une once de sarcasme w/rplibre

#rplibre —
tu ne devrais pas être ici. t'as tellement de boulot en retard gauthier, que tes piles de copies s'entassent. tu essayes de trouver du courage. pour être franc, t'es là parce que t'en as envie. tu ne comptes pas corriger c'est putain de copie. ils attendront. ils ont bien réussi à le faire jusque là. tu as encore du mal à croire que tu es professeur à harvard. toi, l'étudiant complexe, l'emmerdeur de première. tu semblais avoir conquis la doyenne par tes belles paroles, belle formule. un homme qui sait manier les mots. voilà ce que tu es. tu regardes autour de toi, t'analyses de loin. t'es bien dans ton coins. silhouette qui vient s'asseoir prêt de toi, tu tournes la tête quelques secondes. jolie demoiselle, tu souris légèrement et t'apportes ton verre à tes lèvres. avant de boire. tu balances, un simple. " salut. " t'as l'habitude de te faire remballer et franchement tu t'en fiches. t'aimes ce jeu à laquelle tu vas jouer. mords donc à jolie demoiselle.  

Quand on monte son entreprise, on fait une étude de terrain. En quoi ça consiste ? Eh bien tout simplement à voir ce qu’il se fait dans le même domaine que le mien. Je pourrais aller de bar de strip-tease en bar de strip-tease mais c’est vers le monde lugubre de la nuit que je me tourne. Les strip, c’est basique. Mais je veux savoir ce qui fait que le Lux, le Nephilim ou bien encore le Sidh fonctionnent si bien. Est-ce la déchéance des corps, la possibilité de profiter sans être obligé de payer ? Je n’en sais trop rien mais je suis là pour le découvrir. Alors, quand je pénètre dans l’enceinte de cette ancienne église, je dois avouer que le concept est intéressant et le lieu merveilleux. Mes yeux sur les vitraux, les scènes de la Bible représentées, je crois que c’est ce lieu que j’aurais du racheter parce qu’il est beau, si beau… Et comme pour profiter de tout cela, je me pose au bar, les jambes croisées qui font remonter ma jupe déjà religieusement trop courte. Un Old Fashion s’il vous plait. Les mots glissés au barman, je sors le billet qui va me servir à payer ma commande et une voix m’interpelle. Je tourne le visage et me retrouve à regarder un jeune homme. Les cheveux décolorés, je le regarde quelques secondes et décide de répondre. Bonsoir. Mon corps tourne sur le tabouret et au lieu de lui tourner le dos, je lui fais face. Je ne sais pas ce qu’il veut, ce qu’il me veut, si on se connaît ou pas… Mais qui vivra verra je crois ! Et puis, ça me permettra de voir un échantillon de la clientèle du Nephilim ce qui est aussi l'une de mes missions.

@Gigi Desrosiers —
un old fashion ? sérieux. tu connais même pas cette boisson. toi tu restes dans les basique, les boissons sûr. verre de whisky dans les mains, tu fais tourner le liquide ambré dans tes mains. attention qui se focalise sur la demoiselle qui vient de s'asseoir à tes côtés. tu la regardes, billet qu'elle sort de son sac pour payer. silouhette qui se tourne vers toi comme pour te faire face. elle décide de te répondre. sourire qui s'affiche avant même de croiser son regard. tu décides de faire de même. tabouret qui se tourne face à elle. vous vous observez enfin. trait parfaitement dessiné, visage de poupée et corps de sirène. tu pouvais pas rêver mieux pour ce soir gauthier. tu prends le billet qu'elle a placer devant elle et le lui tends. " je peux t'offrir ce verre ? que tu viens de me faire découvrir. " invitation ? tu t'attends pas à ce qu'elle accepte mais tu proposes. on a jamais rien sans rien gauthier. tu souris malicieusement et finis par plisser des yeux. " moi c'est gauthier, enchanté. "   

Prête à observer, à faire une liste mentale de toutes les bonnes idées, je n’ai pas encore reçu ma boisson que je suis abordée par un jeune homme. Je pourrais l’ignorer, me concentrer sur le lit et tout ce qu’il renferme mais ce n’est pas l’option que je choisis. Un sourire sur le visage, je me tourne et observe le blond. Mes yeux se perdent sur lui, sa silhouette, sa posture et chacun de ses mouvements. Je ne sais pas ce qu’il va faire et ne peux m’empêcher de détailler le tout afin d’être réactive si cela est nécessaire. Il ramasse le billet que j’ai posé et me le tend, me proposant de payer pour mon verre. Il ne m’en faut pas beaucoup plus pour attraper le papier vert et le glisser à nouveau dans mon portefeuille. C’est si facile avec moi. Pour ce genre de choses, je n’aime pas crier à l’indépendance. Tu devrais essayer, c’est meilleur qu’un whisky on the rocks. L’amertume de l’Angostura est agréable et se marie terriblement bien avec le whisky, je ne peux pas le nier. Gigi. Que je souffle rapidement, me redressant doucement, mettant en avant ma poitrine et bougeant légèrement cette jambe qui pend dans le vide. Qu’est-ce qui vous amène au Nephilim ? Est-ce qu’ils opèrent un service similaire à celui du Sidh ? Je n’en sais trop rien. Mais ça m’intéresse. Mes yeux sur lui, j’attends sa réponse. La compagnie d’un homme est toujours intéressante et agréable, non ?

@Gigi Desrosiers —
billet tendu en sa direction, tu lui proposes de payer son verre en échange de quelques paroles. tu n'es pas difficile gauthier, tu veux en savoir plus. piquer par une curiosité mal placé, tu lui laisses le choix d'accepter ou non. billet qu'elle prends sans hésitation. " je suis assez difficile.. mais pourquoi pas essayer. " tu promets rien. toi t'aimes les choses simples. le whisky pure. tu n'as pas besoin de le mélanger à autres chose, t'aimes le gout vif qu'il procure à ta traché. tu te présentes ensuite, suivis de prêt par son prénom. main qui se tends vers elle, tu lui dis : " et bien enchanté gigi. " que tu rajoutes de nouveau. main qu'elle ne prend pas. en vrai, tu t'y attendais un peu. sourire qui se dessine sur tes lèvres. tu aimes qu'on te résiste. silhouette qui se redresse et atout qui viennent gentiment titiller ta vision. tu la détailles. t'apportes ton verre à tes lèvres. " vous ? " tu l'as questionne du regard. " on s'est donner nos prénoms, sa nous donne le droit de nous tutoyer non ? " tu souris et tu finis par répondre à la question qu'elle venait de te poser. " j'aime bien la déco. " mensonge, tu te fiches de toute cette décoration. toi t'es là, pour l'alcool, pour l'ambiance. rien à voir avec l'architecture. le barman amène enfin la boisson. tu lui files ton billet et tu finis par lever ton verre. " à ta santé gigi " tu l'observes boire. " et toi pourquoi t'es là "   

Alors, j’accepte que tu me payes ce cocktail si tu essayes aussi. Parce qu’après tout, c’est avec le même liquide ambré qu’il est en train de consommer. Alors je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas apprécier. Et comme disait mon père à l’époque, si on n’essaye pas, on ne sait pas. Putain que je l’ai écouté ce connard, cet abruti qui a fini par me plumer à vingt quatre heures de quitter les quartiers de Salvador. Je chasse ces images de mon esprit sinon Gauthier - bordel que ça fait français et me rappelle Raphaël que je n’ai pas enquiquiné depuis un moment - risque de prendre pour mon paternel et je ne lui souhaite pas, vraiment pas. Et c’est un rire qu’il arrive à m’arracher. Allons-y ainsi alors. Tutoyons-nous. Ça ne change pas grand-chose pour moi de toute façon. Il y a des contextes où j’aime que l’on m’appelle madame mais il ne s’agit pas de celui dans lequel nous sommes pour le moment. Peut-être plus tard, qui sait. La déco. Choix intéressant, je ne peux le nier. J’aime beaucoup la lumière qui se reflète sur les vitraux. Le jeu est fou et c’est lorsque l’un des faisceaux lumineux se reflètent sur le bar que je tourne à nouveau le corps vers le jeune homme. J’attrape ma boisson et lève mon bras pour que nos verres tintent. Je plonge mes lèvres dans le liquide et pose rapidement le verre, laissant la langue attraper la goutte qui s’était doucement posée sur mon arc de cupidon. Besoin de voir de nouvelles choses… Et de jauger la concurrence aussi mais ça, ce serait un idiot de l’avouer. Qui me dit que ce type n’est pas le propriétaire du Nephilim ? Et de rencontrer de nouveaux visages. Parce que c’est ce qui m’intéresse bien plus que les personnes. Oops.