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Toxic heart (salena)

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Vingt heure et déjà, Salem se retrouve entouré de ses compagnons de routes, d’amis et d’amies dont il ne se sépare que très rarement. Mais davantage, de jolies inconnues qu’il va sans nuls doutes manipuler pour mettre dans son lit. Parce qu’il est là pour ça, le brun. Pour s’amuser, pour oublier un tant soit peu ses cauchemars, ses ennuis, ses tracas. Oublier qu’il doit veiller sur bien des gens. Oublier qu’il a été monstrueux il y a quatre ans, que quelque chose débloque chez lui depuis...Et tout ça, il l’oublie généralement dans l’alcool. Comme toujours, il avait dû inventer une couille pour que son père débloque de l’argent en plus, inventant un souci avec son micro-onde qu’il devait absolument changer...Et, pour une fois, ça avait fonctionné. Du coup, le Deauclaire avait pu sortir en compagnie des siens, un verre à la main, mais certainement pas le premier, encore moins le dernier. Un sourire en coin, un regard pétillant de malice, il discute avec une blonde aux formes généreuses, au sourire un peu trop niais à son gout, mais elle fera l’affaire. Après tout, elle n’a pas besoin d’être d’une grande intelligence pour lui servir...pas pour ce qu’il compte faire plus tard dans la soirée. Connu pour être volage et sans attache, sa réputation ne ment pas, loin de là. Quelques sourires, quelques paroles, il ne voit cependant pas LA fille entrer dans le bar, LA fille approcher vers lui...Sincèrement, il aurait vu LA fille, il aurait hurlé à l’inconnue de foutre le camp avant de se ramasser un coup ou un truc sur la gueule. Parce qu’ils sont comme ça, l’un comme l’autre...Alors oui, brusquement, Salem s’enfonce davantage dans son siège comme un gosse, prêt à recevoir la tempête qui risque d’imploser d’ici peu.
@Selena Rockefeller
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@Salem Deauclaire    
Ce soir je ne travaillais pas alors j'en profitais pour sortir avec mes amis. Toujours à profiter de la vie, de ma liberté, après deux ans de prison je vis ma vie à fond sans regarder derrière moi. Je me suis bien apprêté, l'obscurité règne à Boston, comme un oiseau de nuit, je marche dans les rues jusqu'à pousser la porte du bar où on devait s'y rejoindre. Je les connais, ils vont arriver en retard alors je vais sûrement commencer à boire. Mes pupilles s'arrêtent net sur la silhouette de Salem, toi ici et en compagnie d'une pimbêche. Je n'aime pas cette vue qui s'offre à moi, mon coeur ne fait qu'un bond, mes poings se serrent, la colère s'empare de moi. Ma démarche d'une vive allure qui t'approche, te toise du regard.  J'peux savoir ce que tu fous là, toi? La jalousie, la possessivité, je ne supporte pas de te voir avec une autre et tu le sais bien, à croire que tu le fais exprès et que ça t'amuses. Mes opales qui se posent sur elle. Dégage toi ! Il n'est pas intéressé, il a bien mieux à faire. Ni une, ni deux, elle s'éloigne, détourne les talons et pourtant je suis toujours énervée. Tu joues à quoi? J'arque les sourcils en te fixant.
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Il la voit, la colère imprégner le visage de la belle. Comme si il pouvait lire en elle, comme si il était fautif d’une abomination presque risible...le pire, dans cet enfer qu’ils se sont forgés, c’est qu’il n’est coupable que de profiter, d’exister. Mais cette existence est moins appréciable quand son démon blond n’est pas là, n’est-ce pas? Quand il peut admirer la jalousie imprégner son joli visage, ou encore, quand il sait qu’une dispute pointe le bout de son nez, présageant des réconciliations plus charmantes encore. Alors oui, le brun ne bouge pas, s’enfonce davantage dans sa chaise, comme un gosse prit en flagrant délit. Cependant, intérieurement, l’homme jubile, ricane, s’empoisonne avec cette liaison toxique qui finira par les bouffer l’un comme l’autre. Et quand Selena arrive enfin à leur hauteur, il n’en attendait pas moins d’elle. “Je bois un verre, ça se voit pas?” Qu’il crache comme un venin suave, un sourire en coin venant prendre place sur ses lèvres amusées. Un soupire s’égare lorsqu’elle fait fuir son amusement du moment, ses yeux roulant soigneusement dans leur orbite. “Ben bien sûr, tu sais mieux que moi ce qui m’intéresse, n’est-ce pas?” qu’il grogne entre ses dents, prenant une gorgée de sa boisson en se redressant dans son siège pour faire face à la tempête blonde. Salem ne bronche pas, ne change pas. Il se contente d’hausser un sourcil, l’air enfantin, presque innocent. “A quoi je joue? Et bien, pour le coup, je ne joue plus...t’es au courant que j’ai des envies masculines qui doivent être assouvies ? Et comme t’étais pas là, ben voilà ce qui arrive.” qu’il répond d’un air complètement lassé, faisant claquer sa langue contre son palais. Provocation évidente, tort qu’il rejette sur elle comme si c’était d’une banalité effrayante. “Mais du coup, va falloir que je me trouve un autre jouet pour la soirée...J’aime pas rester sur ma faim, tu devrais le savoir?” Il provoque le diable, s’amuse avec le feu en espérant se brûler, peut-être.
@Selena Rockefeller
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@Salem Deauclaire     
On s'est rien promis, on est libre l'un comme l'autre, mais notre relation est spéciale, peut-être trop toxique? J'en sais trop rien, mais j'suis comme ça avec toi. Trop jalouse et possessive, j'suis vraiment une personne trop toxique dans ta vie et c'est pareil pour toi, mais on ne peux pas s'ignorer et arrêter de se voir. Alors oui, te voir avec une autre femme ça rends toujours aussi folle alors même qu'on est pas en couple, c'est ce qui forge notre relation on va dire, en faites ça vient tout naturellement je dirais. Sans trop y réfléchir et en plus, t'aimes encore plus enfoncer le couteau dans la plaie, t'amuser de moi, me faire encore plus de tord. Je ne réponds même pas à ce que tu viens de dire, t'es pathétique mon gars. J'sais que t'aimes bien t'amuser de cette situation, tu joues avec ce regard et ce sourire à la con. Mais en plus tu répliques. On dirait un sale gosse qui fait des caprices. Je connais surtout tes goûts et cette pimbêche n'est pas intéressante. Je juge tellement fort et non, je ne ne suis pas objective loin de là. Tu sais bien que je suis jalouse et t'en joues encore plus. Je lâche un soupir et lève les yeux au ciel en entendant tes propos. T'es vraiment un mec, macho à souhait. Ouais bah maintenant je suis là alors... Peut-être que j'ai aussi envie de jouer. Un regard qui en dit long, le sourire espiègle qui s'étire sur mes lippes. Toujours dans la provocation, c'est aussi ce qui me rends folle. Un jouet que tu dis, j'hausse les sourcils. Oh comme c'est dommage, pauvre petit chou. Tu devrais peut-être ouvrir les yeux des fois. J'crois qu'avec l'âge, tu deviens aveugle, ça t'arranges pas de vieillir. Que je lâche en riant légèrement. Je me commande un verre, séduit le barman afin qu'il me l'offre évidemment et ça fonctionne bien.
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