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another winter day has come and gone away (joey&gigi)

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another winter day has come and gone away (joey&gigi) 1f4cd nirvana another winter day has come and gone away (joey&gigi) 231a lundi 21 février 2022 w/ @Joséphine Porter

Et comme chaque soir, je passe de la propriétaire qui bosse dans l’arrière boutique à celle qui glisse entre les tables pour vérifier que tout se passe bien, qu’il n’y a pas d’abus et que les personnes qui performent sur scène sont bien traitées. Je quitte mes bottines confortables pour une paire de talons hauts, ma tenue reste la même mais j’attache mes cheveux en une queue de cheveux haute. J’adore passer ma main le long de mes cheveux quand ils sont comme ça. J’ai un peu l’impression d’aller chercher mon arme favorite, d’avoir des vibes de dominatrice ainsi et qu’il ne faut pas jouer avec mes nerfs. Mon cellulaire en main, je quitte mon bureau que je ferme à clé. Les clients arrivent petit à petit, les tables sont vites prises d’assaut, les canapés aussi et j’aime retrouver cette ambiance comme tous les soirs depuis bientôt deux mois. Mon pas déterminé, je file vers les cabines privées et m’assure que tout est parfait. L’ambiance feutrée, les lumières tamisées, elles permettent des shows un peu plus privés mais il ne faut pas croire qu’on peut y faire ce que l’on veut. Les caméras filment, les vigiles surveillent et au moindre pas de travers, c’est dehors que les agresseurs se retrouvent. Je refuse de ne pas soutenir les membres de mon équipe à cent milles pourcents et de les laisser se débrouiller. Je vérifie la dernière des pièces et lorsque je me tourne, mon visage tombe sur une rousse flamboyante. Un large sourire se dessine sur mon visage et je ne peux que m’avancer vers elle d’un entrain qui ne me connaît normalement pas. Bonsoir Joey. Elle va parfaitement avec l’endroit et si je n’avais pas appris qu’elle avait travaillé ici, il y aurait bien eu moyen que je tente de la débaucher. Mais si elle est partie, c’est qu’il y a une raison. Je tends à croire que l’on quitte quelque chose pour mieux alors… Qui sait. Qu’est-ce qui t’amène ici ? La nostalgie peut-être. Et je ne peux que le comprendre. Après tout, j’étais moi aussi danseuse ici il y a sept-huit ans de cela. Comment tu vas depuis la dernière fois ? Notre rencontre au Sidh où tu m’as confondu avec une employée. C’était assez cocasse et on s’est vite rendu compte que nous avions plus en commun que ce que nous pensions. Raphaël en tête de liste, ce qui n’est pas rien.
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C’est un besoin de se retrouver qui l’a conduite jusqu’ici. Face aux néons de ce club que par cœur elle connait, pour y avoir passé plusieurs années de sa vie. Dans la continuité de ses doigts, il y a une cigarette qui se consume, en son cœur, c’est au même rythme, que ça brûle. Le mois de février a été bercé par bien des choses, et tout ce qu’elle désire ce soir, c’est se fondre dans un décor où elle ne dénotera pas. Car Jo’, elle se sent pratiquement soulagée, d’être là. Nostalgique de ce paradis-là, bien que Dutch lui a soufflé en octobre dernier qu’il faut apprendre à oublier le passer.

De sa démarche assurée, elle pénètre à l’intérieur de l’habitacle, jette le mégot sans prendre la peine de l’écraser, et laisse son regard glisser sur cette ambiance que, par cœur, elle connaît. Galvanisée par le lascif qui se dégage du moindre détail. Elle se faufile et atterrit sur un tabouret, face au bar. Peine à ne pas songer à toutes les soirées qu’elle a passé derrière, comme une reine incendiaire. Quelques secondes afin de s’imprégner de la luxure du Nirvana, jusqu’à poser ses prunelles sur celle qu’elle s’attendait à croiser. « Bonsoir Joey. » Elle aime le fait de ne pas devoir la reprendre sur son prénom, qu’il n’y ait que Joey qui reste dans l’équation. « Qu’est-ce qui t’amène ici ? » Elle fait mine de réfléchir assez longtemps pour que Gigi renchérisse ses interrogations. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? » Un haussement d’épaules et elle persifle « J’ai vu de la lumière et j’ai eu envie de voir. » Si le lieu était identique, ce que tu en as fait. « Puis je me suis dit qu’à défaut d’être ma nouvelle patronne, tu m’offrirais bien un verre. » Elle craque d’un sourire carnassier. « Un truc bien fort. » Si tu sais dealer avec les cocktails comme Joey le sait. « Je vais bien. » Elle balance, en omettant le fait, qu’elle a voulu vomir ce matin. Que ca faisait quelques jours que ce n’était pas le cas. Qu’elle a cru être guérie, mais qu’elle échoue, à chaque fois. « Et toi ? » Une menteuse qui préfère détourner le sujet.

  
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Essayer de redorer l’image d’un club qui a fait tellement de bien à tellement de femmes est un peu comme trouver des défauts à une relation parfaite. Seulement, au jour d’aujourd’hui, les connotations qui sont rattachées aux clubs de strip tease sont souvent négatives. Se dénuder pour l’argent ? Quelle bande de pute ! On en oublie souvent que ces femmes, que l’on dénigre trop facilement, font l’un des métiers les plus beaux vieux du monde. Les vices, ils ont toujours été là. Et pour contenir le taux de criminalité, les agressions en tout genre, ces femmes se sont donnés - littéralement - corps et âmes pour assouvir les envies de chacun et ce contre quelques billets. Moi, j’y trouve de la beauté là dedans. Et c’est peut-être pour cela que je vois si grand pour le Nirvana. Je veux que les bases soient posées à nouveau, qu’aucune personne n’ose mettre le pied ici en pensant pouvoir faire ce qu’il veut. Les mains, ça se coupe. Et les visages se retiennent. Comme celui de la meilleure amie de mon mari, que je repère d’assez loin quand même. Elle dégage un truc fou que je n’arrive pas à m’expliquer et je suis presque déçue que son coeur soit pris parce que son corps, je me serais fait un plaisir de le prendre. Ma main sur le bar, je laisse glisser mes doigts jusqu'à elle et ne peux m’empêcher de laisser un rire s’échapper de mes lèvres. J’ai vu de la lumière et je suis entrée. Toujours la bonne excuse et elle me fait toujours autant rire, je ne peux pas le nier. Si seulement j’y croyais ! Je passe de l’autre côté de la pierre de marbre et l’écoute. Un truc bien fort. Pas la plus douée qui soit en mixologie, je réfléchis à ces nouveaux cocktails que l’on prépare. Il y en a un qui me donne vraiment envie alors je commence à le préparer. Fais attention, les mensonges ici ont le même effet que le soleil sur les vampires : ça leur brûle l’épiderme et ils viennent se cacher. Que je dis rapidement. Je ne la connais pas assez pour savoir si elle me ment ou pas sur son état mental, psychologique et tout ce qui va avec mais elle n’a toujours pas cette petite lueur qui montre qu’une âme est toujours là. Ça va. J’ai passé une bonne semaine, j’avais un amant parfait la nuit dernière alors je profite de cette bonne humeur. Tu ne trouves pas que ça me va bien au teint ? Je lance ces mots en penchant légèrement mon buste en avant, lui laissant tout le temps qu’elle veut pour admirer mes yeux, mon sourire, mes pommettes saillantes. Tu me diras ce que t’en penses. C’est pas encore sur la carte. Que je dis en continuant de mixer les liquides avant de les laisser couler dans un verre pour elle puis pour moi. Aucun doute que ce sera délicieux, si je n’ai rien oublié. Et grande gourmande, je prends une brochette de bonbons que je glisse entre mes dents. Je lui en tends une et m'assois rapidement à côté d’elle. Plus facile pour discuter et déguster ce petit nectar.
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La vérité c’est que ce n’est pas la lumière, c’est un brin de nostalgie qui l’a conduite jusqu’ici. Bien évidemment, elle ne crache pas dans la soupe de son quotidien, des changements. Mais d’avoir croisé Gigi au Sidh, la dernière fois, elle a été tentée de remettre les pieds dans ce Nirvana. « Fais attention, » elle avise, et Joséphine aime comme elle est insoumise, « les mensonges ici ont le même effet que le soleil sur les vampires : ça leur brûle l’épiderme et ils viennent se cacher. » Seulement Joey, elle n’est pas du genre à se terrer. Par contre, l’idée de brûler son épiderme, ça lui plaît. Masochiste invétérée qui abdique, sans sourciller. « La curiosité. » de voir ce que tu allais faire de ce palais.

Et lui demande finalement comment elle se porte, étonnée elle-même de porter à la réponse, un réel intérêt. « Ça va. » La rousse abaisse les paupières, afin d’approuver, « J’ai passé une bonne semaine, j’avais un amant parfait la nuit dernière alors je profite de cette bonne humeur. » Pour le coup, bien que ça ne lui ressemble pas, Jo’ en a un sourire carnassier, qu’elle ne contrôle pas, dans une autre vie, des ravages elles en auraient fait, elle en est persuadée, « Tu ne trouves pas que ça me va bien au teint ? » Elle se penche sur le bar, et son naturel plaît à Joey, elle est à sa place, madame Desrosiers, à ne pas en douter. Dans le club, bien loin de dénoter. « Incroyable. » Elle surjoue, mais elle connait si bien les codes de ce monde.

Elle poursuit la réalisation du cocktail commandé, jusqu’à le terminer et le lui glisser. « Tu me diras ce que t’en penses. C’est pas encore sur la carte. » De ses doigts longilignes, elle l’attrape. Elle touille lentement la mixture, experte prête à juger. Un tantinet amusée lorsqu’elle le porte à ses lèvres et se permet, faussement méfiante de le goûter. Sur sa langue elle laisse l’alcool glisser, elle apprécie toujours cette morsure, jusqu’à l’usure. « Tu comptes tout modifier ? » Dans cet univers que Joséphine a un jour trouvé parfait.

  
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La curiosité. Ce vilain défaut qui amène à tellement de choses. Je ne peux m’empêcher de lui sourire et de faire un léger signe de tête. Je comprends totalement ce dont elle parle. Il n’y a qu’avec la curiosité que l’on grandit, que l’on avance réellement. Les gens qui se contentent de savoir ce qu’ils savent restent bloqués dans leur quotidien et c’est dommage quand j’y pense. C’est bien quelque chose qui ne m’arrivera jamais. La vie a tellement de choses à apporter et je n’en connais pas le dixième. Après tout, je suis toujours restée sur ce continent, je n’ai jamais trop bougé puisque je n’avais pas de papiers… Aucun doute qu’il y a des aventures que ma curiosité me fera découvrir et j’ai hâte pour ces dernières. Mais c’est ici, sur ce moment, qu’il faut que je me concentre et je le fais rapidement, jouant un peu avec Joey. Tout est dans ce ton avec moi. Ce n’est pas que je ne suis pas fan de la simplicité des moments mais on s’ennuie bien vite. Alors, la langue jamais liée, je lui fais un rapide topo de mon état actuel. Nos sourires s’accordent et mon corps s'active derrière le bar, proposant à Joey une nouvelle boisson. Nous les essayons tous les unes après les autre, voulant trouver la nouvelle carte parfaite - composée de cocktails indémodables et d’autres un peu plus récents - mais ce n’est pas facile. Je n’ai pas les mêmes goûts que mes employés et on ne peut pas contenter tout le monde mais je pense que, comme pour un mariage réussi, il nous faudra du vieux, de l’emprunter et quelque chose de nouveau. Et puis, quelque chose de bleu. Mais pour ça, le curaçao a sa place. Non. Que je souffle doucement alors que je porte mon verre à mes lèvres. Je prends une légère gorgée, laisse le liquide glisser le long de mon œsophage et finir sa route dans mon estomac. L’équilibre est presque là. Je crois qu’il manque un peu de sucre mais cela pourra se rajouter selon les envies des clients. Alors, ça devrait le faire. Je ne vais pas toucher à l’essence du Nirvana. Par contre, il a clairement besoin d’un coup de pouce pour être dépoussiéré et attirer un peu plus que c’est le cas à l’heure actuelle. On entre dans nos frais, c’est déjà ça. Mais j’aimerais qu’il retrouve sa notoriété passée. Le Nirvana était l’endroit où sortir pour les meilleurs strip, effeuillages et soirées de la ville quand j’y bossais il y a huit ans de cela. Aujourd’hui, on récolte essentiellement les vicieux, les pervers et ceux qui veulent assouvir leurs fantasmes boiteux. Il y a de véritables artistes ici et elles méritent mieux. Que je ne peux m’empêcher de souffler, haussant les épaules. Il y a des danseuses dont c’est le métier, qui viennent heureuses de danser, de faire leur petit show. Et puis, même si ces déchets payent leurs factures, j’aimerais bien que de plus gros billets viennent. Parce que ça n’attire pas trop les riches, à l’heure actuelle. Peut-être que si le décor était un peu plus classe, un peu plus récents, que les filles étaient un peu mieux traitées, ça les attirerait. Je ne sais pas. La seule chose dont je suis sûre c’est que je veux remonter ce club sur la première marche du podium. Ceux qui ne veulent que de la noirceur peuvent aller un peu plus loin, je veux qu’elles brillent, mes filles.
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Elle ne le dit peut-être pas, mais il est vrai, que ça la peinerait, si le Nirvana s’en venait à être totalement changé. Parce qu’elle le connaît par cœur, car elle n’est pas du genre à s’accrocher, mais à ce club, oui, elle l’est. Possiblement plus qu’au Sidh, si elle se devait de faire preuve d’honnêteté. Elle se sent presque coupable de penser, qu’elle serait prête à resigner. Venir parfaire le cocktail que Gigi vient de lui présenter. « Non. » Heureuse de l’entendre, indubitablement, derrière le verre, elle craque un sourire carnassier, et s’aventure à boire une plus longue gorgée. « Je ne vais pas toucher à l’essence du Nirvana. » Etrangement, l’essence dont elle parle, c’est limpide comme elle la voit. « Par contre, il a clairement besoin d’un coup de pouce pour être dépoussiéré et attirer un peu plus que c’est le cas à l’heure actuelle. » Figure inclinée, elle reste taciturne et approuve totalement sa façon de penser. « Il y a de véritables artistes ici et elles méritent mieux. » Elle ne la contredit pas, pas même un peu.

Car les prunelles de Joséphine se décalent pour observer la scène, la barre de pole, podium dédié, en un battement de cils, sur la vague de ses souvenirs, elle vacille. Elle se revoit, en fin de soirée, en compagnie de Vesta, à démontrer qu’elle sait mieux danser. A rire, à se percher, à vaciller dans un monde où existe la véritable beauté. Il y a toute une vie qui s’est écoulée depuis. « Et puis, même si ces déchets payent leurs factures, j’aimerais bien que de plus gros billets viennent. » Elle boit encore et commente. « Je vois. » Sur le comptoir, elle laisse glisser ses doigts. Elle caresse le trône qu’elle a occupé durant de longs mois. « L’ambition. » Un mot balancé sans arrière-pensée, simplement pour la caractériser. « J’veux dire, c’est un beau projet. » Elle pourrait y participer, elle le ressent dans ses entrailles, en profondeur, ça tiraille. « A une année près, » plus ou moins, Joey n’est pas du style à dénombrer, « tu aurais pu me compter parmi tes artistes. » Même si elle n’a jamais accepté de se produire de manière dénudée.

  
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Si j’avais voulu faire quelque chose de totalement différent de ce qu’est le Nirvana à l’heure actuelle, je me serais arrangée pour acheter un local vide et créer mon propre club. Je ne dis pas que c’est facile - loin de là même - mais j’aurais bien réussi à convaincre Raphaël de monter un business avec moi et d’être l’after party du LUX. Ça aurait pu être une idée mais le Nirvana a trop d’histoire et d’importance pour moi pour que je le laisse tomber comme ça. Je me battrais bec et ongles pour le remonter et lui redonner ses heures de gloires comme c’était le cas avant. Aujourd’hui, les hommes ont quitté les murs pour ne laisser essentiellement que les âmes perdues et c’est désolant. Triste, déprimant. Il y a des tas de clubs bien plus cheaps qui se contenterait de cette clientèle mais moi, ce n’est pas ce que je veux. Ni pour moi et le chiffre d'affaires mais encore moins pour les filles qui sont sur scène. Elles méritent des liasses de billets, des regards d’envie et de désirs et un peu moins ceux lubriques qui se baladent un peu partout. L’ambition. Je regarde Joséphine et acquiesce. C’est clairement ça. C’est un travail qui va me prendre plusieurs mois et que je risque de compter en année mais je n’ai pas le luxe de fermer les lieux, tout remettre comme j’aimerais que ce soit et rouvrir. Les salaires doivent continuer d’être payés et les billets de tomber. Alors, c’est petit à petit que ce projet doit voir le jour. Sans compter que je ne suis pas sûre d’avoir déjà trouvé tout ce que je souhaitais faire. Il me manque encore des petites idées, des petits détails qui feront la différence. Vraiment ? T’y as bossé de quand à quand ? Que je demande rapidement. Sans compter que j’ai une petite idée en tête qui pourrait l’intéresser, ou non. T’aurais envie de remonter sur scène un jour ? Moi, je ne pense qu’à ça. Chaque soir je me rends compte à quel point ça me manque, à quel point tout ce que je faisais avant me manque. Aujourd’hui, je suis bien plus posée, bien plus calme et c’est souvent ennuyant. Heureusement que les hommes sont là pour me détendre un peu et les femmes pour me faire tourner la tête sinon ce serait vraiment ennuyeux. Genre là je te paye cent dollars, hors pourboire, t’y vas ? Un petit défi ? Je ne sais pas. Peut-être juste faire renaître l’envie ou la lueur dans ses yeux.
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A défaut d’être devenue reine de ballet, d’opéra, elle s’envisageait comme celle du Nirvana. A danser, pour le petit comité, fin de nuit, fin de soirée. Bercée par les substances, par la liberté de leurs existences. Elle est dans ses souvenirs, elle se perd quelque peu dans ses dires. Elle n’échangerait pas sa place, malgré tout, parce que le passé doit rester ce qu’il est, personne ne peut le réécrire, le modifier. « Vraiment ? T’y as bossé de quand à quand ? » Gigi reprend, et Joey le regardant, en souriant. Les calculs se font dans sa tête, rapidement, et balance avec nonchalance, « Y a à peu près sept ans. » Un nombre dans le genre, et il n’y avait fait aucune réelle infidélité durant tout ce temps. Revenant toujours vers ce club auquel elle tenait comme à un amant. Jusqu’à la rupture en faveur d’un vrai, plus attrayant. « Jusqu’à ce qu’on me propose le Sidh. » Non pas pour s’y vendre, mais pour se tenir derrière le comptoir de ce foyer, repère, quartier général de l’homme aimé, comme Gigi l’a constaté, lorsqu’elle est venue s’y traîner. Première véritable rencontre avec madame Desrosiers.

La femme de son meilleur ami, qui reprend, « T’aurais envie de remonter sur scène un jour ? » Dans les prunelles de la brune, Joséphine sait lire cette indéniable lueur. Celle d’une femme qui a un éclair de génie. Instinctivement, Jo’, elle se méfie. « Genre là je te paye cent dollars, hors pourboire, t’y vas ? » Remonter sur scène. Et ne pas le faire pour s’amuser, mais le faire pour vrai. La danse, ça a failli la tuer. Même si les excuses sont belles pour justifier l’aliénation de Joey, la premier, là où tout a commencé, c’est dans une salle avec des miroirs aux murs, pour se regarder. Pour devenir obsessionnelle d’un parfait reflet. Elle aime si fort les choses qui peuvent la blesser. Les coups, qu’elle-même, elle se donne.

Assaillie par les démons, par ses addictions, elle se décide à boire, d’abord, à achever le cocktail qu’elle vient de lui préparer. D’un trait. Elle en oublie le goût. Le fait que son avis, à ce sujet, elle devait lui donner. « Je ne me déshabille pas. » Elle précise, parce que ça a son importance dans cet endroit. Elle le sait. « Pas pour cent dollars en tous cas. » Elle le souligne en rigolant, putassière dans ses manières, habituée à manipuler, « Quand y aura moins de monde, » plus d’alcool distillé, « je t’ai dit que je préférais l’intimité. » Pour se mettre en scène, et possiblement fuir avant d’affronter, les diables du passé.

  
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Intriguée, je me demande si Joey et moi nous sommes manquées de beaucoup au Nirvana. Je suis sûre que si nous avions travaillé ensemble, nous aurions fait un duo de folie. La brune et la rousse. Les numéros montés avec passion et force pour faire pleuvoir les billets. Qui sait, peut-être que je n’aurais pas accepté cette proposition de Kamil à l’époque si j’avais réussi à me faire réellement de l'argent ici. On a dû se croiser alors. Que je souffle, un peu déçue de ne pas l’avoir rencontré à cette époque. Parce qu’on a dû se manquer à quelques semaines, tout au plus. Et même si cela est triste, je ne peux pas le regretter parce que ma vie d’aujourd’hui, je l’aime comme elle est et je ne la changerai pour rien au monde. Et tu n’y penses jamais ? À cette vie ici, à ces moments d’euphorie, à ces regards d’envies ? Je dois avouer qu’ils ont toujours été une sacré motivation et que c’est peut-être ce qui m’a poussé à me lancer dans la pornographie et à accepter ce contrat bancal que l’on m’a proposé. L’argent était facile et puis, au moins tout le monde me regardait. C’est quelque chose qui a toujours été un moteur pour moi. Aujourd’hui, je suis quelque peu rassasiée mais ce n’est pas fou non plus. J’aime être le centre de l’attention et peut-être que c’est pour cela que j’y mets autant d’âme et de corps, dans la rénovation du Nirvana. Après tout, qui félicitera-t-on quand tout aura repris et que l’argent entrera à nouveau à flot dans les caisses du club ? Moi. Et j’ai hâte. Ça m’émoustille rien que d’y penser. Et parce que je connais les motivations des gens qui travaillent ici, je ne peux m’empêcher de proposer un billet conséquent à la jeune femme pour voir sa réponse. En a-t-elle seulement besoin de ces cent dollars ? Visiblement non, ce qui est presque dommage. Je la regarde et ne peux m’empêcher de laisser un sourire se dessiner sur mes lèvres alors que je bois une gorgée du liquide préparé avec amour. Autant pour moi. C’est qu’elle se la joue prude. Et c’est triste. Nous n’avons pas le même amour pour la scène et la preuve se trouve ici même. T’as peur de retomber amoureuse du lieu et de devoir retourner derrière ton bar hein… Je lui souffle ces mots en jouant avec mon verre, tentant de voir si je m’approche un tout petit peu de la réalité ou pas du tout. Je trouve cela dommage qu’elle soit derrière le bar, quand elle devrait - au minimum - être dessus. Une fois que le monde a quitté les lieux ? Je tends ma main dans sa direction, comme pour sceller ce contrat entre elle et moi. Mais pas de clients, pas de rémunération. Et je ne peux m’empêcher de pencher le visage, comme pour m’apprêter à devoir lui expliquer les raisons de mon retrait de rémunération. Si c’est que pour moi… Mais je suis prête à lui faire la conversation - en ellipse - toute la soirée s’il le faut. Et du coup, ce moment, avec les poles, ce sera juste pour rire, pour se détendre, pour reprendre goût à cette barre de métal froid qui nous a permis de vivre, ou de survivre.
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« On a dû se croiser alors. » Ca la rend un brin frustrée, la Joséphine, parce qu’elle est convaincue que si à l’époque elles s’étaient connues, Gigi aurait eu sa place de choix dans son cercle d’amis. Dans ses fins de soirées durant lesquelles, à la force des drogues, le monde était refait. En des danses lascives, les quotidiens réinventer. « Et tu n’y penses jamais ? » A ce monde-là ? Au Nirvana ? A cette addiction qu’il représentait ? Il y avait un truc malsain à autant l’aimer. Car comme pour toutes les choses, Joey appréciait, à l’excès. Être l’objet de ces désirs non cachés. A sentir les brûlures des regards sur le laiteux de son derme. A vendre du rêve derrière son comptoir, et s’abreuver de mensonges, de pourboires. De déboires. Alors elle en craque un sourire, fait claquer sa langue contre son palais. « Evidemment que j’y pense. » Elle boit une gorgée, « Je vais commencer à croire que tu veux me débaucher. » Un retour aux origines de la naissance de Joey et de l’oublie de Joséphine.

Puis elles en arrivent à ce point, celui de la tentation qui taquine ses sombres desseins. « Autant pour moi. » qu’elle prononce au travers d’un sourire, expression que la rouquine reprend, parce que Gigi ne réalise pas du paradoxe qui se trame dans le cœur de ses tourments. Aimer briller et se détester, c’est un équilibre qu’elle ne sait sauvegarder. Et elle devine que la brune, elle, ne s’aventure jamais à sourciller. « T’as peur de retomber amoureuse du lieu et de devoir retourner derrière ton bar hein… » Pour le coup, elle trouve qu’elle a su lire en elle mieux que quiconque. Si bien qu’en un acte manqué, elle s’en trouve à, du visage, opiner. « Une fois que le monde a quitté les lieux ? » La main est tendue sur le bar, la lèvre de Joey mordue, « Mais pas de clients, pas de rémunération. » Craque un sourire carnassier. Le vice caché dans le fond des yeux. Elle lève sa paume à son tour, et vient sceller ce pacte inattendu. « Je le ferais pour la beauté du geste. » Pour le sport, pour la nostalgie, et tout le reste. « Je te laisse bosser ou t’as le droit à une pause cigarette ? » Patronne, sauf qu’elle travaille après tout, mais il faut à Joey combler le temps, jusqu’à ce que la soirée vienne à s’achever et que le véritable spectacle ne soit donné.

  
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