TG (ouvert aux invités)- Mariage de Shayn et Lyra

Tout le monde débarque petit à petit, du beau monde de Harvard et Boston, à croire que @Lyra Bain-Jefferson en connaissait du beau peuple dans ce coin. Les invités de @Shayn Jefferson Jr semblait se compter sur les doigts d'une main, et j'en avais le grand honneur. Un paradoxe pour ceux qui connaissaient notre relation, nos débuts plus que chaotiques. Nos débuts en lien avec @H. Siloé Rhodes qui était en train de se faire désirer alors qu'elle aurait été la meilleure moitié pour m'accompagner en ce jour, mais à croire que voir Jefferson se marier était au dessus de ses forces, la plaie peut être encore béante ou du moins suintante. Je regardais Shayn s'avancer et dévorer sa future femme, alors que je restais en retrait avec @Joyce Millett. Il est vrai qu'elle est magnifique ! Et puis on se devait tous de ne pas leur voler la vedette ! Pas de drama en cette journée je l'espère tellement... pas de remus ménage non plus. Tous les mariages auquel j'avais pu assister avait eu quelques rebondissements palpitants certes, mais plus que stressant aussi. Je repensais d'ailleurs à mes fiançailles avec Zeus quelques années avant, ce mariage en préparation et cette haute trahison de ma part. Le coeur lourd, je crispais ma main pour ne plus y penser, et tenter de croire qu'un mariage pourrait être beau, plein d'amours.  Tu penses qu'il va réussir à lui faire le plus beau des discours ? Jefferson sentimental j'ai du mal à y croire quand même, en bourru qu'il est et ours des cavernes.   Fallait le connaître la "bête", pas facile.

Assemblée qui se dévoile sous mes pas timides et décidées. La jeune Bain que je suis n'a jamais eu pour habitude d'être au centre des attentions. Mais aujourd'hui, c'est mon jour, celui où l'amour triomphe comme dans les films. Celui où l'espoir renaît après le flétrissement des fleurs, promesse de nouvelles lueurs, d'un futur commun que je m'engage à passer à tes côtés et de tous ceux qui nous sont chers. Peu nombreux mais bien suffisants, on sent cette bienveillance simple et authentique se répandre dans le lieu. Mon regard alternant parmi les invités avant de me dédier au tien. L'émotion te gagne et pourrait bien me submerger à mon tour, pourtant c'est une joie douce et profonde qui irradie dans mon sourire, lorsque l'empreinte de mon pouce vient cueillir la goutte de sel striant ta joue. « Tu es magnifique aussi, comme toujours, mais peut-être encore plus aujourd'hui. » Regard complice qui t'assaille alors d'un mouvement, je détaille avec envie et admiration le costume. L'homme qui nous unit préside alors que je regagne la distance respectable. Mes yeux se portent machinalement sur les invités, sourire appuyé envers Dwayne et qui s'allonge en comptant finalement la silhouette sombre, familière et renfrognée du fond. « Nous sommes unis ici aujourd'hui pour célébrer l'union de Shayn Jefferson Junior et Lyra Bain. Les époux se devront loyauté, fidélité et soutien dans le pire et le meilleur. C'est l'amour et l'engagement que nous célébrons aujourd'hui [...] » Mon visage se tourne du prêcheur au tien, j'écoute d'une oreille distraite, le palabre dont l'homme nous affuble. Nous avons souhaité une cérémonie simple et sans fioritures pour notre mariage, loin de nos demandes respectives, épanchements sentimentaux que nous préférons vivre en toute intimité. « Lyra Bain, souhaitez-vous prendre pour époux Shayn Jefferson Junior ? » Mon sourire s'épanouit à nouveau alors que ma tête s'abaisse et que mon regard remonte à nouveau pour t'éclairer. « Oui. » volontaire, gracile et affirmé, à mon image. « Je le veux. » Plus que tout autre. « Shayn Jefferson Junior, acceptez-vous de prendre épouse Lyra Bain ? »

mariage shayra ▬ outfit - outfit Du méthylène de ses prunelles, elle jauge le futur marié, quelques secondes, le temps de sonder les émotions, la sincérité. Seulement lorsqu'elle apparaît et attire toutes les attentions, la méfiance de Joey s'efface. Elle se concentre sur le visage de celle qui lui a demandé, aujourd'hui, sa présence. Elle oublie la gamine perdue qu'elle a de prime abord connue, les aléas de leur amitié, à la faveur de la femme qui s'avance, c'est léger, à la lisière du parfait, comme une danse.  

Un sourire léger s'esquisse sur ses lèvres, lorsqu'elle remarque, que sa moitié est revenue, dans le fond, la gratifiant d'un regard gavé de complicité, auquel elle répond du sien, aimant. Homme de l'ombre avec lequel elle partagera, peut-être un jour, un instant semblable à celui-là. Qui leur appartiendra.

La dame de la journée termine son ascension, et Joséphine perçoit les premières phrases qu'ils s'échangent. Indéniablement amoureux, défiant les règles de leur monde sinueux, et le temps suspendu jusqu'à ce qu'elle prononce en premier son Je le veux. Il y a un soupir imperceptible qui s'échappe des lèvres de la rousse qui paraphe, malgré elle, ce moment gracieux. Tandis que l'homme s'apprête à souffler le même vœux.


@Dutch B. Cooper  @Lyra Bain-Jefferson

Le moment est venu. Une page se tourne, pour qu'une autre puisse s'ouvrir; plus belle, authentique et pleine des meilleures promesses pour un avenir au moins aussi clair qu'obscur. Le regard s'attarde un instant sur l'assemblée, passe chaque invité en revue et ce, jusqu'au fond de salle; comme pour se rassurer, comme pour affirmer que cette fois, le placard ne contient aucun fantôme, aucun démon prêt à leur faire la peau. Trêve d'une journée à minima, que l'amour l'emporte cette fois. Les traits apaisés reviennent faire face à la promise, plus belle que jamais. Sourire contagieux, inférieure mordue à l'entame de cérémonie, lorsque les mots s'élèvent et que l'esprit enfin réalise. Ce qui ne tenait qu'à un rêve devient désormais réalité. Discours que l'ombre claire écoute, non sans répondre à la complicité des opales, plus affirmées que jamais. La simplicité en évidence, principe même ayant forgé la base de l'histoire. Quelques mots, un rituel, une procédure qu'il jugerait aisément insuffisante pour résumer cette folle année aux côtés de la jeune Bain, plus épanouie que jamais. Quelques mots pour sceller leur destin, commun et bientôt gravé par le papier, autant qu'il l'a été par le sang. Le corps vibre dans son entièreté lorsque la question résonne dans l'espace, pratiquement hors du temps; Shayn avait eu le loisir d'imaginer l'instant, le vivre n'en reste pas moins différent, presque surréaliste. Ambrées accordées à leurs jumelles lorsque le voeu s'énonce d'une part, lèvres étirées en reflet du bonheur inconditionnel gonflant sa cage thoracique. Formule simple inscrite dans les moeurs vouée à définir l'union et le sentiment complexe, profond qui alimente son palpitant, offert à la douce Lyra sur ce plateau d'argent. Shayn laisse courir une seconde, point par hésitation mais par volonté personnelle, savourer cette phrase qu'il ne prononcera qu'une fois, en tête à tête avec celle qui illuminera sa vie, dans les pires instants et dans les meilleurs. - Oui. répète-t-il alors, élevant légèrement le menton pour affirmer son timbre, son intention. L'esprit ira imaginer une présence féminine au premier rang, l'unique autre femme de sa vie que Lyra porte également, symboliquement en elle: Dakota. Un ange à leurs côtés. - Je le veux. affirme-t-il tout en laissant éclater sa bonne humeur, l'amour pulsant dans la moindre cellule de son organisme. Son unique certitude, pour cette vie et toutes les autres à venir. T'aimer, quoi qu'il arrive. Envers et contre tous.    

Cérémonie dont je veux profiter à chaque seconde et qui pourtant par sa beauté, me semble presque irréelle. Je nous sais entourés, et je suis heureuse de la présence de chaque personne ici à nos côtés, parce que chacune d'elle a de l'importance, chacune d'elle a compté et compte dans nos vies personnelles ou même de couple. Et pourtant je n'ai d'yeux que pour toi, de ces quelques mots suspendus à mes lèvres, trois voyelles si simples, si sobres qui viennent déclarer une volonté bien plus forte, celle de l'éternelle appartenance, union qui vient se sceller, affranchir nos démons, lier les ombres dans les lumières. Le oui est clairement énoncé pour ma part, intime et sobre, à mon image, voix encore gracile et juvénile qui vient retentir contres les remparts translucides de cette chapelle unie elle-même aux éléments de la nature. Vient ton tour et c'est naturellement qu'un sourire s'éprend de mes lippes, accompagnant muettement ce vœu que tu ne tarderas pas à prononcer à ton tour. On dit qu'il faut toujours y croire, ne pas perdre la magie de l'enfance, et quelque part, elle vient toujours s'épanouir ici au nom de l'amour. Si les jours ne sont pas toujours roses, celui-ci le sera plus que de raison. Que la joie dégouline, que la mièvrerie nous baigne. Il n'y aura qu'aujourd'hui que les Jefferson s'armeront simplement de paillettes. Mes ivoires se dévoilent instinctivement lorsque ta voix résonne à son tour, plus grave, plus affirmée. Le maître de cérémonie poursuit la lecture du texte sans que je n'y prête réellement attention, absorbée de ton regard, dans mon regard. Seuls les mots résonnent à nouveau, ramenant les âmes sur la réalité terrestre. « Je vous déclare unis par les sacrements du mariage, mari et femme. » Ainsi soit-il. Puisque de la nuit, viendra toujours naître l'aube. Mon corps s'approche instinctivement du tien, bras fins qui viennent enlacer les épaules massives, union sauvage entre la frêle et le colosse, pour une fois respectueux des règles. Tes propres bras passant autour de ma taille, tu seras mon roi, mon chevalier, l'allié fidèle, l'armure, la carapace, et aussi l'ultime faille, que j'accepte. Scellant ces vœux par le geste, de mes lèvres qui viennent naturellement s'unir aux tiennes sous la salve enjouée des intimes.

La plus belle des revanches qu'il puisse mener sur l'existence. Sceller les voeux dans une chapelle et affirmer le désir, puissant et indomptable, de continuer à vivre. Aux côtés de son unique Reine. Regard contre regard, de ces promesses tacitement formulées et que l'avenir viendra un jour révéler aux proches. Ce mariage n'est qu'un début, l'entame d'une nouvelle page à leur histoire. Du récit, Shayn n'espère encore être qu'au début. - Je vous déclare unis par les sacrements du mariage, mari et femme. les lèvres s'étirent à nouveau, alors que le massif accueille le gracile, phalanges dont la tendresse invite l'Aimée au rapprochement, lippes suspendues aux siennes jusqu'au contact d'abord timide, puis enflammé par la passion. Ne réalisant guère encore ce qu'il vient de se passer, le bras s'invite au bas du dos et contre le soyeux de la robe, baiser appuyé contre la tempe avant d'adresser, enfin, un sourire satisfait aux invités, réunis ce jour et témoins directs de leur amour. - Je t'aime, Lyra Bain-Jefferson. Merci pour ce moment exceptionnel. patronymes respectivement associés aux malheurs et facettes dramatiques de la réalité; liés aujourd'hui dans une bulle hors du temps et voués à la création d'un nouvel élément. Incarnant simultanément force et faiblesse, acceptant désormais les nuances claires au même titre que les plus sombres.      

mariage shayra ▬ outfit L’instant n’est pas commun, voire même dérangeant parce qu’il dénote tant avec notre quotidien. Tout ce blanc qui parjure avec le pourpre où Lyra et moi baignons d’ordinaire, cette clarté qui n’est qu’éphémère… Parce que dès que toute cette supercherie sera achevée, c’est au Sidh que nous nous retrouverons encore à devoir compiler les bénéfices engrangés. De l’argent gagné d’une manière qui n’a rien de pieuse. Alors j’en ai un sourire malsain lorsque le prêtre leur fait prononcer à tous deux leurs vœux. Il ne sait pas quels travers se cachent sous les traits de porcelaine de celle qu’il va bénir sous peu… Joey semble quant à elle apaisée, peut-être touchée par cette cérémonie comme le serait toute femme prête à céder. Et c’est bien dans son regard aimant que se noie toute mon animosité, assagit mais pas pour autant apaisé parce qu’il suffirait d’une salve bien placée pour que tout ce joli monde se retrouve soudainement à pleurer.

Après s'être promis l'un à l'autre les deux amants s'étreignent sous le regard des convives pendant que mes yeux s'attardent plutôt sur les décors des tables soigneusement ornées,  mal à l'aise face à cette démonstration d'affection, sortant les mains de mes poches pour les faire se heurter l'une dans l'autre, les félicitant depuis ce mur où je me suis flanqué.

@Joséphine Porter