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TROUBLE MAKER
feat S. Charlie Freeman
Il y avait eu quelque chose d'amer et de dur, dans le visage de Blake la dernière fois que tu l'avais vu. Il avait hurlé. Beaucoup. T'avait lapidé de ses mots cailloux . De ceux qui vous broie les entrailles et vous laisse comme mort à l'intérieur. Ses yeux verts comme l'absinthes, ça t'a serré l'estomac. Cet air infiniment déçu. As-tu toujours été aussi lâche? As-tu toujours été aussi laide? C'est ça que son regard te murmurait. Et il a dû penser que oui, qu'il avait mal vu, mal comprit, car il a ramassé son sac de cours et il était partie.
Charlie ressemblait à Blake. Il avait la manie de jouer avec ses mains, employait les mêmes mimiques que ton ancien meilleur ami et adoptait le même timbre de voix lorsqu'il souhaitait exposé une idée. Et c'était perturbant, toutes ces similitudes. Perturbant et un peu douloureux.
Tu plonges ta fourchette dans ton pot de nouille instantané, observes l'écran de ta tablette graphique, attention feinte, inscris les anomalies que tu distingues sur l'évolution de la molécule à l'écran de ta main libre. Inconsciemment. De manière mécanique. Comme si ton corps consentais à exécuté les gestes que ton psyché semblait incapable de dirigé. Il semble loin, pourtant. Le jour ou le brun t'avait claqué la porte au nez. Pile au moment où tu avais le plus eu besoin de lui..
Mais tu secoues ta tête, de gauche à droite, comme d'autre chercheraient à écarté un nuisible d'un geste négligent du poignet. Fixes ton regard sur l'astre lunaire. Pauvre, pauvre petite chose incapable de se concentrer sur autre chose que les fantômes d'un passé qui aurait dû être oublié. La faute à l'heure tardive, dirons-nous.
Charlie ressemblait à Blake. Il avait la manie de jouer avec ses mains, employait les mêmes mimiques que ton ancien meilleur ami et adoptait le même timbre de voix lorsqu'il souhaitait exposé une idée. Et c'était perturbant, toutes ces similitudes. Perturbant et un peu douloureux.
Tu plonges ta fourchette dans ton pot de nouille instantané, observes l'écran de ta tablette graphique, attention feinte, inscris les anomalies que tu distingues sur l'évolution de la molécule à l'écran de ta main libre. Inconsciemment. De manière mécanique. Comme si ton corps consentais à exécuté les gestes que ton psyché semblait incapable de dirigé. Il semble loin, pourtant. Le jour ou le brun t'avait claqué la porte au nez. Pile au moment où tu avais le plus eu besoin de lui..
Mais tu secoues ta tête, de gauche à droite, comme d'autre chercheraient à écarté un nuisible d'un geste négligent du poignet. Fixes ton regard sur l'astre lunaire. Pauvre, pauvre petite chose incapable de se concentrer sur autre chose que les fantômes d'un passé qui aurait dû être oublié. La faute à l'heure tardive, dirons-nous.
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