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Wheel of time

30 01 2022

@Hanzo Yoshikawa


Assise en travers du fauteuil qui est devenu au fil de ces mois d’habitation officiellement le mien, je me laisse bercer par le crépitement du feu de la cheminée, tournant les pages d’une nouvelle encyclopédie sur le thème de la chirurgie, éternellement encline à ce désir d’en apprendre toujours plus, tout au long de ma vie. Jusque dans les journées de repos, je n’ose pas m’arrêter. Et j’ai beau essayer, m’évertuer, l’évidence se trouve dans le fait que je ne parviens pas à me concentrer, il y a bien des courants contraires dans le fil de mes pensées. Une floppée incalculable de faits que je ne parviens pas à maitriser. Comme l’étranger, l’invasion orchestrée. Le cadeau envoyé par mon ancien-actuel fiancé. Une venue pour laquelle je n’aurais tout simplement pas pu dire non. Enfin, deux venues, s’il me fallait préciser. Les prunelles finalement posées sur le chien allongé à côté du mien. Car faute du manteau de neige qui a recouvert le sol extérieur, Mad et Glasgow sont là, sur le tapis, les paupières closes, depuis quelques minutes, endormis, et Trent me flinguerait certainement en contemplant cette scène s’il vivait encore ici.

Alors en un soupir, je tourne le visage vers la fenêtre, les derniers flocons s’étiolant, au grès de leurs envies, au grès du vent, tandis que je referme mon bouquin, et le laisse retomber sur la table où se trouve une tasse de café non terminée. Mes phalanges l’enserrent, elles éprouvent la céramique gelée, viscéralement je m’écœure de l’idée de l’achever bien que normalement, ce soit un acte que j’aurais fait. Il faut croire que même ma relation avec la caféine elle a changé en cette nouvelle année. J’étouffe, c’est tout ce que je sais. Et la neige, cet effet, elle ne l’a pas arrangé. Mon regard attiré par la silhouette qui est en train de descendre les escaliers, je perds le fil de mes réflexions déjà désordonnées.

Dans notre trio, c’est Madmartigan qui se relève en premier. Suivi par moi, de près. Animée par mon envie soudaine de bouger. Prendre l’air, respirer. Pallier l’asphyxie. Avant qu’elle ne soit trop grande, et décliner ma vision sur lui. « Je vais faire un tour… » que j’annonce, une invitation briser la glace de notre relation, de cette nouvelle colocation. « avec Mad et Glasgow veut venir aussi. » Je me dirige vers l’entrée, dans le but de récupérer une paire de bottes et un manteau approprié. « Vous nous accompagnez ? » Et parce que j’ai une sensation d’être trop autoritaire dans ma façon de parler, j’ajoute un sourire, afin de parapher, signe en lui tendant, de ma voiture, les clefs. « Sur la neige, le verglas, j’suis pas douée. » Je tente de m’expliquer, sa présence nécessaire, preuve en est, l’accident lors de la tempête de l’an dernier. Autrement dit, j’ai besoin d’être accompagnée. Mais c’est une vérité que je ne peux pas me permettre de murmurer.

 

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LE 30/01/2022
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Miller n’avait jamais fait mention, à un quelconque moment, d’une présence canine chez lui lors de leurs derniers échanges. Féminine oui et seulement féminine, une femme vivant sous son toit, une femme qui lui importait beaucoup vraisemblablement mais il ne s’était pas épanché plus sur le sujet principalement par respect envers son ami qui venait de se faire larguer. Alors quelle ne fut pas sa surprise lorsque l’occupante des lieux ouvrit la porte sur eux, lui qui débarquait avec son chien laisse à la main et son paquetage à l’épaule, un sac à l’importante contenance puisqu’il ne pouvait rien emporter d’autres. Le reste de ses affaires était consigné dans un box à l’autre bout de la ville, dans un conteneur à l’épreuve des intempéries et du temps. Dès que la porte fut ouverte, c’est un molosse à l’imposante fourrure qui vint les accueillir énergiquement, le golden retriever prenant peur subitement. Une bienvenue mouvementée qui contraignit l’agent à lâcher son sac sur le pas de porte pour retenir le sien complètement effrayé…. Un souvenir pas tant éloigné qui le fait encore sourire alors que le coréo sort de sa douche pour s’habiller. Il a pris ses quartiers dans la chambre de son ami de longue date, seule pièce disponible parce que le bureau n’a jamais été aménagé dans le but d’accueillir un énième invité. Il a longuement hésité, fouillant dans son sac qu’il n’a pas encore déballé, le regard furetant sur la vitre pour contempler les flocons encore en train de tomber. Ce sera un pull col roulé et un jeans, première fois de la journée qu’il revête un ensemble civil faute d’avoir cette nuit patrouillé et d’avoir pendant des heures récupéré. A bien y réfléchir cette collocation pourrait fonctionner. Leurs plannings à eux deux étant diamétralement opposés, il pourrait n’avoir pas souvent à la croiser, étant un brin troublé par cette présence puisqu’il n’a pas encore totalement réalisé de son coté ce qu’il s’est passé durant ces derniers mois, son alliance ornant toujours son annulaire  pour preuve de son aveuglement.

Alors pour palier à la morosité de cette journée et briser le calme apparent, il se risque à descendre histoire de, quitte à la croiser parce qu'il la sent être encore ici, son parfum  imprégnant encore ces murs. Il se laisse un instant distraire d'ailleurs par leur nature, florale ou épicée avant d'amorcer les premières marches, retroussant ses manches par habitude. Trahis par la nature des escaliers, par les grincements qui sous son poids ont annoncé son arrivée, elle l'a remarqué et s'est redressée, peut-être pour fuir sa compagnie maintenant qu'il est levé. « Je vais faire un tour… » Accueil glaçant. Elle n'y va pas par quatre chemins.. Ça promet. Femme de caractère qui sait ce qu'elle veut et ne se laisse pas faire, il le reconnait. Un peu désordonnée aussi de ce qu'il a pu en quelques jours constater. « avec Mad et Glasgow veut venir aussi. » Mais pourtant le vieux golden n'a pas bougé, ou seulement la queue à l'entente de son nom qui balaye inlassablement maintenant le tapis du salon. Elle s’apprête de son coté, empoigne rapidement ses bottes et de quoi se couvrir avec son molosse derrière elle qui patiente et trépigne. Quant à lui, il dévisage le vieux sénile allongé qui le regarde sans broncher de ses yeux grands ouverts dans l'attente d'un mot de son maitre. " Traitre. Collabo..." « Vous nous accompagnez ? » Coupé dans la longue liste des adjectifs peu aimants qu'il s'amuse à énumérer, il vient de se détourner vers l'entrée pour la questionner du regard. C'est la première fois qu'elle souhaite passer du temps avec lui et lui, lui ne sait comment réagir, hésite vis-à-vis de ses prérogatives, même lorsqu'elle lui tend des clefs. Elle a toujours raison, même quand elle a tort, souviens t-en, un conseil sagement donné par celui qui l'a pendant des mois côtoyée avant lui. « Sur la neige, le verglas, j’suis pas douée. » Voilà donc la seule raison expliquant la nécessité de sa présence à ses cotés... « Et moi je n'ai pas pris de café. » Alors sachant qu'il vient de se réveiller, elle attendra bien que lui prenne aussi sa dose pour ne pas sombrer, se dirigeant déjà vers le plan de cuisine en ordonnant à son chien de le suivre d'un mouvement de tête léger. Il a bien dénoté aussi qu'elle avait laissé sa tasse trainer, quelque chose qui risque à force de le faire vriller. « Café? »  Avec un peu de chance elle ira la chercher.

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30 01 2022

@Hanzo Yoshikawa


Tandis qu’il marmonne des paroles à peine inaudibles, j’attache un à un les boutons de ma veste d’hiver molletonnée, l’esprit déjà ailleurs et Madmartigan ne se fait pas prier pour venir s’agiter à mes pieds. Si le nouvel habitant canin n’a pas encore assimilé les signes d’une sortie, le mien je ne doute pas du fait que de me suivre, il en a envie. Puis si l’on doit cohabiter, il faut bien que l’un des deux se décide à faire un pas le premier. C’est un rôle que je veux bien endosser. Je ne vois pas pourquoi, après tout, il devrait y avoir des manières, des barrières, entre nous. Bien que le timing de notre cohabitation reste flou.

La paume toujours tendue à son intention, sans comprendre l’origine de son hésitation. J’en viens même à me questionner au sujet de la façon avec laquelle je lui ai exposé mon invitation. Je n’entrevois pas ce qui cloche, dans le fond. Il reste taciturne encore quelques secondes durant, avant d’éteindre mon attente, de cet inattendu argument. « Et moi je n'ai pas pris de café. » Okay… Pour toute réaction, j’en ai directement les sourcils froncés, et mon regard qui se détourne afin de l’observer. Je n’ai pas le franc désir d’être contrariée. Je ne souhaite pas me battre, j’ai déjà la sensation de le faire contre le monde entier. Même si, je me dois d’être honnête, à sa réflexion, je ne m’y attendais pas. Le don de surprendre, c’est une qualité, je crois. J’en reste, cependant, interdite, me revendique faussement stoïque. « Café ? » Il ose tout en se déplaçant vers la cuisine, et que mes prunelles se posent sur le trousseau de clefs, si bien que mes phalanges se referment dessus. Pour me rendre à l’évidence pure et dure. Miller m’a envoyé un chieur. Ça lui ressemble, ça ne devrait même pas me surprendre. Mon bras il retombe faiblement, le long de mon corps, ballant. « Non, » je prononce en un souffle, l’expression froissée, j'ignore pourquoi je le prends si mal, à dire vrai. Je suis fatiguée. « J’ai trop bu de café. » Je n’ai même pas terminé le dernier. C’est à croire que je suis peut-être souffrante, pour refuser. Et je les serre si fort, ces foutues clefs, que je me persuade que dans le creux de ma paume, elles sont en train de s’ancrer. Comme une morsure, quitte à saigner. Alors je prends sur moi, lorsque je vais les relâcher dans le fond de ma poche… Et je m’abaisse vers mes chaussures. J’étouffe et je ne démordrais pas, « J'imagine que vous pouvez rajouter têtue à la liste qu’il vous a fait. » dépitée, convaincue que l'ex-fiancé ne m'a pas loupé, écorchant l’angle de mon visage avec l’ongle de mon pouce, je demande simplement à sortir, pas à déboulonner. Les armes, je me refuse à les lever. En un mouvement sec, ma première botte est enfilée. Avec ou sans lui, j’irai.

 

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Il ne connait que de visu cette machine sur laquelle son pouce s’écrase, d’une pression qui appelle à l’éveil du mécanisme pour se fermer au monde et n’écouter que l’écoulement du marc. Si elle souhaite sortir en sa compagnie, il lui faudra au moins patienter le temps qu’il soit en pleine possession de ses moyens et complètement éveillé, repu d’une tasse de café. « Non ». Ses doigts laissés sur le plan de travail s’animèrent d’une émotion nouvelle, se crispant, réaction sans appel. « Merci » qu’il susurre sur la dernière goutte tombée. Non merci.  « J’ai trop bu de café. » Et le reliquat de ses envies passagères trône fièrement d’ailleurs sur la table basse, tout aussi glacé depuis le temps que ne l’est l’air à l’extérieur. Sans lui prêter une once d’attention il s’empare de son bien pour tourner les talons et se diriger vers son vieux compagnon qui n’a pas daigner bouger pendant qu’elle reprend vie de son coté, continuant de s’habiller tel qu’elle en avait décidé. « J'imagine que vous pouvez rajouter têtue à la liste qu’il vous a fait. » Accroupi à côté de l’animal qui le suit depuis tant d’années, il le flatte d’une main venue le caresser tandis qu’il s’octroie le plaisir d’une gorgée avant de la regarder. « Ça. J’ai pu seul en constater. » Il ne la contredira pas sur le fait qu’elle soit totalement bornée, belliqueuse lorsqu’on ne l’on ne s’exécute qu’à moitié, une femme seule depuis trop longtemps, un cœur desséché. Sa main abrège cette marque de tendresse sur la robe de l’animal, lui donnant une brève frappe sur le train pour le faire réagir et se lever. Son maitre également décide de ce moment pour se redresser, toisant l’hindoue qui continue de se vêtir, rembrunie sous ses airs de frustrée. Un fort caractère qui n’aurait jamais pu plaire à Miller à la longue alors de les savoir fiancés éveille son intérêt lorsqu’il se redirige vers la cuisine, attrapant la tasse à moitié pleine qu’elle a abandonnée. « Il n’a rien dit sur vous. » Qu’elle ne se méprenne nullement sur leurs conversations, qu’elle ne se fasse aucune illusion. Elle n’a jamais été le centre de leurs discussions puisqu’à l’époque et encore aujourd’hui, l’agent a quelques griefs contre la gente féminine.

La tasse trouve place dans l’évier, là où elle aurait dû venir la déposer - déjà à couvrir ses arrières alors qu’ils viennent à peine d’être présentés - pour être suivi par la sienne qu’il a enfin terminée. Au dehors la neige continue de tomber et couvre petit à petit les quelques traces des animaux qui ont eu la négligence de s’y risquer. Ce serait amorale pour lui de la laisser y aller après ce qu’elle vient de lui confier, si bien qu’il se décide à lui emboiter le pas sans pour autant se prononcer. Il parvient jusqu’à l’entrée, prenant soin de contourner la bête qui occupe l’espace pour s’emparer de sa veste et de la laisse qu’elle dissimulait. « C'était si compliqué ? » de l’attendre quelques secondes. A moins que son temps soit plus précieux que celui des autres. Et sur ce, il siffle son animal de compagnie qui se traine jusqu’à lui et lui glisse d’un regard bienveillant: « Allez... » Mais tu avais tort sur un point Miller, Il faut qu'elle ait toujours raison.
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30 01 2022

@Hanzo Yoshikawa


La mélodie significative de la machine enclenchée, j’en ai un faible sourire, car ce boucan, il n’y a qu’à mes oreilles qu’il peut être attrayant. Mais j’en ai déjà trop dans les veines de la boisson aussi noire que l’ébène. « Merci » il articule afin d’achever ma phrase correctement, j’en relève les paupières vers lui, d’accord, je prends note, je ne suis pas assez polie, j’ai compris. En revanche je ne parviens pas à m’abstenir de lister l’un de mes traits de caractère, que toutes mes relations intimes, amicales, ne peuvent ignorer. « Ça. J’ai pu seul en constater. » Pourtant, j’étais persuadée d’avoir été correcte pour les quelques moments que nous avons partagés. Je le prends en considération, je le note, le reproche. Cependant, il ne faudrait peut-être pas abuser, je veux bien faire des concessions dans le but de rendre plus « plaisante » notre cohabitation, si c’est à deux qu’elles se font.

J’en hausse les épaules, l’air de rien, parce que je ne peux pas faire grand-chose au sujet de mes instincts. Finalement de dos, je me baisse et pose la main sur mon autre botte, en soupirant lorsqu’il précise de quelques mots, me titillant. « Il n’a rien dit sur vous. » Je lui renverrai bien, derechef, la balle, mais j’en suis parfaitement incapable. Je marque d’ailleurs un arrêt dans mes mouvements, un tantinet, sonnée par le fait que Trent ne m’ait pas évoquée. Nous n’étions pas des plus proches, je le conçois, mais j’avais trouvé en lui une certaine accroche. Un partenaire assez bruyant pour m’extirper de mes personnels tourments. Alors piquée par ce qu’il vient de me dire, je reporte mon attention sur ma deuxième chaussure, secouant la tête comme pour effacer les possibles pensées intempestives. « La réciproque est vraie. » paroles bredouillées et malgré tout incisives.

Deuxième geste sec, j’enfile – enfin – ma – putain – de chaussure, et me redresse à la recherche d’une écharpe, d’un bonnet, pour le constater à mes côtés. « C'était si compliqué ? » qu’il interroge en récupérant ses affaires et que j’en reste sans mot dire, je me contente de souligner de mon regard, le placide de ses traits. « Allez... » Les sourcils froncés, je n’arrive pas à déterminer si j’ai perdu ou bien si j’ai gagné. Les impressions sont assez mélangées. De ma main encore brûlante d’avoir trop serré, je vais récupérer mes clefs, et j’ose demander, au moment de lui tendre une autre fois, d’une petite voix, parce que ça se tente, pas vrai ? « Vous conduisez ? »

 

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L’animal se laisse caresser chemin faisant d’une paume que son maitre laisse trainer, se faufilant pour faire en sorte de se faire gratter là où lui le souhaitait, derrières ses deux oreilles tombantes là où la chair se fait plus tendre. « La réciproque est vraie. » Elle maugrée rapidement quelques mots d’entre ses lèvres qu’il n’a pas le plaisir de voir bouger. Les yeux plissés il l’a sommairement détaillée, cherchant une réponse à ce comportement aussi affable alors qu’elle ne le connait ni d’Eve ni d’Adam visiblement. Miller aurait annoncé la couleur en déformant la vérité, chose qu’il aurait certainement faite, l’agent aurait pu lui pardonner mais là…  Elle accélère le rythme de son coté, courbée pour enfiler la seconde botte sans prendre plus de précaution. * Peu soigneuse avec çà...* Au point qu’il se jure secrètement de tout faire pour ne jamais passer sur le billard à Massachussetts General Hospital, là où elle travaille.

Une fois ses affaires récupérées et la laisse roulant entre ses doigts sous le souffle haletant du golden pressé de pouvoir se dégourdir les pattes, il fait un pas, puis deux pour se figer à la proposition qui lui fait incliner les traits vers celle qui retente une approche, paume ouverte. « Vous conduisez ? » Il la jauge avant d’accepter, souriant même si la réponse qu’il lui réserve risque de la frustrer, tout en attrapant délicatement les clefs. « Depuis mes 18 ans. » Miller ne lui a pas dit, c’est regrettable, mais depuis son adolescence le coréo a appris à ses dépends qu’il vaut mieux parfois montrer les crocs, instaurer des limites avant qu’elles en soient franchies. Un comportement adopté faute d’avoir été brimé durant sa puberté et qu’il a su peaufiner au fil du temps, devenu plus sage avec les années. Ses doigts libèrent l’accès de l’allée et se sont les deux chiens qui se ruent dehors les premiers, chassant sur leur passage la neige fraichement tombée. A eux deux ils refont la cour, balayant à coups de queues les reliefs et monticules poudreux pour revenir vers leurs maitres respectifs de temps à autres, les truffes éparses de résidus en provenance du manteau neigeux. La traversée reste pourtant périlleuse pour les deux bipèdes, le plus grand prenant le temps d’assurer chacun de ses pas, sachant que sous cette fine couche blanche sommeille le verglas. « Ce n’était pas de vraies fiançailles, avouez. » * Parce que connaissant un peu l’animal… Il avait forcément quelque chose à y gagner. * Une question qui ne le regarde pas et pourtant elle est posée alors qu’ils sont arrivés à hauteur du véhicule mais qu’il n’a toujours pas déverrouillé, amusé quant à lui parce qu’il attendde pieds fermes sa répartie. Après tout, elle lui en a donné l’opportunité en lui refilant à l’entrée les clefs.
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30 01 2022

@Hanzo Yoshikawa


C’est avec une œillade qu’il me répond de prime abord. Me sondant, jusqu’à me gratifier d’un sourire et d’une phrase me démontrant que derrière le calme apparent se cache son répondant. « Depuis mes 18 ans. » Les sourcils froncés, instinctivement, je finis de me préparer lorsqu’il ouvre la porte, et que je bredouille, quasiment inaudible faute des chiens qui se mettent à trottiner, prenant les devants. « Et moi depuis seize. » Âge où la conduite est autorisée aux Etats-Unis, et pourtant, ça ne m’empêche pas d’avoir pliée deux voitures en six mois. Ce que je ne précise pas, car dans le fond, je me dédouane, la faute ne m’incombait pas. Pas totalement en tous les cas…

Une fois dehors, malgré toutes les couches de vêtements, j’accuse la morsure du froid en un frisson. Marchant sur la neige tassée avec précaution. Amusée par les chiens avivés par la future exploration. Me dirigeant vers le côté passager, la place arrière dans le but d’installer les chiens en premier, ma paume posée sur la poignée de la jeep d’occasion, à attendre qu’il déverrouille mon moyen de locomotion. Seulement il marque un arrêt, me force à le regarder, interloquée. « Ce n’était pas de vraies fiançailles, avouez. » Par automatisme, ma main part lentement à la recherche de la bague qui trône autour de mon cou. De ce diamant que je n’ai jamais été légitime de porter, même durant le temps que Trent était à mes côtés. Elle n’est plus à mon doigt depuis qu’il est parti, bien que je sois toujours officiellement fiancée à lui… Sauf que je ne parviens pas à m’en défaire, comme toutes les personnes qui ont importé dans ma vie.

Plutôt que de répondre, mes paumes viennent se lier sur le capot de la voiture, à la finalité. « Pourquoi ? » Le mot, je lui lance avec une indéniable ferveur. « Parce que Trent est un véritable chieur ? » A l’image de cet ami qu’il m’a présenté comme le meilleur. Ou parce que j’oublie parfois le bon dosage entre froideur et douceur. D’un battement de cils, en un soupir, j’expire, « Vous savez ce qu’on dit, non ? » Un adage vieux comme le monde, justifiant les décisions les moins monochromes, « Le cœur a ses raisons. » Un bouclier en guise de relation.

 

HARLEY-
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