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it's okay to not be okay [céleste]

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★ ─ it's okay to not be okay
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ton rythme cardiaque semble incapable de redescendre. t’as dû mal à te calmer. à décolérer. à te remettre de ce maelström d’émotions qui t’assaillent depuis la veille. depuis qu’elle s’est retrouvée sur ce lit d’hôpital. dans cette salle d’accouchement. les images de la veille tournent en boucle dans ton esprit dérouté et tourmenté. ses cris de douleur qu’elle n’avait cessé de pousser, priant pour que le supplice se termine, te hantaient. ta main écrasée dans la sienne, t’as fait ton possible pour la rassurer et la calmer. mais comment pouvait-elle affronter ce destin imprévu et déconcertant ? elle avait refusé de la toucher, de la voir ou même de lui parler. en soit, tu pouvais comprendre ses réactions. la veille elle n’était qu’encore qu’une jeune étudiante qui touchait du bout des doigts l'innocence et les jouissances d'un amour récent. et voilà qu’elle se retrouvait subitement mère d’une petite fille. enfant qui demeurait sans nom. sans identité propre. ni reconnue par sa mère. et encore moins par son père. identité qui demeurait secrète. inconnue. n’ayant pas encore eu l’occasion de la questionner à ce sujet. ton café en main, les traits tirés, le visage dévasté par l’éreintement, t’entres de nouveau dans sa chambre. Poupée endormie profondément dans les bras de Morphée lorsque tu t’étais éclipsée. et c’est pourtant une Céleste bien réveillée qui te faisait face. — comment tu te sens lélé ? Le corps qui se rapproche rapidement pour venir t’asseoir sur la chaise qui t’appartenait désormais. posant le café sur la table de chevet, ta main qui saisit machinalement la sienne.


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w/ @Salomé Courtin-Clarins

Les prunelles claires qui s’ouvrent sur cette chambre d’hôpital, et le cœur qui se serre, s’étouffe lui-même de douleur. Sommeil sans rêve qui prend fin pour ne laisser place qu’au cauchemar, celui qui a véritablement commencé hier soir et qui ne semble pas prêt de s’arrêter. Mais le pire après ce repos bien mérité, c’est que je me réveille dans ce lit, entièrement seule. Non… Non, je ne suis pas prête à affronter la réalité. Ma réalité… Je ne veux pas être seule… Pas dans ces conditions. Pas dans cet hôpital que je ne connais pas. Pas après ce qu’il s’est passé. Je m’apprête à céder à la panique quand la porte s’ouvre, et c’est ma grande sœur qui apparaît. Vague de soulagement qui me submerge. Salsa, tu es là… « C’est… Voix brisée par la fatigue, par ce torrent d’émotions trop fort, que j’éclaircis du mieux que je peux avant de reprendre, c’est faux, pas vrai Salsa ? Ça n’est pas arrivé, hein ? » Ta main dans la mienne, je la serre peut-être plus fort que d’habitude… mais bien moins fort qu’hier soir. Dis-moi que tout ceci n’est qu’un mauvais rêve. Que j’ai survécu après avoir passé cinq jours coincée à cause d’une avalanche. Que j’ai survécu à une belle hypothermie, et c’est tout. S’il te plaît Salsa…


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l'indifférence qui rythme tes humeurs. tes pensées. tes gestes quotidiens. faisant abstraction du monde qui t'entourait. des problèmes d'autrui. égocentrisme qui contrôlait ta vie. tout devait uniquement se rapporter à ta personne. sinon, y'avait aucun intérêt à tes yeux. aucune importance. mais pas avec elle. tes soeurs, les seules exceptions à ces lois intransigeantes que tu t'étais fixée. sans cesse préoccupée par son état et sa santé. depuis sa naissance, ça avait toujours été le cas. et là, encore une fois, l'histoire se répétait. inlassablement. tes doigts indubitablement entrelacés avec les siens. l'observant allongée sur un lit d'hôpital. fatiguée de ce tableau qui durait depuis bien trop longtemps. — j'aimerai bien pouvoir te dire que ça l'est. que tout ça n'est qu'un putain de cauchemar. mais je te mentirai lélé.... t'étais pas magicienne, t'étais pas capable de redessiner son destin, ni son passé. mais t'étais en revanche en mesure de l'épauler pour reconstruire ce futur devenu incertain. incontrôlable. et terriblement angoissant. — calme toi lélé, respire. tu veux boire quelque chose ? manger quelque chose ? ça va aller... je suis là maintenant...


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Ta main qui se faufile dans la mienne ; une habitude, un réflexe. L’un des rares gestes autorisés par les pédiatres, puis les médecins, quand je finissais à l’hôpital à cause de ce système immunitaire bancal. La seule différence aujourd’hui, c’est que ma maladie ne m’a pas joué de tour. Cette fois, c’est mon corps. Ou, plus précisément, un bébé. Un bébé surprise qui a décidé de pointer le bout de son nez hier, sans crier gare. Une petite fille actuellement couverte d’attention et d’affection, de la part d’hommes et de femmes qui n’ont aucun lien de sang avec elle. Quand moi, la seule personne à qui elle est reliée, je préfère me renfermer dans ton attention et ton affection, ma grande sœur, plutôt que d’aller lui en donner. Boule au ventre qui prend de l’ampleur à chaque mot que tu prononces. Ce cauchemar est réel. « J’aurais préféré que tu me mentes. » que je laisse échapper. Pauvre murmure bien incapable de changer les choses. J’aimerais tout effacer, tout recommencer. Mais moi non plus, je ne suis pas magicienne. Mes doigts s’entrelacent avec les tiens, les serrent, les relâchent un tout petit peu. Je secoue la tête, prends une profonde inspiration avant de poser ma tête sur l’oreiller derrière moi. « Je ne sais pas si manger est une bonne idée… » J’ai cette sensation dans le ventre qui me fait dire que je risque de recracher tout ce que je pourrais me mettre sous la dent. « Salsa, qu’est-ce que je vais faire… Qu’est-ce que je dois faire ? » L’abandon trotte toujours dans ma tête. Depuis le moment où on m’a dit que j’allais accoucher. C’est coincé quelque part. Puis, d’un coup, mes yeux s’écarquillent quand je réalise, « Mais qu’est-ce que je vais dire aux parents… »


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toi qui d'ordinaire use les mots tranchants comme une arme fatale, tu les manies avec précaution, cette fois-ci. les mensonges cadançant ton quotidien devinrent une vérité lancinante. t'aurais préféré lui mentir. sincèrement. mais à quoi bon ? tôt ou tard, elle serait confrontée à la réalité. à la conséquence de ses actions. valait mieux qu'elle s'y prépare dès maintenant. — je sais... on ne peut pas revenir en arrière. ça sert à rien de te lamenter. ou de partir sur des "et si ?". ce qui est fait est fait. maintenant, faut t'y préparer lélé. à ce nouveau futur qui arrive. je sais que t'es pas prête et c'est normal... mais faut que tu y songes. tes opales inquiètes qui la scrutent. conscience que non seulement sa vie allait désormais changer, mais la tienne aussi prendrait un nouveau tournant. — tu y penses ? tu y songes ? les rétines qui suivent son mouvement de tête, comprenant parfaitement où elle voulait en venir. le mot tabou demeurant imprononcé. inarticulé. — je peux pas te dire ce que tu dois faire lélé. malheureusement y'a que toi qui peut décider de ce qui est bon pour toi. et de ce qui est bon pour ta... pour l'enfant tu te reprends, ne désirant pas la brusquer avec ta maladresse. — oublie les parents. maman sera ravie, papa grincera des dents tu le connais. le plus important c'est toi. et elle. est-ce que tu te vois être avec elle ? est-ce que t'as envie de partager un futur avec elle ? et surtout pose toi la question. est-ce que si tu te décides à te séparer d'elle maintenant, tu ne le regretteras pas ? décision lourde de conséquences qui l'attendait. soulagée de ne pas être à sa place.  




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TW mentions d'abandon d'un bébé

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Ah, l'honnêteté. Celle qui peut froisser, secouer, blesser, mais celle dont nous avons besoin pour avancer. Souvent perçue comme mauvaise par les autres, elle coule et coulera toujours dans nos veines. Tu es habituée à mon honnêteté, comme je suis habituée à la tienne ; et malgré tout, elle me bouscule un peu aujourd'hui. Parce que je suis à fleur de peau, complètement dépassée. Mais je sais que tu as raison. Ce qui est fait, est fait. Mais je me tais, t'écoute, ne te tiens pas tête (profite de ça, d'ailleurs). Mes dents se plantent dans ma lèvre inférieure alors que le sujet de l'abandon plane autour de nous. Il est implicite, mais il est là. Mon silence est une réponse suffisante, quand tu me demandes si j'y pense. Est-ce que tu te rends compte, Salsa ? Qu'en l'espace de quelques heures, j'ai appris que j'étais en train d'accoucher avant d'avoir une petite fille prématurée qui, de son mini gabarit, a amené avec elle un poids de questions et de responsabilités ? Poids qui a été violemment posé sur mes pauvres épaules encore grelotantes à cause de l'avalanche. Je passe une main sur mon front alors que tes questions s'enchaînent. « Je ne sais pas, Salsa… Je n'en sais rien ! » Je n'ai pas été préparée à cette situation, je ne sais pas ce qui peut être bon pour ce bébé dont j'ignorais l'existence jusqu'à hier, je n'ai pas eu ce coup de foudre que la majorité des mamans ressentent quand on leur pose leur bébé sur la poitrine, je… Je ne sais pas. J'ai juste envie de m'effondrer un bon coup. Et, surtout, de me réveiller. « Comment est-ce que tu veux que je me projette ? Et que je sache ce que je veux ? » Et là, d'un coup, je me souviens d'une conversation avec une sage-femme. Quand elle m'a annoncé que le bébé était en soins intensifs, en néonatalogie. « Là, je… ne veux pas aller voir ce bébé. Je déglutis, fuis ton regard par peur d'y déceler une sorte de mélange de déception, de pitié et de colère. Je lâche ta main, grande trouillarde que je suis, et triture un bout du drap, ne sachant pas trop quoi faire, où me mettre. Enfin. Je ne suis pas prête. » Est-ce que ça veut tout dire ? Est-ce qu'il faut que je m'en sépare ? Que je l'abandonne et que, d'ici quelques jours, je revienne sur Boston sans jamais me retourner ? Sans… jamais me retourner…


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en réalité t'es autant perdue qu'elle. incapable de trouver les conseils qui sauront apaiser cet esprit tourmenté. incapable de la réconforter. parce que toi-même t'as pas les réponses. tu ne sais pas comment gérer ce genre de situation. à sa place, t'aurais sûrement abandonner l'enfant. octroyer de l'amour à un être inconnu, ce n'était pas dans ta nature. plutôt le genre à passer ton chemin. fuir l'inévitable. tu secoues la tête, résignée. comprenant que quoi que tu puisses dire, rien ne pourrait la rassurer. t'aurais aimé qu'analie soit là. elle aurait été en mesure de l'aider. toi à part t'enfoncer davantage dans la noirceur et pousser les autres aux vices, tu ne sais pas grand chose. t'es pas douée pour être la soeur qui saura alléger ce poids sur ses épaules.  — parce que tu crois que moi je le sais lélé ? je sais pas quoi te dire moi. ouais t'es dans la merde, clairement. mais ça sert à rien de te lamenter non ? t'as un enfant sur les bras. il est à toi. c'est ta responsabilité. tu t'abstiens de rajouter qu'elle aurait dû faire attention. prendre ses précautions. tes mots à toi sont durs. tranchants. parce que t'as jamais su les manier autrement. sourcils qui se froncent quand tu te rends compte qu'elle fuit. pas seulement son rôle de mère. mais toi également. ton regard, elle le rejette. tout comme ton aide.  — comme tu voudras céleste. c'est toi qui décide après tout. soupir qui s'échappe de tes lèvres. te redressant pour t'éloigner à ton tour.  — tu veux que je te laisse tranquille ? après tout, à quoi tu lui sers ? sourde à tes conseils. aveuglée par ses propres remords. ton impuissance incarné dans ce regard que tu lui adresses.




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Ça pique. Ça heurte. Bien sûr que ça ne sert à rien de se lamenter ; mais j’en ai besoin. J’ai besoin de poser des mots sur tout ce qui tourbillonne dans ma tête — alors ouais, rien n’est clair car les tourbillons sont beaucoup trop nombreux et beaucoup trop violents. Et parce que je suis perdue. Je sais que tu perds patience, que ma négativité t’agace, que je ne te donne aucune clé pour m’aider. Mais si je n’essaie pas d’y voir un minimum plus clair dans tout ce tumulte quand tu es là, alors quand est-ce que je le ferais ? Si je ne me montre pas en proie au doute, si je ne m’expose pas à vif devant toi ou devant notre aînée, face à qui le ferais-je ? Il n’y a qu’à vous deux que je montre mes failles les plus profondes. Et à maman, bien sûr. Elle lit en nous comme dans un livre ouvert, après tout. J’ai le cœur qui se serre quand tu prononces mon prénom en entier à la place de ce surnom qui me suit depuis que je suis haute comme trois pommes. La vue qui commence à se brouiller. Stop, Salsa. Fiche-moi la paix au lieu de remuer le couteau dans la plaie. Je viens d’accoucher d’un bébé prématuré qui, du haut de son petit kilo, est en train de bousculer toute mon existence. « J’aurais voulu que tu te mettes dans le lit avec moi comme quand nous étions petites, mais si tu veux plutôt aller prendre l’air, tu peux. » Une enfant effrayée et perdue qui a besoin de se blottir contre sa grande sœur — c’est tout ce que je suis, en réalité. Mauvaise habitude que j’ai dû prendre quand j’étais toute petite et que vous étiez autorisées à venir me voir à l’hôpital, Analie et toi. Ou les fois où je me sentais mal, que l’une de vous se frayait un chemin dans ma chambre dans la soirée pour m’aider à m’endormir. Un vrai pot-de-colle. Mais comme là, je ne sais pas si tu vas (veux) rester, je préfère me blottir sous la couette. Sa chaleur stérile à elle, au détriment de la chaleur de tes bras protecteurs de grande sœur. « Ça ira mieux demain. » que je souffle, soudainement vidée de toute mon énergie. Et encore, ça file à une vitesse folle dans ma tête. Assomme-moi et empêche-moi de penser, s’il te plaît.


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les mots sont tranchants. aiguisés comme une lame de rasoir. sans filtre. ayant cette fâcheuse manie de ne pas réfléchir avant d'ouvrir la bouche. et céleste en faisait les frais. encore une fois tu t'y prenais mal. n'arrivant pas à trouver les mots justes. n'arrivant pas à apaiser son esprit. calmer ses pensées tourmentées. piètre soeur en comparaison de ton aînée. prête à capituler. le corps rivé vers la sortie. jusqu'à ce que ces derniers mots t'arrachent une grimace, stoppant tout mouvement de ton côté. prenant une longue inspiration avant d'émettre un sourire en guise de réponse. —  allez fais moi une place, j'arrive lélé t'ordonnes d'une douceur dont elle seule était en mesure de recevoir. la laissant s'écarter pour venir te placer derrière elle. un bras posé à moitié sur le coussin, maintenant ta tête. et tes doigts qui traversent sa chevelure, jouant avec quelques mèches. — je crains comme soeur hein ? tout ce que je voulais que tu saches c'est que je suis là et que je serai toujours là pour toi. ne l'oublie pas lélé. t'as pas les réponses à ses questions. celles qu'elle attendait impatiemment. pour le moment, c'était tout ce que t'avais à lui offrir. la suite allait s'avérer compliquée, l'arrivée de cet enfant complexifierait vos vies mais rien qui ne puisse ébranler cette affection sororale. ça au moins, t'en étais convaincue.




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J’espère ne pas entendre le bruit de tes pas s’éloigner, encore moins la porte se refermer derrière toi. Une partie de moi s’y prépare à contrecœur, jusqu’à ce que tes mots apaisent le tout en une fraction de seconde. Tu restes. J’en verserais presque une larme — foutues hormones. Je me blottis dans le lit après t’avoir fait une place, me sens soudainement mieux quand tu es tout auprès de moi. Et, en même temps, je me sens vulnérable. Enfantine, capricieuse. Mais j’ai besoin de te voler quelques secondes de tendresse. Juste le temps de m’endormir et de récupérer quelques morceaux d’énergie. Les yeux déjà clos, je murmure, « Non, tu ne crains pas… » Ni toi, ni moi étions préparées à affronter une telle chose. Je suis certaine que même maman (et nous savons très bien qu’elle sait nous rassurer comme personne) sera autant déboussolée que nous, quand elle apprendra ce qu’il s’est passé. Qu’elle a une deuxième petite-fille, sans réelle identité. Je me pince les lèvres, grimace, pose une main sur mon ventre. Douleur fantôme qui me tord l’intérieur de l’abdomen quand je repense à cette soirée. Quand j’ai, sans prévenir, donné la vie. Une vie bien fragile, loin de moi, au futur encore inconnu. Qu’est-ce que je vais en faire, de ce minuscule bébé ? Pensées-parasites qui font mal, mais que tes papouilles apaisent petit à petit. « Jamais… Je t’aime, Salsa. » C’est soufflé alors que la fatigue m’emporte lentement. Un peu comme si c’était un secret — notre secret. Quelque chose que seules nous deux avons le droit d’entendre. Quelque chose de rare, mais si sincère à la fois.


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