party rock anthem (kim)

Les habitations un jour en février
#rplibre - Une amie m’a invité à une fête se déroulant au coeur de Boston. Cette fois-ci, il n’y aura pas uniquement que des étudiants, mais aussi des citoyens qui sont déjà dans la vie active. Si j’étais d’abord réfractaire, je me suis finalement retrouvé au beau milieu des célébrations. Assise sur le canapé du salon, les gens rient et boivent tout autour de moi. La musique est en fond et fait tortiller du cul les filles les plus excitées. Mal à l’aise, je me penche vers la table basse et attrape un joint mis à disposition par les hôtes. Pétard analysé entre mes doigts, je me tâte à l’allumer avec le briquet abandonné. Et si je deviens totalement instable et que je fais un truc que je pourrais regretter ? Tant pis, je teste, je mourrais moins conne ou au fond d’un hosto psychiatrique. Le bout du joint titillé de la flamme, je m’étouffe dès la première bouffée et interpelle les personnes se trouvant le plus proche de moi. Sourire constipé et je roule discrètement des yeux en m’engueulant intérieurement. Les joues rosissent et j’enchaîne en tirant davantage sur le tube bourré d’herbe. En quelques instants à peine, je me sens aussi molle qu’un chamallow ou un foutu nuage. Mon discernement perd de sa finesse. Je deviens niaise et rieuse. Le spectacle doit être consternant. Et puis je t’aperçois, propre sur toi et le regard déboussolant. Totalement abrutie, je remue des sourcils comme pour sous-entendre un truc pervers. « Tu crains Winter » Je tends ensuite le pétard vers toi, comme pour chercher à t’faire venir plus près pour sentir ton parfum expressément choisi pour la soirée.

Les habitations un jour en février
- Il faut qu'elle revoit ses contacts de soirées. Celle là est encore plus pitoyable que prévu. L'air est nauséabond, sentant la sueur et l'alcool mêlé aux odeurs de cigarettes à demi écrasées dans les cendriers déjà trop plein. Elle soupire, clope coincée entre les dents qu'elle fait remuer avec sa langue quand un garçon ose lui adresser la parole. Son haleine fétide arrache un frisson sur l'entièreté du corps de la brune, lui faisant retenir une nausée. Le regard las se détourne, sa main sur pose aussitôt sous ses narines pour empêcher les particules immondes de plus la souiller encore. « Seigneur... » Qu'elle lance en vietnamien, pas certaine de vouloir continuer à rester plus longtemps dans cette soirée. C'est donc comme ça que la plèbe s'amuse dans les rues de Boston ? Où sont passées les soirées très animées où le champagne vient dorer les coupes en cristal, le buffet d'où le fumet délicat du homard et du caviar vient régaler l'odorat des convives. Soupirant légèrement, elle s'écarte du type en occultant complètement sa présence puis se dirige vers le canapé où elle a laissé traîner son briquet par erreur. C'est en face d'une blonde défoncée qu'elle se retrouve, les yeux noirs rivés sur elle à presque vouloir l'assassiner par la pensée. La blonde tend son joint vers la brune qui ne le regarde même pas et tend la main. « C'est mon briquet... » Qu'elle souffle froidement avant de dégager le bras tendu et ce joint qu'elle ne touchera pas. « Tu devrais pas fumer cette merde, t'as une sale gueule... » Qu'elle finit par lancer avant d'arracher le briquet des mains de la demoiselle.

Les habitations un jour en février
#rplibre - Pourvu que l’apocalypse ne soit pas pour aujourd’hui, je suis totalement stone. Toutes les sensations sont exacerbées. J’entendrais presque le mec du fond raconter sa blague pourrie. Je sentirais presque l’odeur de la sauce wasabi sur le buffet. La couverture sur le canapé est si douce. Petit rouleau qui se consume, j’attrape ton regard dans la foule, mais ce dernier s’avère bien plus sévère que je ne l’espérais. Je voulais juste partager ce moment d’euphorie avec toi, mais t’es pas gentille du tout. La méchante dans les Walt Disney, c’est toi. Briquet arraché des doigts, je geins comme une enfant et soulève mes pieds du sol pour basculer en arrière. « Même sans ça je ressemble à rien » Pas de chance, t’es tombée sur la nana qui n’a aucune estime de soi. Je pourrais me dégommer jusqu’au petit matin, mais je pense pas que tu aies ce temps là devant toi. « Qu’est-ce que tu fous ici ? T’es bien trop propre pour traîner ici » Impressionnant, il me reste un peu de contrôle pour parfaire une phrase. Enfin, j’ose imaginer que tout est sorti dans le bon ordre. Tapotant le canapé pour faire déguerpir les quelques miettes de chips, je t’invite à te poser avec moi, mais j’sais bien que tu resteras planté droite comme un piquet. « Pour tout avouer, je ne viens pas de ce monde non plus. Je suis médecin, t’y crois ? » J’ai pas la blouse blanche, mais d’habitude, c’est principalement avec cette dernière que j’arpente les couloirs de l’hosto.