manque provoqué par mon ancien meilleur ami. « Déjà, je peux le garder quand tu as besoin, » et quand tu ne travailles pas, même si ça me fait peur ses petits êtres là. « Si ça peut te soulager. » Te faire du bien, de prendre tout simplement, de réfléchir, le temps.

HARLEY-

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vendredi 11 février | Lilly-Ann n'avait pas du tout imaginé Taylor comme une amie. Elle se remit à penser à la première fois où elle l'avait vu, avec Gresham. Elle en avait été jalouse et avait presque vu en elle une ennemie. Mais ce n'était plus le cas. Bien au contraire. La femme, au contraire, était ce qui ressemblait le plus à une meilleure amie. Une sorte de grande soeur, qui veillait sur elle. C'était étrange. Elle n'avait jamais vécu cela. A part avec sa grande soeur, Grace-Ann. Mais celle-ci l'avait aussi abandonnée. Elle voulait croire en une amitié, sincère. Mais surtout durable. Elle ne voulait pas se faire lâcher, encore une fois. "Je ... Tu t'en sentirais vraiment capable?" Balbutia-t-elle face à la proposition de son amie. Bien que la question ne devait pas forcément se poser à Taylor... mais plutôt à Lilly. Sera-t-elle capable de le lui laisser ? Elle ne fait confiance qu'en la baby-sitter actuelle. Et encore, pour elle, elle avait eu du mal aussi. "On peut déjà commencer par des soirées à la maison ... tous les trois ?" Qu'elles s'apprivoisent toutes les deux. Et Benjamin avec Taylor aussi. "C'est pas que je ne te fais pas confiance hein." Mais c'est son bébé. Et elle a énormément de mal à le laisser à quelqu'un d'autre. Bien qu'elle ne devrait pas se faire de soucis avec Taylor. Etant médecin.

@Taylor V. Foster

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L'alliance des deux.

11 02 2022

@Lilly-Ann Borowski

A dire vrai, je venais peut-être de parler trop rapidement, mais les yeux toujours posés sur l’enfant, je me dis qu’il ne peut être si effrayant. Que j’ai déjà su gérer avec des petits être à l’hôpital, sans penser à Lucas, le fils de Mila que j’ai gardé maintes fois. Bon, d’accord, je l’ai gardé une fois qu’il avait appris à marcher et parler. Mais ce n’est qu’un détail, ça. "Je ... Tu t'en sentirais vraiment capable?" Je tente de sourire avec sincérité, parce que rien n’est insurmontable. Puis je passerai pour quoi si juste après le lui avoir proposé, je venais me débiner ? "On peut déjà commencer par des soirées à la maison ... tous les trois ?" Si c’est ce qui lui faut, alors des soirées à trois ce sera. Je m’y habituerai, à son bébé, et je l’aiderai. Je saurais réagir comme il le faut, et lui donner le temps dont elle a besoin afin de respirer. De faire, et de ne pas le faire à moitié. "C'est pas que je ne te fais pas confiance hein." Mon sourire je ne le retiens, je comprends tes réticences, ne t’inquiète pas. Je crois qu’à sa place, je ne me ferais pas confiance. Surtout qu’à l’inverse d’elle, je me connais, et même si je suis parfaitement capable de le garder, je n’ai jamais eu la fibre… Bébé. « Je vois. » C’est normal, sa demande. Sa condition. « On va y aller petit à petit. » que je lui souffle tandis que je souris. « Mais assez rapidement, » je reprends, « parce que sinon tu ne la reprendras jamais en main, ta vie. » Et c’est bien ça le but de la manœuvre, n’est-ce pas ? Qu’elle parvienne à y voir pour clair dans tout ça. « Je te promets que ça ira. » Je n’en sais strictement rien, c’est vrai, mais j’ai mis toute la confiance que je possède dans le son de ma voix.

HARLEY-

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