laiwan | dans la tempête

@Iwan Lockhart Tu laisses Iwan sous la douche, la serviette autour de toi et tu marches vers ton sac. Tu récupères tes vêtements, parce qu’il faut dire qu’il fait froid. Quand tu avais proposé à ton ex petit ami de te rejoindre à la salle de boxe tu n’avais pas imaginé que dehors la tempête deviendrait plus violente. Vous aviez enchaîné les exercices, tu voulais l’aider à retrouver la forme et qu’il soit au niveau pour reprendre la compétition. Tu savais ce que ça représentait pour lui et en vue de ce qui s’était passé dans sa vie, tu ne voulais pas qu’il perde cette objectif de vue. Tu n’entends plus l’eau alors tu te tournes pour le regarder sortir n’en manquant pas une miette. — Je crois que je vais m’asseoir ici et ne rien manqué de cette scène. Après tout on ne dit pas, après l’effort le réconfort. Un sourire sur les lèvres tu ne le quittes pas des yeux ce qui ne le rend absolument pas mal à l’aise. Depuis quelques minutes les lumières ne cessent de s’allumer et de s’éteindre mais tu gardes ton calme.

Tu n’es pas une boxeuse loin de là, tu n’es pas super douée. D’ailleurs les seuls cours que tu as eu c’est ceux qu’Iwan t’a donné à votre première rencontre. Toutefois tu fais ce que tu peux pour tenir la cadence et le motiver au maximum. Ça te fait du bien de passer du temps avec lui et de voir que doucement il parviendra à revenir au top de sa forme. T’as fais au mieux du coup pendant tout le temps où vous vous êtes entrainé et d’ailleurs t’as pas vu le temps passé. Après que vous ayez prit votre douche tout les deux, tu sors la première et tu ne résistes pas au plaisir de le voir dans son plus simple appareil. Tu es amusée de le voir faire le coq et en même temps il peut, toi tu en es dingue. — Je le connais par cœur, impossible de m’en lasser je t’assure. La lumière qui déconne et tu en fais pas vraiment de cas. Tu t’habilles alors que tu le regardes suite à ces mots. — C’est l’une des raisons pour laquelle je t’ai proposée qu’on se voit. Je pense qu’il va te falloir des séances plus régulières. Je ne suis pas la meilleure en boxe, mais je peux te bouger. Promis je toucherais pas à ton régime alimentaire. que tu lâches amusée.

t'sais pas si c'est bien ce que vous êtes entrain de faire. pourtant, vous êtes tout à fait consentants sur le fait de rester ' amis ', coucher ensemble quand l'envie vous prend. pourtant, laia, c'est pas qu'une sexfriend. faut arrêter de se voiler la face. et si t'y réfléchis bien, laia, tu peux pas la relayer au rang de meuf que tu b*ises quand l'envie te prends. malgré le fait qu'elle t'aies déçue, elle vaut mieux que ça. vraiment. fronces les sourcils quand la lumière vient à grésiller à nouveau. — putain, les ampoules sont neuves, j'comprend pas. surement parce que ya la tempête dehors iwan; et tu peux pas t'empêcher de sourire amusé à sa remarque. impossible de se lasser de ton corps ? c'est totalement réciproque — parfait alors. cool si j'peux compter sur toi pour m'faire bouger sourire provocateur et espiègle aux lèvres. en réalité, où est ce que tout ça risque de vous mener ? tu sais pas trop. et là, tu t'approches d'elle, puis vient remettre une mèche de ses cheveux derrière l'oreille — j'suis déçu, je pensais que t'allais venir à la douche avec moi. hausses les sourcils en grimaçant.

Ta démarche était vraiment sincère, depuis que tu étais restée avec lui à l’hôpital t’avais envie de l’aider à retrouver la forme. L’aider à retrouver sa vie avant toi, parce que finalement est-ce que t’avais pas été le poison qui avait engendré autant de problèmes dans sa vie ? Bien sûr qu’être près de lui, ça te faisait du bien, mais c’était pas une action purement égoïste comme certains avaient pu le sous entendre. Pathétique t’y avais eu droit aussi. Tu n’en avais rien a f*tire de ce qu’ils pouvaient pensés, t’étais accroc et pas qu’à son corps. Être amis, vous le saviez tout les deux s’étaient pas possible, pourtant tu te cachais derrière ça, comme une excuse pour ce temps passé ensemble. —Neuve tu dis.. Attend quel jour on est ? Tu marques une pause parce que t’avais clairement zappé le bulletin météo et le fait de ne pas sortir. En même temps te priver de cette vue ça aurait été trop cruel. Ce sourire provocateur, mon dieu que tu en es folle. Seulement tu prends sur toi pour rester calme, résister ne serait ce qu’un seul instant. —Maintenant si tu veux un orgasme il faudra t’entraîner avant. Tu le regarde malicieusement alors qu’il s’approche de toi. Tu te mords la lèvre tandis qu’il replace l’une de tes mèches de cheveux. — Déçu c’est vrai ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ? Tu ne le quittes pas des yeux, essayant de faire taire les battements de ton cœur que déclenche cette proximité entre vous.

acquiesces d'un signe de tête quand elle te demandes si les ampoules sont neuves — ouais j'te jures, on a ouvert la salle ya quelques jours donc... fronces les sourcils. quel jour on est ? pourquoi ? ah.. la tempête annoncée — ah ouais, yavait pas une tempête de prévue ? c'est peut-être ça... 'fin quand même. à ce point ? apparemment, c'est une grosse tempête qui était annoncée, donc c'est fort probable oui. mais pas grave, ici vous êtes au chaud, en sécurité c'est good. sourcils qui se haussent, le sourire provocateur au lèvre, tu la défies du regard. compliqué de rester de marbre devant elle. ce sourire, ce regard, ce corps, tu t'fais du mal iwan. mais la frustration c'est ce qui ya de meilleur pour toi. résister ? t'aurais du mal, mais la challenge vous savez... mèche remise en place, tu ricanes doucement à sa remarque — ah ouais ? tu veux m'mettre au défi ? ta main vient saisir le bas de son visage, que tu presses doucement. pommettes misent en valeur, ça la rend encore plus belle. tu rapproches tes lèvres des siennes, puis résistant au maximum, tu penches finalement ta tête pour venir déposer un baiser au creux de son cou — ouais, j'sais peut-être comment tu dois te faire pardonner. j'suis pas encore habillé. que tu viens souffler au creux de son oreille.

La tempête, c’est la dernière chose à laquelle tu aurais pensé. D’ailleurs quand tu étais décidée à faire du sport rien n’aurait pu t’en empêcher. Dernièrement c’est d’ailleurs la seule chose qui a de l’importance. Et peut-être bien lui aussi. Tes yeux qui se posent sur lui et tu hoches la tête. — On va devoir rester coincé ici tout les deux, quel dommage. Si le son de ta voix se veut faussement déçu, le sourire qui se forme sur tes lèvres en dit long. Quel importance qu’il y ait une tempête à l’extérieur parce qu’à l’intérieur la température grimpe. Ton regard qui descend sur son corps alors qu’il s’approche de toi. Le besoin de ne pas lui céder, jouer encore un peu, tenir une seconde de plus. Si tu t’écoutais chaque fois que tu le vois, tu succomberais. — Ne me dit pas que ça ne te galvanise pas un peu ? Tu plonges ton regard dans le sien, tu cherches à le motiver et ça fonctionne. Bien sûr la compétition c’est ce que vous aimez tout les deux. Seulement cette proximité est trop dangereuse. Se saisissant de ton menton, tu es complètement à sa merci. Le contact de ses lèvres dans ton cou, tu fermes les yeux. Un profond soupire quitte tes lèvres à ses murmures. Tes deux mains qui se posent sur son torse, glissant vers le bas lentement, jusqu’à son boxer. — Suis moi. Tu commences à laisser échapper tes vêtements comme le petit poucet. Te voilà au centre du ring à moitié nue face à lui à présent.